BB et Henry-Jean Servat soutiennent Garrigues et Christophe Marie. Procès le 24/3/14
Manuel Valls «aurait sûrement envoyé Emile Zola ou Victor Hugo au cachot!» BB
Attention, ceci n'est pas de l'humour, c'est juste de la pathologie.
Mais le malade ne se soigne pas, n'est pas en asile comme dingue dangereux, c'est un tordu legal.
Sébastien Castella, torero :
"Le taureau devient mon partenaire, jamais mon ennemi. Même si je dois le tuer à la fin, c'est pas la guerre. Tous les deux, on fait de l'art, on s'accouple".
Oui, Sébastien, tu as raison, et les bordels, ce sont des musées!
N'oubliez pas de lire les délires du Figaro, plus bas. Ignorance, surtout!
Surrealiste, oui, c'est le mot. Ceux qui s'interposent entre les victimes et les bourreaux sont mis en examen...Les bourreaux se plaignent. Et le procès est fait contre les gens qui ont du sens moral par ceux qui étalent leur violence et leur perversion cruelle au plein jour. Vous avez dit bizarre?
Les accusés lui en sont reconnaissants, Henry-Jean Servat, fidele à ses idées, végetalien revendiqué, dit ce qu'il pense de la corrida :
La corrida, personne ne peut nier cette évidence, relève aujourd’hui du domaine de l’horreur et de la souffrance. Pour qui rêve de paix et d’harmonie, de beauté et de sérénité, la vision de malheureuses bêtes herbivores, souvent trafiquées et sorties de leur milieu naturel, trouées de piques et de lances, pissant le sang par des plaies et par la bouche ouverte, hagardes, agonisantes,suscite la nausée et soulève le cœur. Quelqu’un peut-il,lucidement, prétendre ne pas avoir envie de détourner les yeux, de pleurer ou de vomir face à d’aussi épouvantables horreurs qui ne correspondent à rien ?
La corrida n’a, en effet, strictement rien à voir avec la culture française, la vie des hommes et la grandeur des âmes. Importée d’Espagne où, après avoir été abolie, elle fut restaurée par le sanglant dictateur Franco, elle ne correspond à aucune tradition,à aucun héritage, sinon à ceux de la douleur, de la cruauté, de l’ignominie.
Dans la France de 2014 qui se veut terre de Libertés et de Culture, il est du devoir moral, intellectuel, civique, artistique de tout un chacun non seulement de refuser ces horreurs rétrogrades, ridicules et démodées mais de lutter pour un monde d’harmonie respectantes êtres vivants. Le citoyen ne peut plus, aujourd’hui, accepter passivement ces agressions qui, génératrices de violences,ensanglantent un pays et qui déshonorent une région. L’être humain est fait de passions et de désirs. Comment, donc, ne pas être submergé d’écoeurement et d’indignation face à un tel mépris de la vie, un tel étalage de sadisme et de telles coulées de sang ?
Jean-Pierre Garrigues, Président du CRAC Europe, et Christophe Marie, directeur du bureau de la Protection animale et porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, sont, comme des millions de Français, écoeurés et indignés face à cette horreur anachronique et sanguinolente,cette pitrerie macabre, hideuse et honteuse qui s’appelle corrida. Ils l’ont dit, ils l’ont crié avec leurs mots, leur force, leur dignité, leur honneur. Ils ont eu raison. J’aurais fait de même.Des millions de Français font de même.
La France est un pays de libre expression. Comment croire qu’on peut y torturer impunément des animaux et ne choquer personne, ne heurter aucune sensibilité, ne violenter aucune conscience ? A ces deux inculpés, je tiens donc à apporter publiquement mon plein soutien et ma totale amitié et clamer qu’ils me réconcilient, comme quantités d’autres militants de la cause animale, avec le genre humain. La corrida génère le désordre et la virulence, la bestialité et le dégoût. Rester impassible face à cette vilenie est évidemment impossible. Je remercie Jean-Pierre Garrigues et Christophe Marie de nous rendre notre dignité face à l’inqualifiable et je souhaite que les juges le comprennent.Pleinement et justement.
Henry-Jean Servat
Journaliste,écrivain.
à lire sur le site du CRAC et signez, SVP:
3) Corrida : Brigitte Bardot attaque Manuel Valls
Y aurait-il deux poids, deux mesures dans la Justice française?». C'est dans une lettre ouverte à Christiane Taubira, publiée le 18 mars sur le site de sa fondation, queBrigitte Bardot s'en prend à Manuel Valls. Elle accuse le ministre de l'intérieur d'être un «aficionado catalan», qui «prétend, par ailleurs, avoir le pouvoir d'empêcher tout débat démocratique en bloquant les initiatives parlementaires visant à abolir la corrida». En tant qu'opposante à la «torture animale», elle entend bien tout mettre en œuvre pour faire tomber le «lobby gouvernemental pro corrida», jusqu'à saisir la cour européenne des droits de l'homme.
Brigitte Bardot revient sur des faits déroulés l'été passé à Rion-des-Landes, lors d'un mouvement pacifique: «Les courageux militants ont subi des violences inimaginables, certains ont été hospitalisés, l'un a même du être héliporté vers Bordeaux, plongé dans un coma après un terrible choc cérébral». L'action consistait à former une chaîne humaine sur la piste, pour que les toreros ne puissent exécuter leurs figures et mettre à mort les animaux. «Malheureusement, les barbares ont pu accomplir leur boucherie à ciel ouvert , sous les applaudissements de quelques pervers.» écrit-elle.
Manuel Valls «aurait sûrement envoyé Emile Zola ou Victor Hugo au cachot!»
Mais si BB vient à publier cette lettre, c'est surtout pour convaincre la ministre de recevoir personnellement Jean-Pierre Garrigues, le président du CRAC (comité radical anti-corrida) et Christophe Marie, le bras doit de l'actrice. En effet, les deux hommes doivent être jugés le 24 mars, au Tribunal Correctionnel de Dax, et viendraient seulement d'apprendre la nouvelle."
Ensuite, le journaleux du Figaro se laisse aller à déblaterer des absurdités sur BB, montrant bien que le goût du sang doit le motiver dans ses delires diffamatoires.
Jugez en:
" Et puisqu'elle ne fait jamais dans la dentelle, Brigitte Bardot repart de plus belle avec quelques explications douteuses: «Madame la Ministre, il y a plus de 50 ans, je me suis élevée seule contre des terroristes de l'OAS, en dénonçant publiquement leur racket, leur chantage et menaces de mort pour ne pas vivre «dans un pays nazi»... Aujourd'hui encore je ne veux pas vivre dans un pays où les opposants à la barbarie, à la violence seraient menacés d'emprisonnement par la seule volonté d'un ministre qui, à une autre époque avec une telle politique totalitaire, aurait sûrement envoyé Emile Zola ou Victor Hugo au cachot!»
"Un tantinet excédée, elle ajoute et exagère: «Les opposants à la torture tauromachique sont traités comme des terroristes, suivis par la section «extrémismes, violents et analyse transverse» de la police judiciaire».
Bien que ses combats soient légitimes, Brigitte Bardot en fait trop. Dans son brûlot de deux pages, elle attaque directement le ministre de l'Intérieur, le rebaptisant «aficionado», et tente de convaincre Christiane Taubira en jouant sur la corde sensible. «Madame la Ministre, j'espère que vous entendrez cet appel et vous apporterez votre soutien à ceux qui agissent pour rendre ce monde moins cruel, moins barbare, vous en avez le pouvoir...». Pas sûr qu'elle y arrive..."
Mon pauvre journaleux, sachez que Valls lui -même se rebaptise seul aficionado. Nous, on dit afioc.
La corde sensible ne doit pas se trouver chez vous.
Et là, vous vous trompez, pas BB. Elle a raison.:
«Les opposants à la torture tauromachique sont traités comme des terroristes, suivis par la section «extrémismes, violents et analyse transverse» de la police judiciaire».