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Psychanalyse et animaux.

Les viandards, ceux qui croyant l'homme carnivore se nourrissent de cette souffrance, ne sauront pas ses secrets..PMAF.

3 Juillet 2006, 09:20am

Publié par Jo benchetrit

Je relaie ceci qui est très important, sur la difficulté de protéger les animaux de boucherie qui, par milliards par an, finissent dans les assiettes. Ces gens, en général, ne veulent RIEN en savoir.  Lâcheté.

Allez, soyez vraiment un homme, soyez courageux eet lisez un peu le travail que fait la PMAF.(Protection mondiale des animaux de ferme).

Aidez la à rendre votre alimentation moins ignoble. car le fait de manger du cadavre mis parfois en avan-t par les végétariens n'est peut-être pas aussi grave que l'intolérable cruauté avec laquelle les hommes les trate avant, du temps de leur vivant.
Le pire chez l'homme: le fait de savoir ce qui se passe de votre faute et   ne rien faire. "Etre Homme, c'est être responsable."St Exupery.

Or je ne pense pas que vous soyez aussi friand de torture que de bouffe, même si vous pourriez vous passer d'alimenter la filière viande et autres porduits animaux.D'ailleurs, je suis convaindue que si seulement vous saviez à quel point votre égoïsme est cause de malheur...soudain, vous changeriez de régime...Ou suis-je trop optimiste, avec Derrida qui croyait le poids de notre culpabilité trop lourd pour que nous supportions nos fautes contre les autres animaux encore longtemps?

Donc, viandards et végétaliens, tous unis contre la torture!Aidons la PMAF, et ce, d'autant plus que c'est de votre faute que tout cela arrive...tout ces malheurs...

Chers amis,

Grâce à votre dévouement, la PMAF sillonne les routes de France à la recherche des camions (chargés d'animaux), qui font fi du respect de la loi. Nos efforts et les formations que nous dispensons aux escadrons de gendarmerie portent leurs fruits, les contrôles s'intensifient, mais ce dont nous sommes témoins lors de ces contrôles nous laisse deviner que le chemin à parcourir est encore long avant que les animaux soient respectés et leur souffrance enfin prise en compte.

Une souffrance tellement bien tenue à l'abri des regards, que nous souhaitons vous en faire le récit aujourd'hui. Au cours de notre dernière expédition, nous avons découvert des animaux blessés, malmenés, méprisés, réduits à l'état de sacs de chair vive que l'on manipule et que l'on traîne, au mépris complet de leur détresse silencieuse. C'était hier et cela se passe en France, près de chez nous...
Le camion n'est de surcroît pas en règle, et mettant en pratique les règles que la PMAF leur a rappelées le matin-même, les gendarmes dressent au chauffeur un procès verbal.

Fin avril 2006, un après-midi sur une route nationale entre Bretagne et Pays de la Loire.

La PMAF part en opération de contrôle avec les gendarmes qu'elle vient de sensibiliser à la réglementation en vigueur. Notre équipe arrête un camion chargé de porcs, en partance pour l'abattoir.

On s'imagine difficilement la dure réalité autour de la bâtisse de béton. Au pied du quai de déchargement, une truie gît à terre, seule.

A son bord, un verrat et une dizaine de truies « de réforme ». Ces animaux, qui ont offert leur temps de vie en servant de reproducteurs pour l'élevage, subissent désormais le stress d'un transport vers l'abattoir. Leur état de santé est alarmant.A l'arrière, une truie ne parvient pas à se maintenir debout. Le verrat pointe vers nous son groin, un groin chargé d'agrafes qui lui ont été fichées pour l'empêcher de fouiller le sol, comme il aime naturellement à le faire.
 

Dans les enclos déjà surpeuplés, les animaux se battent pour l'espace, leur cris stridents trahissent un mal-être anormal.

C'est alors que « notre » camion arrive. Commence le déchargement. La plupart des truies boitent et se tiennent sur la pointe des pieds, comme si elles avaient perdu la notion même de la marche.

Deux d'entre elles n'auront même pas la force de rejoindre leurs congénères. La première, incapable de faire usage de l'une de ses pattes arrières, sera tout de même menée dans un enclos séparé.

 A l'avant, les femelles, stressées, se confrontent. Elles sont couvertes de plaies et de contusions, et leurs yeux très rouges sont sensiblement infectés.
La seconde reste entièrement prostrée sur le sol du camion. Bien que manifestement invalide, un employé la frappe alors sur l'arrière-train, pensant ainsi la faire avancer !

Stressé, le malheureux animal tente désepérement de se lever, en vain. Mais l'ignominie ne s'arrête malheureusement pas là : sous nos yeux et ceux du directeur de l'établissement, en toute bonne conscience et pourtant en toute illégalité, le chauffeur du camion entreprend de nouer les pattes arrières de la truie dans l'intention de la traîner ainsi du camion jusqu'à un enclos de l'abattoir !
Préoccupés par l'état de dépérissement des animaux, nous décidons de poursuivre le camion jusqu'à son arrivée à l'abattoir.
Nous constatons avec effaremment l'insouciance avec laquelle le personnel manipule les animaux en détresse. Nous pensons à l'inadmissible martyre auquel aurait été condamnée la truie sans notre présence ce jour-là.

Devenus improductifs, plus assez rentables aux yeux de ceux qui les soumettent à des rythmes industriels, pas encore morts, mais déjà traités comme des déchets.
Un arrêté de 1997 protégeant les animaux dans les abattoirs précise :

 « Les animaux incapables de se mouvoir ne doivent pas être traînés jusqu'au lieu d'abattage mais être abattus là où ils sont couchés ou, lorsque c'est possible et que cela n'entraîne aucune souffrance inutile, transportés sur un chariot ou une plaque roulante jusqu'au local d'abattage d'urgence».

Notre intervention est nécessaire pour faire cesser cette pratique inhumaine. Mais malgré notre présence et nos rappels à la loi, le personnel ne procèdera pas à un abattage d'urgence qui aurait abrégé les souffrances de cette truie. Diverses méthodes qui ne lui épargneront aucune douleur seront ensuite tentées avant de parvenir à l'amener dans un enclos.
Cette présence n'aurait pas été possible sans votre aide financière pour parcourir les routes et nous vous en remercions sincèrement. Grâce à votre soutien, nous avons pu faire prendre conscience au directeur de l'abattoir de la gravité de la situation. Nous suivons l'affaire que nous avons transmise à diverses instances et attendons que des dispositions soient prises rapidement. A l'heure où nous mettons sous presse, pour que de tels mauvais traitements ne se reproduisent plus, nous nous apprêtons à rencontrer le directeur de l'abattoir, la Direction des services vétérinaires de la Mayenne et le ministère de l'Agriculture.



 


Un don de votre part est une aide précieuse pour nous aider à financer plus d'expéditions !

Pour ces animaux, l'urgence est continue. Du fond du cour, merci.

Bien à vous

Ghislain ZUCCOLO
Directeur de la Protection mondiale des animaux de ferme

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Voir ce message avec des photos :
http://www.pmaf.org/lettres/appels/appel_PMAF_030706.html

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