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Psychanalyse et animaux.

INRA: l'horreur de la recherche. BIEN ETRE? NON, TORTURES.

27 Février 2010, 00:22am

Publié par Jo Benchetrit

Les recherches de l'INRA sur le bien être (mot hypocrite qui cache ceci:recherches sur la douleur) sont des plus cruelles.
En effet, que de tortures imposées à des êtres sans défense pour en arriver à  dire que la douleur est ressentie!!! J'ai vu un film là-dessus et Mengele doit saliver dans sa tombe. Moi, j'ai pas pu le voir en continu tant le spectacle de  petits cochons à qui on injectait des choses toxiques pour les rendre malades m'a bouleversée. certains en mouraient, il y avait des tas de piqûres, de prises de sang, et les cochons s'affaiblissaient, vomissaient, jetés sur le sol froid, dans des petits enclos du labo . Une femme Mengele prenait des notes, froidement. D'autres, hommes et femmes de main s'affairaient et tourmentaient sans cesse ces pauvres êtres à l'agonie.
A vomir. Mais certains bourreaux disent douter encore, ce qui permet de continuer, bien entendu:
"Jacques Servière, neuroscientifique à l'institut AgroParisTech, qui a participé à l'étude. Les mammifères, comme les invertébrés, disposent des récepteurs nécessaires à la détection élémentaire de l'influx nerveux qui véhicule le signal de la douleur. Mais ça ne signifie pas qu'ils puissent ressentir la douleur. »" http://www.lesechos.fr/info/metiers/020382140057-elevage-les-scientifiques-en-quete-du-bien-etre-animal.htm

Mais dans quel monde d'abrutis  vit-on?
INRA/ SADISME PAYÉ POUr PROMOUVOIR l'agriculture nazie.
Lu ici, ce qui suit:
Elevage : les scientifiques en quête du bien-être animal

[ 26/02/10  ]

Comment les animaux ressentent-ils la douleur ? Sont-ils sensibles à leurs conditions d'élevage ? Sous la pression des consommateurs, les scientifiques explorent ce nouveau champ d'expérimentation.

Les animaux d'élevage souffrent-ils, et de quelle façon ? Malgré les moyens déployés par l'Inra (Institut national de recherche agronomique) à la demande des ministères chargés de l'Agriculture et de la Recherche pour synthétiser la littérature scientifique sur le sujet, la question a encore un bel avenir. « L'analyse que nous avons réalisée avec une vingtaine d'experts de toutes disciplines, de la neurophysiologie à la médecine vétérinaire en passant par l'anthropologie et la philosophie, s'est fondée sur un corpus de 1.300 articles et expertises internationales, explique le biologiste Pierre Le Neindre, rapporteur de cette étude publiée en décembre 2009. Ce dont nous sommes désormais sûrs, après dix-huit mois d'enquête, c'est de l'étendue de nos lacunes et des controverses scientifiques sur cette question, pourtant fondamentale, de notre rapport à l'animal. »

La plupart des connaissances acquises le sont à partir de travaux conduits indirectement sur les rongeurs, les primates… et l'homme lui-même. « Un consensus se dégage sur la compréhension physiologique de la douleur, explique Jacques Servière, neuroscientifique à l'institut AgroParisTech, qui a participé à l'étude. Les mammifères, comme les invertébrés, disposent des récepteurs nécessaires à la détection élémentaire de l'influx nerveux qui véhicule le signal de la douleur. Mais ça ne signifie pas qu'ils puissent ressentir la douleur. »

Grâce aux travaux de Michel Lazdunski, directeur de l'Institut de neuromédecine moléculaire du CNRS, sur les canaux ioniques, on sait par quel mécanisme la douleur parvient au cerveau chez les vertébrés. Ces canaux, qui couvrent la surface de toutes les cellules nerveuses, agissent comme des générateurs qui transforment en signal électrique le moindre contact avec son environnement par un jeu permanent de rééquilibrage biochimique entre le sodium et le potassium dans les cellules nerveuses. Mesuré en pico-ampères, le courant généré par ces flux ioniques est presque insignifiant. Mais, multiplié par l'ensemble des cellules qui ont reçu l'information, il peut déclencher une cascade de réactions biochimiques qui font transiter l'information à travers les neurones jusqu'au cerveau. L'équipe du professeur Lazdunski a également découvert que des canaux spécialisés - les nocicepteurs -opèrent dans la perception spécifique de la douleur et ne s'activent que par une stimulation acide.

Conscience sensorielle

Tous les vertébrés sont dotés de ce mécanisme. Mais deux autres composantes sont nécessaires pour qu'un animal ressente effectivement la douleur : sa capacité émotionnelle à répondre à un stimulus (accélération cardiaque, décharge d'adrénaline…) et sa conscience sensorielle qui permet d'écarter du champ d'étude la cascade d'automatismes biochimiques que connaissent bien les collégiens quand ils dissèquent des grenouilles.

Si la première qualité fait peu débat, du moins en ce qui concerne les vertébrés terrestres, la seconde pose plus de questions. Un ruminant a-t-il la capacité à établir une relation de cause à effet entre une douleur et sa source ? Peut-il isoler l'événement responsable de son état ? « Cette dimension fonctionnelle de la conscience a une implication pratique très importante, en particulier au moment de l'abattage des animaux d'élevage, expliquent les chercheurs. C'est ce niveau de vigilance qui permet ou non qu'une sensation douloureuse consciente, consécutive par exemple à une saignée, soit ressentie comme une douleur. »

Les scientifiques partagent une certitude à ce propos : la douleur consciente est une évidence au moment de l'abattage si l'animal n'a pas été préalablement étourdi. Ils sont en revanche moins sûrs d'eux en ce qui concerne le quotidien des bêtes d'élevage. Les poules de chair ou de batterie se sentent-elles oppressées dans leur espace confiné ? Sont-elles sensibles à l'absence de lumière naturelle ? « Rien n'est moins sûr, pense Jacques Servière. Surtout si ses besoins essentiels (manger, boire, s'abriter des prédateurs) ont été remplis. »

Une question d'adaptation

La question est d'autant plus complexe que plusieurs approches s'opposent ou se complètent pour analyser le bien-être animal. Les physiologistes et généticiens postulent que l'animal ne souffre que s'il n'arrive pas à s'adapter au milieu dans lequel il vit. Leur approche pousse les éleveurs à sélectionner des animaux pour leur faculté à répondre à des objectifs de productivité.

Les éthologues privilégient pour leur part l'idée selon laquelle l'animal doit pouvoir exprimer le répertoire des comportements propres à son espèce dans le milieu naturel. Cette approche considère les systèmes extensifs de plein air comme les plus respectueux du bien-être animal, et les plus éthiquement acceptables par la société. Elle inspire l'essentiel des réglementations, comme celles permettant par exemple aux poules pondeuses de gratter le sol, ou aux porcs de fouir.

Une troisième approche, plus récente, s'intéresse enfin à la sensibilité des animaux en définissant le bien-être comme un état mental résultant de l'absence d'émotions négatives comme la peur, la douleur ou la frustration. « Cet état très subjectif, propre à chaque animal, dépend intimement de la façon dont il perçoit son environnement. Dans cette approche, le savoir-faire, parfois intuitif, de l'éleveur est au centre du bien-être animal », résume la chercheuse Isabelle Veissier, qui vient de réaliser une méthode d'évaluation du bien-être des vaches laitières. L'apologie, en somme, de l'agriculture de terroir.

PAUL MOLGA, Les Echos

Cinq principes essentiels
Le Farm Animal Welfare Council a défini en 1993 cinq principes nécessaires au bien-être des animaux :
-l'absence de faim et de soif  ;
-l'absence d'inconfort ;
-l'absence de douleur et de maladie;
-la possibilité d'exprimer des comportements naturels ;
-l'absence de peur et de détresse.
Ces cinq règles, systématiquement reprises dans la réglementation, sont jugées insuffisantes par un nombre croissant de scientifiques. 
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