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Psychanalyse et animaux.

Le CRAC et l'Alliance anti-corrida seront au Grenelle des animaux.

16 Avril 2008, 07:09am

Publié par Jo Benchetrit

Le ministre (sinistre?) de l'agriculture demande aux élus de ne pas   faire de publicité à ce qui se passe aux journées Animal et Société. HA?
Mon  oreille avertie qui en vaut 2...me dit de me méfier.
Voici donc ma lettre ouverte à ceux qui seraient tentés d'obéir:
PARLONS!!!!!!!!!!!!!!!

Je m'adresse en particulier  aux autres participants au Grenelle des animaux.
En fait je m'adresse aussi aux autres, les comme moi, la majorité qui ne doit pas rester silencieuse non plus !
Voici:
Barnier, ce matin à canal + : "il faut remplacer la culture du silence par la démocratie."
Ha? Avez vous  remarqué que personne ne doit parler des journées animal et société sur ordre de ce ministre de l'agriculture qui les dirige?
souvenez vous qu'on parlait à la télé des journées sur l'"environnement.
Savez vous seulement qu'une infime minorité sait qu'elles ont lieu?
la démocratie, disait je ne sais plus qui c'est: Cause toujours. Et c'est ce que Barnier appelle débat démocratique, sur le mode de chut!
J'ai appris ce matin que les agriculteurs allaient voir leurs subventions changer de main: ceux de la viande prendront celui des végétaux.
C'est pourquoi je vous demande de faire un maximum de publicité à TOUT ce que vous savez au sujet des journées Animal et société.
La SPA aussi m'a dit que Barnier veut de la DISCRETION.
Vraiment? La mort, le supplice des animaux souffre d'assez de discrétion. Hier, il y eut 50.000 lycéens dans les rues pour le manque de prof programmé par économie.
Important, certes, mais à côté de ce qui se passe avec le martyr des animaux...une lutte secondaire.

Comparez avec nos manifs et vous verrez si la discrétion est de mise pour ces journées qui ne seront rien sans qu'elles aient un écho le plus fort possible dans notre société.
N'oubliez pas que la France prend la presidence de l'Europe. C'est aussi pour l'europe que nous devons nous battre.
N'oublions pas qui est Barnier, que  c'est   lui qui a autorisé la chasse à l'arc, abomination absolue.. Au contraire, faites du bruit   pour donner au public la mesure exacte du véritable scandale. Le scandale de la souffrance DISCRETE est à opposer aux tortionnaires et à leurs complices, ainsi qu'au peuple passif et autiste.
Que les corridas soient moins discrètes ne signifie pas qu'elles montrent ce qui se passe car la lumière éblouit, comme je l'ai déjà dit, et les taureaux au sortir des torils, et les tarés qui y vont.

Faut être entendu. Ne rentrez pas dans le jeu du Cause toujours...si ils ne veulent pas que nous parlions publiquement c'est parce qu'ils veulent simplement nous donner un susucre pour nous empêcher d'aboyer. Pour ensuite étouffer dans l'oeuf toutes les promesses qu'ils nous feront.
Aboyons.
Le silence des bêtes  n'est que la surdité des hommes. Les bêtes, elles, elles crient: SOS!!!!
Soyez leur porte-voix auprès des sourds et aveugles. Ne soyez pas muets. Faites un max de pub à ce qui se passe. Ne rentrez pas dans le jeu de l'ennemi. Et demandez vous pourquoi cette exigence de discrétion.
Je suis convaincue que ce silence imposée est un pîège de plus. Ces gens ne nous estiment pas.Mais  Ils nous  craignent car les défenseurs des animaux détiennent à leur insu (ils sont svt naïfs)de quoi faire  péter la société des hommes. La libération animale c'est vraiment LA révolution. Ne vous leurrez pas et surtout ne vous taisez pas. MerciMerci
Merci pour eux.

Oui, tremblez, les barbares, "le gang des  mémères à chien-chien" a plus de changement structurel à proposer à la  société que tous les marxistes réunis.
 


  Ce que nous appelons de nos voeux, c'est l'âge adulte de l'humanité, la maturité de la civilisation qui limite sa jouissance à ce qui ne nuit à personne contre l'infantilisme barbare..
:0055:

 


 


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Pour une lecture critique de ce qui se dit sur la barbarie : Aimé Césaire.

13 Avril 2008, 13:53pm

Publié par Jo Benchetrit



Extrait du
Cahier d'un Retour
au pays natal

(Présence Africaine éditeur)



 

"Et je lui dirais encore : « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. » "
Aimé Césaire.


Ça  partait bien, pour illustrer    la défense des sans voix, les animaux, qui ne sont sans parole que du fait qu'on ne les entend pas.

"Et venant je me dirais à moi-même : « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »"
Aimé Césaire


Cherchez l'erreur.
En flagrant délit d'autisme humaniste, comme tout le monde, quoi, Césaire le chantre des esclaves...n'a pas vu que l'esclavage animal était de la même veine, était aussi scandaleux et même pire car jamais on n'a fait subir à aucun homme   ce que subissent la plupart des bêtes sous notre emprise y compris et pour beaucoup les pauvres ours qui sont dressés avec cruauté à danser, un anneau dans  le nez.  Douloureux. Contre nature ...Dommage, on  aimerait ne faire que lui rendre hommage, à ce grand homme, en ces jours où il lutte pour la vie qui s'échappe, à 94 ans, quand même.

 


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L'abolitionniste de l'esclavage animal, Francione, à Paris.

13 Avril 2008, 07:54am

Publié par Jo Benchetrit

Il sera là, lors du concert, puis demain pour des confefrences, à la Cité Universitaie. Pour vous familiariser avec ses théories, un texte du Monde Diplomatique de 2007:





Humanité, animalité, quelles frontières ?

En 1993, un grand nombre d'experts ont élaboré en commun un livre-manifeste intitulé The Great Ape Project : Equality Beyond Humanity [Le Projet Grands singes. l'égalité au-delà de l'humanité] (1). Ce livre servait de support à un document, la Déclaration sur les grands singes anthropoïdes, à laquelle ont souscrit les initiateurs du projet ainsi que trente-quatre autres premiers signataires. Cette déclaration établit que les grands singes « sont les plus proches cousins de notre espèce » et que ces animaux non humains « sont pourvus de capacités mentales et d'une vie émotionnelle suffisantes pour justifier leur intégration au sein de la communauté des égaux (2) ».

Ces dernières années, une littérature considérable s'est développée autour du thème de l'aptitude des grands singes, des dauphins, des perroquets, et peut-être d'autres animaux à posséder des caractéristiques cognitives que l'on pensait jusqu'alors strictement humaines (3). Ces caractéristiques incluent la conscience de soi en tant qu'individu, la capacité à éprouver des émotions et à communiquer en utilisant un langage symbolique. Des efforts ont été faits - récemment en Espagne - pour créer avec les grands singes anthropoïdes une catégorie d'êtres vivants qui bénéficieraient d'une protection renforcée. Le Projet grands singes a tout simplement appliqué ce que j'appelle la « théorie de la similitude de pensée (4) » de la relation humains/non-humains : les animaux doués d'une capacité de réflexion similaire à la nôtre devraient, de notre part, faire l'objet d'une considération morale et d'une protection légale plus importantes.

L'approche de la théorie de la « similitude de pensée » a donné naissance à une industrie d'éthologistes impatients d'étudier quelles sont les caractéristiques cognitives communes à l'être humain et au non-humain, et ce, paradoxalement, la plupart du temps, par le biais de l'expérimentation animale. Or, cette théorie présente un inconvénient : elle induit que les animaux qui ne possèdent pas les qualités cognitives requises pour avoir droit au traitement préférentiel - réservé, donc, aux non-humains possédant une capacité de pensée semblable à la nôtre - seraient comparables à des objets, tout juste bons à être traités, à la rigueur, avec « humanité ».

J'ai, pour ma part, collaboré au Projet grands singes et ai compté au nombre des premiers signataires de la Déclaration sur les grands singes (5). Mais ma contribution au projet, sous forme d'essai en 1993, comme le livre que j'ai publié quelques années plus tard (6), marquent bien ma divergence sur les critères d'intégration de l'individu non humain à la communauté morale : la seule capacité de ressentir du plaisir ou de la douleur est suffisante ; aucune autre caractéristique cognitive ne doit être exigée.

La théorie de la similitude de pensée est présentée par ses concepteurs comme une avancée car elle permettrait au moins l'intégration de quelques individus non humains à la communauté des égaux. A mes yeux, cette analyse est inexacte, dans le sens où le contraire est vrai - la théorie de la similitude de pensée ne fera qu'étayer notre propension à exclure pratiquement tous les non-humains de la communauté morale.

Peut-être est-il temps d'étudier de plus près cette vaste entreprise qui consiste à subordonner la signification morale des individus non humains à des qualités cognitives plus importantes que leur sensibilité, plutôt que de tenter de déterminer si les non-humains possèdent de telles qualités cognitives, ou les possèdent d'une façon qui les rende suffisamment proches de l'homme pour mériter d'avoir une existence morale et légale.
Les humains n'ont pas
le monopole de capacités
cognitives telles
que la confiance et le désir

Tout d'abord, la théorie de la similitude de pensée me paraît, dans un certain sens, franchement absurde. Existe-t-il une personne qui, ayant déjà vécu avec un chien ou un chat, leur dénie toute forme d'intelligence, de conscience de soi, même s'ils sont génétiquement beaucoup plus éloignés de nous que les grands singes ? On ne peut tout simplement pas expliquer de façon plausible et cohérente le comportement de ces animaux non humains sans se référer au concept de pensée. Peut-être est-il impossible d'affirmer de façon absolue et définitive l'existence de leur part de démarches intentionnelles comparables à celles des individus utilisant le langage des signes, mais ils sont indéniablement dotés de capacités cognitives telles que la confiance, le désir, etc.

En outre, cent cinquante ans après Darwin, on peut trouver surprenant l'émoi provoqué par le fait de constater que d'autres animaux possèdent des caractéristiques habituellement réservées à l'homme. La thèse selon laquelle les êtres humains auraient des facultés mentales absolument absentes chez les animaux non humains est incompatible avec la théorie darwinienne de l'évolution, laquelle repose sur le principe même qu'il n'existe pas de spécificités purement humaines. Cela ne veut pas dire qu'aucune différence significative ne distingue un animal se servant du langage symbolique d'un autre qui est incapable de le faire. Cela signifie simplement que l'animal détenteur d'une particularité cognitive n'est pas pour autant « qualitativement » supérieur à celui qui en est dépourvu.

Malgré ma conviction que les non-humains possèdent ces fameuses caractéristiques que nous considérons comme exclusivement humaines, je suis bien conscient qu'un débat subsiste sur ce point. C'est un fait : des distinctions entre l'intelligence humaine et celle des animaux qui n'utilisent pas le langage sont évidentes. Mais il existe au moins deux raisons de rejeter la notion selon laquelle le critère de sensibilité des individus non humains serait insuffisant pour leur reconnaître le droit d'être membres à part entière de la communauté morale.

La première est d'abord d'ordre pratique : la théorie de la similitude de pensée induit-elle au moins de sérieux changements pour ces non-humains qui possèdent des caractéristiques cognitives très proches des nôtres ?

La seconde raison est d'ordre conceptuel et met en évidence l'impuissance de cette théorie à aborder la question morale fondamentale : pourquoi des caractéristiques autres que la sensibilité seraient-elles requises pour pouvoir appartenir à la communauté morale ?

Il est probable que la théorie de la similitude de pensée n'aura d'autre effet que de retarder le moment où il nous faudra faire face à nos obligations légales et morales envers les non-humains. Le temps que nous établissions la prétendue « preuve empirique » que certains de ces individus ont, au moins, une intelligence proche de celle de l'homme. Cependant, même lorsque cette similitude est démontrée, nous faisons mine de l'ignorer et continuons à exploiter ces animaux. Par exemple, la proche parenté entre les humains et les chimpanzés est irréfutable. Leur ADN est pour 98,5 % semblable au nôtre. De surcroît, ils ont un comportement mental et culturel comparable à celui de l'être humain. Nous connaissons ces ressemblances depuis longtemps déjà. D'ailleurs, l'ensemble du Projet grands singes avait pour but de démontrer de manière écrasante qu'il n'existe, entre les humains et les grands singes, aucune disparité qui justifie la mise à l'écart de ces derniers de la communauté morale. Pourtant, nous continuons d'emprisonner les chimpanzés dans les zoos et de les utiliser comme cobayes dans des expériences biomédicales. Même Jane Goodall, qui a le mérite d'avoir « fait découvrir au public que les chimpanzés sont des individus avec des personnalités distinctes et des relations sociales complexes (7) », a refusé d'appeler au bannissement complet de l'exploitation par l'homme de ces non-humains.

Ce problème révèle la faille évidente de cette théorie de la similitude de pensée : quel degré de ressemblance avec l'homme exige-t-on d'un non-humain pour que nous le considérions comme suffisamment « semblable à nous » pour lui reconnaître une valeur morale ?

Il a été prouvé, par exemple, que les perroquets sont doués des mêmes capacités conceptuelles qu'un enfant de 5 ans. Pourtant, les animaleries continuent de vendre des perroquets. Quel degré d'intelligence exigeons-nous du perroquet pour l'accepter dans la communauté morale ? Faut-il que le perroquet ait les capacités conceptuelles d'un enfant de 8 ans ? De 12 ans ? De la même manière, des chimpanzés ont démontré leur aptitude à se servir du langage humain. Quelle doit être l'étendue de cette aptitude à manier la syntaxe et le vocabulaire pour que nous leur reconnaissions une intelligence comparable à la nôtre ?
Nul n'affirme que
les animaux devraient conduire
des automobiles
ou suivre des cours à l'université

L'ennui, avec ce jeu des caractéristiques particulières, c'est que les non-humains ne peuvent jamais gagner. Quand nous observons que les perroquets possèdent l'habileté conceptuelle de comprendre et de manipuler des nombres à un seul chiffre, nous exigeons qu'ils fassent de même avec les nombres à deux chiffres, pour admettre qu'ils nous ressemblent davantage. Quand un chimpanzé prouve qu'il possède un vocabulaire étendu, nous réclamons qu'il révèle son niveau syntaxique afin de corroborer son lien de parenté avec nous. Bien entendu, nous sélectionnons pour les juger certaines aptitudes, et pas d'autres. Car il va sans dire que nombre de non-humains en possèdent diverses, et de bien meilleures, dont nous sommes dénués. Mais il ne nous viendrait jamais à l'esprit d'appliquer à des membres de notre espèce le traitement que nous infligeons aux animaux.

Il est à craindre que la théorie de la similitude de pensée ne finisse par exiger que les animaux aient une capacité de réflexion non seulement similaire mais identique à la nôtre. Si leur intelligence n'est pas calquée sur celle des humains, ils n'auront aucune chance d'être, un jour, considérés comme membres de notre communauté morale. Et, dans le cas contraire, quelle garantie ont-ils de ne pas être victimes de discrimination ? Après tout, il n'y a pas si longtemps encore, au XIXe siècle, les racistes se fondaient sur la phrénologie, c'est-à-dire l'étude des facultés dominantes d'un individu d'après la forme de son crâne, pour déclarer que d'autres êtres humains avaient une intelligence différente.

Posséder une intelligence identique n'est donc pas un gage de bon traitement si le désir de discriminer reste vivace. La capacité de réflexion entre les animaux qui utilisent le langage des signes et les autres laisse présumer des différences. La théorie de la similitude de pensée ne servira de ce fait que de prescription à la poursuite de l'oppression des animaux, puisque nous sommes perpétuellement en quête d'une identité qui ne sera sans doute jamais atteinte, surtout si seul le désir de consommer des produits animaux nous anime.

Dans l'hypothèse où la théorie de la similitude de pensée aboutirait à nous faire reconnaître la personnalité de certains non-humains, tels que les grands singes anthropoïdes ou les dauphins, qu'adviendrait-il alors des espèces d'animaux qui ne pourront jamais démontrer une aptitude à utiliser le langage humain ou d'autres caractéristiques que nous associons à l'intelligence humaine ?

Cette théorie esquive la question morale sous-jacente, et cependant fondamentale : pourquoi les animaux non humains devraient-ils se distinguer par d'autres qualités que la sensibilité pour avoir le droit de ne pas être exclusivement considérés par l'homme comme des objets à son service ?

La théorie de la similitude de pensée suppose que les propriétés cognitives humaines ont une valeur morale et, de ce fait, méritent un traitement particulier. Bien entendu, rien ne justifie une telle position : en quoi les caractéristiques spécifiques à l'homme auraient-elles, au sens moral du terme, plus de valeur que celles des non-humains ? Notre faculté de langage nous est précieuse parce que nous sommes des êtres humains, de même que l'écholocation (8) est précieuse pour les chauves-souris en tant que mammifères volants aveugles. Serions-nous enclins à dire que la faculté d'utiliser le langage symbolique possède, sur le plan moral, davantage de prix que de se guider à l'aide d'ultrasons ?

De surcroît, même si tous les animaux étaient privés de toute caractéristique cognitive particulière au-delà de la sensibilité, ou possédaient l'une de ces facultés cognitives à un degré moindre, ou d'une façon différente de l'homme, cette dissemblance ne justifierait en aucun cas que nous nous servions des animaux comme de choses.

En ce qui concerne certaines aptitudes, les différences entre l'homme et l'animal sont pourtant flagrantes. Nul n'affirme, par exemple, que les animaux devraient conduire des automobiles ou suivre des cours à l'université et, pourtant, nous sommes bien d'accord, ces différences n'expliquent en rien que nous mangions ou non les animaux, ou que nous les soumettions à des tortures dans l'expérimentation. Dans les situations qui ne concernent que les êtres humains, c'est plus évident. Quelle que soit la caractéristique identifiée comme propre à l'homme, on en retrouvera parfois à peine la trace chez certaines personnes, et chez d'autres elle sera totalement absente. Des êtres humains souffriront d'une déficience en tous points identique à celle que nous attribuons aux non-humains. Cette déficience peut se révéler problématique dans certaines perspectives, mais elle n'implique en aucun cas que nous fassions de ces êtres humains des esclaves ou que nous les considérions comme des objets sans valeur.

Que l'intelligence des animaux soit similaire ou non à la nôtre ne doit pas être une condition pour que nous ne respections pas le devoir moral de cesser toute exploitation des non-humains, ni primer sur le fait que ce sont des êtres sensibles. Ce soir, vous allez vous mettre à table pour dîner. Dans votre assiette, vous allez peut-être trouver de la viande de bœuf, de volaille, ou de poisson. Vous ne pourrez alors guère échapper à une évidence : des animaux auront été tués pour composer votre repas. En outre, vous saurez que l'animal dont vous mangerez la chair aura non seulement été tué pour vous nourrir, mais aussi souffert avant et pendant sa mise à mort. Cette prise de conscience ne devra pas reposer sur l'éventualité d'une similitude d'intelligence entre cet animal et vous, mais sur le fait qu'il était, comme vous, un être sensible n'aspirant qu'à vivre. Et même s'il reste encore quelques incertitudes sur l'existence d'une sensibilité chez les insectes ou d'autres créatures vivantes, les millions de vaches, cochons, poulets et canards que nous tuons chaque année ne rentrent en aucun cas dans cette catégorie.

En conclusion, les initiatives comme le Projet grands singes révèlent bien moins notre préoccupation pour les grands singes que la volonté de consolider la classification spéciste (9), qui ne les reconnaîtra jamais comme membres à part entière de la communauté morale. Et qui fera très certainement en sorte que tous les autres animaux ne franchissent jamais le seuil du cercle bien fermé des animaux-élus.
Gary L. Francione.

Animal, Idées

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Gary L. Francione

Professeur à la Rutgers University School of Law, Newark (New Jersey, Etats-Unis), où il dirige un enseignement consacré aux droits des animaux (www.animal-law.org). Auteur, entre autres, de : Introduction to Animal Rights, Temple University Press, Philadelphie, 2000.

(1) Paola Cavalieri et Peter Singer (sous la dir. de), The Great Ape Project, Fourth Estate, Londres, 1993. En français : Le projet grands singes. L'égalité au-delà de l'humanité, traduction de Marc Rozenbaum, One Voice éditeur, Nantes, 2003.

(2) The Great Age Project, op. cit., p. 5.

(3) NDLR : pour en savoir plus, consulter par exemple www.onevoice-ear.org ou www.animauzine.net

(4) « Our hypocrisy », The New Scientist, Londres, 4 juin 2005.

(5) « Personhood, property and legal competence », dans Great Ape Project, op. cit., p. 248-257.

(6) Introduction to Animal Rights : Your Child or the Dog ? Temple University, Philadelphie, 2000.

(7) The Great Ape Project, op. cit., p. 10.

(8) Mode d'orientation propre à certains animaux qui repèrent les obstacles et les proies au moyen d'ultrasons produisant un écho.

(9) Le spécisme (ou espécisme) est un néologisme formé pour contester la place particulière accordée à l'être humain qui ne serait qu'un animal parmi les autres.
Le Projet grands singes

* Le Projet grands singes, par Florence Burgat
* Des livres...
* Comme les satyres, les faunes et les sylvains, par Jean-Jacques Rousseau

Édition imprimée - février 2007 - Pages 24 et 25


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"Earthlings",un film qui mérite le détour: sur Internet.

13 Avril 2008, 07:11am

Publié par Jo Benchetrit

Attention, ceci peut ouvrir vos esprits:

Pour ceux qui ne l'ont pas vu, vous pouvez visionner l'excellent film
"Earthlings" ici.

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A ELISABETH DE FONTENAY

12 Avril 2008, 17:40pm

Publié par Jo Benchetrit


Faites un tour là si ça vous intéresse. Vous  pouvez répondre:

http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/la-philosophe-et-les-animaux/989/0/235106



Mon commentaire:

"Ce n'est pas en tournant le dos aux choses qu'on leur fait face." (Pierre Dac).

"Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou." (Pascal).

Je commencerai par ces citations. Je les trouve exemplaires de ce qui se passe dans la société des hommes et dans la défense des animaux. Par ailleurs, lorsque Freud dit que les enfants en se développant refont le chemin qu'a fait l'espèce, il croit encore que l'homme est parti de l'ère barbare pour passer peu à peu à l'ère de la civilisation. Mais avec la guerre 14-18, il a reçu un coup de réel sur la tête : la civilisation comme antonyme de la barbarie n'est rien. Toutefois à la question du pourquoi, je ne crois pas qu'il y réponde vraiment. Il se contente de déplorer que l'angoisse de culpabilité ne soit que de l'angoisse sociale, une simple forme de honte.  Il me semble logique qu'une espèce qui a fondé son existence sur une zone de non-droit, celle où est confiné le rapport aux animaux, et non sur la loi qui ouvre à la civilisation comme rempart à la barbarie, ne puisse se décoincer de la régression où ce rapport ne peut que l'avoir fait planter sa tente, le temps narcissique de la perversion polymorphe du jeune enfant. La loi qui interdit l'inceste et donc la satisfaction des pulsions telles quelles, on la connaît, on s'y soumet, mais uniquement dans nos rapports inter-humains. De plus, nous dit Freud, (je le rappelle comme s'il en était besoin après que nous eussions connu la shoah ! ) les hommes la transgressent très facilement si l'air du temps les déculpabilise. N'abandonnant jamais la barbarie du fait de ce qu'elle s'autorise avec les bêtes la jouissance de ses pulsions à l’état brut , donc non castrées selon l’expression de Dolto, il me semble inéluctable que cette espèce ne puisse se plaindre de pas être jamais vraiment civilisée, puisqu’elle le veut tout  en conservant sa barbarie comme   1er des droits de l'homme, si c'est envers les bêtes, et ce de manière invisible puisque c’est assorti de la formule magique ; le Sésame du pire : ce ne sont que des…bêtes. Ce serait comme de dire qu'on n'est pas fumeur parce qu'on ne fumerait que dans un fumoir. J'espère que vous ne trouverez pas trop… fumeuse ma démonstration rapide. Peut être que cela pourrait vous enseigner un peu alors que vous m’avez tant appris dans votre livre et le petit entretien que nous avons eu un jour au téléphone. J’espère faire  sauter certaines des contradictions des humains   avides de ne pas laisser tomber leur  petit sac de voyage préféré   où voisinent amicalement les faux ennemis inséparables: l'humanisme et la barbarie. Aussi inséparables que narcissisme des petites différences et perversion psychopathe.

..............................Dial à ce sujet avec le dr Jean Paul Richier

 JP: Déjà j'aimerais bien qu'un abolitionniste m'explique comment supprimer les animaux domestiques : en les relâchant dans la nature, ou en laissant s'éteindre leurs espèces ? (j'ai l'habitude de ne jamais obtenir de réponses sur ce genre de trucs).

Jo:Si, je peux répondre, lol. En laissant éteindre.
l'homme s'est rendu  maitre de leur procréation. il a les moyens de faire en sorte  que ça ne se produise plus.
On n'en est pas là, je te "rassure".

Mais il est vrai que si on se contentait de les assister, nourrir, loger, aimer...ce serait peut-être acceptable d'en conserver qq uns.
simplement, on a la réalité humaine qui ne sait s'en tenir à une attitude oblative de simple solidarité.
C'est difficile pour moi de te dire que je le ferais   sans état d'âme. Se substituer à "Dieu" pour les avoir créés est déjà dur à assumer, en faire autant pour les faire disparaitre met mal à l'aise mais c'est pour la bonne cause, à savoir leur meilleur état dans un monde d'hommes. Cependant, il est dejà difficile de faire passer l'idée  que les chiens et chats de race sont à empêcher de naitre, alors...



JP: Le conflit n'est pas évident à résoudre : soit on laisse les animaux domestiques être victimes des attaques des prédateurs (notons au passage que si on les "relâchait", le problème persisterait à l'identique), soit on intervient, mais alors forcément au détriment du prédateur (soit indirectement en protégeant les animaux domestiques, soit directement en s'attaquant au prédateur).
Il est hors de question de relâcher des animaux qui ont perdu à jamais, y compris leurs descendances, toute capacité à se débrouiller seuls, de notre faute.
 
Moi je dirais que l'homme doit protéger ses animaux domestiques (il les a "créés" et il les utilise, c'est bien la moindre des choses).
Jo: Oui, c'est le minimum
JP:Mais dans la pratique, ce qui est mis en avant ce n'est pas tant le conflit d'intérêt entre la proie domestique et le prédateur sauvage que le conflit d'intérêt entre l'homme propriétaire de l'animal domestique et le prédateur. Là aussi, la réponse abolitionniste est simple. Mais en attendant le grand jour de la fin de l'exploitation animale, à mon sens l'intervention de l'homme se justifie dès lors qu'il est avec son animal domestique dans un rapport de subsistance, notamment dans le cadre d'une économie rurale traditionnelle.
Jo:En attendant le grand jour...on doit continuer à protester contre les élevages qui, non contents de foutre en l'air  la vie d'animaux domestiques, prennent la place de nombre d' espèces sauvages, les  perturbent  jusque dans leur posssibilité de survivre en dévastant les territoires et se les appropriant au point de rendre illégitime la présence de la faune sauvage ou domestique abandonnée, illégitime comme elle  l'est  considérée là où l'homme s'est installé, en particulier en ville..
de sorte que d'un certain point de vue la présence  humaine a tendance à selectionner à notre insu que les espèces qui arrivent à biaiser et leur survie même prouve qu'ils nous connaissent bien mieux qu'on les connait. Eux nous observent bien plus que l'inverse.
et, en plus, leur corps s' adapte. Ainsi, des insectes ont muté pour survivre avec les plantes transgéniques supposées les erradiquer.
JP:  J'ai une position encore plus centriste (ou normande, le comble pour un Breton) qu'elle sur le statut de l'homme : à l'éternelle question de l'exception humaine, je réponds à la fois que l'homme est un animal parmi d'autres mais que l'apparition d'une propriété émergente que j'aime appeler de l'oxymore "instinct symbolique" en fait un animal à part. Cette propriété consiste en la mise en oeuvre génétiquement programmée d'une triple activité cognitive de découpage, de combinaison et de mise en correspondance. Cette activité conduit à générer ou à assimiler des systèmes de représentation permettant des mises en correspondance illimitées, au premier rang desquels le langage articulé (au sens de Martinet évidemment). Donc on en revient toujours là, l'homme est un zoon logon echon et un zoon politikon.
 

pour le reste de ton post,  ça me semble pourtant hors sujet car dire que l'homme a des spécificités,comme toute autre espèce, nul  ne le nie. Mais sauter de ça à droits , ça ne va pas de soi et c'est bien là tout le pb que Fontenay a su soulever.

Je ne crois pas que son "humanisme malgré tout "soit effet de sa  formation. Je pense qu'elle est confrontée à la peur de se retrouver seule contre tous. C'est couper avec sa formation , certes, mais
--le genre humain étant de la religion la plus intégriste qui soit, l'humanisme en question--avec sans doute ses amis, sa famille, et surtout son père, celui-ci étant chasseur, tu vois un peu d'où elle vient. Sa raison la pousse d'un coté et sa difficulté à descendre de son piédestal son idéal du moi, c'st à dire son père, la pousse à ne pas vouloir l'offenser.
 
L'homme est en fait un zoon logon déconne, lol..
 Si on relit ce qu'elle dit là, la 1° partie est   un aveu qui m'a permis de la comprendre, la 2° très bien.

 

 

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Et J.P. Pernaut? Le pauvre homme!

11 Avril 2008, 10:11am

Publié par Jo Benchetrit

Pour Jean Pierre Pernaut qui n'a pas mis les 150 commentaires le contestant après cette idiotie écrite en réponse à BB.

  Oublie pas de t'oublier! Dur, un blog.
Facile   pour s'attaquer à plus faible que soi. Mais des fois des gens plus forts que vous vous mettent en cause et ça fait peur. POV PETIT JPP QUI A PEUR!!!POV BÊTE!je vais dire à BB qu'on te martyrise, pov animal. C'est plus fiérot avec les autre  avaleurs  de bêtes torturées avant. C'est  qu'on n' a pas envie qu'on lise des critiques sur lui. Décidément, les violents sont des faibles et les plus cruels sont souvent les moins courageux..

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Espagne, ne ramène pas ta fraise. France, n' achète pas, c'est polluant.

11 Avril 2008, 09:55am

Publié par Jo Benchetrit

L'autre pays de la cruauté envers les bêtes, l'espagne, nous engloutit sous ses fruits rouges et verts surtout verts...et on decouvre à quel point c'est nocif pour tous.

Mais en même temps des maires comme l'ignoble RIES de Strasbourg font tuer d'innocents pigeons...Au nom de la santé  publique!!!
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> Très instructif !
>            

> D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...
>

> > > Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement. Car la quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe. Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors saison pour que  soit révélée l'aberration écologique de cette production qui étouffe la fraise française (dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de meilleures conditions écologiques). Ce qu'ont découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que confirment les écologistes espagnols, illustre la mondialisation bon marché. 

> Cette agriculture couvre près de six mille hectares, dont une bonne centaine empiètent déjà en toute illégalité (tolérée) sur le parc national. Officiellement, 60% de ces cultures seulement sont autorisées; les autres sont des extensions «sauvages» sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en dépit des protestations des écologistes.

>
> > > Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in  vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production. À l'automne, la terre sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune détruite avec du bromure de méthyl et  de la chloropicrine. Le premier est un poison violent interdit par le protocole de Montréal sur les gaz attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier délai en 2005); le second, composé de chlore et d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux: il bloque les alvéoles pulmonaires.

>
> > > Qui s'en soucie? La plupart des producteurs de fraises andalouses  emploient une main-d'oeuvre marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui se réchauffent le soir en brûlant les résidus des serres en plastique recouvrant les fraisiers au coeur de l'hiver. 
> > > ... Un écologiste de la région raconte l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de la peau.

>
> > Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent une irrigation qui transporte des engrais, des pesticides et des fongicides. Les cultures sont alimentées en eau par des forages dont la moitié ont été installés de façon illégale. Ce qui transforme en savane sèche une partie de cette région d'Andalousie, entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la disparition des derniers lynx pardel, petits carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en voie de disparition. Comme la forêt, dont 2 000 hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers. 
> > > 
> > > La saison est terminée au début du mois de juin. Les cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur place.  
> > > 
... Et les ouvriers agricoles  sont priés de retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne. Remarquez: ils ont le droit de se faire soigner à leurs frais au cas ou les produits nocifs qu'ils ont respiré ... 
> > > La production et l'exportation de la fraise espagnole, l'essentiel étant vendu dès avant la fin de l'hiver et jusqu'en avril, représente ce qu'il y a de moins durable comme agriculture, et bouleverse ce qui demeure dans l'esprit du public comme notion de saison. Quand la région sera ravagée et la production trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les industriels espagnols de la fraise commencent à s'installer. Avant de venir de Chine, d'où sont déjà importées des pommes  encore plus traitées que les pommes françaises... 
PAR Claude-Marie Vadrot 
> > > Politis jeudi 12 avril 2007

>
> > > NB       N'hésitez pas à faire connaître ceci à vos amies et amis...

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Et pendant ce temps là, l'infâme RIES maire PS tyran de Strasbourg continue à tuer les pigeons.

11 Avril 2008, 09:52am

Publié par Jo Benchetrit

Des sadiques en blouse blanche
http://www.lesblogues.com/amimo/


60 heures de tortures filmées par des chercheurs/

Voyez comment on traite les animaux dans les laboratoires

Merci au Front de Libération des Animaux pour avoir dévoilé ces atrocités au
monde entier!

Unnecessary Fuss est un film produit par Ingrid Newkirk, et Alex Pacheco de la
People for Ethical Treatment of Animals (PETA). Des films tournées à l'intérieur
de l'Université de Pennsylvanie

Soixante heures de programmes audio et vidéo-cassette a été retirée d'un
laboratoire lors d'un raid en mai 1984 par ALF, qui l'a livré à PETA. Les films
ont été ensuite édités à 26 minutes avant d'être distribués aux médias et au
Congrès.

En mai 1984 l'ALF vole des vidéos prises par les vivisecteurs eux-mêmes dans
l'Université de Pennsylvanie aux USA, pratiquant des tests sur les crânes de
primates, leur insérant des machines dans la tête pour fracturer le crâne, pour
la production de casques de football américain. Le montage vidéo qui est fait
des 60 heures de bande - « Unnecessary Fuss » - fera partie d'une campagne menée
par l'organisation PETA amenant le laboratoire à fermer.

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Le métrage a été tourné en 1983-4 par les chercheurs eux-mêmes, dans les scènes
on voit des scientifiques infliger des lésions cérébrales sur des singes avec un
dispositif hydraulique [1] (vidéo). Les expériences ont été effectuées dans le
cadre d'un projet de recherche sur les blessures à la tête provoquées dans les
sports et par les véhicules automobiles. Dans plusieurs séquences on voit les
chercheurs rire lorsqu'ils infligent des lésions cérébrales aux singes.
Plusieurs singes n'ont même plus de réflexes car leur crâne à été complètement
défoncer!

VIDEO: http://www.petatv.com/tvpopup/Prefs.asp?vi...nnecessary-fuss

Ici pour les visionner en 5 séquences : http://www.lesblogues.com/amimo/

Dans la dernière séquence on voit un signe immobilisé sur une table, on matraque
son crâne à répétition avec un dispositif hydraulique, pour finir on lui donne
des coups de marteau sur le crâne car le dispositif hydraulique n'avait pas
assez réussi à lui fracasser le crâne, les universitaires sur cette vidéo
trouvent ça très drôle .

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Une bonne nouvelle! Pas de corrida à l'école.

9 Avril 2008, 18:20pm

Publié par Jo Benchetrit

 Allez, un sourire, vous êtes filmés.
Je transmets donc de la part des ordures des arènes. Leur débilité n'a d'égal que leur cruauté et ils nous resservent leurs Leiris, Hemingway, et autres faire-valoir à la gomme comme un chapelet contraphobique. Pauvres culs...ils sont pathétiques. Hélas ces bourreaux obscènes sévissent encore et comme ils disent, en toute légalité, comme les piegeurs d'animaux et tant d'autres (in)humains. Notre pays ne devrait-il pas en avoir honte?
Non, le pays du gavage d'oie et jeux taurins n'a honte de rien. Mais nous, nous pouvons    non, nous devrions en rougir.
Sauf là, bonne décision. Vive la France!


:


:L'école n'est pas une arène [01/04/08 ] =20?=

 
L'école n'est pas une arène [01/04/08  ]
La corrida menace l'Education nationale. Non, vous ne rêvez pas... Prenant le taureau par les cornes, le chef de cabinet de Xavier Darcos vient d'envoyer aux recteurs des académies de Montpellier, Aix-Marseille et Bordeaux une lettre demandant d'éviter « tout prosélytisme » taurin dans les établissements scolaires. Au piquet, les élèves qui s'amusent à toréer dans la cour de récréation. Rangé au fond de l'armoire de classe les oeuvres de Cocteau, Hemingway, Leiris, Mandiargues, Mistral, Théophile Gautier même, sans oublier les dessins de Picasso, jugés dangereux pour la santé mentale des bambins du sud de la Loire.
Inutile de dire que cette intervention du ministère de l'Education a soulevé une belle « bronca » à la feria pascale d'Arles, la semaine passée, qui ouvre la saison taurine. Quelque 3.000 personnes s'étaient rassemblées devant les arènes romaines quelques heures avant le « paseo », pour soutenir la création d'un Observatoire des cultures taurines destiné à répondre aux attaques dont la tauromachie s'estime victime. Pour Michel Vauzelle, député et président socialiste de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ceux qui veulent abolir la corrida « sont les ennemis de la liberté pour un peuple de vivre selon sa culture ». Dans ces mêmes arènes en 1891, le poète Frédéric Mistral s'était emparé du débat taurin, qui se tinte aussi d'un brin de lutte antijacobine. La donne n'a semble-t-il pas changé, alors que la minorité anticorrida donne encore de la voix, abondamment relayée dans les médias.
Reste que, du côté de l'Elysée, on est plutôt embarrassé. Dans une lettre en date du 8 janvier dernier, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy a adressé une fin de non-recevoir aux associations anticorrida qui demandent l'interdiction des arènes aux mineurs. Dans une deuxième lettre, il demande toutefois au ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier, de constituer un « groupe de concertation » de l'ensemble des acteurs. Le maire communiste d'Arles, Hervé Schiavetti, qui va prendre la présidence de l'Union des villes taurines de France, a déjà pris position, évoquant « la sauvegarde d'une culture qui est le fondement d'une civilisation méditerranéenne ». Que l'on commence, bien sûr, par découvrir sur les bancs de l'école.
ALAIN ECHEGUT

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Les bourreaux de Toulouse ont gagné contre l'alliance anti-corrida.

9 Avril 2008, 18:11pm

Publié par Jo Benchetrit

"Toréador, prends garde hahahaha!!!" in Carmen de Bizet.
Mauvaise nouvelle. La pourriture aficionada est encore gagnante. La barbarie humaine  marque encore un point.la souffrance et la mort se sont bien defendues. Le bien est donc tombé...L'humain en l'homme est encore perdant. Reste le sale en lui...Vainqueur.
Wolff de normal sup, tous les pseudos-intellos de la tauromachie se frottent les griffes.
Injuste sort...Puissè-je de mes mains...un jour viendra où on en aura honte...mais combien encore de suppliciés???

je transmets:
La cour d'appel de Toulouse déboute l'alliance anti corrida. La feria de Rieumes aura bien lieu

 
La cour d'appel de Toulouse déboute l'alliance anti corrida.
Tauromachie. La feria de Rieumes aura bien lieu en septembre
Pour la feria de Rieumes ( 6 et 7 septembre prochains) qui fête son dixième anniversaire, la cour d'appel de Toulouse vient de faire un beau cadeau au club taurin rieumois. Elle réaffirme la persistance de la tradition locale d'organisation de courses de taureaux dans Toulouse et sa proche région. La juridiction déboute ainsi l'alliance anti corrida de l'intégralité de ses demandes, en l'occurrence l'interdiction de la novillada de Rieumes. La cour entend donc par cette décision mettre un terme final à cette question de l'existence de la tradition taurine en Haute-Garonne.
Yves Samyn, le président du club taurin de Rieumes, ne cache pas sa satisfaction « Ce dossier est désormais définitivement clos ; il a été bien bouclé ». «Les aficionados qui se battent sans relâche depuis des années pour vivre leur passion, parfaitement légale, en toute tranquillité partagent ce sentiment de satisfaction » ajoute Véronique Podesta, la seule alguazil féminine de la région qui ouvrira sur son cheval, le paseo 2008.Cette décision de justice enterre définitivement plus de cinq années de procédures. Yves Samyn en totalise une quinzaine, toutes juridictions confondues. Elles n'avaient pas pour autant découragé la centaine de bénévoles qui font la force et l'enthousiasme du club taurin de Rieumes. Chaque années à la veille de la féria du premier week end de septembre, ils étaient soumis à cette épée de Damoclès de l'alliance anticorrida. Le 31 août 2006, à trois jours de la novillada, le tribunal de grande instance de Toulouse avait décidé de l'interdire et il fallut une procédure d'urge nce du premier président pour lever cette interdiction. L'édition 2006 avait bien eu lieu mais le public, lassé par ces joutes judiciaires ,avait quelque peu boudé les arènes. En 2007 ,elle se déroula normalement, affichant même un gra nd succès populaire « no hay biletes », démontrant ainsi que lorsqu'une procédure judiciaire ne vient pas se superposer à la vente des billets, le succès populaire est au rendez-vous.C'est ce qu'attend Yves Samyn pour l'édition 2008
Publié le 09 avril 2008 à 08h57 | Auteur : Jean-Pierre Roland

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