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Psychanalyse et animaux.

Va-t-on sauver les pigeons de Vence, et les autres? Suspense.

21 Mars 2009, 08:38am

Publié par Jo Benchetrit

Ils sont trop beaux, trop intelligents, trop fidèles, trop tendres: c'est une injure à l'être suprême, dit présomptueusement humain et qui est bien moins humain que bien des pigeons que je connais, ainsi que d' autres bêtes, non bestiales, en general, elles.
"Qu'on leur coupe la tête!" dirait, vexée, la reine de coeur d'Alice au Pays des merveilles. Cette reine est la juste représentation de l'humanité mégalomanique et cruelle.
Celle-là même qui fait tuer les animaux qu'elle décrète nuisibles.
Mais c'est quoi ce délire? Nuisibles à quoi, à qui? Une fiente sur un balcon!!! Mon dieu quelle terrible humiliation, quel outrage!, dirait la reine de coeur. Impossible de sortir 2 cartons pour l' en ôter délicatement en glisant les cartons par dessous de chaque côté  ( oui, on peut retirer une fiente d'oiseaux donc de pigeons assez aisément. si elle est sèch, on peut soit attendre qu'il peuve et alors, a flotte presque sur l'eau et on lui fait le coup des cartons, soit on gratte.
Pas de quoi fouetter un chat. (flûte! quelle expression!)
NON. Pour les beaufs, bobo, bobof, IL FAUT LES TUER TOUS.
Les maires des municipailtés, flanqués de leurs hommes de peine, des effrayants  services d'hygiène viennent ensuite pénaliser les charitables nourrisseurs, les terroriser. Ils sont tout fiers car, en général, là, ils ne rsquent rien. Point d'agression de la part des compatissants. On joue sur du velours.  Armés de l'arreté inique, article 120, ils ponctionnent de sommes considerables des gens, souvent pauvres mais généreux et qui partagent leur pain avec les lumpen prolétaires du bitume, les oiseaux de ville.
Il serait bon de se souvenir que les pigeons sont des animaux domestiques abandonnés et infoutus de se nourrir sans les hommes.
Nous avons plusieurs façons de mettre à mal une espèce. L'une d'elle est la domestication. En quelques dizaines années, on peut anéantir les acquis d'un apprentisage de millions d'années, que se transmettent les animaux sauvages de génération  à génération. Un animal issu de domestique ne peut transmettre que ce qu'il sait: l'homme donne à manger.
Impossible de rendre sauvage une espèce  animale domestique.

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!




 " Florence Delorme, professeur retraitée de sciences de la vie et de la terre, habitante du quartier sainte Elisabeth préconise pour sa part une solution originale" :
les faire tuer par des rapaces! Quelle belle saloperie.
grrrrr!
 
Le 21 mars 09 à 09:22, mathe.patricia a écrit :


un clin d'oeil à tous ceux qui ont pris leur plume pour nous !!! MERCI
 
 
 

Vence
La perspective de tuer les pigeons suscite un vif émoi
http://www.nicematin.com/ta/pol%E9mique/178522/vence-la-perspective-de-tuer-les-pigeons-suscite-un-vif-emoi
Paru hier, vendredi 20 mars 2009 1 commentaire(s)
Photo : N.-M
L'avenir immédiat de «Jo» le pigeon sera rééxaminé par les hommes. Simple sursis ?
 
Le projet qu'avait ces derniers temps la mairie de limiter la population de pigeons par la capture puis le gazage des individus en surnombre (lire par ailleurs), exposé dans notre édition de mercredi, a suscité depuis 48 heures beaucoup de réactions.
 
Avec tout d'abord de l'hostilité ouverte. Jill Bartley de l'avenue Colonel-Meyère pose la question : « Est-ce que nous n'avons pas encore compris que les animaux, comme les humains, ont des familles, des sentiments, des loyautés et le droit de vivre...».
 
Nicole Riffard de St-Jeannet se dit scandalisée par le fait que la municipalité puisse envisager la mort programmée des pigeons. « Si ce projet devait être adopté, j'entamerai une campagne de presse à l'échelle européenne (N.D.L.R. : l'intéressée se présente comme traductrice) et je ne viendrai plus dépenser mon argent à Vence », menace-t-elle
 
Patricia Marthe s'insurge : « Même si les pigeons dérangent, ce n'est pas une raison pour les faire atrocement souffrir ».
 
Brigitte Bardot, présidente de la Fondation éponyme, souligne pour sa part : « La capture et le gazage de ces oiseaux, si pacifiques et inoffensifs, suscitent à juste titre révolte et indignation (...) On ne peut envisager de normaliser la mort ». »
 
Ce « non » des amis des animaux s'accompagne généralement de la même suggestion : la fabrication de pigeonnier, comme par exemple à Valbonne ou à St Jeannet où un projet est à l'étude dans le bas du village, défendu par des bénévoles, dont Mme Riffar citée plus haut et le général Switer.
 
Patrice Miran, élu écologiste d'opposition, rappelle qu'il y est favorable, comme manifesté lors de la campagne des municipales. « Nous défendions cette option avant tout par respect de la vie que nous estimons toujours préférable à la mauvaise habitude qu'a pris le genre humain à tuer tout ce qui ne lui est pas directement utile dans la nature...».
 
Florence Delorme, professeur retraitée de sciences de la vie et de la terre, habitante du quartier sainte Elisabeth préconise pour sa part une solution originale : « Je propose, avec une étude et l'aide de la ligue pour la protection des oiseaux, de choisir la réintroduction de rapaces adaptés qui pourraient être situés sur des points stratégiques bien ciblés et qui seraient capables de réguler les populations de pigeons, de tourterelles... Ce serait je pense plus élégant qu'un « gazage », la ville gagnerait en spectacle aérien et ferait un pas vers un essai d'écologie et non vers un nouveau déséquilibre »
Recueilli Par Michel Divet

 
  Feu ma Gigi :
 

Commenter cet article
J
C'est certain, mais les tueries continuent. on a beau s'escrimer à extirper le crime...rien à faire.
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G
Et nous, pendant ce temps-là, on est en train de polluer toute la planète avec nos déjections et nos déchets autrement plus toxiques que les fientes de pigeons...
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