Pour une lecture critique de ce qui se dit sur la barbarie : Aimé Césaire.
Extrait du
Cahier d'un Retour
au pays natal
(Présence Africaine éditeur)
"Et je lui dirais encore : « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. » "
Aimé Césaire.
Ça partait bien, pour illustrer la défense des sans voix, les animaux, qui ne sont sans parole que du fait qu'on ne les entend pas.
"Et venant je me dirais à moi-même : « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »"
Aimé Césaire
Cherchez l'erreur.
En flagrant délit d'autisme humaniste, comme tout le monde, quoi, Césaire le chantre des esclaves...n'a pas vu que l'esclavage animal était de la même veine, était aussi scandaleux et même pire car jamais on n'a fait subir à aucun homme ce que subissent la plupart des bêtes sous notre emprise y compris et pour beaucoup les pauvres ours qui sont dressés avec cruauté à danser, un anneau dans le nez. Douloureux. Contre nature ...Dommage, on aimerait ne faire que lui rendre hommage, à ce grand homme, en ces jours où il lutte pour la vie qui s'échappe, à 94 ans, quand même.