La réponse de mme Marlant Millitelo à ma question sur la chasse
Je crois lui répondre plus tard. Mail désolant qui s'illusionnevolontairement ou pas sur la chasse et les chasseursmais qui a le mérite d'exister.Il n'y a qu'à voir le "bon" regard loucheur du dr Jean Marie Saurel , son arme plus grasse que son cerveau, pour revenir à de plus realistes idées sur les chasseurs.
Oui, il y a de tout partout. Le médecin a, on le voit ici, une composante sadique qui peut se satisfaire avec un épieu.
Merci, Groddeck.ça doit compenser une defaillance plus "bas". Le phallus est au bout du fut zizi.
Début du message réexpédié :
De : Muriel Marland-MilitelloObjet : Rép : fw:piègeage,"Même pas mal." La preuve? je me suis rongé la patte.Chère Madame, Cher Monsieur,
Vous avez bien voulu appeler mon attention sur la proposition de loi portant diverses dispositions d’ordre cynégétique déposée par mon collègue Jérôme Bignon.
Je vous en remercie. J'ai pris connaissance de votre message avec toute l'attention qu'il mérite.
J'ai effectivement souhaité m'associer à la démarche de mon collègue qui a, avant tout, un rôle de clarification administrative et de renforcement des pouvoirs du préfet. Cette proposition de loi vise également à renforcer l’action des chasseurs en faveur de la gestion équilibrée des écosystèmes et de la conservation de la biodiversité.
Je tiens à être très claire : personnellement je ne pratique pas la chasse mais je ne suis pas opposée aux chasseurs dans la mesure où ceux-ci chassent « proprement », en réduisant la souffrance de l'animal lors de l'abattage. Bien sûr je suis fermement opposée à certaines techniques de chasse qui font particulièrement souffrir les animaux et qui appartiennent à un autre âge.
Vous vous étonnez que je sois la députée qui ait pour la première fois de l'histoire de la Vème République amené l'abolition de la corrida sur la scène politique parlementaire et que j'aie cosigné la proposition de loi Bignon.
Il n'y a pourtant rien d'étonnant. Ma démarche est équilibrée et réaliste : lors des corridas des sévices graves et actes de cruauté sont commis sur les animaux. Notre droit le reconnaît d'ailleurs déjà. La souffrance est érigée en spectacle. Lors de la chasse, il s'agit de prélever du gibier destiné à nourrir des êtres humains, ce qui est dans l'ordre des choses dans la Nature. Il y a donc pour moi une différence énorme : la corrida est une barbarie qui pervertit les valeurs humanistes de notre société alors que la chasse, lorsqu'elle se déroule de manière responsable, est une pratique acceptable qui n'a pas pour but la souffrance animale mais qui participe à l'équilibre naturel de la faune en l'absence des prédateurs disparus de nos forêts.
Espérant que vous compreniez ma démarche, je vous prie de croire, Chère Madame, Cher Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée.
Muriel MARLAND-MILITELLO
Député des Alpes-Maritimes (2ème circ.)
Adjoint au Maire de Nice
en charge de la politique culturelle de la Ville
Plus d'informations sur marland-militello.fr
jo a écrit :Objet :-Proposition sur la chasse présentée par J Bignon,qui est aussi bien la vôtre est-elle compatible avec celle anti corrida?+ 1 pub de piège.Chère Madame,Sachez, madame la député, que, comme de nombreux défenseurs des animaux qui ne vont hélas pas tous jusqu'au credo de la libération animale du joug humain, si je soutiens tout ce qui peut faire reculer la barbarie, donc votre proposition de loi anti combats de coqs et corrida et 1000 mercis pour elle, ça ne me rend pas absolument d'accord sur tout ce qui, dans la même bouche, peut contribuer à faire avancer la cruauté, à savoir la loi pro-chasse proposée par vous avec J.Bignon.Je sais que vous avez à faire à une force écrasante contre la PL anticorrida, et je mesure la difficulté de cette tâche. Bravo pour elle etcourage pour l'opiniâtreté nécessaire pour faire passer une loi indispensable.Etait ce nécessaire pour y arriver de caresser le chasseur (comme vous le faites avec l'éleveur) dans le sens du poil ? J'en doute.Eux-mêmes doivent rigoler du portait angélique que vous en brossez.Salutations extrêmistement interrogatives,J Benchetrit.PS, je cite quelque chose qui résume mon inquiétude sur ce qui se passe dans les écoles. :"Je rappelle qu'un des axes stratégiques majeurs du monde de la chasse comme du monde de la corridaest d'assurer la relève en faisant de la retape auprès des jeunes générations.Et que par conséquent, un axe majeur de contre-offensive des opposants à la chassecomme des opposants à la corrida est d'empêcher chasseurs et mundillo de polluer les jeunes cervelles.Sans parler, non seulement pour ceux qui sont végétar(l)iens,mais pour ceux qui sont opposés à l'élevage industriel (c'est-à-dire en somme tous les défenseurs des animaux),des campagnes de propagande du Centre d'Information des Viandes (le lobby de l'élevage industriel) dans les écoles.La PPL pro-chasse co-signée par vous (et présentée par Jérôme Bignon, président du groupe Chasse à l'Assemblée), prévoit notamment dans son article 2 d'ajouter à l’article L 421-5 du Code de l’environnement, qui définit les missions des Fédérations Départementales des Chasseurs : « Elles mènent des actions d’information et d’éducation au développement durable en matière de préservation de la faune sauvage et de ses habitats. » Façon d'ouvrir encore plus grande la porte aux chasseurs dans les écoles.
Il est par ailleurs instructif de consulter les conclusions des récents États généraux de la chasse organisés par les chasseurs, notamment le chapitre 3 de l'atelier I qui vise à « Maintenir le nombre actuel de chasseurs ». On y lit par exemple parmi les propositions : « Susciter chez les très jeunes (9/11 ans) un éveil à la nature associé à la chasse (club nature) ». No comment."j'ai reçu ceci quand j'ai fait passer le mail de MMe MArlant.
je vous copie colle l'info avec son commentaire:
cette question de la chasse est vaste.ce n'est pas parce que les chasseurs qui estiment tuer "proprement" s'absolvent qu'ils ne peuvent admettre les ratés... je lis une revue régionale de chasse et régulièrement il y est fait appel à des vocations de chiens de sang, car en nombre insuffisant...donc...et si on s'élève contre la chasse visible, bruyante, ne pas oublier aussi (outre le piégeage dénoncé" sur la liste) cette ignominie qu'est celle de la chasse à l'arc, légalisée voici quelques années, et je ne me souviens pas qu'il y ait eu grand battage pour la barrer.les animaux ne sont pas forcément tués sur le coup, s'en vont avec la flêche parfois...et quand ils sont rejoints plus ou moins vite "servis" au poignard ou bien on leur tord le cou (oiseaux)j'ai lu sur internet une pub pour des chasses au Canada... à l'ours... à l'arc...il y était dit que le pistage de l'ours blessé était rendu difficile car la fourrure absorbait le sang...et comme la journée de chasse se termine aux environs de 17 heures, il faut tout suspendre, chasse, recherches, etc... l'animal va souffrir dans un coin avant de mourir ou d'être retrouvé et achevé...malheureusement je ne retrouve plus la page...les ours étaient courageusement appâtés pendant quelque temps sur des charniers, et ensuite il n'y avait plus qu'à se poster.il existe une association de chasseurs qui se disent écologiquement responsables, l'ANCER, qui a fait partie (je ne sais pas si elle y est encore affiliée) à la FNE !cette association a rejoint le GASC (ou quelquechose du genre) qui regroupe les modes de chasse dits "traditionnels".elle est critiquée par les autres chasseurs, car elle est contre le repeuplement, et bien d'autres magouilles, mais...ils se veulent "propres" eux aussi !!!!!!cerise sur le gâteau : l'épieu.cet engin de mort qui est utilisé pour "servir" les animaux chassés à courre en mettant un peu à distance le tueur qui risque moins une réaction de défense, peut aussi être utilisé pour le sanglier...et un groupe de chasseurs voudrait que soit légalisé également ce mode de mise à mort...j'ai alerté à deux reprises des associations spécialisées, un silence assourdissant m'a répondu.je mets ci-dessous ce qu'on peut trouver sur le sujet entre autres pages...voilà Jo. il y a du boulot.notre députée européenne vosgienne Véronique Mathieu a organisé récemment à Strasbourg une grande journée en l'honneur de la reconnaissance par l'UNESCO de la fauconnerie (il y a un an je crois...), les pays arabes la pratiquant étant invités....
Technique de Chasse
L’épieu.pourquoi pas ?
Pour servir un sanglier au ferme, protéger les chiens rapidement sans le risque de l’arme à feu, l’épieu est une arme de chasse pour ceux qui pensent que l’action et le risque maîtrisé font toujours partie de notre loisir.
Le docteur Jean-Marie SAUREL nous présente cette lame à manche dont il se sert depuis 25 ans.
Ces quelques réflexions sur l'usage au XXIème siècle de ce qui constitue probablement la plus ancienne arme de chasse connue n'ont , bien évidemment, pas pour objet de populariser cette technique mais plutôt de susciter de l'intérêt et, pourquoi pas, quelques vocations chez ceux pour qui l'action et le risque maîtrisés font encore partie de ce qu'ils attendent de la chasse.
Cette arme, précisons le bien, est actuellement toujours interdite par la législation française en tant que mode de chasse exclusif : son usage, bien que décrié, est autorisé en vénerie pour servir un animal sur ses fins et, en chasse à tir, il n'est toléré que pour achever un animal mortellement blessé ou pour protéger les chiens dans un ferme “ musclé” .
Il y a une vingtaine d’années, moins d'une trentaine de chasseurs, en France, utilisaient de manière habituelle l'épieu comme seule arme de traque, et ils passaient un peu pour des illuminés…
Les choses ont bien changé et il est maintenant très fréquent de rencontrer des traqueurs armés uniquement de l'épieu dans les battues au sanglier.
Et c'est loin d'être une activité marginale : il n'est pas rare de pouvoir servir de cette manière une quinzaine de sangliers par saison de chasse en territoire ouvert.Les différents types d’épieux
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Il existe plusieurs sortes d'épieu. En vénerie, on utilise souvent un épieu démontable plus facilement transportable à cheval.
Les éléments de la hampe, deux ou trois en général, doivent être à la fois légers et très résistants.
Des éléments tournés dans du duraluminium de qualité " aviation " et une lame de type " outil " bien plus solide qu'une dague vissée à l'extrémité de la hampe sont très efficaces.
Les liaisons entre les éléments de hampe doivent être à pas rapide avec un rattrapage de jeu par embouts coniques.
Tout cela, confectionné par un outilleur compétent, revient assez cher mais en contrepartie un tel matériel est pratiquement inusable
Pour un traqueur muni d'une arme à feu, l'épieu démontable, correspondant aux critères définis ci-dessus et transporté dans un étui porté sur le dos par deux bretelles s'impose : il s'agit en effet, dans ce cas, d'un matériel “de complément” qui doit se faire oublier pendant la traque.
Pour le traqueur dont l'épieu constitue l'arme principale, il en va autrement : la forme classique, je dirais " médiévale " est la plus adaptée.
Les éléments de l’épieu
La hampe :
en règle de bois - mais aussi, pourquoi pas, en tube ou fibre de verre ou de carbone - sera robuste mais légère.
En bois, elle sera recouverte d'un cerclage de cuir facilitant la préhension et limitant les risques de blessure en cas de casse.
Elle sera COURTE ! Rien de plus inutile en effet qu'un épieu emmanché d'une perche de 2 mètres, engin encombrant et dangereux parce qu'inutilisable là où l'on s'en sert le plus souvent, c'est à dire au plus profond d'un fourré dans des conditions où l'agilité et la rapidité d'action priment. Selon la taille de son utilisateur, la longueur idéale d'un épieu " de battue " au sanglier sera comprise entre 1,20 mètre et 1,40 mètre.
Il est bon de munir l'extrémité de la hampe d'une boule ou d'une poignée, pour pouvoir servir d'une main, par dessus les chiens.La lame :
L'erreur à ne pas commettre : le " clou ", lame style baïonnette Lebel qui ne fera guère plus de dégât qu'une balle blindée et vous mettra en fâcheuse position devant un ragot décidé à en découdre !
La forme " en feuille de saule ", d'une longueur de 35 centimètres, en moyenne, sur une largeur de 6 à 8 centimètres, traditionnelle depuis le haut Moyen Age est la plus efficace à condition d'être pointue, bien sûr, mais surtout TRANCHANTE.
Les lames sont toujours affûtées comme des rasoirs, ce qui permet d’obtenir presque toujours une mort très rapide grâce à l'abondance de l'hémorragie que provoque ce type de lame, même si, dans l'ardeur de l'action, " l'estocade " n'a pas été d'une précision chirurgicale.
Il existe actuellement aux Etats Unis des lames en acier embouti extrêmement solides légères et tranchantes qui ont véritablement révolutionné la confection des épieux de traqueComment et où piquer ?
Si vous voulez conserver des jambes en bonne état, éviter l'approche de face : le sanglier, coincé entre les chiens et vous, choisira toujours de vous charger, pas forcément pour vous nuire mais parce que c'est pour lui la voie de fuite présentant le moins de risque par rapport à la meute de chiens.
Donc, il est recommandé de toujours choisir, quand c'est possible, l'abord ¾ arrière du sanglier. Ainsi, l'animal ne vous remarquera pas forcément et vous pourrez facilement porter votre coup derrière le coude, dans la zone coeur-foie-poumon.
La probabilité de vous faire désarmer, avec un sanglier qui vous tourne le dos, est de fait très faible.
De plus cette position réduit les risques de casser la lame d'épieu, ce qui n'est pas toujours le cas lorsque l’on a parfois à servir de face.
Peut-être que les quelques remarques, fruit d'une longue pratique de cette technique par le docteur Sorel, vous auront donné envie de faire un jour une expérience dont vous vous apercevrez qu'elle donne une toute autre dimension à la chasse .
Dans tous les cas, la prudence est de mise : il n'y a pas de honte à se méfier et à réfléchir avant d'agir !
Quels chiens utiliser ?
Les chiens sont évidemment les principaux artisans du succès de la chasse à l’épieu et, sans leur aide, il serait très difficile de parvenir à servir un animal.
Tous les chiens dits " d'attaque " comme le Fox ou le Jagd terrier, sont utilisables en raison de leur agressivité et de leur faible poids qui leur évite le plus souvent les blessures trop sérieuses. Mais des courants, des Drathaars ou même des Labradors, lorsqu'ils ont compris la règle du jeu, peuvent être des auxiliaires terriblement efficaces. Le Fox terrier (ci-contre à poil lisse) et le Jagd terrier (à droite) sont de bons auxiliaires pour le chasseur à l’épieu
Source : Chasses de Picardie N° 26