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Psychanalyse et animaux.

Réflexion sur la question humaine à travers l'attitude standard envers les animaux, ici, les pigeons.

11 Avril 2012, 05:03am

Publié par Jo Benchetrit

Voici ma réponse complète à cet article, ma foi, pour une fois ecrit par quelqu 'un qui n'est pas sans foi ni loi. Et Donc, je ne suis pas trop horrifiée à le lire.

Sauf le titre qui me déplaît car il peut prêter à con-fusion sur les maladies filées soi-  disant par eux à sa majesté l'humain(on sait que c'est faux mais on le rabâche). http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/les-pigeons-roucoulent-les-commercants-toussent

Voici ce que m’inspire la haine dégoûtée des hommes envers certains animaux,   comme actuellement les pigeons. Pourtant, comme vous le dites bien, ils furent aimés autrefois, et le sont encore dans certaines sociétés pas encore polluées par la maladie criminogène hygiéniste, et le sont encore chez nous par les colombophiles qui les sadisent pourtant. Ils furent  adorés, signe de richesse pour leur « propriétaire »(je n’aime pas ce mot au sujet des vivants sensibles ) comme ce le fut avant la révolution où seuls les nobles avaient le droit d’en élever : "le 21° ne sera pas si un nouveau type d'homme n'est pas trouvé". Voici le sens de la vraie phrase de Malraux qui est en fait selon lui-même : « Si un nouveau type d’homme n’est pas trouvé, ça ira mal ».

Qu'on ait pu entendre ça comme le 21° siècle   sera spirituel (ou religieux) ou ne sera pas est intéressant. Car, en effet, l’homme dont le type est majoritaire est un hédoniste matérialiste soumis à son plaisir, à son intérêt, à son égoïsme ; de ce fait, il ne voit pas plus loin que le bout  de son…égo ! est un suicidaire qui ne pense qu'à ses profits, son confort et oublie que l'on s'élève si on a l’attitude inverse, celle de l'oblativité, celle du partage avec les autres, tous les autres, y   compris ceux dont on a trop profité, les animaux. Il serait temps de réhabiliter le signifiant morale, qui, hélas est trop souvent confondu avec la moralisation conventionnelle qui impose des règles existentielles   de « savoir-vivre » hic et nunc et n’a rien à voir avec la véritable attitude morale qui impose  tout autre chose : la loi du respect et de l’entraide. Et là, on touche à l’essentiel.

Les pigeons sont des animaux domestiques abandonnés.  Ils ne peuvent plus se débrouiller sans nous. Ces oiseaux sont méconnus. Ils sont tendres, marrants, très affectueux mais aussi de forte personnalité. Contrairement à ce que croit la bêtise humaine, ils sont très intelligents, très courageux (bravant pendant la 1° guerre mondiale pour revenir au nid les horribles gaz moutarde, sauvant ainsi des vies humaines par centaines de milliers, y laissant bien souvent la vie en route, faisant ce qu'un homme ne ferait pas par amour et fidélité!) Aussi, quand j’entends l’homme moderne parler des  pigeons et autres "en trop" à ses yeux grand fermés, ça me navre.
Ce type d’homme  là est à la fois tueur, intolérant et au final , non viable. Cet homme là est à jeter. Elevons nous, ayons de l'âme! Respectons, aidons, identifions nous aux animaux que nous spolions maltraitons à longueur de temps, au point que les espèces sauvages disparaissent  à tour de bras. Ayons de la gratitude pour ceux qui nous ont aidés, et qui, 5000 ans avant la facilité de communication de l’ordinateur, furent nos 1° facteurs : les pigeons.

Une fois domestiqués, les animaux ne redeviennent pas sauvages ; ils souffrent car on leur a fait perdre depuis des millénaires leur adaptation au milieu acquise  durant des millions d’années. Nous leur devons beaucoup. Nous le leur rendons bien mal. C’est peu à notre honneur. E si nous ne changeons pas d’urgence, ça ira mal pour nous aussi.
L ‘homme est le pire fléau qu’ait jamais connu la nature.

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