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Psychanalyse et animaux.

Les aficionados auraient-ils été décérébrés? Ou plutôt, seuls les décérébrés peuvent-ils l'être?

31 Mars 2011, 08:18am

Publié par Jo Benchetrit

Mea culpa. j'ai souvent la tentation de parler à la partie saine des malades alors que  les analystes savent bien que c'est inutile.

Freud parlait de débilité névrotique. ce qui signifie que certains secteurs de notre vie n'est pas perçus par  nous de manière directement compréhensibles.

Nous avons des points aveugles.
Nous nous trompons sur ce qui concerne notre névrose.
Cette débilité rend toute logique inefficace.


 Je note que ces messieurs dames ont des blogs où on ne peut pas laisser de commentaires.
Le courage et eux, ça fait 2.

Et ils y causent de nous, les anti corridas, sans que nous puissions leur répondre.
Amusant, non, pour de  prétendus accrocs  du courage?

 

Leur causer de ça avec logique peut sembler possible et pourtant leurs réponses montrent que même les plus possiblement intelligents (enfin, j'essaie de   ne pas me dire que ce sont juste des cons!) ne comprennent pas les choses les plus simples.

Mais on ne perd pas de temps à élaborer des choses, même si nos interlocuteurs n'y pigent que dalle. Et même si il n'y a pas que la névrose qui nous rende idiot sur certains secteurs de notre perception des choses, même  si ici on est là en presence d' une perversion, juste sociale pour certains nevrosés ou psychotique, mais bien nette, la débilité pathologique est certaine.
Ainsi des gens comme Voltaire ont tenu des propos antisémites  aussi stupides que requis pour ce genre de sentiments indignes, et ce n'est pas le seul des intellectuels reconnus par ailleurs à juste titre pour d'autres champs de leur  production.

 

Mea culpa, j'ai essayé de parler avec des êtres dont la pathologie s'appelle : goût pour l'infâme qui se manifeste dans les  immondes corridas. Le cul bien assis sur leurs "dégradins", ils bavent leur plaisir en éructant des  ollés! joyeux  à chaque fois que les animaux sont abimés.


Du lieu de leur abîme, c'est la moindre des choses. Qu'attendre de la part de ceux qui ne connaissent que leur jouissance et ignorent ceux qui souffrent? RIEN, en effet RIEN.

Car ce qui est au centre de la perversion, c'est le vide abyssale.

 

Mea culpa, je crois qu'il faut malgré tout croire en l'homme. c'est notre condamnation si on ne veut pas finir comme des génies du genre Romain Gary, ou Stephan Sweig. 

D'ailleurs, notre devoir est de rester et de continuer avec Sisyphe à remonter notre rocher. Parler aux sourds est notre devoir.

Faudra pas s'étonner si un jour pour faire plus de bruit, on passe à d'autres médiations pour communiquer.

A ce sujet je vous informe qu'un malheureux se retrouve interné parce qu'il a coupé les fils électriques d'un abattoir à Lyon.

 

 

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