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Psychanalyse et animaux.

massacres de moutons pour la fête islamique de l'Aïd el Kebir pour attardés du bulbe et du coeur. Vous êtes contre l'excision des filles? alors, soyez contre les sacrifices des agneaux et autres ovins

12 Janvier 2006, 20:01pm

Publié par Jo benchetrit

C'est la fête du scandale, l'Aïd el Kebir!!!!la honte...si 
j'étais musulman je ne serai pas très en forme au lendemain de l'Aïd el Kebir, car quelle horrible chose que ce que vous allez lire.
C'était chez nos voisins belges;Je nai pas d'infos sur la France. On a été plus discret? Mais ça a dû être semblable, je pense.


Lisez ceci et écrivez à Chirac, à Azouz Begag que nous ne voulons pas de ça chez nous, au pays des droits de l'homme car ça fait partie des horreurs qui bafouent celui de tout un chacun à vivre dans un pays pacifique et ne violant pas sa conscience..
La France ne veut pas plus d'excision que ce qui suit.

Nous ne voulons pas de régression morale. Ça suffit de brosser les autres dans le sens de leurs défauts, sous prétexte de ne pas être raciste. Trop facile;
Nous ne voulons pas de torture animale, ni de corrida, ni de ces ignobles massacres de moutons. Le racisme n'a rien à voir avec ça. Mais il y a danger que cela ne le réveille.

Voici le courrier lu sur une liste:

Ce sont les politiciens belges qui sont à montrer du doigt, eux qui
permettent ces atrocités innommables. A commencer par ce répugnant Emir
Kir, qui après avoir nié le génocide arménien, niera celui des moutons; car
il s'agit d'un véritable génocide.
J'ai honte d'être belge et bruxelloise d'adoption.

M.

 le quotidien belge "Le Soir" du 12/01/2006

Culte / A Bruxelles, la fête du Mouton a parfois tourné au cauchemar
Un Aïd à ranger au rayon boucherie

LE SITE D’ABATTAGE régional à Bruxelles installé pour l’Aïd-el-Kebir a été
le théâtre de graves dysfonctionnements.

Un carnage affreux, dénoncent des témoins. L'Aïd-el-Kebir, la fête du
Mouton, s'est transformée en cauchemar, mardi. Les sacrificateurs peu
expérimentés n'ont pu faire face aux 3.000 moutons à égorger en un jour.
L'eau manquait au début, l'électricité a déposé les armes pendant
l'après-midi, mais ce ne sont que détails face à l'horreur qui a envahi les
abattoirs. Des moutons à moitié égorgés tentant de fuir la gorge tranchée,
d'autres décédés d'une crise cardiaque, des rivières de sang... Les
policiers ont dû prêter main-forte aux sacrificateurs. Excédés, certains
fidèles en sont venus à menacer au couteau agents et organisateurs. D'autres
ont été vus en train d'égorger eux-mêmes leur mouton sur le sol, parfois
dans la boue. Il n'y a eu ni procès-verbal ni arrestation malgré les
bagarres.

Certains ont été vus en train d'égorger eux-mêmes leur mouton sur le sol,
parfois dans la boue.

La police de Bruxelles-Ixelles a envoyé, hier, un rapport aux bourgmestres
de la zone, Willy Decourty et Freddy Thielemans, et au procureur du Roi. La
décision de porter plainte pour maltraitance des animaux revient au
procureur. Gaia, l'association de défense des animaux, a décidé de déposer
plainte contre X pour maltraitance animale.
Le secrétaire d'état bruxellois à la Propreté publique, Emir Kir (PS),
dresse un bilan plus que mitigé de l'initiative régionale: «Je souhaite
faire part de mes regrets à tous les fidèles musulmans qui se sont rendus à
l'abattoir régional. Malgré tous nos efforts, les conditions étaient loin
d'être idéales.» Une canalisation d'eau a rompu vers 10 heures. Les
musulmans étaient censés aider les sacrificateurs, mais ne le savaient pas.
Enfin, le nombre de sacrificateurs et d'habilleurs était insuffisant, sans
compter que certains n'étaient pas suffisamment formés. Environ 350
personnes ont exigé d'être remboursées,

Mais Kir se veut positif sur le nombre total d'abattages. Il estime que ces
sacrifices légaux ont triplé par rapport à l'an passé, Si l'on prend en
compte les sites d'abattage communaux (Molenbeek, Anderlecht et Schaerbeek)
et le site régional, près de 3.700 moutons ont été sacrifiés. Un chiffre qui
doit encore être revu à la hausse puisque Molenbeek laissait son site ouvert
hier encore.

En 2005, seules 1.291 bêtes étaient passées par les sites officiels, sur un
total de 15.000 à 18.000 sacrifices.
Malgré cette progression de la légalité, la polémique reste vive. De
nombreux musulmans sont sortis fâchés du site régional. Pour le président de
l'exécutif des musulmans, Coskun Beyazgul, «il y a eu certes quelques
dysfonctionnements, mais, dans l'ensemble, il faut se réjouir de
l'amélioration de la participation par rapport à l'an passé. Je suis sûr
qu'il y a des solutions pour améliorer le site régional pour l'an prochain.
»
Au-delà de cet échec, la fête du Sacrifice pose aussi la question des
déchets. Il est probable que des bêtes ont encore été égorgées à domicile,
dans l'illégalité, et des déchets risquent fort de réapparaître. Des
containers ont été placés à Saint-Gilles, Molenbeek, Schaerbeek et l'Agence
Bruxelles-Propreté. Selon un responsable de l'agence, 12.000 têtes de
moutons abattus seraient encore «dans la nature». Hier, dix plaintes contre
des dépôts clandestins ont été déposées à Bruxelles-vi11e et les carcasses
ont été retrouvées. À Anderlecht: «Nous avions mis sur pied des planques
pendant la nuit de mardi à mercredi. Mais nous n'avons rien remarqué.
Peut-être ont-elles eu un effet dissuasif», explique Philippe Debry, échevin
de la propreté. « Des contrôleurs tournent pour repérer les dépôts et on
pourra dresser un bilan définitif dans quelques jours », dit-on à
Bruxelles-Propreté. Les gens pourraient aussi opter pour le sac-poubelle,
afin de se débarrasser des restes, mais ces détritus ne peuvent être
incinérés. «Pour les peaux et les abats, il y a une filière particulière,
avec des mesures hygiéniques et des techniques spécifiques. Des sociétés
spécialisées s'en occupent. ».
FANNY BOUVRY
ÉMILIE HAQUIN

« IL FAUT ENVISAGER DES SUBSTITUTIONS »
Charles Picqué (PS), ministre-président de la Région bruxelloise, tire les
enseignements de l'échec du site d'abattage régional des moutons. Pour lui,
la question du maintien de la tradition du sacrifice est posée.

Quel enseignement tirez-vous de l'échec que constitue l'organisation d'un
site régional?
Ma position de fond est claire : il faut trouver toute forme de substitution
à l'abattage à domicile. Il ne faut pas transiger là-dessus et rester
intransigeant.
Une alternative serait une très bonne organisation de sites d'abattage
publics. Il apparaît toutefois que l'on devrait consacrer des moyens
d'importance afin de garantir un abattage dans de bonnes conditions tant
pour les ménages que pour les animaux ou pour l'hygiène publique.
S'il apparaît que cela est à ce point difficile à mettre en œuvre, sauf à
investir des moyens tels que l'on devrait financer d'autres rites religieux
- parce que c'est de cela dont il s'agit! -, il faut résolument mettre le
cap sur une autre culture du rituel du sacrifice qui ne passe pas par
l'égorgement d'un mouton. Point à la ligne.

Cette année-ci, l'échec est palpable. Va-t-on réessayer l'année prochaine?
De cela, nous devons encore en discuter. Nous devons voir l'ensemble des
rapports emir Kir va nous faire. Je suis attentif au fait qu'il me dise
qu'il y a eu pas mal de mauvaise volonté de la part de certains. Il me
rapporte que certains éléments de logistique ne fonctionnaient plus, que des
signalétiques ont été enlevées, que des rumeurs couraient....
Il y a eu des problèmes d'organisation dont le secrétaire d'Etat a fait
l'aveu. Mais il faut analyser l'ensemble des données.
Plus fondamentalement, je crois cependant que cela pose le problème de
l'adaptation aux grandes villes de rituels physiques de ce type-là. Cette
question, à mes yeux, elle est posée.
Nous devons avoir un dialogue constructif avec la communauté musulmane, sans
faire preuve d'intolérance. Mais je pense vraiment que nous devons
encourager des substitutions à la tradition du sacrifice. Et le respect des
animaux est une donnée dont nous devons tenir compte.
Propos recueillis par OLIVIER MOUTON

Commentaire : MICHEL DE MEULENAERE
LE CUISANT FIASCO DE LAND 2006

« A moins d'un bricolage de dernière minute, le mépris de la loi,
l'impréparation et les messages ambigus risquent d'avoir des conséquences
graves.» C'est ce que nous écrivions ici, samedi dernier, à quelques jours
de l'Aïd-el-Kebir. Mais ce que nous craignions alors est sans mesure avec ce
que l'on découvre aujourd'hui.
Les sacrifices de moutons dans l'abattoir provisoire mis en place par la
Région bruxelloise ont tourné au chaos. Beaucoup de fidèles musulmans venus
faire abattre leur mouton ont été confrontés à une attente interminable.
Certains sacrifices ont tourné à la boucherie, des moutons ont été égorgés à
même le sol, d'autres ont été vus, galopant la gorge ouverte. Et, au
lendemain de la « fête », les lieux d'abattage étaient dans un état de
propreté lamentable. Le secrétaire d'Etat à la Propreté publique, Emir Kir,
a lui-même regretté des « dysfonctionnements importants ». C'est un peu
court. Road était un événement totalement prévisible. Les problèmes
culturels, religieux, logistiques qu'il posait pouvaient parfaitement être
anticipés. Les réticences de certains, dans la communauté musulmane, à
intégrer un circuit officiel étaient connues. Il y a eu, au moins, une
erreur grave d'appréciation. On peut craindre que ce cuisant échec aura
convaincu de nombreux musulmans que la filière clandestine est la seule
valable, malgré son caractère illégal. D'un autre côté, l'image lamentable
de l'Aïd 2006 - dont certains aspects, comme les dépôts clandestins de
carcasses, ne sont pas encore bien évalués - apporte des arguments à ceux
qui contestent l'utilisation d'argent public pour organiser cet événement
religieux. Sans parler de ceux qui veulent tout simplement interdire les
abattages. La date du prochain Aïd est déjà connue: 31 décembre. Un second
ratage est interdit. Au travail, Monsieur Kir!


 

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