sacrifice au sujet de l’innommable crime du nazisme
M’enfin!
Quelle bévue!
Il est évident qu’au coeur même de la psychanalyse l’étude du collectif règne. Il y eut avant Malaise et l’avenir d’une illusion, le fondamental Totem et tabou sur le fondements de notre société humaine tordue, bancale, coupable du meurtre du père, répétant de manière morbide l’assassinat du père comme les chrétiens invitent à sans cesse re-crucifier le christ en sacrifiant les soit-disant coupables animaux totem et assimilés à eux comme le furent les juifs au passage(et représentants le père jouisseur et haï par jalousie puis tué par les frères ) .
Serge André parle de sacrifice au sujet de l’innommable crime du nazisme. Mais ce n’est pas faux!
On sacrifie ce qu’il faut pour se mettre en accord avec son surmoi, faisant ainsi d’une pierre 2 coups, lol: on pacifie son surmoi en plaidant non coupable(Formule magique: “c’est pas moi, c’est l’autre!”) et on fait jouir son ça en massacrant l’innocent. D’une main on plaide non coupable, de l’autre on se renforce sa culpabilité et sa dette pathogène.
CETTE CONFUSION SE LIT ICI:
Bossuet:
elevations, P 124:
http://books.google.com/books?id=FJcGAAAAQAAJ&pg=PA124&lpg=PA124&dq=pigeon+jesus+saint+esprit&source=web&ots=ngsroyQ4tp&sig=pPtRlibG0vdOfVbSZiAr9N0cy8s#PPA125,M1)où
J’ estime cet tourterelles et eu colombes, heureuses d’être offertes pour leur Sauveur; car il sauve et les hommes et leí animaux ( Ps. xxxv. 7. ), et leur donne ù tous leur petite vie. Allez,
petits animaux et innocentes victimes, allez mourir pour Jésus. C’est nous qui devions mourir à cause de notre péché ; sauvons donc Jésus de la mort, en subissant celle que nous avions méritée.
Dieu nous en délivre par Jésus qui meurt pour nous; et c’est en figure de Jésus notre véritable victime qu’on immole des animaux ; ils meurent donc pour lui en quelque sorte, jusqu’à ce qu’il
vienne; et nous sommes exempts de la mort par son oblation. Une autre mort nous est réservée : c’est la mort de la pénitence, la mort aux péchés, la mort aux mauvais désirs. Par nos péchés et nos
convoitises nous donnons la mort à Jésus ; *•/ nou$ le crucifions encore une fois (Hebr., vi. 6.). Sauvons au Sauveur cette mort seule affligeante pour lui. Mourons comme des tourterelles et des
colombes, en gémissant dans la solitude et dans la retraite ; que les bois, que les rochers, que les lieux seuls et écartés retentissent de nos cris, de nos tendres gémissements. Soyons simples
comme la colombe, fidèles et doux comme la tourterelle, mais ne croyons pas pour cela être innocents comme le sont ces animaux ; notre péché est sur nous ; et il nous faut mourir dans la
pénitence.”
Il faudrait sacrifier des animaux tels que pigeons et tourterelles pour crucifier à nouveau le christ, ce qui est un comble de répétition morbide et sadomasochique. Pas mieux que l’Aïd.
Le sacrifié porte le poids de notre culpabilité et en même temps représente le père coupable de nous ravir notre jouissance en la gardant pour lui exclusivement , père jouisseur (comme le sont
fantasmés les juifs par les antisémites mais aussi comme le sont les animaux), père de la horde primitive tué symboliquement par soi pour grandir et se structurer en sujets desirants (on refait
au niveau individuel ce qui fut fait par nos ancêtres de la horde).
Le christianisme est la seule religion vraie, car elle seule reconnait le meurtre du père, selon Lacan.
Nous sommes déterminés non seulement par notre histoire perso mais par l’histoire de nos ancêtres et de la façon dont ils se sont comportés dans l’histoire.
C’est pour cela que les meurtres des êtres sacrifiés à notre jouissance préodipienne interdite par la LOI de fin d’oedipe mais pas par les lois et rites agissent sur notre psychisme .