Il ne s'agit pas pour moi de défendre DSK ni de l'accuser. Je n'étais pas dans la chambre du Sofitel, moi, je le répète mais apparemment des milliards de personnes s'y trouvaient. Elle savent, elles.
Ceci dit, bien que j'ai peu de sympathie pour l'aficionado (au contraire, je les hais tous, ces horribles impitoyables!) , lorsque je l'ai vu à la télé durant l'audience, j'ai eu pitié de DSK qui avait un regard traqué et le visage marqué. Il était comme un animal blessé et, ça, vous me connaissez, ça ne peut me laisser de glace.
Quant à la victime présumée, on ne saura pas de sitôt son état puisqu'elle a pris le parti de se cacher.
J’ai eu l’impression qu’Anne Sinclair, très élégante, digne et belle avait perdu des cheveux. Faut dire que le contexte a de quoi s’arracher les tifs. Cette femme est admirable, dans son soutien à un homme qui l’a trompée . Mais , me direz vous, tromper, c’est quand on ment. Or, de toute évidence, elle sait que son homme est un coureur qui ne mettra pas en péril son couple car c’est elle qu'il aime.
Les hommes sont polygames en désir et monogames en amour.
C’est du moins ce qu’ils disent à leur femme préférée, celle qui vit avec eux et s’occupent de l’intendance mieux que tout autre le pourrait. Et là, l’intendance, elle est ruineuse.
L’amour inconditionnel pousse Anne à dilapider son héritage. Ça ne manque pas de grandeur, un tel amour. L’avocat payé un pris fou a bien dit : « il n’y a pas eu de rapport non consenti. »
Donc, il y a eu rapport. La belle Anne a failli être la 1° dame de France. Et la voilà livrée avec son ex-futur président de mari à la vindicte populaire. Ne sachant pas ce qui a bien pu se passer parce que tout de même personne ne le sait à part eux , et encore, ils n’ont visiblement pas vécu le même film, on dirait, et si ça se trouve chacun est sincère dans son récit, je dirai juste que cette affaire avec les femmes de ménage qui criaient : « Shame on you » me fait penser à un épisode des Simpson.
Je ne résiste pas à vous le raconter . C’était avant hier soir sur la W9: les Simpson sortent pour aller à la foire aux bonbons. Les enfants sont gardés par une baby sitter très bien roulée en jean moulant, une étudiante made in USA qui fait des conférences partout sur le féminisme et les méchants hommes. Les parents pendant ce temps chipent des tonnes de bonbons dont une pièce unique qui était pourtant gardée sous cloche, une Vénus de Milo en guimauve.
Mais arrivés à la maison, impossible de trouver la précieuse, unique, Vénus en guimauve.
Au retour, Homer doit raccompagner la baby sitter. Elle l’attend dans la voiture tandis que la famille se gave de bonbons dans la maison. Mais, arrivée devant chez elle, en se levant, Homer voit, collée au futale de l’étudiante, bien au milieu des fesses, la Vénus en guimauve tant désirée qui s'est collée.
Gourmand comme on sait, et peu futé, tandis qu'elle se retourne pour partir, , en toute innocence, il arrache la guimauve du pantalon et enfourne le bonbon. Mais la nana croit qu’il a touché à son derrière et elle n'imagine pas du tout qu'il voulait juste manger une guimauve. Elle croit dur comme fer que ça ne peut être que ses fesses irrésistibles qu'il voulait caresser et elle porte plainte, en rajoute dans le gore, en fait une agression sexuelle très bien dramatisée, avec traumatisme à la clé.
Avec ses amis puritains féroces et acéphales, des féministes à l'américaine impitoyables et convaincus de leur pureté of course, en fait obsédés sexuels , elle convoque les médias qui siègent devant leur maison , poursuivent Homer jusqu'à son travail. les féministes, en horde sauvage hurlent des slogans contre le "violeur".
L’histoire du viol de l’étudiante fait la une des journaux, des sitcoms reconstituent le "crime" avec un Simpson "pervers" partout photographié, des interviews truquées accablent Simpson dont la réputation s’effrite avec des témoignages farfelus : des femmes témoignent en pleurant en affirmant n'avoir pas connu Homer, mais tout le monde prend ça comme preuves, et commencent des ennuis effrayants pour la famille Simpson...du harcèlement, des persécutions , tout ce que je déteste et qu'affectionne la pureté quand elle se fait barbarie.
Cependant, s'il l'a obligée à un acte qu'elle ne voulait pas, alors, je ne vais pas le défendre. La seule chose qui compte à mes yeux c'est de ne pas condamner l'innocent, que ce soit l'un ou l'autre. Et, après ça, de réparer cet(te) innocent(e). Le ou la coupable, on s'en tape.
"Là où ça jouit, ça ne pense pas". Et je pense que tout ceux qui attaquent sans savoir jouissent.