La Subversion des images. Exposition au centre Pompidou. Aux sources de l'art sans art content pourri.
La Subversion des images
Des animaux encore à la noce dans le milieu artistique (certes,
c'est du passé, mais...).
Depuis le surréalisme, ce sont les animaux qui dégustent
au nom de la liberté de creation, même si cette creation est en fait de la destruction..
Dans le film espagnol, comme par hasard, "un
chien andalou" des tauromaniaques Bunuel et Dali, on voit un oeil
d'une femme se faire trancher: c'est celui d'une vache qui a été
utilisé.Alors, c'est "moral" comme le bélier offert à la place
d'Isaac par Dieu pour qu'Abraham le sacrifie.
Nous qui luttons comme sisyphe avec son rocher et la pesanteur qui le fait retomber éternellement, nous donc qui nous affrontons à la loi immuable de la barbarie humaine, contestons les
bases-même de cette morale humaniste où il n'est pas tabou de tuer un autre animal qu'homme. Vision subversive des animalistes qui a du mal à passer dans un
monde basé sur cet humanisme primaire et narcissique. Autant dire à
un autiste que c'est mal de ne penser qu'à lui!!!!
Wikkipedia: Un chien andalou est Le film surréaliste par excellence. Son scénario
est écrit en six jours par Bunuel et Dali qui travaillent sur le mode du cadavre exquis, comme l'a raconté plus tard Luis Buñuel :
« Nous travaillions en accueillant les premières images qui nous
venaient à l'esprit et nous rejetions systématiquement tout ce qui
pouvait venir de la culture ou l'éducation. Il fallait que ce soient
des images qui nous surprennent et qui soient acceptées par tous les
deux sans discussion »
Ainsi, l'association libre de Freud, permettant le travail analytique,
qui, lui, subvertit l'idée fallacieuse qu'on se fait du sujet comme ego
maitre en sa maison, est détourné, perverti et non subverti, au
service d'un laisser-aller pulsionnel, ce qui est l'inverse du travail
analytique qui procède ainsi pour en arriver à une castration des
pulsions.
Ceux qui présentent les vivants sensibles (tués ou pas) comme des
oeuvres, à la manière de Damien Hirst, eux sont considérés comme
artistes et ces psychopathes gagnent un fric fou grâce à leurs
tortures. Hirst est l'artiste contemporain le mieux payé en grande
Bretagne. Il a avoué ne pas savoir peindre, un comble!
On peut lire l'état d'une civilisation aux idoles qu'elle se donne.
Quand un Hirst peut occuper cette place, on ne peut rien en attendre
de bien génial. Et tous nos efforts pour dénoncer cette boue ne peut
rien, je crois. En effet plus on se débat, plus on sombre dans ces
sables mouvants. Et cela du fait que les b'art b 'art trouvent dans la
légitime dénonciation de ces oeuvres de bas fond une belle occasion
de publicité.
Ainsi, on connaît des noms de gens sans talent mais qui, du coup,
voient monter leur cote du fait qu'ils sont connus. Le marché de l'art
est perverti par cette règle: être connu=gagner du fric.
Aussi, leur but, à ces cyniques, n'est autre que de réussir sans
aucun talent autre que marketing.
Tous le s moyens sont bons et si ce moyen est de torturer des animaux,
ils n'hésitent pas et ont au final la loi pour eux, qui respecte "la
liberté" de tous, sauf des animaux.
Ha! la liberté de l'artiste!
quelle horreur que cette connerie humaine!
Le snobisme puant veut aussi que s'extasier devant une merde, au sens
propre et/ou figuré, voit la cote de l'extasié monter auprès de ses
"amis" de chiottes.
Nous sommes ainsi coincés devant une aporie par la question du laisser-
faire pour qu'ils crèvent de ne pas être connus, ou notre devoir, les
dénoncer mais jouer leur jeu et faire leur fortune et prendre le risque qu'ils fassent de
nouvelles victimes.
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