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Psychanalyse et animaux.

La mort du président Pompidou, chasseur amoureux de la vie? :Pompidou à FR3.

13 Avril 2011, 08:41am

Publié par Jo Benchetrit

Pompidou, des sous! Je me souviens de ce slogan.je me souviens aussi de la mort du  président. De ce que je  faisais, avec qui j'étais, et aussi ce que j'ai ressenti,une sorte de chagrin pour lui, pour qui je n'avais pourtant pas une sympathie immense, vu qu'on  était bien proche de Mai 68, mais qui représentait le père (de l'état). Cet amoureux de la tuerie des bêtes  était brutalement mort. Et j'en  oubliais l'espace de quelques instants qu'il était un vrai groc. Il avait     rouvert les chasses royales de Chambord, y faisant un bain de sang, suivi par son successeur en barbarie, Giscard d'Estaing.

http://img.over-blog.com/600x447/0/50/69/19//fin-brame.png

Marie- France Garaud  à la chasse avec Pompidou pas visible sur cette photo de tableau de chasse abominable. :

http://img.over-blog.com/561x583/0/50/69/19//honneurs-pj-mfg.jpg


 

 Le 12 avril 2011, France 3 diffusait Mort d’un président. Un téléfilm biographique de Pierre Aknine  sur la maladie et la fin de Georges Pompidou, mais aussi sur les coulisses inquietantes du pouvoir.. Cette programmation a classé France 3 quatrième des chaînes en première partie de soirée.

 Jean-François Balmer y interprétait pas trop mal, encore que le physique ingrat de Pompidou est dur à imiter, un Georges Pompidou malade. Et ce retour sur l’année 1973, au cours de laquelle le président était apparu à la télévision le visage bouffi par la cortisone, puis sa mort  le 2 avril 1984, a captivé 3.68 millions de curieux, soit 14.3% de part d’audience jusqu’à 22h05.


C'était bien, compte tenu du fait que Pompidou n'était pas très 
charismatique par rapport à son rival-père de Gaulle indépassable. il 
a eu bcp de cran de braver la douleur pour exercer jusqu'au bout. M.F. Garaud? personnage hors norme, non attachant mais fascinant.

Et Buyle, quelle belle femme! je ne voyais pas comme ça Claude, mais 
du coup, je la trouve plus "humaine".

Bon téléfilm, qui nous apprend les dessous "pas très catholiques" de l'histoire.

 

Mais on n'y voit pas, je pense (j'ai regardé en retard de qq. mn) le Pompidou, cet   impitoyable 
chasseur posant devant un amoncellement impressionnant de cadavres de 
sangliers. Cette image d'assassin  et fier de l'être limite la compassion. je ne retrouve pas sur le net cette photo écoeurante, choquante . 
 je ne trouve pas la photo complète pour le moment. Si vous en trouvez une avec Georges Pompidou, merci de me l'envoyer. j'en connais une où il pose avec cette fierté insupportable qu'on connaît chez les serial killer légaux, avec des centaines de sangliers exécutés avec plaisir et qui sont à ses pieds. Introuvable pour le moment 

http://photo.lejdd.fr/media/images/politique/chasse/2179539-1-fre-FR/chasse.jpg

La dernière chasse de Pompidou. A l'article de la mort, il avait encore envie de massacrer.

 

Sarkozy est le seul président à avoir "supprimé" les chasses présidentielles.

Mitterrand, bien que bouffeur impénitent d'ortolans, n'aimait pas la chasse et avait rendu ces chasses (peu populaires dan s tous les sens du terme) plus invisibles. mais discrètement, les tueries continuaient.
Guillemets car...jamais personne ne les a jamais supprimé en fait.

lisez plutôt   cet intéressant article, hélas ecrit visiblement par un chasseur,  et dont voici des extraits :

 

 

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-roman-des-chasses-de-la-Republique-204991/ 

 "Pour réduire les dépenses publiques, Nicolas Sarkozy vient d’annoncer la suppression des chasses présidentielles. Ne subsisteront, à Chambord, que des battues de sangliers destinées à réguler le gibier peuplant les 5.000 hectares de ce domaine clos, grand comme la moitié de Paris. Des parties de chasse toujours très convoitées. Qui attirent des patrons du CAC 40, le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, des socialistes comme Pierre Joxe, Michel Charasse, des élus de droite tel David Douillet… Voire des non-chasseurs comme Roselyne Bachelot, Christine Boutin ou Maurice Leroy. Le tout dans la plus grande discrétion. La consigne est tacite : pas de noms, pas de photos.

Les chasses présidentielles ont toujours été un lieu de pouvoir. Les chefs d’Etat de la Ve République l’ont vite compris. De Gaulle, le premier. Même s’il ne chasse pas, le Général vient assister aux battues de Rambouillet - autre domaine de chasses présidentielles. Posté derrière ses invités, il commente ironiquement, dit-on, les tirs manqués: "Encore raté!" Les parties de chasse prennent une autre dimension avec son successeur Georges Pompidou, qui, lui, participe régulièrement aux traques de Chambord.

 

Ses conseillers, Pierre Juillet et Marie-France Garaud, veillent sur ce trésor. C’est l’époque des grands travaux : désensablement et remise en eau des douves, rénovation du mur d’enceinte et achèvement du canal pour disposer d’une vue magnifique sur le château.

 

 


"Giscard d’Estaing était insatiable et jaloux"

(...)

Jusqu’au bout, Pompidou reste fidèle à cet endroit magique. Quelques semaines avant sa mort, il y chasse pour la dernière fois. L’atmosphère est pesante. Ce jour-là, à l’heure du déjeuner, le Président se tient seul. D’habitude les invités se pressent autour de lui. La journée n’est pas bonne: le Président n’abat aucun sanglier…

 

Son successeur, Valéry Giscard d’Estaing, profite lui aussi de sa passion pour soigner ses relations publiques. Il convie à ses chasses le futur roi d’Espagne Juan Carlos, le duc d’Edimbourg et de nombreux chefs d’Etat africains qui l’invitent en retour à des safaris. Tout est minutieusement préparé. Des motards de la République, raconte-t-on, remettent les invitations aux différents convives. La veille de leurs arrivées, les services de Chambord reçoivent les dernières consignes par fax: "On savait, pour la première traque, qui devait être placé à droite et à gauche du Président dans la voiture, idem pour les suivantes." Le soir, contrairement à l’ère Pompidou, chacun a une place assignée à la table du Président.

Ce dernier soigne ses invités, mais tend à se réserver la meilleure place lors des battues. "Giscard d’Estaing était insatiable et jaloux. Il ne supportait pas qu’un invité réussisse mieux que lui", raconte un ancien du domaine. Cette image de grand chasseur, armé d’une paire de Purdey, la rolls des fusils, a pu lui nuire. Et nourrir de nombreuses légendes: le Président débarquerait parfois en hélicoptère. Se ferait exceptionnellement servir par du personnel en perruque et en costume Grand Siècle.

 

Lors de l’attentat de la rue Copernic en 1980, il aurait mis plusieurs jours à réagir, trop occupé à chasser.

Quand François Mitterrand prend le pouvoir, il songe d’abord à supprimer ces chasses entre privilégiés. Mais les ligues de chasseurs, les agents de l’ONF et des politiques l’en dissuadent. "Tous les chasseurs ne sont pas des viandards, allons", plaide son frère Philippe, un grand tireur. Et son ami François de Grossouvre argumente: "Savez-vous que de Gaulle avait fait des chasses présidentielles un lieu de pouvoir essentiel?" Mitterrand capitule. Et nomme Grossouvre, fondu de chasses et collectionneur d’armes, "président du comité des chasses présidentielles"*.

L’homme à la rose ne vient jamais: il n’aime pas la chasse. Quand un faisan tué s’abat sur Grossouvre et lui casse une côte, il commente, acerbe: "Que voulez-vous, la nature s’est vengée!" Pourtant, rien n’échappe à Mitterrand. D’octobre à décembre, on lui soumet chaque semaine une liste prévisionnelle d’invités. Le Président raye parfois un nom, puis valide au stylo: "Vu, F. M." Dans ce répertoire, de grands industriels comme Serge Dassault, Roland Peugeot et toute une série de ministres africains et du Moyen-Orient. On croise le prince du Maroc ou le frère du président syrien Rifat el-Assad, qui, au cours d’une fausse manœuvre, faillit blesser Francis Bouygues.

Le prince Rainier de Monaco, remarquable tireur, s’y rend avec ses filles, que Grossouvre regarde d’un œil admiratif… On y voit aussi des politiques comme Michel Charasse, Charles Hernu, Gaston Defferre qui vient avec son professeur de ball-trap, René Monory, l’ancien garagiste devenu président du Sénat, intarissable sur ses souvenirs de rallyes automobiles… L’occasion de nouer des contacts. De vendre éventuellement quelques Mirage. De trouver des financiers pour débloquer un projet. Sans faire de bruit. Le socialiste ne souhaite pas afficher ouvertement ce qui ressemble à une survivance de la monarchie.

Kadhafi exige une chasse dans la forêt de Rambouillet

A Rambouillet et à Marly, chaque invité - ils sont une douzaine par chasse - a un agent de l’Office national des forêts à sa disposition. Quelqu’un chargé de lui passer son deuxième fusil et les cartouches à tirer. Chargé également d’assurer sa sécurité. Indispensable quand certains diplomates aiment tirer le fusil sur la hanche! "C’étaient des chasses grandioses. On faisait voler de jolies quantités d’oiseaux", explique Jean-Paul Widmer, le directeur des chasses présidentielles de l’époque. Imaginer des centaines de faisans s’envolant dans un ciel d’automne. Des oiseaux lâchés dans le parc vingt-quatre jours après leur naissance à la faisanderie du domaine, rabattus par 80 personnes, et s’élevant au-dessus des buissons soigneusement taillés. Résultat: 600 oiseaux tirés en moyenne. Là aussi, les tableaux de chasse sont soignés. Quand le prince du Danemark est de la partie, on dessine le blason danois avec le gibier.

Un cérémonial qui peut choquer les non-initiés. En 1995, Jacques Chirac, pressé par sa fille Claude et Brigitte Bardot, annonce la suppression des chasses présidentielles. Le contraste est trop grand avec son slogan de 1995 sur la fracture sociale. Les tirées présidentielles disparaissent à Rambouillet et à Marly-le-Roi (Yvelines). Il ne reste que Chambord et ses "battues de régulation". Du moins officiellement. "Les chasses présidentielles n’ont jamais disparu, assure René Souchon, ancien du comité des chasses présidentielles, devenu président de l’Office national des forêts jusqu’en 1995. Je me suis vu imposer plusieurs invités par l’Elysée." Lors de sa visite en France en 2007, le colonel Kadhafi exige par exemple qu’on lui organise une partie de chasse dans la forêt de Rambouillet. "

 

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