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Psychanalyse et animaux.

Les moineaux du Japon du palais de Tokyo agonisent et meurent...Porter plainte.

18 Mars 2007, 18:35pm

Publié par Jo benchetrit

  • Bon, il y en a marre de la liberté de l'artiste. Si l'art c'est la civilisation, alors il s'arrête où la barbarie commence.
    Michel Blazy ou pas, on s'en fout. Ce qui compte, c'est le respect de l'autre, dans l'art. Mais c'est trop dur à comprendre dans une société déboussolée.
    Pov de nous. Pov des animaux innocents, l'humanité est en pleine décadence.
    Comment Axel Khan peut-il dire que nous sommes en pleine évolution psychique. Ça stagne lamentablement au stade primitif! Ou alors, qu'il appelle ça INvolution!


    Je copie-colle un long courrier qu'une lectrice m'a laissé:

    Je vous soumets le problème.



    "Bonjour,





    Voici la copie de la lettre en 3 exemplaires que j'ai envoyée :

    1. Au service enquête de la SPA Paris

    2. à la ligue de protection des oiseaux

    3. à l'association One Voice (= une seule et même voix pour les animaux et la planète)



    Peut-être vous semblera-t-elle un peu maladroite et mal tournée, avec quelques répétitions, mais l'important, c'est de se faire comprendre et entendre.



    Envoyée le 5 mars

    Bonjour,

    Je suis allée, vendredi dernier voir une exposition au Palais de Tokyo à Paris, dont le thème "Nouvelle du monde renversé", intègre les productions de l'artiste Michel Blazy.

    La démarche de ce dernier est centrée sur l'utilisation de matériaux vivants, animaux ou végétaux, qu'il laisse mourir ou pourrir sur place, pour rappeler au spectateur la fatalité de la condition humaine : mort, pourrissement, putréfaction.

    J'ai été profondément choquée de constater que l'artiste utilisait des moineaux du Japon, qu'il laisse mourir sur place, pour montrer au spectateur "le vivant accomplir son oeuvre" en temps réel.

    On voit certains de ces moineaux, le plumage en piteux état, la démarche hésitante, pas bien vifs, les pattes constamment empêtrées dans du vermicelle de soja passé dans un colorant jaune fluo qu'ils sont constamment en train de picorer. Dans cet univers complètement absurde pour eux, ces animaux souffrent et se laissent mourir plus vite.

    J'appelle cela de la maltraitance par négligence et c'est insupportable d'y assister.

    Je me suis tout de même méfiée de mes premières impressions et je suis allée demander à la jeune fille qui s'occupait du service information, si les oiseaux se portaient bien, s'ils étaient bien traités, etc.� Elle m'a répondu un "bin oui" comme si ma question n'avait pas de sens.

    J'ai ensuite demandé à quelques visiteurs comment leur apparaissaient les oiseaux et 2 ou 3 m'ont répondu qu'ils n'avaient pas l'air en très bon état.

    Que faut-il faire pour protéger ces animaux, pour empêcher que l'artiste ne les utilise dans son exposition ? N'y a-t-il donc pas de lois qui protègent les animaux dans ce domaine-là ?

    Parce que depuis quelques années, un noyau d'artistes (Maurizio Cattelan, Damien Hirst, Kader Attia, William Delvoye, etc�) a tendance à utiliser des animaux morts ou vivants dans leur productions.





    One Voice a été la seule à répondre à mon message. Elle m'a affirmé qu'elle s'engageait à envoyer un courrier au Palais de Tokyo. De mon côté, je devrai faire de même et envoyer en plus un mail à la Mairie de Paris. Ce que je viens de faire à l'instant.

    Je vous envoie le double de la même lettre que j'ai envoyé au Palais + à la Mairie.









    Envoyée le 18 mars

    Bonjour,



    Il y a 2 semaines, je suis venue au Palais de Tokyo voir l'exposition "nouvelles du monde renversé". (Je tiens à préciser que j'habite à la campagne, et que j'ai fait 500 km pour la voir.)

    Je débute mon parcours, et je m'arrête net devant la sculpture en forme de champignon atomique de Michel Blazy. Là, je reste littéralement pétrifiée de douleur en voyant 2 moineaux du Japon, en piteux état, le plumage ébouriffé et souillé, les pattes empêtrées dans un vermicelle de soja jaune fluo qu'ils ne cessaient de picorer.

    Mal à l'aise, je vais voir la jeune fille à l'information pour lui demander s'il est normal que ces oiseaux soient dans un tel état. Comme je vois qu'elle ne comprend pas bien le but de ma question, j'insiste, je lui demande s'ils vont bien, s'ils sont bien traités. Comme je vois qu'elle ne comprend toujours pas, je finis par laisser tomber.

    J'aurais mis ma sensibilité en veilleuse et continué tranquillement mon parcours si je n'avais pas entendu quelques visiteurs, (dont certains vraiment mal à l'aise) réagir devant ces 2 oiseaux : "oh là là, tu as vu les oiseaux, qu'est-ce qu'ils ont ? Ils n'ont pas l'air très bien !

    Si j'ai bien compris, le but de l'artiste étant de nous montrer "le vivant accomplir son �uvre", l'intérêt n'est pas de soigner ces oiseaux pour les sauver, mais de les laisser mourir dans un univers créé de toute pièce.



    Vous avez sans doute compris que je dénonçais les souffrances inutiles. Que la Nature agisse ainsi, bon, après tout, que pouvons nous réellement comprendre de ses desseins ? Mais que l'artiste reproduise les conditions de cette souffrance, c'est inutile. Ce qu'inflige la nature me semble largement suffisant.

    Si je vous écris aujourd'hui, ce n'est pas seulement pour manifester ma peine, mais pour vous dire aussi que j'ai contacté "One Voice" (association de défense des animaux), la SPA de Paris, et la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

    Je n'ai rien contre cet artiste (Michel Blazy) en particulier. Ce que je critique, c'est tout un système (artistes, directeurs de musée, critiques d'art) qui, peu à peu, est en train de rendre possible la souffrance des animaux, un système qui use et abuse de leur corps, de leur chair, de leur cadavre, un système qui ne sait pas les laisser en paix.

    Laisser faire cela sans rien dire, c'est accepter cette souffrance, une souffrance qui se révèle, je le rappelle inutile parce que surajoutée à celle infligée par la nature. Ce que je refuse.

    Ce serait merveilleux si ces oiseaux pouvaient être retirés de l'exposition et traités comme des êtres de grande valeur. On pourrait considérer ce geste comme une manière de prendre soin de notre corps.



    Cordialement,

    XXXXXXXXXX
    Adressé à marc-olivier.wahler@palaisdetokyo.com



    Je doute qu'il soit possible de faire quoi que ce soit contre le PdeT et ses artistes mais on peut toujours essayer. Dites moi ce que vous en pensez."




    ce que j'en pense c'est que les visiteurs doivent porter plainte.
    C'est scandaleux de regarder mourir des animaux en se contentant de pleurer.
    On va chercher un flic. Ou on se contente d'une plainte à plusieurs, c'est mieux encore. Les courriers, c'est long. La mort est plus rapide et ils sont presque tous morts.



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G
C'est vraiment horrible cette histoire. Et dire que les artistes sont censés être plus sensibles que les autres humains... Ca ne marche pas avec tous les "artistes" visiblement...
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V
Cette personne aurait du tout simplement enlever les oiseaux, ou si ce n'était pas possible faire un scandale sur place, car attendre signifie la mort des oiseaux. <br /> Un oiseau, contrairement à un mammifère, a un métabolisme extremement rapide et ne peut rester plus de 24h sans nourriture.<br /> Et quel rapport avec la Nature? Bien au contraire les animaux trouvent leur subsistance dans la Nature, on ne reproduit pas les conditions naturelles en laissant mourir des animaux de faim et de soif. Jamais ce prétendu artiste n'aurait eu l'autorisation de faire de telles choses avec des enfants. Une fois de plus la société est la grande coupable puisqu'elle admet n'importe quoi, du moment que les victimes n'appartiennent pas à l'espèce qui se dit "supérieure". Supérieure dans le crime et la bêtise ça ne fait aucun doute...
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J
oiu. J'ai à present FF et en FF c'est lisible jusqu'au bout. QUe faire? zut!merci de l'info.
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G
Ton texte est mal centré et on peut pas lire la fin des lignes à droite...C'est dommage pour la compréhension du texte...<br /> t'as encore chanté ton design...
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