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Psychanalyse et animaux.

Les pro-corridas vont délirer sur les anti-barbarie le 30 janvier 2010. Soyez nombreux à leur dire leur fait. Polis, mais fermes.

16 Janvier 2010, 06:42am

Publié par Jo Benchetrit


Les aficionados, il faut les plaindre, car ils ont un problème, l'oeil de Caïn, c'est à dire nous, leur conscience, les empêcheurs de jouir en rond, les anti-barbarie, dits par eux animalistes. Nous menaçons l'avenir de leur sales petits jeux pervers. Le symptôme barbare, tout ce monde y tient.
Y compris Ruffo qui a signé contre cette interdiction, en  son temps.
Vous lirez la lettre ouverte à Chemama de Joël Lequesne là. 
Je me reserve de répondre moi aussi et de m'adresser aussi à F. Wolff.


Le mouvement anti-taurin Sources et enjeux de l'animalisme contemporain

Samedi 30 janvier Théâtre d'Arles Journée proposée par SUERTE (Société d'Etudes et de Recherches sur les Tauromachies Européennes) Et coordonnée par Annie Maïllis et Francis Wolff.

La corrida a toujours eu ses détracteurs. Ce qui est nouveau, c'est que c'est désormais au nom de la " défense des animaux " que se fait le procès. Cette défense est parfois l'expression d'une sensibilité tout à fait respectable ; mais elle se formule souvent en avançant des arguments prétendument " écologiques " ou des raisonnements moralisateurs fondés sur une méconnaissance de l'éthique tauromachique et de la nature du taureau de combat, quand ce n'est pas de la vie animale en général.
L'animalisme contemporain consiste en effet non pas à avoir une conduite respectueuse vis-à-vis des espèces animales, mais à les confondre toutes avec d'inoffensifs animaux de compagnie transformés en purs objets fétichisés. C'est pourquoi on a pu dire que plus les animaux sont aimés, moins ils sont connus et reconnus dans leur nature propre. On pourrait dire aussi que l'animalisme contemporain, loin d'être le prolongement de l'humanisme, en est à bien des égards la négation.
A quels aspects de la vie urbaine et de l'idéologie contemporaine est dû cet engouement débordant et naïf pour des animaux par ailleurs si peu estimés pour ce qu'ils sont ? Quels aspects historiques, mythiques et symboliques de l'animalité se trouvent occultés par ces mouvements de plus en plus proliférants et divers ? L'animalisme est-il un " progrès moral " ou comporte-t-il des risques éthiques qu'il convient de mesurer ? Quels lieux communs aux différents discours anti-corridas sont avancés depuis plus d'un siècle ? N'en recoupent-ils pas d'autres empruntés à des sphères étrangères à la corrida ? Pourquoi la défense de la corrida est aussi une défense de la nature de l'homme ?


Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées et débattues au cours de cette rencontre.

-9h30 Ouverture officielle du colloque par M. Hervé Schiavetti, maire d'Arles
-9h45 Présentation de la journée par Annie Maïllis et Francis Wolff. Président de séance Christophe Chay, journaliste
-10h00 : Roland Chemama, psychanalyste : " Que refuse de voir l'animaliste ? "
-11h00 : Jean-Pierre Digard, directeur de recherche émérite au CNRS : " Zoomanie et animalisme. Ethnographie d'un anti-humanisme "
-11h45 : François Mesleard, chercheur écologue au Centre de recherche de la Tour du Valat (Arles) et Alain Dervieux, ingénieur écologue au CNRS " Enjeux écologiques de l'élevage extensif de taureaux "
-14h30 : Présidente de séance : Evelyne Lanfranchi, Présidente de l'union des Clubs taurins arlésiens. Annie Maillis, professeur en Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles : " Ce taureau qui rassemble les hommes "
-15h.15: Francis Wolff, professeur de philosophie à l'Ecole Normale Supérieure (Paris) " Séductions et dangers de la nouvelle éthique compassionnelle animaliste. "
-16h15 : Table ronde animée par Catherine Le Guellaut (libraire, écrivain)
Invités pressentis : Estelle Rouquette (Conservateur du Musée de la Camargue, Parc Naturel de Camargue), Juan Bautista (matador de toros), Jacky Siméon (razeteur), Marc Moustacakis (Directeur pôle culturel, SAN Istres), Francine Fournier (éleveuse de toros de combat).
-17h00 : Conclusions
-18h00 : Annonce des cartels de la feria de Pâques aux Ateliers SNCF



Francis WOLFF : Philosophie et Corrida
Le texte de Francis WOLFF, philosophe et écrivain, paru récemment dans le journal espagnol "La Razon" devrait être lu attentivement par les "taurins" et les "anti taurins" ou plus généralement par ceux qui, ne connaissant pas la corrida, voudraient apprendre et en comprendre la culture et le sens. C'est pour cette raison que je le publie aujourd'hui avec l'accord de l'auteur que je remercie.

"Comprendre" ... voilà le maître mot ... il ne s'agit pas de faire l'apologie de la corrida ni de la rejeter brutalement mais simplement d'essayer de "comprendre"

Puissiez vous, vous qui ne connaissez pas la corrida ou qui êtes contre, le lire attentivement et complètement et ensuite restez sur votre position initiale si vous le voulez, mais au moins vous aurez fait l'effort d'apprendre et de comprendre à travers un texte qui fait "référence" dans le domaine.





Le combat antitaurin et l’inversion des valeurs

" Un jour, un journaliste me demanda si, à mon avis, la corrida était de droite ou de gauche. Il y avait de quoi hésiter : il y a en France autant d’aficionados de gauche que de droite. Et la défense de la tauromachie est le seul point commun politique à la cinquantaine des municipalités du  Sud de la France qui viennent d’appeler à la reconnaissance par l’UNESCO de la fiesta comme patrimoine immatériel de l’humanité.

J’ai répondu : «  Pas plus que l’opéra, le flamenco, ou le cyclisme, les toros ne sont de droite ou de gauche. Cependant, il y a des partis qui devraient reconnaître dans la fiesta leurs propres valeurs, ce sont les partis écologistes. Le malheur veut que ces partis soient souvent imprégnés d’une idéologie animaliste bien peu écologiste, et peuplé de militants généralement très ignorants de la réalité de la vie du toro au campo et de sa mort dans l’arène. »

Les défenseurs de la corrida, eux, mènent évidemment un combat écologiste. Sur quatre fronts. Ils défendent d’abord une des dernières formes d’élevage extensif existant en Europe, où chaque bête dispose d’un territoire de 1 à 3 hectares. Supprimez la corrida, et beaucoup de ces terres aujourd’hui réservées au torolidia seront promis à une agriculture intensive ou industrielle. Ils défendent ensuite un écosystème unique, la dehesa, qui est une véritable réserve de faune et de flore à l’instar des grands parcs naturels protégés. Ils défendent ensuite la biodiversité. Le toro bravo (bos taurus ibericus) constitue une variété unique de taureau sauvage préservée depuis le XVIIIe siècle grâce aux grandes ganaderias, et elle serait promise à l’abattoir si l’on supprimait la fiesta. Enfin, et surtout, c’est un cas unique d’élevage qui respecte presque toutes les exigences de la vie sauvage de l’animal (territoire, alimentation, coexistence des petits et de leurs géniteurs, etc.) précisément parce qu’il faut préserver, en ces animaux domestiques, le plus de cet instinct naturel d’agressivité, de défense du territoire, et en tout cas de méfiance vis-à-vis de tout intrus, notamment de l’homme. Le toro de combat est le seul animal domestique qui ne peut servir les fins humaines pour lesquelles il est élevé qu’à condition de ne pas être domestiqué. Il faut qu’il soit pour cela élevé de la façon la plus « naturelle » possible — sans quoi son combat dans l’arène serait impossible et la corrida perdrait tout son sens de

Y a-t-il spectacle ou art plus écologiste que la fiesta ? Sûrement pas. Mais il se trouve que de nombreux écologistes « oublient » leurs propres valeurs pour embrasser des valeurs animalistes qui leur sont opposées. Défendre la biodiversité, l’équilibre des espèces et des écosystèmes n’a rien à voir avec le fait de s’occuper du sort individuel de tel animal. Vous ne pouvez pas à la fois sauver l’espèce « léopard » et vous préoccuper du sort individuel des gazelles. Vous ne pouvez pas à la fois sauver l’espèce mouton et vous attendrir sur le sort individuel des loups affamés (et la réciproque est vraie !). Il faut choisir. Pour sauver l’espèce toro de lidia, vous devez sacrifier quelques individus promis à l’arène plutôt qu’à l’abattoir. Et le paradoxe veut que vous ne puissiez vouloir sauver les individus qu’à condition d’être obligé de condamner l’espèce, devenue inutile, à l’abattoir et avec elle, forcément tous les individus qui en font partie (vaches, becerros, novillos, toros).

Mais, ne peut-on aussi compatir au sort des animaux ? Bien sûr. Nous devons témoigner à nos chiens et à nos chats l’affection qu’ils nous donnent; une sorte de contrat moral affectif nous lie à ces animaux de compagnie, et il est cruel de battre son chien ou immoral de l’abandonner sur une aire autoroute au mois d’août. Avec les animaux domestiques, nous avons un autre type de contrat moral : ils nous donnent laine, cuir ou viande, contre notre protection, alimentation et conditions de vie décentes. Il est donc cruel de les élever en batterie et immoral de les réduire à des machines à viande. Et avec les toros bravos ? Une sorte de contrat nous lie : respecter leur bravura dans leur vie, et jusque dans leur mort. Il est donc moral de les élever conformément à leur nature brave (c’est-à-dire libre, insoumise et rebelle) et de les sacrifier lors d’un combat ritualisé qui lui donne sens, importance, gravité, un face-à-face qui respecte leur nature brave (c’est-à-dire agressive et combattive), et au cours duquel l’homme risque sa propre vie, à la hauteur du respect qu’il porte à celle de son adversaire. N’est-ce pas plus moral, dans son cas, que la contention forcée et le silence sordide des abattoirs ?

Qu’on n’aime pas la corrida par sensibilité personnelle, c’est compréhensible : toutes les sensibilités sont respectables. A ceux qui ignorent tout de la corrida, des conditions de vie ou de mort du toro,  de l’éthique du combat (de la connaissance et du respect de l’animal qu’il suppose), et de son esthétique (de la grandeur et de la beauté du duel loyal), à tous ceux qui par conséquent imaginent un spectacle cruel et sanguinaire, il faut seulement conseiller de visiter quelques élevages ou d’assister à quelques après-midi héroïques et grandioses (à Madrid, Séville, Bilbao, Nîmes ou Bayonne, etc.). Ils verront la communion spirituelle qui entoure ce spectacle déchirant et sublime. Et s’ils préfèrent se tenir loin des toros et conserver leurs préjugés, libre à eux, à condition que leur ignorance ne les rende pas intolérants à l’égard de ceux qui ne pensent ni ne sentent pas comme eux. Mais que certains osent qualifier de « torture » le périlleux combat de l’arène, où l’homme risque à chaque instant sa vie, cela ne relève plus de la sensibilité ou de l’ignorance mais de la mauvaise foi et de l’anathème. C’est une insulte à tous les suppliciés de la terre. C’est inverser le sens des mots : torturer, c’est, sans courir le moindre danger, faire souffrir volontairement un adversaire rendu impuissant, alors que la lidia du toro, c’est celle d’une bête qui doit toujours demeurer libre d’attaquer son adversaire qu’il peut blesser à chaque instant, une bête dont la bravoure et le danger s’accroissent à mesure du combat. Si c’était un bœuf, il ne cesserait pas de fuir (et ce serait en effet de la torture), et il n’y aurait pas de corrida ; si le toro était lui-même vraiment torturé (par un fil électrique par exemple), il fuirait naturellement au lieu de redoubler d’efforts au combat. Parler de « torture » dans le cas de la corrida, c’est aussi un piètre service rendu aux défenseurs de la condition animale qui luttent contre certaines formes d’expérimentation menées sur des bêtes impuissantes. Parler de torture pour la corrida, c’est aussi viser toutes ces activités, pourtant bien pacifiques, qui impliquent la mort et l’agonie d’un animal, comme la pêche à la ligne (Je n’ai personnellement jamais supporté le  spectacle du goujon sanglant et agonisant mais il ne me serait jamais passé par la tête de vouloir interdire cette placide activité !) Tortionnaires, ces braves pêcheurs du dimanche ? Mais les aficionados, eux non plus, ne « jouissent » pas des blessures de l’animal ! Ils admirent l’intelligence de l’homme, la bravoure de l’animal, le courage des combattants, la beauté de leurs figures, la transformation d’une force brute en œuvre humaine.

Car enfin, les auto-proclamés défenseurs des animaux, qui s’arrogent le monopole de la morale et des bons sentiments, comme si nous, les aficionados, étions insensibles et immoraux, tous ces animalistes compatissent peut-être aux souffrances de certains, mais aiment-ils vraiment ce que sont les animaux, ce qu’ils font, ce qu’ils incarnent ? Acceptent-ils l’animalité dans toute sa diversité ou ne veulent-ils pas la réduire au fantasme des gentilles bébêtes des dessins animés de Walt Disney ? Qui aime les chiens savent qu’ils n’« aiment » pas la liberté individuelle, au sens humain du terme, mais l’obéissance à un maître. Qui aime les toros de lidia savent que, pour eux, le pire mal est le stress lié à la contention plus que la « douleur », anesthésiée par le combat et transformée en combativité : le soldat — ou le torero ! — « oublie » ses blessures dans l’ardeur de la bataille, elles sont absorbées par l’action et transformées en actes.

Mais soyons généreux et supposons tout le monde sincère, les aficionados comme les antitaurins. Admettons donc que tous aiment le toro et veulent le défendre. Les uns voient en lui un héros qui combat, les autres une victime qu’on abat. Mais cela n’est pas possible, pour les uns comme pour les autres, sans une part d’identification. Alors tentons de répondre franchement. Tant qu’à nous « mettre à la place » de l’animal, que préférons-nous ? Une vie enchaînée de bœuf de labour qui s’achève passivement à l’abattoir ou une vie libre de taureau qui se prolonge en vingt minutes de combat vaillant ? Peut-être certains hésitent… Mais alors, si seulement vous hésitez, ne jetez pas l’opprobre sur ceux qui préfèrent la vie, le combat et la mort du toro bravo, ceux qui pensent qu’il a un des sorts les plus enviables de toutes les espèces animales que l’homme s’est appropriées pour servir ses fins et qui peuplent son imagination. Ne mettez pas à mort la corrida et les taureaux de combat, respectez ceux qui les aiment."

Francis Wolff

Professeur de philosophie à l’École normale supérieure (Paris)

Auteur de Philosophie de la corrida, Fayard, 2007

http://www.jies-arles.com/article-francis-wolff-philosophie-et-corrida-42333003.html
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J
<br /> je ne suis pas certaine que Wolff lise ici un jour vos comm.<br /> Merci de les avoir laissé ici mais vous pourrez peut etre en laisser à wolff sur le site de L'ENS?<br /> ou sur le site en lien où j'ai laissé ça:<br /> "cette photo, gros plan sur un cul de  bourreau dit tout sur votre desir sadique anal."<br /> mais il modere, helas.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Je suis donc un animaliste, bestialiste et autre crétin abreuvé par l'imagerie de l'oncle Walt Disney... Soit... Cependant, monsieur le professeur il me semble que les personnes qui se battent<br /> contre les pratiques sanglantes à l'encontre d'un animal dans un univers clos, que ces mêmes personnes puissent de ce fait parler de torture et pas de "duel"  méritent le respect et pour le<br /> moins, ne doivent pas être taxées à priori de quolibets...<br /> <br /> Insulter l'autre, le déshumaniser... C'est un vieux procédé. On invente des mots, on invente des images et le tour est joué. C'est la chanson de Goebels. Personne de confession juive devient<br /> Youpin, et à partir de ce moment là, tout est permis... Non?<br /> <br /> Ce procédé, monsieur le professeur, n'est pas digne d'un gentleman.<br /> <br /> Après... s'il doit y avoir un après... Vos arguments en faveur de la corrida, acte culturel qui participe à la biodiversité et à la conscience collectiviste des forces de la nature, me posent<br /> questions.<br /> <br /> Les plaines d'Andalousie et de Camargues se transformeraient vraiment en champ de béton si la corrida n'éxistait pas?<br /> Cette malheureuse espèce de taureau que vos fans torturent n'aurait pas d'autres perspectives que de se transformer en briques alimentaires?<br /> Est ce que le sort des animaux élevé en batterie pour des besoins alimentaires industriels justifie qu'on en fasse baver d'autres pour du spectacle?<br /> Je ressens ces arguments comme une suite de fatalismes dénués d'imagination...<br /> <br /> Quant au rituel du combat de la nature... Alors, soit j'ai raté des épisodes, mais dans les faits, la corrida propose quasi toujours un homme victorieux. C'est rarement le taureau qui coupe les<br /> c... du torerro, non?<br /> <br /> Sinon, c'est vous qui avez raté des épisodes sur la relation homme-nature, parce que dans les faits les petits enfants de nos petits enfants risquent bien de crever de faim et de s"entretuer pour<br /> deux gouttes d'eau. L'homme ne sera pas victorieux... La planète s'est déjà débarrasée d'intrus qu'elle ne désirait plus, et il semble que malgré tous les Kyotos-Copenhague, ce sera bien la nature<br /> qui aura le dernier mot... Oups, mauvais scénario vos corrida...<br /> <br /> Enfin, ne soyez pas de mauvaise foi, les fans de corrida n'en ont que cure de l'enveloppe "environnementale" dont vous l'enrobez. Ce qui compte pour eux, ce sont les pulsions sadiques de voir un<br /> être crever dans des douleurs atroces, relisez Freud, ça fait partie de nous... Si, si...<br /> <br /> Et moi, en tant que bestialiste, animaliste, doux crétin abreuvé de Rox et Rouki, ou simplement en tant que citoyen, j'estime qu'aucun spectacle, qu'aucune manifestation culturelle ne doive<br /> favoriser ce type de pulsion. Par éthique d'abord, par pragmatisme ensuite... Je me méfie d'écoles de bourreau, on sait aujourd'hui qui est au pouvoir, mais demain? Et je n'ai pas envie de tester<br /> vos arènes...<br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Grandeur et misère du philosophe aficionado...A moi, il me fait un peu pitié, devant tant de mauvaise foi...quand on se dit philosophe, ça craint. Il aurait dû faire de la politique...<br /> Je peux pas avaler ce qu'il raconte, parce que si c'était vrai, il y aurait beaucoup plus de toreros morts au combat, et beaucoup moins de taureaux, si les forces étaient égales, si le combat<br /> était loyal... Mais bon, les statistiques, c'est pas  pour les philosophes...<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> cet article ne me met nullement en colère pourquoi ?<br /> <br /> Parce que aujourd'hui, si on en appelle à des intellectuels et des belles tournures de phrases pour justifier la torture tauromachique c'est que nous avons gagné le combat !<br /> laissez s'amuser et se masturber entre eux si cela leur fait du bien.<br /> En attendant continuons de nous battre nous sommes sur la bonne voie.<br /> Et si vous vous rendez à cette journée du 31/01 allez y avec dignité ne vous mettez pas en colère demandez juste :<br /> mais pourquoi avez vous besoin aujourd'hui de concentrer tant d'énergie pour cela ?<br /> S'ils nous traitent d'animaliste peu import ils pensent ce qu'ils veulent.<br /> Ce sont des basses consciences et les bouddhistes vous diraient d'avoir de la compassion pour eux et de souhaiter à leur âme une belle évolution spirituelle mêm si on a envie de leur mettre un bon<br /> coup de pique dans la nuque histoire de solliciter leur empathie envers le toro tant aimé.<br /> Ils n'en sont pas encore là en attendant on continue.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> moi cet article ne me met pas en colère pourquoi ?<br /> <br /> D'une part il y a un côté masturbation intellectuelle et philosophique qui prête à sourire.<br /> Et surtout, si aujourd'hui il y a un tel article contre ceux qui se battent pour que cesse cette torture s'il y a un colloque organisé c'est que le combat est gagné !<br /> car il n'y aurait pire situation que celle de l'indifférence, or nous constatons que nous dérangeons et que nous avons des détracteurs.<br /> Qu'ils se fassent plaisir, qu'ils se convainc encore qu'ils ont raison de torture d'applaudir la torture en intellectualisant tout ça !<br /> à mon avis ils sont mal avec leur conscience.<br /> Et je pense qu'il faut cesser de polémiquer ce sont des gens de basses consciences pour lesquels les bouddhistes nous demanderaient de leur accorder la compassion nécéssaire pour leur évolution<br /> spirituelle qui aurait pour conséquence de leur faire prendre conscience de ce qu'ils sont et de ce qu'ils défendent.<br /> Qu'ils s'amusent dans leur bac à sable et nous continuons ce combat si vous allez à cette journée n'y allez pas avec la passion de leur rentrer dedans c'est ce qu'ils attendent  il faut y<br /> aller avec dignité et leur dire à la fin de leur colloque<br /> bon ça y est vous avez fini ? Vous avez fait avancer quoi ?<br /> ET basta !<br /> Nicole<br /> <br /> <br />
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