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Psychanalyse et animaux.

la porte de l'ethique: savoir

Réflexion sur une question cruciale de la défense des animaux:ALF or Not ALF ? That is the question. Faut il libérer des animaux en sachant qu'ils risquent de crever?

18 Janvier 2006, 10:30am

Publié par Jo benchetrit

Je vous copie d'abord ceci, lu sur une liste Végé, écrit par Avis, et j'y réponds plus loin :

"A titre informatif, sans chercher a inciter à faire quoi que se soit car
comprendre une chose ne veut pas dire "faite-le". Vu que des personnes
parlent de l'ALF, c'est bien d'avoir toutes les données pour avoir une
opinion dessus:
Effectivement l'ALF est un "label" dont peut se revendiquer toute personne
qui fait une action qui est conforme à ce "label".
Pour qu'une action ALF ait un impact, il est essentiel, comme toutes
actions, qu'elle soit connue. Ce qui peut avoir le plus de force n'est pas
les 10aines d'animaux volés d'un laboratoire ou d'un élevage, mais le fait
que le plus de personnes soient au courant que des personnes considèrent les
droits des animaux comme une cause suffisamment sérieuse pour commettre un
acte "hors la loi". La loi est l'expression d'un rapport de force & d'une
morale du moment et pour faire évoluer ceci, il peut être des fois utile de
commettre de tels actes. Toutes les causes, notamment les luttes contre le
racisme, pour la laïcité, pour les droits des humains ont dû, des fois,
dépasser le cadre légal.
Pour les 28 beagles, il est fort probable qu'ils aient été recasés dans des
familles d'acceuil.
Effectivement, les visons ou les sangliers libérés par 100aine sont soit
rattrapés soit tués pour la plupart. Mais la question est de savoir quel
aurait été le sort autrement? Et bien, ils auraient été tués! Pour les uns, finir
en manteau de fourrure, et les autres en saucisses... L'action de l'ALF a
fait parlé des droits des animaux et a fait perdre de l'argent aux éleveurs.
Qui est assez naïf pour croire que juste écrire suffit a convaincre le
public de l'importance de sa cause? Si on fait le parallèle avec la lutte
contre les OGM (sans parler de son bien-fondé) qu'est-ce-qui a donné de la
force a ses idées, outre l'appui d'une réflexion, d'une sensibilisation du
public (et du soutien +/- général du public)? Et bien, c'est l'arrachage de
champs d'ogm. Les médias en ont parlé, cela a créé une actualité, ils ont
parlé des procès, etc.. les gens ont pu voir que d'autres étaient capables
de mettre en jeu leur liberté pour défendre leur cause et là, il est clair
qu'on prend plus au sérieux cette cause. Tous ceci crée une dynamique qui
est essentielle a la vie d'un mouvement. Mais il est important d'être
prudent car prendre des risques alors qu'on n'a pas assez de force peut
aussi briser un mouvement.
Tout n'est pas transposable d'un pays a un autre, faire des actes du style
ALF doit être bien réfléchi, autant par rapport à soi-même (risque d'amende
& prison) que par rapport à ce qu'on défend, par rapport au soutien possible
de la population, mais malheureusement, je crois que le public en général ne
prendra pas trop au sérieux des personnes qui parlent des droits des animaux
comme une cause importante et qui reste les bras croisés alors que des
animaux sont torturés et tués dans des laboratoires par exemple. Comme on ne
prend pas trop au sérieux des personnes qui prétendent défendre les animaux
et qui continuent de les manger...
La question qu'on peut se poser, est pourquoi dans d'autres pays la cause
des droits des animaux est prise au sérieux et pourquoi en France, c'est
moins le cas? "

Bonne question, Avis.
La France est, d'ailleurs, en Europe, le mauvais élève  en la matière. Le beauf serait-il un mal français?

Ne me dites pas que l'on a encore une tradition ininterrompue de collaboration?

Alors, écrire ou agir?
Écrire est un acte pousse à la pensée.
Changer les mentalités passe par l'acte de penser.

Si on veut que les membres de l'ALF soient défendus comme ils le méritent, il faut faire évoluer les mentalités. Pour cela, que faire? il faut au moins pouvoir transmettre au plus grand nombre nos cogitations.

Mais, là où le rédacteur du post a raison, Avis, c'est que pour y arriver, il faut agir dans l'illegalité, car les médias ne font en effet pas d'evènement si on ne fait pas tache.

Un exemple: pendant que les banlieues s'illuminaient de jolis feux de Bengale à l'aide des milliers de voitures cramées, et que tous les médias ne parlaient que de ça, les amis des animaux manifestaient: 2000 au Panthéon...mais pas un article ne leur fut consacré.

La société du spectacle pousse donc à l'illegalité. Se mettre à poil ne suffit plus: trop usité, même par les amuseurs publics. Alors?

Pour mémoire: ça fait des milliers d'années qu'il existe la même proportion de gens conscients qui sont outrés du sort fait aux bêtes.
Pourtant, ça n'a jamais cessé d'empirer.

En général, les écrivains les plus intelligents, souvent prix Nobel, se sont insurgés. En vain. Quand on parle d'eux, on fait l'impasse sur ce coté...questionnant pour chacun et on cite d'autres écrits. Qui nommer?

Victor Hugo, Montaigne, Derrida et tant d'autres! Et pas mal de grecs de l'antiquité.

Des gens géniaux comme Einstein, aussi.

Et même des allusions de Lacan. Mais tout cela passe à la trappe. Refoulement oblige. Mega-résistance à se remettre en cause.Haine du désir, peur de la castration qui ouvre à la Loi, attrait de la jouissance facile. Fascination pour la perversion, pour qui, la loi n'est pas autre que celle qui, écrite par les hommes et à leur pied, est elle aussi perverse. Et en aucun cas la Loi de l'Oedipe, celle qui ouvre au désir et interdit la jouissance telle quelle des pulsions partielles soumises à celle de mort.


C'est en quoi le considérable travail de la philosophe Elisabeth de Fontenay est utile: elle ressort de l'oubli les textes de nombreux auteurs qui, connus pourtant, n'ont pas réussi à être entendus sur ce point...aveugle.

Mais qui la lit? Et qui en a tiré l'enseignement qui convenait alors qu'elle-même a, en même temps, du mal à franchir le pas de la critique absolue de l'humanisme qui, pourtant, est bien mise en évidence dans le texte de Lévi-Strauss qu'elle cite.

Alors, que faire si  pas seulement écrire?

Trop dur de plonger dans l'illégalité pour la plupart d'entre nous.

Cependant, Il existe un contre-exemple: les femmes ont gagné leur lutte sans aucune violence , sans être dans l'illégalité. N'y a-t-il pas là une question riche d'enseignement ?

 

Cependant, qu'est-ce qu'obéir à une loi non conforme à la morale, sinon se mettre du côté des bourreaux?
Ne pas porter assistance à vivants en danger?

Notre passivité, notre lâcheté, alors que le monde animal est en état d'urgence est-elle mieux que la collaboration que je dénonce aussi?

En quoi suis-je, comme je le voudrais, une juste, moi qui ne fais rien d'autre que d'essayer, et encore...jamais assez, de changer ma vie et d'inciter les autres en tentant par l'écrit et autres tracts de changer les autres--ce qui est déjà beaucoup par rapport au salaud moyen pour qui profiter de sa vie est le seul but de sa vie--mais n'est rien , en fait, au regard de la tâche à accomplir?

 

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grande manif en allemagne contre le massacre de sangliers.Tu ne tueras pas...en Allemagne.

18 Janvier 2006, 09:52am

Publié par Jo benchetrit

Tolstoi disait : « Entre tuer un
animal et tuer un homme il n'y a qu'un pas. »

Oui, mais ce pas est celui du tabou de tuer humain, de tuer SA race, SON espèce.
Tabou de SE tuer soi-même, donc.
pour que ce pas soit franchi, il faut que l'homme accepte de voir l'autre animal pour ce qu'il est, à savoir un autre soi-même. Comme dit Lacan, et c'est bien ce qui s'observe, "l'amour est toujours narcissique".

Et on voit ici qu'il en est ...hélas!...de même avec le respect de l'Autre:tant que celui-ci n'est pas vu comme pareil à soi, on s'autorise le pire avec lui.

j'ai reçu cet appel à manif en Allemagne qui commence par: "Tu ne tueras point !"

Oui, en Allemagne où l'irrespect de l'autre homme, si il est dit non-homme (animal ou sous-homme, singe ou rat...)a fait tant de dégats.

Ils sont donc bien au courant du problème!

***************************

GRANDE MANIFESTATION dont le thème est :

"Tu ne tueras pas !

Manifestons contre l'élimination d'êtres humains et d'animaux."

Date : SAMEDI 28 JANVIER 2006 à 13h00 - Point de rencontre : devant
la gare de Würzburg.(Allemagne)

 

Dr. Gert-Joachim Hetzel
D-97259 Gut Greußenheim

 

 Chers amis des animaux,

 

Beaucoup de personnes du monde entier, engagées dans la protection de
la nature et des animaux, ont, l'année dernière, soutenu les
agriculteurs du domaine agricole Gut Greußenheim  dans leur combat
contre l'ordre qu'ils avaient reçu par l'administration chargée à la
chasse de la sous-préfecture de Würzburg d'abattre 120 sangliers
vivant sur leur domaine. Nous avions rendu l'opinion publique
attentive au comportement agressif des chasseurs et de leur
administration à la sous-préfecture de Würzburg, dont la décision
avait été finalement annulée par le tribunal administratif de
Bavière, qui avait constaté qu'elle n'était pas admissible.

 

Comme « cadeau de Noël » aux amis des animaux, Oswald Rumpel,
chasseur et responsable de l'administration chargée à la chasse à
Würzburg, annonça le 29/12/2005 dans le journal local lui servant de
porte-parole, le « Main Post », que de nouvelles actions allaient
être entreprises contre les animaux et ceux qui les protègent. On
pouvait lire dans cet article qu'il avait à nouveau l'intention
d'intervenir contre les habitants et les animaux de Gut Greußenheim
et qu'un hélicoptère en survolerait une nouvelle fois les terres pour
recenser au moyen d'une caméra à infra-rouge le nombre d'animaux
présents sur le domaine. L'argent du contribuable est de nouveau
gaspillé, chose particulièrement gênante quand on sait que les
caisses des communes sont vides. D'autre part, au Caschmire, des
milliers de personnes victimes du tremblement de terre meurent de
faim parce qu'il manque d'hélicoptères pour pouvoir tous les
ravitailler. Avec l'argent que l'on gaspille ici dans le but de
détruire la vie, on pourrait sauver là-bas d'innombrables vies.

 

Peu de temps après la décision prise par le tribunal administratif de
Bavière, les chasseurs et leur administration de la sous-préfecture
de Würzburg ont montré qu'ils n'allaient pas se satisfaire de cette
décision. Oswald Rumpel ne pouvait apparemment pas se consoler de
cette « défaite » permettant à des animaux de continuer à vivre, car
dans les semaines et les mois qui ont suivi, on a en effet pu
constater clairement que le lobby des chasseurs a non seulement
continué à perturber la paix entre l'homme, la nature et les animaux
sur les terres de Gut Greußenheim, mais s'y est de plus en plus
acharné. A cela s'est ajouté la demande des agriculteurs de Gut
Greußenheim d'interdire la chasse sur leur propriété, ce qui n'a pas
manqué d'alarmer tout le lobby allemand  de la chasse. Car de fait,
par une telle interdiction de chasse, le mensonge de base sur lequel
reposent les agissements des « tueurs par plaisir » en Allemagne
serait mis à nu. Ils justifient en effet la chasse en disant que pour
maintenir l'équilibre dans la nature de Dieu, dans la création
divine, il est soi-disant nécessaire d'abattre une partie de Sa
création. On comprend bien que le lobby des « tueurs par plaisir »
veuillent tout faire pour empêcher que l'on puisse  constater qu'il
s'agit là d'un mensonge. Comme on pouvait s'y attendre,
l'administration chargée à la chasse de la sous-préfecture de
Würzburg a bien sûr, en employant des arguments cousus de fil blanc,
rejeté en 1ère instance la demande faite par les agriculteurs de Gut
Greußenheim d'interdire la chasse sur leurs terres. Pourtant, de
nombreux exemples de territoires où la chasse est interdite en Europe
montrent depuis longtemps que les animaux et la nature ont un système
d'autorégulation. Là où on ne tire pas sur les animaux, l'équilibre
naturel se maintient de lui-même.

 

Les arguments utilisés par Rumpel pour faire de la propagande dans le
journal qui se fait son porte-parole, le « MAIN POST », sont autant
faux qu'effrontés. Il continue effectivement à affirmer qu'il faille
craindre que des épidémies se déclenchent au sein de  la population
des sangliers vivant sur les terres du domaine agricole Gut
Greußenheim, bien que ce soit justement ce point que le tribunal
administratif bavarois ait retenu l'année dernière pour s'opposer à
l'administration de la chasse de Würzburg.

 

Un autre argument avancé par Rumpel est qu'il y aurait trop d'animaux
et qu'ils causeraient de nombreux dommages, ce qui est aussi faux que
perfide. Dans un article paru le 29/12/05 dans le « MAIN POST », il
est dit qu'au cours des deux dernières années, on avait pu observer
une véritable explosion démographique de la population des sangliers
aux alentours du domaine de Gut Greußenheim. Pourtant, la soi-disant
augmentation de 79 à 254 animaux abattus au cours d'une année est
extrêmement faible lorsqu'on la compare à celle d'autres régions
d'Allemagne et de Bavière, et même de terres avoisinant celles de Gut
Greußenheim. Au cours de l'émission « la Vita » du 17/11/2005, la
télévision bavaroise relata qu'aux alentours de la ville de Lohr am
Main (située pas très loin des terres de Greußenheim), le chiffre des
sangliers abattus quotidiennement pouvait aller jusqu'à 30, c'est-à-
dire 1600 en une année. Ce chiffre est donc six fois plus élevé que
celui constaté près de Greußenheim ! Aucun hélicoptère ne survole
Lohr et ses alentours, mais le ministre bavarois Sinner, lui-même un
chasseur passionné, encourage cet abattage en masse en s'efforçant de
faire adopter un changement des prescriptions européennes sur la
chasse. Son but est de permettre que les cadavres animaux puissent
être utilisés de manière rentable, par exemple pour la fabrication
d'articles d'épicerie fine et de spécialités internationales. Sa
démarche incita l'organisation internationale de défense animale PETA
à appeler à des manifestations de protestation contre l'abattage
massif des sangliers.

 

Cet exemple montre également très clairement que la surpopulation des
sangliers n'est en aucun cas en rapport avec le fait qu'on ne les
chasse pas. Au contraire, la pression constante à laquelle sont
soumis les animaux, leur abattage incessant, de même que la manière
artificielle de les suralimenter mènent à la multiplication de leur
espèce.   

Et  lorsque Rumpel affirme que les sangliers causent des dommages sur
les terrains agricoles, il passe intentionnellement sous silence une
chose importante : par la vente des animaux qu'ils ont abattus, les
tueurs par plaisir empochent bien plus que les indemnités qu'ils
doivent apparemment verser aux agriculteurs lésés.

 

La manière d'agir de Rumpel ne peut donc pas être justifiée par les
chiffres soit-disant dramatiques qu'il présente. De plus, ces
chiffres perdent encore de leur importance lorsqu'on sait que malgré
l'effort qu'ils y ont mis, le lobby des chasseurs et l'administration
qui le soutient ne sont pas parvenus à les fausser au point de les
faire grimper astronomiquement vers le haut.

Pour tenter de faire gonfler le nombre des animaux abattus,
l'administration de la chasse de la sous-préfecture a levé de son
propre chef la période de fermeture de la chasse aux sangliers sur
les terres avoisinant  celles de Gut Greußenheim, de sorte que même
les laies portantes puissent être abattues. Les tueurs par plaisir se
sont pour ainsi dire adonnés à « la chasse touristique » tout autour
de Greußenheim, et entre chasseurs acharnés, il était souvent
question « d'aller se faire des laies à Greußenheim. » Pour offrir
assez de cibles aux adeptes de la fraternité des massacreurs, de la
nourriture fut étendue dans les forêts en grande quantité.

 

C'est la méthode qui a été utilisée pour atteindre les chiffres
d'animaux abattus dont Rumpel s'est servis pour ses rapports. Une
partie de tirs funeste avec de cruels effets secondaires, car bon
nombre d'animaux qui n'avaient été que touchés moururent à petit feu
dans d'atroces souffrances. De plus, les structures sociales des
sangliers furent détruites brutalement et sans égards, bien que tout
chasseur sérieux sache qu'abattre des animaux sans aucun discernement
est l'une des causes principales de l'augmentation démographique des
sangliers en Allemagne.    

 

Les agriculteurs de Gut Greußenheim ont toujours mis en garde
l'administration de la chasse contre les effets désastreux de ce
massacre, malheureusement en vain. La fermeture de la chasse fut
levée par les autorités compétentes et renforça de la sorte les
agissements des chasseurs, ce qui porte à croire que les mesures
appliquées furent soigneusement convenues auparavant entre ceux qui
se trouvaient au sein des autorités et ceux qui se trouvaient à
l'extérieur. Ceux qui abattent en masse les animaux aux alentours du
domaine de Greußenheim ont apparemment pour but de faire fuir le plus
possible d'animaux qui appeurés se réfugient sur les terres de la
ferme de Gut Greußenheim. L'année dernière en effet, on avait pu
remarquer qu'au cours des jours précédant le survol des terres de Gut
Greußenheim par un hélicoptère (dans le but de recenser avec une
caméra à infra-rouge le nombre de bêtes se trouvant sur le domaine),
les chasseurs s'étaient particulièrement acharnés à tirer dans tout
le voisinage du domaine. Voulaient-ils faire en sorte que le plus
d'animaux possible soient répertoriés par les caméras ?

Si donc au cours des dernières années, c'est dans l'Allemagne toute
entière que le nombre de sangliers a considérablement augmenté, si
c'est dans toute l'Allemagne que l'on se plaint de « dégâts » causés
dans l'agriculture et si autour de la ferme de Gut Greußenheim, on
compte de nombreux sangliers, mais plutôt moins qu'ailleurs en
proportion, pourquoi s'acharne t'on par tous les moyens à faire
croire que les animaux représentent un danger pour l'homme dans cet
endroit précis de l'Allemagne, autrement dit pourquoi a-t-on choisi
de les massacrer à cet endroit précis ?

 

La raison en est que dans cette ferme, la relation entre l'homme et
l'animal, l'homme et la nature a pris une forme nouvelle et pour les
opposants à cette façon de voir les choses, il s'agit maintenant de
discréditer aux yeux du public la coexsistance paisible des hommes et
des animaux, de faire passer pour immoral le fait de respecter la vie
des animaux et moral le fait de les exterminer. Pour entretenir ce
mensonge, le lobby des chasseurs ne recule devant rien, pas même
devant des actions particulièrement douteuses. Le fait que, dans le
cas de la ferme de Gut Greußenheim, il reçoive le soutien des deux
églises d'Etat - qui dans la longue tradition de la St Hubert fraye
avec les chasseurs - et surtout le soutien de deux « tueurs par
plaisir » à la conscience religieuse très médiatique, n'arrange pas
les choses mais prouve que les méthodes des tueurs par plaisir et des
autorités administratives sont conformes aux lignes de conduite
visant à l'élimination que l'on trouve dans l'enseignement catholique
(voir l'ouvrage allemand de Neuner-Roos, une compilation des
enseignements officiels de L'Eglise: Der Glaube der Kirche in den
Urkunden der Lehrverkündingung) et aux paroles belliqueuses et
radicales de Luther. Affirmer que faire couler le sang des animaux
est un bien pour l'homme est tout simplement faux. Et les ennemis des
animaux de tous les camps mettent tout en ouvre pour lutter contre
ceux qui, pour le bien des animaux, entravent la divulgation de ce
mesonge.

 

Notre avocat s'est tourné vers la sous-préfecture de Würzbourg pour
récuser le chasseur Oswald Rumpel pour cause de partialité. De plus
il souhaite apprendre quel coup prépare l'administration contre les
hommes et les animaux en question. Dès que nous en saurons plus, nous
en informerons nos amis dans le monde entier.

 

Pour les agriculteurs de la ferme Gut Greußenheim

Gert-Joachim Hetzel

 

 

P.S. : Que l'avocat des agriculteurs de la ferme Gut Greußenheim ait
rendu attentif, par écrit, les autorités concernées, sur l'illégalité
de telles méthodes n'a apparemment pas été pris en compte. Le
12/01/06, comme l'avait annoncé Oswald Rumpel, chasseur et
responsable de l'administration chargée à la chasse à Würzburg, un
hélicoptère a survolé longuement les terres de Gut Greußenheim.

Produisant un bruit infernal de plus de 90 décibels, passant
plusieurs fois au-dessous de la hauteur minimum prescrite de 100 m,
il a effrayé les animaux des près et des forêts. Des animaux des
prés, pris de panique se sont blessés en se jettant sur les barrières
pour échapper à la menace. Après être passé assez rapidement au-
dessus des forêts, des près et des champs, il est resté un long
moment au-dessus de la ferme elle-même, là où ne vivent pas des
sangliers mais des hommes, des chrétiens des origines qui s'efforcent
de mettre en pratique l'unité entre les hommes, la nature et les
animaux sur leurs terres, ce qui dérange non-seulement la fraternité
des massacreurs d'animaux, mais aussi les grandes institutions
religieuses. Une personne qui avait observé la scène l'a commentée en
disant ; « C'est un essai d'intimidation, un geste de menace dont le
message pourrait être « on vous aura » .» Un autre : « C'est comme
dans une chasse à l'homme. Chasser les animaux, persécuter les
hommes. jusqu'où cela va aller ? Tolstoi disait : « Entre tuer un
animal et tuer un homme il n'y a qu'un pas. » »

Ce qui est particulièrement regrettable est que ce sont les plus
faibles de notre société, les animaux, qui doivent souffrir de cette
guerre menée contre ceux qui ont quitté l'Eglise pour suivre leur
propre chemin. Ils servent de prétextes à des buts déloyaux.

Ce ne sont pas seulement les habitants de Gut Greußenheim et des
milliers d'amis qui jusqu'à lors se sont engagés pour défendre les
animaux qui vivent avec eux comme des amis, mais ils ont également
reçu le soutien de centaines d'organisations protectrices des
animaux. Dans certains pays étrangers, les médias relatent également
ce qui se passent ici. Nous continuerons à informer tous nos amis du
développement de la situation et vous remercions tous de votre
soutien.

 

 

Si vous voulez exprimez votre désaccord face à ces agissements,
protestez (même en français) auprès de :

 

- Gouvernement de la Sous-Franconnie :

 

Regierung von Unterfranken, Peterplatz 9, D-97070 Würzburg, Allemagne

Fax : 00 49 931 380 2222

e-mail : poststelle@reg-ufr.bayern.de

 

- Sous-préfecture de Würzburg :

 

Landratsamt Würzburg, Herrn Landrat Waldemar Zorn, Postfach, D-97067
Würzburg, Allemagne

e-mail : poststelle@lra-wue.bayern.de

 

et

 

Landratsamt Würzburg, Untere Jagdbehörde, Herrn Oswald Rumpel,
Postfach, D-97067 Würzburg

e-mail : O.Rumpel@lra-wue.bayern.de

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propagande pro corridas: réagissez avant qu'il ne soit troptard.

18 Janvier 2006, 09:39am

Publié par Jo benchetrit

Conférence des taurins au Nord de l'Hexagone sur le thème des
élevages de taureaux (dits) de "combat" (Ganaderias) (suite)
Lettre FLAC à la direction de l'hôtel Volubilis :
http://www.flac-anticorrida.org/COMITES/Nord.html#flac-volubilis
Communiqué de presse du Comité FLAC Nord
http://www.flac-anticorrida.org/COMITES/Nord.html#cpvolubilis
Pour réagir : http://www.flac-anticorrida.org/cyber/content-
pascontent.html

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les fourmis ont inventé les antibiotiques avant Fleming.

18 Janvier 2006, 09:24am

Publié par Jo benchetrit

Fleming, un copieur !
Quand une fourmi constate combien nous avons du mal à combattre les 
maladies contagieuses, elle rigole. Voila dix millions d'annees 
qu'elle utilise des antibiotiques pour protéger ses champs de 
champignons quand ils sont attaqués par des parasites. Cameron 
Currie, de l'universite de Wisconsin-Madison, a découvert que les 
fourmis élèvent des bactéries à antibiotiques dans des alvéoles de 
son exosquelette. Elle prend même la peine de les nourrir avec des 
sécrétions glandulaires. Sacrées veinardes !
<
http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=172852>
********************************************************
Je me demande si leur efficacité n'est pas altérée par la résistance des bactéries due à notre arrosage inconsidéré des élevages industriels avec des antibiotiques, vraie raison de l'augmentation de ces résistances.

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Des nouvelles du front!!!Des chiens destinés à la mort par vivisection ont été libérés.ALF: BRAVO!!!

15 Janvier 2006, 21:47pm

Publié par Jo benchetrit

Et dire qu'il faut faire dans l'illegalité ce que la loi devrait imposer si elle était conforme à la morale!!!

Des défenseurs, enfin...ont le courage de venir en aide à une mère et ses bébés destinés à la torture suivie de mort dans l'indifference de tous...Banalité du mal, encore et toujours...

Il faut dire que ces bébés sont des chiots...donc pas des êtres qu'on doit défendre, des sous-êtres...ça ne vous rappelle rien?

Des détails ici: http://www.directaction.info/

Vous direz comme moi: "En voilà des gens qui en ont!!!
Hélas, ces beagles seront remplacés dans ce système merdique."

 

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laideur du lait. vaches laitières et veaux martyrs.

12 Janvier 2006, 21:29pm

Publié par Jo benchetrit

La brave "Marguerite" heureuse et choyée par son fermier...encoe un mythe qui s'effondre. jugez en plutôt:

http://www.veganimal.info/rubrique_imprime.php3?id_rubrique=36

Texte que j'intitue: C'est quoi cette bouteiile de Laid???

 "Le battage autour du lait et des laitages est le fruit des campagnes marketing très efficaces de l’industrie laitière.

 En réalité, nous n’avons absolument pas besoin de lait" Professeur Walter Willett Vaches laitières : le martyre des mères non-humaines Rédaction : Virginie Bronzino Ces 40 dernières années, on a transformé à coup de sélections génétiques, médicaments, hormones et subventions européennes (payées avec nos impôts), de paisibles mammifères ruminants en véritables MACHINES à lait.

 Une vache peut aujourd’hui produire entre 6.000 et 12.000 litres de lait par an ou 20-40 litres par jour ; c’est 10 fois plus que son ancêtre dans les années 50.

La moyenne "naturelle" de production de lait d’une vache qui allaite son petit est de maximum 1.000 litres par an.

C’est à l’âge d’environ 2 ans que commence le cercle infernal : insémination, mise bas, retrait du petit, insémination...car pour produire du lait, une vache comme une femme ou tout autre mammifère, doit d’abord avoir un petit.

Chaque grossesse dure 9 mois et chaque mise bas se fait systématiquement par césarienne car les sélections génétiques ont créé des veaux devenus trop larges pour passer par le canal naturel de mise bas.

Le petit veau est séparé de sa mère dans les 3 jours après la mise bas, ce qui procure angoisse et désarroi pour la vache autant que pour le petit.

Des études ont démontré que le deuil

de la séparation dure des semaines entières, tandis que la vache totalement désorientée, pleure et cherche son petit.

Trois mois après la naissance de son premier veau, la vache est à nouveau inséminée.

Ce qui signifie qu’elle a constamment les mamelles pleines correspondant à une charge de plus de 50 kg.

À force de pousser l’animal au-delà de sa limite biologique, la vache est devenue anormalement difforme (bassin et pis hypertrophiés), ce qui engendre douleurs, boitements, infections mammaires entre autres maladies traitées à coup d’antibiotiques.

Le petit veau finira en pâté pour chien et chat s’il est conduit à l’abattoir dès qu’il est retiré de sa mère.

La présure, substance provenant de son estomac, sera alors extraite pour servir à la fabrication des FROMAGES.

Ou bien, il passera 5 longs mois, enfermé dans l’étroitesse d’une caisse en bois, totalement isolé de ses congénères, où il n’aura pas même la place de se retourner.

L’industrie laitière fait intégralement partie de l’industrie bouchère : la viande de veau et la fabrication des fromages grâce à la présure extraite de son intestin en sont la démonstration : 70 % de la viande de bœuf provient des vaches laitières.

En résumé, prétendre qu’une vache élevée pour sa viande souffre plus ou soit moralement moins acceptable qu’une vache élevée pour son lait est tout simplement ABSURDE. Il en est de même pour leur impact sur la planète et sur la santé humaine. "

Voir les commentaires

massacres de moutons pour la fête islamique de l'Aïd el Kebir pour attardés du bulbe et du coeur. Vous êtes contre l'excision des filles? alors, soyez contre les sacrifices des agneaux et autres ovins

12 Janvier 2006, 20:01pm

Publié par Jo benchetrit

C'est la fête du scandale, l'Aïd el Kebir!!!!la honte...si 
j'étais musulman je ne serai pas très en forme au lendemain de l'Aïd el Kebir, car quelle horrible chose que ce que vous allez lire.
C'était chez nos voisins belges;Je nai pas d'infos sur la France. On a été plus discret? Mais ça a dû être semblable, je pense.


Lisez ceci et écrivez à Chirac, à Azouz Begag que nous ne voulons pas de ça chez nous, au pays des droits de l'homme car ça fait partie des horreurs qui bafouent celui de tout un chacun à vivre dans un pays pacifique et ne violant pas sa conscience..
La France ne veut pas plus d'excision que ce qui suit.

Nous ne voulons pas de régression morale. Ça suffit de brosser les autres dans le sens de leurs défauts, sous prétexte de ne pas être raciste. Trop facile;
Nous ne voulons pas de torture animale, ni de corrida, ni de ces ignobles massacres de moutons. Le racisme n'a rien à voir avec ça. Mais il y a danger que cela ne le réveille.

Voici le courrier lu sur une liste:

Ce sont les politiciens belges qui sont à montrer du doigt, eux qui
permettent ces atrocités innommables. A commencer par ce répugnant Emir
Kir, qui après avoir nié le génocide arménien, niera celui des moutons; car
il s'agit d'un véritable génocide.
J'ai honte d'être belge et bruxelloise d'adoption.

M.

 le quotidien belge "Le Soir" du 12/01/2006

Culte / A Bruxelles, la fête du Mouton a parfois tourné au cauchemar
Un Aïd à ranger au rayon boucherie

LE SITE D’ABATTAGE régional à Bruxelles installé pour l’Aïd-el-Kebir a été
le théâtre de graves dysfonctionnements.

Un carnage affreux, dénoncent des témoins. L'Aïd-el-Kebir, la fête du
Mouton, s'est transformée en cauchemar, mardi. Les sacrificateurs peu
expérimentés n'ont pu faire face aux 3.000 moutons à égorger en un jour.
L'eau manquait au début, l'électricité a déposé les armes pendant
l'après-midi, mais ce ne sont que détails face à l'horreur qui a envahi les
abattoirs. Des moutons à moitié égorgés tentant de fuir la gorge tranchée,
d'autres décédés d'une crise cardiaque, des rivières de sang... Les
policiers ont dû prêter main-forte aux sacrificateurs. Excédés, certains
fidèles en sont venus à menacer au couteau agents et organisateurs. D'autres
ont été vus en train d'égorger eux-mêmes leur mouton sur le sol, parfois
dans la boue. Il n'y a eu ni procès-verbal ni arrestation malgré les
bagarres.

Certains ont été vus en train d'égorger eux-mêmes leur mouton sur le sol,
parfois dans la boue.

La police de Bruxelles-Ixelles a envoyé, hier, un rapport aux bourgmestres
de la zone, Willy Decourty et Freddy Thielemans, et au procureur du Roi. La
décision de porter plainte pour maltraitance des animaux revient au
procureur. Gaia, l'association de défense des animaux, a décidé de déposer
plainte contre X pour maltraitance animale.
Le secrétaire d'état bruxellois à la Propreté publique, Emir Kir (PS),
dresse un bilan plus que mitigé de l'initiative régionale: «Je souhaite
faire part de mes regrets à tous les fidèles musulmans qui se sont rendus à
l'abattoir régional. Malgré tous nos efforts, les conditions étaient loin
d'être idéales.» Une canalisation d'eau a rompu vers 10 heures. Les
musulmans étaient censés aider les sacrificateurs, mais ne le savaient pas.
Enfin, le nombre de sacrificateurs et d'habilleurs était insuffisant, sans
compter que certains n'étaient pas suffisamment formés. Environ 350
personnes ont exigé d'être remboursées,

Mais Kir se veut positif sur le nombre total d'abattages. Il estime que ces
sacrifices légaux ont triplé par rapport à l'an passé, Si l'on prend en
compte les sites d'abattage communaux (Molenbeek, Anderlecht et Schaerbeek)
et le site régional, près de 3.700 moutons ont été sacrifiés. Un chiffre qui
doit encore être revu à la hausse puisque Molenbeek laissait son site ouvert
hier encore.

En 2005, seules 1.291 bêtes étaient passées par les sites officiels, sur un
total de 15.000 à 18.000 sacrifices.
Malgré cette progression de la légalité, la polémique reste vive. De
nombreux musulmans sont sortis fâchés du site régional. Pour le président de
l'exécutif des musulmans, Coskun Beyazgul, «il y a eu certes quelques
dysfonctionnements, mais, dans l'ensemble, il faut se réjouir de
l'amélioration de la participation par rapport à l'an passé. Je suis sûr
qu'il y a des solutions pour améliorer le site régional pour l'an prochain.
»
Au-delà de cet échec, la fête du Sacrifice pose aussi la question des
déchets. Il est probable que des bêtes ont encore été égorgées à domicile,
dans l'illégalité, et des déchets risquent fort de réapparaître. Des
containers ont été placés à Saint-Gilles, Molenbeek, Schaerbeek et l'Agence
Bruxelles-Propreté. Selon un responsable de l'agence, 12.000 têtes de
moutons abattus seraient encore «dans la nature». Hier, dix plaintes contre
des dépôts clandestins ont été déposées à Bruxelles-vi11e et les carcasses
ont été retrouvées. À Anderlecht: «Nous avions mis sur pied des planques
pendant la nuit de mardi à mercredi. Mais nous n'avons rien remarqué.
Peut-être ont-elles eu un effet dissuasif», explique Philippe Debry, échevin
de la propreté. « Des contrôleurs tournent pour repérer les dépôts et on
pourra dresser un bilan définitif dans quelques jours », dit-on à
Bruxelles-Propreté. Les gens pourraient aussi opter pour le sac-poubelle,
afin de se débarrasser des restes, mais ces détritus ne peuvent être
incinérés. «Pour les peaux et les abats, il y a une filière particulière,
avec des mesures hygiéniques et des techniques spécifiques. Des sociétés
spécialisées s'en occupent. ».
FANNY BOUVRY
ÉMILIE HAQUIN

« IL FAUT ENVISAGER DES SUBSTITUTIONS »
Charles Picqué (PS), ministre-président de la Région bruxelloise, tire les
enseignements de l'échec du site d'abattage régional des moutons. Pour lui,
la question du maintien de la tradition du sacrifice est posée.

Quel enseignement tirez-vous de l'échec que constitue l'organisation d'un
site régional?
Ma position de fond est claire : il faut trouver toute forme de substitution
à l'abattage à domicile. Il ne faut pas transiger là-dessus et rester
intransigeant.
Une alternative serait une très bonne organisation de sites d'abattage
publics. Il apparaît toutefois que l'on devrait consacrer des moyens
d'importance afin de garantir un abattage dans de bonnes conditions tant
pour les ménages que pour les animaux ou pour l'hygiène publique.
S'il apparaît que cela est à ce point difficile à mettre en œuvre, sauf à
investir des moyens tels que l'on devrait financer d'autres rites religieux
- parce que c'est de cela dont il s'agit! -, il faut résolument mettre le
cap sur une autre culture du rituel du sacrifice qui ne passe pas par
l'égorgement d'un mouton. Point à la ligne.

Cette année-ci, l'échec est palpable. Va-t-on réessayer l'année prochaine?
De cela, nous devons encore en discuter. Nous devons voir l'ensemble des
rapports emir Kir va nous faire. Je suis attentif au fait qu'il me dise
qu'il y a eu pas mal de mauvaise volonté de la part de certains. Il me
rapporte que certains éléments de logistique ne fonctionnaient plus, que des
signalétiques ont été enlevées, que des rumeurs couraient....
Il y a eu des problèmes d'organisation dont le secrétaire d'Etat a fait
l'aveu. Mais il faut analyser l'ensemble des données.
Plus fondamentalement, je crois cependant que cela pose le problème de
l'adaptation aux grandes villes de rituels physiques de ce type-là. Cette
question, à mes yeux, elle est posée.
Nous devons avoir un dialogue constructif avec la communauté musulmane, sans
faire preuve d'intolérance. Mais je pense vraiment que nous devons
encourager des substitutions à la tradition du sacrifice. Et le respect des
animaux est une donnée dont nous devons tenir compte.
Propos recueillis par OLIVIER MOUTON

Commentaire : MICHEL DE MEULENAERE
LE CUISANT FIASCO DE LAND 2006

« A moins d'un bricolage de dernière minute, le mépris de la loi,
l'impréparation et les messages ambigus risquent d'avoir des conséquences
graves.» C'est ce que nous écrivions ici, samedi dernier, à quelques jours
de l'Aïd-el-Kebir. Mais ce que nous craignions alors est sans mesure avec ce
que l'on découvre aujourd'hui.
Les sacrifices de moutons dans l'abattoir provisoire mis en place par la
Région bruxelloise ont tourné au chaos. Beaucoup de fidèles musulmans venus
faire abattre leur mouton ont été confrontés à une attente interminable.
Certains sacrifices ont tourné à la boucherie, des moutons ont été égorgés à
même le sol, d'autres ont été vus, galopant la gorge ouverte. Et, au
lendemain de la « fête », les lieux d'abattage étaient dans un état de
propreté lamentable. Le secrétaire d'Etat à la Propreté publique, Emir Kir,
a lui-même regretté des « dysfonctionnements importants ». C'est un peu
court. Road était un événement totalement prévisible. Les problèmes
culturels, religieux, logistiques qu'il posait pouvaient parfaitement être
anticipés. Les réticences de certains, dans la communauté musulmane, à
intégrer un circuit officiel étaient connues. Il y a eu, au moins, une
erreur grave d'appréciation. On peut craindre que ce cuisant échec aura
convaincu de nombreux musulmans que la filière clandestine est la seule
valable, malgré son caractère illégal. D'un autre côté, l'image lamentable
de l'Aïd 2006 - dont certains aspects, comme les dépôts clandestins de
carcasses, ne sont pas encore bien évalués - apporte des arguments à ceux
qui contestent l'utilisation d'argent public pour organiser cet événement
religieux. Sans parler de ceux qui veulent tout simplement interdire les
abattages. La date du prochain Aïd est déjà connue: 31 décembre. Un second
ratage est interdit. Au travail, Monsieur Kir!


 

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Comment et qui...pour porter les plus belles fourrures...luxe et dépravation. torture, boucherie? élégance? que choisir?

11 Janvier 2006, 16:59pm

Publié par Jo benchetrit

 

 


Les camps de concentrations,
pour animaux existent ...
Pour le plaisir de ces dames porteuses 
de manteaux d'animaux

Que de sang

Que de tourments

De châtiments

Juste pour étaler votre argent

Et épater vos gens

 

Votre « beau » manteau,

Cette peau

Que vous arborez sur votre dos

Ce n'est pas un cadeau

C'est un fléau !

 

Nous ne sommes plus au moyen-âge

Et pourtant à voir ces élevages

Pauvres animaux vivants sur un grillage

Qui finiront à l'abattage

Après un horrible carnage

 

Si vous croyez qu'en portant cette peau de bête

Vous ferez partie de la Jet-Set

Vous êtes vraiment bobette

D'ailleurs je vais être honnête

Cela épaissi votre silhouette

 

Tant de tourments et de souffrances

Juste pour vous donner de l'apparence

Afficher votre soi-disant élégance

Mettre en avant votre aisance

Et l'état de vos finances

Cela n'a aucun sens

C'est de l'arrogance

De l'indécence !

 Vous vous admirez devant le miroir

Croyant être la belle d'un soir

Mais moi j'aimerais vous faire voir

Ce qu'est le piège à mâchoire

 

Tous ces supplices

Et ces sévices

Tout çà rien que pour votre pelisse

C'est du vice !

 

Vous croyez avoir fière allure

En vous pavanant avec cette pelure

Et en arborant votre air si sûr ?

Mais vous n'êtes qu'une ordure,

 

Une rature

Une crevure !

Renoncez à votre parure

Éviter-lui la torture

Laissez-lui sa fourrure !

 

Catherine AMIGUET


 

Quelle que soit sa provenance , la fourrure est tachée de la souffrance 
de millions d'animaux sauvages

Chaque seconde, un animal meurt pour la mode.

C'est la réalité désastreuse qui se cache derrière la façade élégante du commerce de la fourrure.

Chaque hiver, environ 35 millions de mammifères magnifiques et intelligents sont massacrés uniquement à cause de la fourrure qu'ils portent sur le dos. C'est l'équivalent d'un animal qui meurt chaque seconde, chaque jour de l'année, après avoir enduré des souffrances atroces et inutiles.

 

L'élevage des animaux pour leur fourrure.

Les toutes dernières statistiques indiquent que presque 30 millions de visons et renards sont encore élevés et tués dans des fermes d'élevage d'animaux à fourrure chaque année purement pour leur peau.

Le Danemark est en tête des pays producteurs de peaux de vison (plus de 10 millions de visons sont élevés dans ce pays chaque année) tandis que la production des peaux de renard est dominée par la Finlande qui fournit 2,5 millions au niveau mondial qui a totalisé 4,45 millions en 1997.

La vie dans les usines d'élevage des animaux à fourrure est lugubre, les animaux sont à l'étroit, mal nourris et leur vie est courte. Ils sont nés au printemps et massacrés au mois de novembre/décembre suivant, juste après leur première mue, lorsque leur fourrure est de toute beauté et que les imperfections ont disparu.

Les animaux dans les fermes d'élevage sont enfermés dans des rangées de cages grillagées avec pour certains l'accès à une boîte en guise d'abri. Une cage typique abrite deux ou plusieurs visons et mesure seulement 75 x 30 x 38 cm de hauteur, tandis que la cage des renards fait 108 x 113 x 72 cm. Dans leur habitat sauvage, les visons défendent des territoires pouvant couvrir jusqu'à 9 hectares tandis que les renards arctiques sont réputés pour couvrir un territoire situé entre 800 et 6000 hectares dans leur toundra native.

En Grande-Bretagne, le Comité pour la Protection des Animaux de Ferme décrit les visons et les renards comme des "animaux sauvages essentiels" et tous les experts objectifs sont d'accord sur le fait que garder ces animaux dans de telles conditions est tout à fait impropre et même cruel.

Ces conditions d'existence horribles donnent à des animaux intelligents et curieux à l'origine comme les visons et les renards un comportement stéréotypé, avec pour caractéristiques l'automutilation et même le cannibalisme.

Les animaux élevés dans les fermes d'élevage pour fourrure sont tués en les gazant (habituellement avec de l'oxyde de carbone provenant de tuyaux d'échappement), en leur brisant le cou, par électrocution (en posant des électrodes sur la gueule de l'animal, avec insertion dans le rectum) ou par injection létale.

Source: http://www.respectforanimals.org


 

LES FERMES D'ÉLEVAGE

(source co-action)


De par le monde, plus de 31 millions d'animaux prisonniers des fermes d'élevage mènent une existence monotone et artificielle. Ce nombre équivaut à 26 millions de visons, à 4.5 millions de renards, à 250 000 chinchillas auxquels s'ajoutent des lynx, des zibelines, des lapins ect. Pour confectionner 1 manteau de fourrure avec des visons femelles il faut 50 animaux; avec des visons mâles 30 animaux. Un seul manteau de renard requiert la mort de 18 animaux et celui en chinchillas plus de 100. Tous les besoins les plus élémentaires de ces animaux sauvages demeurent bafoués et reniés. Ils souffrent massivement de troubles de comportement liés à leur incarcération, attrapent de multiples maladies, d'infections de la peau, d'empoisonnements du sang, de diarrhées, de pneumonies et deviennent l'hôte de parasites tels que puces, poux, tiques ou acariens divers. Sans oublier les mouches attirées par les monceaux d'excréments qui s'accumulent dans et autour des fermes.

80% des fourrures vendues au Canada proviennent de fermes d'élevage. La majorité des fermes de visons se retrouvent en Ontario et celles des renards en Nouvelle-Ecosse. Selon Statistiques Canada, il y a au Québec 42 fermes de renards et 22 fermes de visons (1998). Les Etats-Unis produisent mondialement 10% des fourrures provenant d'animaux prisonniers de cages; 60% à 75% des manteaux vendus dans ce pays sont des fourrures de fermes d'élevage . L'industrie planétaire de la fourrure provient à 85% de fermes d'élevage.

FINI LE RÊVE DE LIBERTÉ

Il court, il court. Sillonnant un pré, fendant les broussailles, grimpant les arbres, plongeant dans l'eau dans un élan de grâce pour descendre au fond à grands coups de pattes... Une blessure à la patte le fait sursauter. Son compagnon de cellule montre les dents. La puanteur indescriptible des excréments des cent milles autres visons, renards, irritent ses narines. Une fois de plus, sa fugue ne fut qu'un rêve. Comme depuis les deux cent quarante nuits depuis sa venue «au monde». Deux cent quarante jours de «vie» dans une étroite cage en treillis métallique exiguë - l'une des cinquante mille alignées en longue rangées. Deux cent quarante jours de monotonie, d'odeurs abominables, d'horreurs, d'agressions et de souffrances. Manger, boire, déféquer et se prévenir en permanence des attaques des codétenus. Toujours poussé par l'instinct profond de mouvement. En avant - en haut - en arrière - en bas - en avant - en haut - en arrière - en bas. Jusqu'à l'épuisement total. Bref sommeil - juste le temps de rêver d'une juste liberté. Enfin. La monotonie rompue. Hier, rien à manger. Aujourd'hui non plus. Les cris perçants tout alentour s'amplifient. Ça y est - une main «humaine» épuisement gantée empoigne l'animal qui pousse une plainte aiguë. On enfonce brutalement sa truffe dans un trou où des gaz brûlants l'étouffent avant qu'il ne perde conscience. Le poing du bourreau lui renverse la tête. Crac. Fini. La simple mort d'un animal à fourrure.

Il existe diverses méthodes de mises à mort des visons, dont l'inhalation forcée de gaz carbonique,
rupture de la colonne cervicale, électrocution anale, injection de poisons, etc. etc.
(Textes produits par SPMA - Société mondiale pour la protection des animaux)

L'ÉLEVAGE DES VISONS

Par: Marjolaine Jolicoeur

Dans son écosystème naturel, le vison, animal semi-aquatique, vit à proximité des cours d'eau et des marais. Il passe 70% de son temps dans l'eau. Excellent nageur, il peut plonger à une profondeur de 4,5 m et capturer des poissons sous l'eau. Vivant en solitaire, il est peu sociable, sauf au moment de la reproduction où il aide sa femelle à élever leurs petits. Actif surtout la nuit, on ne peut que rarement l'apercevoir et son territoire de chasse est très vaste. Les jeunes naissent au printemps et restent près de leurs parents jusqu'à l'automne. A ce moment, la famille se sépare et se retrouve seulement à la saison suivante. Dans la nature, les jeunes visons ont besoin de jouer dans l'eau pour le développement normal de leur comportement. Privés de cet élément vital, les visons salivent, respirent davantage et leur température corporelle augmente. La chaleur estivale pose alors un grave problème à ces animaux. En 1987, par exemple, les éleveurs américains ont déclaré la perte par coups de chaleur de 450 000 visons. De plus, on considère qu'un animal élevé dans ces conditions a besoin de dix fois plus d'eau en été qu'en hiver, notamment les femelles allaitantes.

Avec tous ces facteurs, il n'est pas étonnant que les visons en captivité fassent preuve d'un comportement dérangé ou anormal. Pour les éleveurs, ces visons qui s'agitent, crient ou se rebiffent restent toujours féroces et difficiles à manipuler. Dans leurs cages, les visons courent continuellement de long en large et font sans cesse des mouvements circulaires de la tête autour de la tétine de l'abreuvoir; ce comportement peut durer jusqu'à six heures par jour. (Une enquête aux Pays-Bas a démontré que la moitié des visons se livre à un comportement stéréotypé) Les visons ont une glande qui secrète une odeur désagréable qu'ils émettent lorsqu'ils se sentent en mauvaise posture pour éloigner l'ennemi. En captivité - donc en mauvaise posture - ils recourent souvent à ce moyen de protection. Des recherches ont démontré des ulcères d'estomac chez les visons d'élevage ainsi qu'une dilatation des glandes surrénales. Il s'agit d'une anomalie corporelle indiquant là aussi un stress chronique. De 10 à 30% des visons s'automutilent ou mordent leurs congénères. Les femelles visons ont souvent des contractions anormales de l'utérus et des accouchements très douloureux. Les visons nommés mutants, c'est-à-dire ceux provenant de plusieurs croisements et de manipulations génétiques souffrent particulièrement de désordres neuromusculaires et près de 20% des Roses ombrés - Shadow Pink - ont leurs organes sexuels atrophiés et sont incapables de se reproduire. Les mutants peuvent être sourds, aveugles ou avoir des malformations congénitales. Les nombreux croisements faits sur les visons noirs rendent ces animaux sensibles aux hémorragies et à diverses maladies. On utilise des hormones et la réduction de la lumière du jour afin d'accélérer les chaleurs et la gestation.

1 MANTEAU DE VISON D'ÉLEVAGE ÉQUIVAUT À LA MORT DE 50 FEMELLES OU DE 30 MÂLES

 

L'ÉLEVAGE DES RENARDS

Dans son écosystème naturel, le renard , cet animal timide, nerveux et rusé, a des moeurs surtout nocturnes et crépusculaires. Il vit le plus souvent en solitaire. Il défend un territoire d'environ 100ha (1km2) et dispose de plusieurs terriers principaux et secondaires qui servent de repos et à l'élevage des petits. Son odorat, son ouïe et sa vue sont excellents. Le renard chasse seul ou en famille, avec la femelle et ses petits. Il se reproduit une fois l'an dès l'âge de 10 mois. La période de gestation dure une cinquantaine de jours. Le terrier de reproduction héberge habituellement une portée d'environ 5 renardeaux mais deux femelles d'un même groupe peuvent élever leur progéniture ensemble dans un même terrier. A 6 semaines les jeunes quittent leur terrier et commencent leur apprentissage à proximité. Les renards ont une alimentation très variée comportant insectes, baies, fruits, oiseaux, petits mammifères et ils mangent des milliers de rongeurs dans une année. En liberté, les renards peuvent vivre jusqu'à l'âge de 12 ans.

Dans les fermes d'élevage, ces animaux sauvages passent toute leur existence misérable dans des cages, coupés de leurs besoins les plus élémentaires tels que parcourir leur territoire de chasse, creuser des terriers ou avoir des contacts avec leurs congénères. On leur donne des sous-produits de viande ,de poissons et parfois des carcasses d'autres animaux à fourrure précédemment tués. Cette bouillie est mise sur le dessus des cages et le renard doit lécher sa nourriture à travers les mailles du treillis. En période de grand froid la langue du renard peut geler sur les treillis, se déchirer et même y rester. Tout comme les visons, les renards d'élevage souffrent de diverses maladies et de comportements anormaux. Angoissés et apathiques, ils se tiennent à plat ventre dans les cages sans bouger ou ils tremblent de peur en voyant des humains, défèquent et tentent de se cacher au fond de la cage. Ils peuvent tenter de mordre quand on les manipule, attaquent la cage pour tenter de s'enfuir ou arpentent constamment leur prison. De 10 à 20% des mères rongent la queue de leurs petits ou les mangent. Par manque d'exercice, les renards développent de longues griffes, inconfortables sur les fils métalliques des cages et se blessent les pattes. Dotés d'un fin odorat, ils vivent dans d'épouvantables odeurs, puisque les renards délimitent leur territoire en urinant et qu'ils agissent de même en captivité. Les éleveurs imposent aux renardes des régimes draconiens avant la période d'accouplement; elles peuvent perdre jusqu'à 25% de leur poids normal et souvent elles en meurent. Contraints de s'accoupler contre leur gré, dans un environnement artificiel, les renards se battent avec violence. Pour contrer ces comportements on a recourt à l'insémination artificielle. Les infections de l'utérus sont alors fréquentes. Par exemple, en 1991, dans certaines fermes finlandaises, la mortalité des renardes inséminées a pu atteindre 30 à 50%. Les renardeaux naissent au printemps pour être tués en automne. Les renards gardés pour la reproduction peuvent vivre plusieurs années dans ces conditions de captivité lamentables.


 

(SW) «Vous égarez le public avec de vieilles photos» nous reprochent souvent les fourreurs. Mais vieilles ou récentes, celles-ci montrent toujours les désastreuses conditions de vie qui ne changent guère dans les élevages d'animaux à fourrure. Un membre de notre organisation a visité, cet été 1998, un tel établissement et en est revenu scandalisé. Les photos prises à cette occasion ressemblent forcément beaucoup à celles que l'on a vues les années passées… Voici son récit:

Un élevage moderne

Des cris bouleversants déchirent le silence de cet après-midi scandinave et nous transpercent jusqu'à la moelle. Une odeur d'urine pénétrante imprègne l'air autrement si pur. Dans la paix apparente d'une nature grandiose, rôdent la terreur et l'angoisse. Pudiquement dissimulée derrière quelques arbustes, la source de ce cauchemar se révèle être ce que l'industrie de la fourrure se plaît à appeler une "ferme d'élevage": des dizaines de rangées de toitures en tôle recouvrent autant de rangées de cages minuscules, en grillage de fil de fer. Des milliers de créatures innocentes, ici des renards bleus, y vivent la torture au quotidien, depuis le jour de leur naissance jusqu'à celui de leur atroce mise à mort. Les plus chanceux sont ceux qui seront écorchés très jeunes, à l'âge de quelques mois seulement; les plus à plaindre, ceux qui, destinés à la reproduction, sont condamnés à croupir 3, 4, voire 5 ans dans ces conditions infâmes.
C'est donc ça "l'élégance" préconisée par les fourreurs: saleté, terreur et souffrance! Certes qu'avant de franchir le seuil d'un magasin de fourrure, chaque cliente devrait d'abord passer quelques minutes dans cet univers sordide; elle saurait alors combien de cruauté elle affiche lorsqu'elle enfile un vêtement de fourrure.
Ceci, l'industrie de la fourrure le sait parfaitement, et pour faire marcher quand même son triste business, elle n'hésite pas à proférer de fausses informations sur les conditions de vie des malheureuses victimes de la vanité humaine, les animaux. Elle accuse notamment leurs défenseurs de montrer «toujours les mêmes photos dépourvues d'actualité». Combien de mauvaise foi! En effet, comment reconnaître si une photo est ancienne ou récente, si sur le terrain rien n'a changé? Les clichés accompagnant ces propos datent bel et bien de 1998.

Les usines de l'horreur: ni naturelles ni écologiques!

Les dimensions des cages minuscules n'ont guère changé: moins d'un mètre carré par individu pour ces renards, qui dans la nature sauvage parcourraient plusieurs dizaines de kilomètres par nuit. Cette promiscuité leur cause, entre autres, de graves problèmes de territorialité qui se traduisent par un état de stress permanent. Rappelons qu'en Suisse la loi exige un minimum de 20 m2 par couple.

Le sol des cages en grillage de fil de fer est omniprésent - c'est si pratique, les excréments passent à travers et on n'a pas besoin de nettoyer! Qu'importe s'il représente pour les animaux un supplice quotidien: il est en effet souvent la cause de douloureuses blessures aux pattes ou d'infections, car au contraire des conditions de vie en liberté, où ils peuvent, dans le fond de leur confortable tanière, maintenir une température stable, ils sont, dans ces cages ouvertes sur tous les côtés, exposés aussi bien aux rigoureux froids d'hiver qu'aux chaleurs estivales qui peuvent facilement atteindre 30°C.

Cette année-ci non plus: pas de distractions ou d'occupation dans ces cages austères. Pas un brin de paille, ni d'étagère en bois, où les animaux pourraient se retirer et observer ce qui se passe autour d'eux. Forcément, nous dit-on, ils la détruiraient en voulant s'y faire les dents et, cherchant à vivre quelque peu leur instinct qui les pousse à marquer leur territoire, ils l'aspergeraient d'urine et le bois pourrirait vite… On se demande comment font les zoos, dont la politique récente est pourtant d'enrichir aux maximum l'environnement des cages; la loi suisse en tout cas prévoit une aire de grattage pour les renards.

Près de 9'000 animaux, soit environ 1'600 mères, plus de 100 mâles reproducteurs et quelque 7'000 renardeaux croupissent dans ce seul établissement. Leur anxiété et leurs mouvements stéréotypés - des longes périodes d'apathie complète alternant avec des phases dhyp-activité (le va-et-vient incessant le long des quelques centimètres de la paroi de la cage) - montrent bien le stress insupportable que représente pour des animaux sauvages leur détention dans ces conditions désastreuses.

1L'année a commencé normalement, dans cet élevage, comme dans tous les autres, par la reproduction: accouplement direct pour une partie des animaux - pas question de se soustraire aux avances d'un mâle non apprécié, pour les victimes c'est le viol pur et simple. Pour les autres c'est la terreur des fers et des manipulations lors de l'insémination artificielle.

Comme tous les printemps: naissance des petits malheureux. Les pertes sont considérables: jusqu'à 20% des femelles sont infécondes, parmi les autres, nombreuses sont celles qui ne sont pas à même d'élever correctement leur progéniture. Mutilations, cannibalisme et infections sont à l'ordre du jour dans cet environnement hostile. Environ 30% des petits meurent avant d'être sevrés.

Comme tous les ans, novembre sera le mois de la mort. Le pelage d'hiver alors tout neuf, pas encore endommagé par les sévices de la captivité, permettra aux fourreurs de souligner combien les «animaux sont heureux» s'ils ont une si belle fourrure! La "récolte" sera de quelque 7'000 animaux, tués ici même, tout au long de ce mois, par électrocution: une électrode dans la gueule, l'autre dans l'anus: tout ceci, Mesdames, est tellement élégant! La chair de leurs petits corps sera brûlée.

Quiconque achète, cette année encore, un vêtement de fourrure se rend complice de tant de cruauté.

Espoir au seuil de l'an 2000

Les jeunes générations sont plus ouvertes, le nouveau millénaire sera celui du coeur, non plus celui de l'arrogance! Preuve en est qu'à partir de 2005, les élevages intensifs de renards seront interdits en Hollande. Selon l'avis du Prof. Dr. F.J. Grommes de la Faculté de Science Vétérinaire de l'Université d'Utrecht «les visons et les renards ne sont pas adaptés au confinement dans des cages. La souffrance de ces animaux dépasse de beaucoup le but pour lequel ils sont élevés». Le message cartésien s'effacera devant un hymne à la vie et la voix de St. Thomas d'Aquin sera à nouveau perçue: «Respectez toutes les créatures, afin qu'elles ne vous accusent pas le jour du jugement».

La face cachée d'un manteau de fourrure

 


Vidéos sur le piégeage
Visionner le film ( Their Future In Your Hands ) en RealPlayer sur le site de Animal Aid.
Sur le site de Animal Aid, cliquez sur l'image des trois petits coyotes en haut à droite de la page suivante :
http://www.animalaid.org.uk/campaign/videos.htm

PAGE DES VIDÉOS ANTI-FOURRURE DE PETA
http://www.peta-online.org/mc/multi-skins.html

AUTRES VIDÉOS SUR LE PIÉGEAGE
Canadian Trapping Footage
Mink Neck Snapping on an American Fur Farm
Fox Anal Electrocution on a Canadian Fur Farm
http://www.aeinc-online.org/video_archive.html

 

« Peu d'hommes pourraient supporter pendant cinq minutes l'observation d'un animal se débattant, avec un membre écrasé ou déchiqueté.» - Darwin « L'attrape-patte est le plus sadique des instruments de torture depuis la roue et l'écartèlement du Moyen-Age » de souligner
Frank Conibear, ancien trappeur, dont certains pièges portent son nom.

 

 


 

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 Alors, après avoir lu ça, allez vous vous laisser convaincre par ça?...:

*Dix excellentes raisons de porter la fourrure *

1. Chaleur
La fourrure est la réponse de la nature aux froids de l'hiver. Selon un
sondage, c'est d'abord pour se tenir au chaud que les gens portent leur
fourrure.

2. Mode
Classique, sportive ou élégante, la fourrure est toujours à la mode. Le
nombre de créateurs travaillant la fourrure a triplé au cours des dix
dernières années.

3. Durabilité
La fourrure est une matière naturelle qui reste belle année après année.

4. Possibilité d'adaptation
Le manteau de fourrure
s'adapte<
http://www.diversimanto.com/cgi-cs/cs.waframe.content?topic=27871&lang=1>au
goût du jour et aux caprices changeants de la mode, encore et
encore...

5. Respect de l'environnement
La fourrure est une ressource renouvelable et biodégradable.

6. Polyvalence
La fourrure accompagne aussi bien le jeans que la robe du soir, et crée
toujours un look exceptionnel. Étant donné la légèreté des nouvelles
fourrures et des accessoires, la fourrure est de mise trois saisons durant.

7. Soutien d'un mode de vie
En achetant un manteau de fourrure, vous soutenez des milliers de gens qui
vivent loin des villes et dont le gagne-pain dépend de la protection des
habitats fauniques. L'industrie de la fourrure perpétue notre héritage
nord-américain.

8. Appui à la conservation de la faune
Les fourrures employées dans l'industrie sont abondantes. La gestion des
populations est assurée par l'application rigoureuse de nombreux règlements,
et aucune espèce menacée n'est employée.

9. Confort
Toute de souplesse et de légèreté, la fourrure vous couvre de douceur; rien
n'égale la sensation que procure la fourrure.

10. Choix personnel

L'industrie de la fourrure est responsable, et son activité rigoureusement
réglementée. Porter de la fourrure est une marque de respect envers la
nature et d'harmonie avec elle.


La fourrure, une tradition nord-américaine, une industrie responsable dans
l'utilisation de ses ressources et fière de la qualité de ses confections
artisanales


--
Daniel,
Contre la barbarie envers les animaux
http://wolf.31.free.fr


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si dieu existe, alors il a perdu. Aïd el kebir, moutons, et grippe aviaire, oiseaux: les grands massacres! Merci. Signé Satan.

10 Janvier 2006, 06:37am

Publié par Jo benchetrit

Difficile aux amis des bêtes de penser que c'est Dieu qui permet tout ça...alors faute de Dieu, il reste le diable à qui veut croire aux forces occultes.
Mais le diable est en nous ...et ce n'est pas occulte du tout.

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Poissons, extinction des espèces des profondeurs. Pêche abusive sans règlement efficace pour les sauver.

9 Janvier 2006, 10:36am

Publié par Jo benchetrit

Il faut manger du poisson…pour avoir des oméga 3, nous conseille la médecine!
Or, l'huile de colza en a des tonnes et pour pas cher. Ça, c'est ben vrai.
Alors, pourquoi tuer des poissons?
 
Les poissons des profondeurs sont en voie de disparition. Mais si on les pêche, c'est bien parce que ceux qui vivent plus haut sont de plus en plus rares, non ?
Le cynisme humain s'en fiche un peu. On développera l'élevage et on continuera à bouffer du poisson…pas cher comme les bars et les saumons, par exemple.
Il y a un hic, tout-de-même : pour obtenir un 1kg de saumon il faut environ 3 kg de poissons sauvages. Qu' à cela ne tienne, dira le cynique…on a plus d'un tour dans notre sac, on élèvera des animaux aériens pour leur filer à manger, ou les surplus, les déchets, les animaux malades des abattoirs.
Ben c'est déjà fait, remarquez, et ça explique pourquoi les poissons d'élevage ne contiennent plus autant d'oméga 3 et une grande quantité de graisse saturée, mauvaise pour le coeur.
Qu'importe, me direz vous…l'huile de colza en contient assez... et pour pas cher.  
Alors, je me répète: pourquoi tuer des poissons?
 
 Les poissons des profondeurs en danger, Le Nouvel Observateur, 05/01/06
Cecile Dumas
La pêche en eaux profondes met en danger des espèces de poissons dont 
la reproduction est lente, confirme une étude publiée aujourd'hui 
dans la revue Nature qui s'interesse a cinq espèces vivant sur la 
pente continentale de l'ocean Atlantique Nord. Ces poissons n'etaient 
pêches que rarement avant les années 70, soulignent Jennifer Devine 
et ses collègues, avant que les bateaux de pêche descendent leurs 
filets plus bas, entre 500 et 1.500 mètres de profondeur.
Ces biologistes ont analyse les registres officiels du ministère de 
la pêche au Canada pour estimer l'evolution de cinq espèces : le 
grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris), le grenadier berglax 
(Macrourus berglax), l'antimora bleu (Antimora rostrata), la raie a 
queue épineuse (Bathyraja spinicauda) et le tapir a grandes écailles 
(Notacanthus chemnitzi).
En 1978 et 1994, l'abondance de ces poissons a décline de 87 a 98%. 
Pour le grenadier berglax et le grenadier de roche le déclin est de 
99,6% et 93,3% respectivement sur 26 ans entre 1978 a 2003. Or une 
baisse de population de plus de 80% sur trois générations est un 
critère fixe par l'Union internationale de protection de la nature 
(IUCN) pour classer une espèce dans la catégorie «sérieusement 
menacée» de disparition.
Les chercheurs canadiens estiment donc qu'il est urgent de prendre 
des mesures de protection de ces espèces des profondeurs. Leur durée 
de vie peut atteindre 60 ans : ils n'atteignent la maturité sexuelle 
que tardivement, ce qui les rend vulnérables. Certaines de ces cinq 
espèces sont péchées accidentellement alors que d'autres espèces 
commerciales sont visées. Par conséquent si les quotas de pêche ne 
concernent que les espèces menacées ils sont inefficaces pour enrayer 
leur déclin.
<
http://sciences.nouvelobs.com/sci_20060105.OBS1049.html>

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