L'aveu des chasseurs: on veut des nuisibles juste pour le plaisir de les tuer. Pauvres palombes en voie d'extinction de leur fait.
Donc pour un chasseur,
photo de
Roland_SCHERZER( http://www.label-image.fr/GALERIES_PHOTOS/browserlb2.php?directory=Roland_SCHERZER&lng=fr)
est nuisible ce qui lui fait plaisir de chasser (tout le temps, puisque pour ces
massacres de "nuisibles", nulle contrainte de dates).
Car personne ne dit là qu'il faut les chasser pour l'intérêt public auquel le
nuisible,ce ' "monstre" suceur de sang des pauvres hommes les contraint, en
état de légitime défense.
Ce qui est la définition de ce terme si contestable de nuisible quand il
s'applique à un non homme.
Tout dans la nature est dans une inter-relation d'utilité.
Le temps passant fait que ce qui est nocif est eliminé et que ce qui reste est
utile ou en tout cas pas fatal aux autres. Sinon, sur la durée, tous
mourraient, les parasites dependant de leurs hôtes, et leurs hôtes.
Au fond, chacun existe dans un organisme dit Nature où les différents
organes sont souvent indispensables.
Mais les chasseurs parlent, du lieu de leur imbecile jouissance, de tradition,
avouant que
le terme de nuisible n'existe que pour les servir..
Je plains les carcassonnais qui doivent non seulement subir la corrida mais
les chasseurs.
CARCASSONNE - Animaux - Chasse aux nuisibles : l'Aude défend ses traditions
Chasse aux nuisibles : l'Aude défend ses traditionsEnviron 300 chasseurs de l'Aude ont manifesté hier devant la préfecture. Ils dénoncent la suspension de plusieurs arrêtés de chasse aux nuisibles, après l'action d'une association écologiste.© Photo Christophe Barreau
Du pain, du saucisson, et de bonnes tranches de revendications. Hier matin, dès 9 h 30, environ 300 chasseurs audois étaient rassemblés devant la préfecture, boulevard Jean-Jaurès, pour exprimer leur mécontentement. A l'origine de cette colère : la suspension de plusieurs arrêtés préfectoraux concernant la chasse aux nuisibles. Une décision qui leur interdit, du coup, plusieurs pratiques traditionnelles dans l'Aude, comme la chasse au pigeon ramier, ou palombe.
"C'est la mise à mal d'une tradition ancestrale", tempêtait Yves Bastié, le président de la fédération deschasseurs de l'Aude, entre pétards, fumigènes et sons de cornes. En cause, aussi, les conditions dans lesquelles cet arrêté à été suspendu. La décision prise le 10 octobre par le tribunal administratif de Montpellier, fait suite à une action en justice de l'association pour la protection des animaux sauvages (Apas). Les chasseurs ont le sentiment d'avoir été tenus à l'écart.
"Ras le bol des écolos extrémistes"
"Nous avons appris la suspension de ces arrêtés par e-mail, à leur publication ! La prochaine fois, on aimerait être informés au préalable pour pouvoir défendre notre position", plaidait Yves Bastié, quelques minutes avant que le cortège rejoigne l'entrée de la préfecture, rue Jean-Bringer, où une délégation devait être reçue.
Cette manifestation a fait aussi resurgir les différends qui opposent régulièrement chasseurs et associations écologistes. "Ras le bol de ces écolos extrémistes", pouvait-on lire sur une des banderoles, tandis que le président de la fédération audoise soulignait : "L'utilisation de la nature n'est pas réservée aux promeneurs, et encore moins à une association qui ne fait rien pour le département", référence à l'action menée par l'Apas pour arriver à cette suspension.
Sur la même ligne de la préservation des traditions de chasse audoises, un autre grief sortait, hier, des rangs des manifestants : l'augmentation du prix des baux de chasse en zones domaniales, fixés par l'ONF (office national des forêts).
"Les tarifs explosent. Les chasseurs n'arrêtent pas de payer pour chasser et entretenir la nature !", dénonçait encore Yves Bastié, rejoint sur ce terrain par le directeur de la fédération ariégeoise, Jean Guichou : "Les chasseurs n'ont pas à payer pour équilibrer le budget de l'office national des forêts".
A l'issue de son entrevue avec le directeur de cabinet de la préfecture, Benoît Huber, et le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture, M. Dairien, la délégation pouvait annoncer plusieurs avancées : "le représentant de l'Etat a proposé de reprendre rapidement un arrêté permettant le classement des espèces nuisibles, et particulièrement, la palombe. Il s'est aussi engagé à intervenir en notre faveur auprès de l'office national des forêts et du gouvernement", indiquait le président de la fédération, Yves Bastié.
F. A.