Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

Réponse d'Andrieux à une militante qu'il traite en débile. Vivisection: laissons ce débat sur le plan éthique.

5 Février 2008, 21:29pm

Publié par Jo Benchetrit

En fait sur ce point je suis ok avec le méchant Mao, grand stratège :
"il ne faut  pas se battre sur le terrain de l'ennemi."

;-)
Tout souffrance imposée au nom de la supériorité en force, en intellect ou en "valeur" (sic)  assise sur une vision métaphysique qui relève de l'aveuglement narcissique est un aveu d'abus de pouvoir, donc ethiquement inacceptable. Vous remarquerez que seul l'Homme a droit à la majuscule dans la lettre de  B Andrieux, défenseur humaniste spéciste de la recherche sur animaux, qui ne m'a pas répondu car je suis restée sur ce terrain et celui-là ne lui va pas du tout. La morale, il n'en veut rien entendre. C'est son talon d'Achille.


La seule question qui vaille au sujet du rapport aux animaux est celle-ci: DE QUEL DROIT leur faisons nous subir tout ça? Si c'est celui de la loi du plus fort rappelons nous que c'est une loi qui est celle de la barbarie, celle dite à tort ou à raison de la Jungle.
Or l'homme se targue d'avoir dépassé ce stade et d'être un civilisé incapable d'abuser de son pouvoir et c'est au nom de cette auto-proclamée supériorité éthique qu'il commet des actes immoraux!!!C'est un raisonnement parfaitement torve donc  PERVERS.

Voici un échange entre Hélène et Andrieux en bleu :

TRES IMPORTANT :

Ci-dessous, la réponse de Bernard Andrieux de la Direction générale de la recherche et de l’innovation - Commission nationale de l’expérimentation !!
Il prêche pour sa paroisse et pour les tests sur animaux. Il est vraiment irrécupérable !
C'est extrêment grave les propos qu'il peut tenir : lisez plus bas ce qu'il a répondu en bleu dans mon mail !!
Il tente de faire de la désinformation ...

Cela pose non seulement un problème de santé publique, mais aussi de gaspillage des deniers des contribuables et bien entendu... maintien pour rien des supplices infligés aux animaux !!
C'est une honte !
> Message du 05/02/08 12:48
> De : "Bernard ANDRIEUX" bernard.andrieux@recherche.gouv.fr
> A : "helenemc.brissaud"
> Copie à :
> Objet : Re: Reponse concernant vivisection
>
> 
Madame,
Votre conviction vous aveugle, et vous ne voulez, vous qui objectez que nous ne prenons pas en compte vos arguments, entendre ce que nous vous disons. Permettez-moi des commentaires dans le texte.
Bien à vous.

----- Original Message -----
From: helenemc.brissaud
To: Bernard.andrieux@recherche.gouv.fr
Sent: Monday, February 04, 2008 6:20 PM
Subject: Reponse concernant vivisection

>
V/Réf. :
DGRI/A 4
N° 2008/10.DA

Monsieur,
J'accuse réception de votre courrier du 22 janvier dernier , cité en référence en réponse à mes différents courriers concernant l’expérimentation animale.

> Je relève en premier lieu que vous ne prenez en considération aucun de nos arguments contre l’expérimentation sur des animaux pris comme modèles biologiques de l’homme : hostilité d’une large majorité de l’opinion, vous êtes abusée par le sondage de One Voice : le dernier sondage Louis Harris (2008) en la matière montre que 74% de la population est favorable à l'utilisation des animaux dans une perspective médicale et sécuritaire, risque sanitaires inconsidérés se traduisant par des dizaines, probablement des centaines de milliers de morts prématurés de Français tous les ans ces chiffres sont des affabulations véhiculées par une association mais ne sont fondés sur aucune vérité, et surtout ne tient pas compte des millions de personnes qui sont soulagées voire guéries par les médicaments, et par-dessus tout la démarche strictement illogique consistant à vouloir considérer une espèce animale comme modèle biologique fiable pour l’homme*Là aussi sachez que les chercheurs savent qu'une souris n'est pas un homme, c'est la raison pour laquelle tous les résultats ne sont pas obtenus chez la souris mais qu'il faut aussi étayer les pistes de découvertes de traitements au travers d'autres groupes animaux. Et par exemple l'utilisation de singes est tout à fait primordiale car outre la proximité avec l'Homme, ces animaux (certaines espèces mais pas toutes) se comportent de façon très comparable à l'Homme et peuvent servir de "modèles" pour comprendre et enrayer les maladies humaines.

Vous voudrez bien dire à Madame PECRESSE qu'en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, elle est certainement la dernière à pouvoir s'exonérer de prendre en considération la logique et les faits établis.Les trois faits que vous semblez croire "établis" ne le sont pas du tout ni l'opinion des citoyens, ni le nombre de "victimes" des médicaments, ni l'inutilité des modèles animaux.
>
> Vous tentez ensuite de justifier le recours à l’expérimentation sur des animaux « modèles » en faisant appel à des données historiques remontant à plus d’un siècle !! Vous semblez intoxiquée par les propos de certaines associations qui veulent faire croire que la science d'aujourd'hui est construite sur une activité rétrograde, ce qui est contraire à la réalité : au jourd'hui les considérables progrès techniques, tant au niveau de l'analyse des paramètres biologiques que des moyens d'investigation, permettent de comprendre comment les molécules interagissent dans un organisme sain ou malade, permettent d'analyser finement les évolutions des pathologies, permettent de cerner précisément les modèles animaux utilisés afin d'optimiser les recherches. Néanmoins jusqu'à présent quand on veut l'évolution d'un infarctus du myocarde il n'y a qu'en l'induisant chez un animal que l'on peut tester des thérapies. L'idéal serait de faire toutes les études chez l'homme, mais je pense que vous partagez avec moi l'idée que ce serait criminel de le faire.

Il est surprenant qu’un Ministre qui est en charge d’impulser l’innovation et d’organiser le progrès, mette en exergue les méthodes du passéSoyez assurée que les chercheurs ne s'appuient pas sur le passé et sont au contraire porteur de l'avenir, et ce n'est pas parce que nous sommes en 2008 que nous avons tout découvert, les chercheurs, c'est une de leur qualité sont très modestes à cet égard, et sont les constructeurs du savoir de l'humanité qui avance à petit pas et qui pour le moment ne peut se passer de l'utilisation des animaux . Nous ne les nions pas et nous n’en faisons pas reproche –toute science démarre dans l’empirisme-, mais nous sommes en 2008...Si le mot empirisme est péjoratif pour vous, il le serait aussi pour l'ensemble des chercheurs car empirisme signifie "sans méthode", il ne signifie pas qu'on fait une expérience sans connaître le résultat, car c'est bien la définition de la recherche c'est de trouver une réponse. Or actuellement la science biologique est devenue tellement sophistiquée que jamais une expérience n'est menée à la fois sans méthodologie avérée et sans réflexion éthique préliminaire.

Vous voudrez bien constater que la biomédecine a fait depuis 30 ans des progrès tels qu’il n’y a plus aucune raison aujourd’hui de recourir à l’empirisme du modèle animal. Les chiens de l’élevage du Centre de Mézilles,Non seulement les chiens sont utiles dans dans un grand nombre d'exploration de pathologies humaines mais aussi pour vérifier la qualité des vaccins pour les millions d'animaux domestiques que nous avons dans nos foyers. par exemple, vont simplement donner lieu à « de la mauvaise science », pour reprendre l’expression du Prof. Thomas Hartung, directeur d’ECVAM et conseiller scientifique de la CECet honorable collègue a prononcé ces paroles fortes dans un contexte que vous ne semblez pas retenir. Dans l'idéal si nous pouvions ne pas utiliser d'animaux, je vous assure que nous le ferions dès à présent, mais héals les quinze méthodes substitutives qui ont été validées par l'ECVAM depuis sa crétion en 1992 me font craindre que nous ne sommes pas en situation de pouvroi arrêter demain l'expérimentation sur les animaux.. Elle coûtera cher au contribuable sans aucun bénéfice pour sa santé, alors que des projets vraiment prometteurs sont en attente de financement.
Nous estimons à environ 60% l'activité de tous les chercheurs en biologie grace à des techniques qui ne recourrent pas à l'animal et la toxicogénomique qui pointe derrière votre "projet prometteur" est largement utilisée dans sa forme de puces par tous les laboratoires.

> Le projet de Biopark à Archamps est un exemple d’actualité, d’autant que le Président de la République vient de lancer le plan Alzheimer. On projette en effet d’y étudier cette maladie sur des petits lémuriens.

Voici 100 ans que des dizaines de milliers de projets se proposent d’étudier cette maladie sur des primates, sans aucun résultat ni pour comprendre la pathologie ni pour offrir une thérapie. Vos affirmations ne sont pas fondées tant par le nombre que vous évoquez, et vous semblez ignorer les progrès qui sont engrangés année après année.

Les scientifiques du Biopark ne vont pas manquer de solliciter le Plan Alzheimer pour financer leurs travaux, dont on est d’avance certain qu’ils ne vont mener à rien. Merci pour votre confiance, mais peut-être êtes vous dubitative de tout le monde scientifique, et pas seulement des biologistes . Tout financement d’un projet Alzheimer sur des modèles animaux –peu importe qu’il s’agisse de souris, chiens, singes ou de lémuriens- revient à jeter de l’argent par la fenêtre.

L'ensemble du monde scientifique n'est absolument pas de cet avis et notre seule chance de protéger les humains des maladies dégénératives est de consacrer une activité intense à ces pathologies pour lesquelles nombre d'animaux sont des modèles indispensables. Loin d'être inutiles, ces recherches sont abolument nécessaires si on veut soulager les hommes et si on veut ne pas plomber l'économie nationale par une assistance coûteuse et en expansion.
>
> Le changement est à l’ordre du jour. La recherche biomédicale sans « modèle » animal doit s’imposer, au nom de la sécurité sanitaire (prévention des risques toxiques) et des progrès thérapeutiques. En refusant de financer ces recherches inutiles, vous y contribueriez de façon décisive en même temps que vous soulageriez le fardeau des dépenses de santé.

_bug_fck
Commenter cet article
N
Texte à faire tourner. Merci.CORRIDA…ATTENTION !Il faut que cela cesse, et pour ça prenez connaissance de ces images… et oui cela existe encore à notre époque et dans notre pays… on torture puis on tue un animal en spectacle et tout ça sous couvert de tradition… de plus les enfants peuvent assister librement à cette barbarie… voyez par vous-même ce à quoi sont exposés ces enfants :http://es.youtube.com/watch?v=0raTwHMSn0khttp://es.youtube.com/watch?v=qeeCqRtMIHc&feature=relatedCe sont des images que l’on se garde bien de montrer dans les médias où l’on ne montre que le côté le plus esthétique ( habits de lumière, passes de capes, fanfares...) mais tout ceci comme vous aurez pu le constater, cache un macabre spectacle.AIDEZ-NOUS – REAGISSEZ !http://www.anticorrida.com/html/campagnes/campagne.htm#lettredeputehttp://www.petition-anticorrida.com/MERCI.NAT
Répondre
J
absolument ma grenouille.je te pique ton comme pour l'article!!
Répondre
G
Quand bien même 74% de la population serait pour les expérimentations sur les animaux, cela ne signifierait pas que c'est "bien"...Ils sont tous pour la peine de mort aussi...Si on ne veut pas plomber l'économie nationale par une assistance coûteuse et en expansion, il faut arrêter de lâcher des produits toxiques dans la nature, et nous faire bouffer de la nourriture industrielle, pleine de toxiques cancérigènes...Ce serait encore mieux.
Répondre