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Psychanalyse et animaux.

sadisme et deni

Sadisme,déni et barbarie tauromachique. Video du dr Jean-Paul Richier, psychiatre comportementaliste.

27 Août 2018, 11:53am

Publié par Jo Benchetrit

 Le déni est le mecanisme de defense des pervers. Il permet que des barbares se voient comme des gens au sens moral élevé. Le "mundillo" en est un bel exemple.
Des gens très convenables, apparemment normaux, donneurs de leçons à l'occasion, vous fuyant quand vous leur montrez ce qu'ils sont dans un miroir, ne sachant pas discuter...Et une "distraction", la corrida, aussi choquante que le devaient être les mateurs des executions capitales des hommes et des bêtes et autres tortures publiques depuis  l'antiquité jusqu'à il y a peu. Ainsi,  les executions capitales des humains sont passées à une certaine intimité , puis ce fut le tour des abattages des animaux confinés au secret des abattoirs fermés. 

La dernière execution publique en France fut celle d'un assassin né en Allemagne, Eugene Weidmann, le 17 juin 1939. Ceux qui sont venus y assister se sont comportés avec un sadisme indecent qui a fait réfléchir et curieusement à la veille 3 mois plus tard d'une guerre declenchée  par les allemands dont la barbarie terrifiante est patente, ce fut le moment choisi pour decider qu'il n'y aurait plus  de mise à mort humaine en public. Weidmann avait tué entre autres un anti-nazis, ce qui le rend encore moins sympathique. Neanmoins la foule excitée impregnant des mouchoirs de son sang rappelant les trophées des toreros prélevant leur livre de chair (oreilles et queues) comme des médailles d'honneur écoeura suffisamment pour que l'on décidât un  futur mode d'exécution non mis en spectacle.

Les corridas ont commencé d'ailleurs quand les abattoirs étaient exposés au public et qu'en prime des bouchers jouaient à faire souffrir les victimes animales devant une foule hilare comme ils le font comme le montrent des videos dans les abattoirs fermés devant leurs collègues tueurs amusés. Et c'etait si "excitant" que l'on a exporté ces indignités qui, peu à peu, devinrent le but en dehors de la viande de ces actes sadiques. C'est delàqu'est née la corrida, de jeux au depart sadiques et indignes.


Oui, c'est ça, l'humain. D'ailleurs, c'est bien ce qu'on vit en france  et dnas toute l'europe collabo durant la 2° guerre mondiale. Une non-guerre pour les français puisque bien au confort de la collaboration, même s'il y eut des choses pas bien catholiques comme les atrocités de l'église pleine à craquer incendiée par les nazis à  Oradour sur Glane   et j'en passe.

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https://www.facebook.com/iamvegan.tv/videos/703047703382577/ Lien de la video de Richier. Un scoop sur Merimée...Quelle horreur, les banderilles enflammées!
Quand y a pas de limites, y a pas de limites.
Il est vrai, Richier a raison, que le discours afioc a changé avec un certaine evolution du regard social sur la cruauté envers les animaux et qu'ils se masquent de plus en plus sous des alibis esthétiques.
 
Ou, avec des vetos afiocs, suivis par le normalien Wolff, la soi-disant insensibilité des taureaux à la douleur du fait d'un pretendu anesthésiant naturel produit lors d'un violent stress(tiens! ils avouent la souffrance du stress, les cons!)...Y aurait tant à dire de tout cela, y compris que les endorphines ne sont quand même pas de la morphine, sinon, on n'en aurait pas besoin en cas de fortes douleurs, le plus souvent d'ailleurs generatrices de stress extreme...
 
Et après lorgasme OLE! chaque afioc de rentrer chez lui comme n'importe qui, et de se donner comme exemple de vertu. Comme un nazi rentrant chez lui, le soir après le "boulot".
 
A donner la nausée.
 
 
 
 
Courses landaises et camarguaises, taureaux piscine sont cruels et je me bats contre. Mais les anti-corridas ecoeurés par la violence incomparable des corridas preferent les prôner, comme si les afiocs allaient se laisser convaincre par ces tototes pas innofensives du tout.
 
Dans les jeux avec animaux trainés de force, avec ou sans sang, comme dans les courses de chevaux ou de levriers, le désir de controle est patent et c'est ça le sadisme. Il peut y avoir sadisme dans bien d'autres domaines que dans le sadisme evident des torturomaniaques.
Nul besoin de sang pour s'amuser de la subordination d'autrui, de la souffrance d'autrui. Le déni porte d'un côté sur son propre sadisme et
2) sur la subjectivité de l'alter ego ( animal ou pas) soumis à sa volonté jouissive.
Mais ce déni ne veut pas dire qu'on ne sait pas.
C'est ce qui fait dire à Lacan que le déni c'est: "je sais bien, mais quand même" ... je le fais parce que j'aime ça.
On en a des declinaisons multiples avec la soumission des animaux dans la viande, par exemple. "Je sais bien que je suis cause de grandes souffrances, mais quand même ... je le fais parce que j'aime ça."
ET alors seule la loi peut limiter ça. mais la loi est complice.
C'est en cela que le déni est le mecanisme de defense des pervers, et de l'humanité perverse.
Le mur entre l'ethique et la jouissance perverse est d'abord là.
Il est du côté du déni.
Le disque de l'esthetique ou du gastronomique ou bien encore du sanitaire par experiences sur animaux ou persecutions genocidaires d'autres, comme dans tous les secteurs de la soumission animale, tout cela, et je vais jusqu'à dire tout notre rapport aux animaux, releve aussi du sadisme par le déni que ces discours manifestent.
Y compris , oui, y compris le rapport aux animaux de compagnie. Y a qu'à voir ce qui s'y passe de près dans l'intimité d'un grand nombre de cas.
Le sadisme est partout où il y a des bêtes qui sont livrées à n'importe qui pour diverses raisons depuis la bouffe jusqu'à la compagnie. Nul besoin de tremper son mouchoir dans du sang ou de s'y rincer l'oeil pour jouir de la soumission, quelque soit la souffrance d'autrui .  Ça donne l'illusion d'en avoir, illusion recherchée par tout pervers car la castration symbolique, les pervers n'aiment pas ça.
C'est ça qu'ils dénient et la puissance est ce qu'ils recherchent. ALors qu'ils n'ont rien dans la culotte pour en etre rendus pour cela à abuser d'êtres faibles (ces victimes deguisées par eux pour l'occasion en monstres de puissance à mater par les Superman  qu'ils veulent être) .

 

 

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