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Psychanalyse et animaux.

Noël le chat s'est perdu à Fregeac.15.09.2007

21 Septembre 2007, 08:09am

Publié par Jo Benchetrit

Je transmets ce SOS:

 

Pour photo:


http://pantitia.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=457802


Une amie a perdu son chat adoré Noël, il n'est pas revenu samedi 15/09.

Elle habite à Fégréac lieu-dit la Grenouillère.

Il est tigré noir et marron.

Chat castré.

Queue cassée à un endroit.

Ce chat est arrivé chez elle à son emménagement et elle vient de le perdre,
elle est désespérée..

Aidez nous à le retrouver, il a déjà eu son lot de malheur dans la vie..

contact:

06-81-46-75-

49 (journée)

02-40-53-10-35 (soirée)

A diffuser le + possible

 


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Grenelle de l'environnement: demander qu'il n'y ait plus de subvention sur la viande, laitage, oeufs,la filière viande VPBOF est dangereuse pour la santé..

21 Septembre 2007, 07:32am

Publié par Jo Benchetrit

Cela ne saurait étonner celle qui a fait un  lien entre la barbarie perversement permise envers tous les autres animaux,  vivants sensibles, et la pulsion kamikaze à laquelle l'exploitation animale nous a livré, la pulsion Thanatos:


La 1° chose à demander au Grenelle de l'environnement n'est pas
comme 1° pas l'interdiction des corridas au moins de 15 ans pour laquelle je milite pourtant  hardemment mais est ceci:
La surtaxe de l'élevage, tout, celui pour la viande, les oeufs, le lait, tout, y compris celui des taureaux de corrida, n'en deplaise à l'aficionado idiot qui croit nous donner un argument de poids avec leur "défense de la  race des toros bravos" comme le dit pompeusement le Wolff de l'ENS.
En effet, la FAO nous met en garde, c'est le danger n° 1 pour la santé de tous, depuis celle de la planète (la viande pollue plus que les transports), en  passant par celle des 1° intéressés,  les animaux martyrs, mais aussi la nôtre par  maladies innombrables venant des animaux comme H5N1 mais aussi de leur ingestion, et production de bactéries  resistantes aux antibiotiques) et celle de l'environnement comme on dit de manière égocentrique.
Les coupables, c'est la viande et les autres produits animaux.
Voir mon article précèdent pour les détails, merci, mais informez vous ailleurs, vous verrez que je ne dis pas de ..."bêtises" destinées à protéger les bêtes, ce qui est en effet  ma motivation la plus noble car la plus altruiste.

Mon blog est honnête, pas manipulateur. Le hasard a voulu que mon aversion pour la souffrance animale a trouvé  dans la réalité de chacun un allié de taille: l'égoïsme humain.  Or la mise en exploitation des animaux est dangereuse pour chacun d'entre les vivants de ce monde, donc Ego, l'homme roi non éclairé du monde. Alors, autant le dire... afin que meurt la barbarie, dans l'interêt de tous, par coup de chance.

Alors, pourquoi aide-t-on à l'elevage? POur mieux te manger, mon enfant.

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Mon geste pour la planète? le végétaLIsme.

21 Septembre 2007, 07:07am

Publié par Jo Benchetrit

Sur Europe 1, l'émission de J.Pradel demande le 21 septembre 2007 ce que chacun fait pour la planète.

Mon geste pour la planète? le végétaLIsme. AVEC LES ANIMAUX MALADES DE L'HOMME, NOUS AVONS LES HOMMES MALADES DE LES MANGER et la planète malade de cette consommation!.
La FAO nous avait mis en garde en novembre 2006 sur le fait que l'élevage est à lui seul plus polluant que tous les transports réunis.
Pourquoi alors subventionne-t-on grassement l'élevage? La viande et autres devraient au contraire être surtaxés, pour leur nocivité comme on le fait du tabac et de l'alcool.
De plus, la FAO communique ce matin ceci:
Augmentation des maladies animales  transmises à l'homme du fait de l'immonde élevage fait au mépris de tous les besoins des animaux.

LEUR ALIMENTATION CARNIVORE et riche en autres  produits animaux rend la planète malade de l'agriculture humaine en particulier et surtout de l'élevage, nous rend malades du fait de l'augmentation mondiale de l"'hypercholesterolémie, donc des maladies cardiaques et cérébrales et de certains cancers comme ceux du sein et du foie favorisés par alimentation carnée et lactée...
Infos trouvées sur le site de la FAO:

 



Voici le communiqué de la FAO du 17 septembre 2007, ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE.
(aider à construire un monde libéré de la faim).


Les changements profonds de la production mondiale de viande risquent d’accroitre les maladies
Les éleveurs doivent investir davantage en biosécurité et surveillance
17 septembre 2007, Rome - La production animale est en proie à une transformation profonde qui pourrait se traduire par une augmentation du risque de transmission de maladies des animaux à l’homme, met en garde la FAO.

“Le risque de zoonoses s’intensifiera à l’avenir, compte tenu de la montée démographique et de la croissance de la population animale, des changements dynamiques de la production animale, de l’émergence de réseaux agro-alimentaires mondiaux et de l'accroissement sensible de la mobilité des hommes et des marchandises”, déclare la FAO dans un document intitulé Production animale industrielle et risques sanitaires mondiaux.

“Le monde doit incontestablement faire appel à certaines technologies des systèmes de production vivrière animale intensive”, a déclaré l’expert en politiques d’élevage de la FAO, M. Joachim Otte. “Mais la concentration excessive d’animaux dans de grandes unités de production industrielle est à éviter, et il faut envisager des investissements pour renforcer la biosécurité et améliorer la surveillance des maladies afin de sauvegarder la santé publique”, a-t-il ajouté.

L’abondance fait croître la consommation de viande

A mesure que les pays s’enrichissent et que la population continue de croître, la demande de viande et autres produits de l’élevage grimpe, selon la FAO.

Pour satisfaire cette demande accrue de produits carnés, production et densité animale ont considérablement augmenté, souvent à proximité des centres urbains. La production animale industrielle s’est concentrée davantage, utilisant un nombre inférieur de races mais plus productives.

“Cette évolution peut avoir de graves conséquences pour les risques de maladies, à l’échelle locale comme mondiale mais elle n’a guère été, jusqu’à présent, suffisamment reconnue par les responsables politiques”, fait remarquer M. Joseph Domenech, Vétérinaire en chef à la FAO.

Porcs et volailles en tête

A l’échelle mondiale, les élevages de porcs et de volailles sont les sous-secteurs qui enregistrent la plus forte croissance et industrialisation, avec des taux annuels de 2,6 et 3,7 pour cent au cours des dix dernières années. En conséquence, dans les pays industrialisés, poulets et dindes sont désormais essentiellement produits dans des élevages de 15 000 à 50 000 volailles. La tendance à l’industrialisation de la production animale s’observe aussi dans les pays en développement, où les systèmes traditionnels sont remplacés par des unités intensives, en particulier en Asie, en Amérique du Sud et dans certaines parties de l’Afrique.

La production industrielle de porcs et de volailles s’accompagne de déplacements massifs d’animaux vivants. En 2005, par exemple, près de 25 millions de porcs, soit plus de 2 millions par mois, ont fait l’objet d’échanges à l’échelle internationale.

Le déplacement d’animaux et la concentration de milliers d’animaux confinés accroissent la probabilité de transfert de pathogènes. En outre, les élevages confinés produisent de grandes quantités de déchets, pouvant renfermer des concentrations élevées d’agents pathogènes. Une grande partie de ces déchets est éliminée sans subir aucun traitement, ce qui représente un risque d’infection pour les mammifères et oiseaux sauvages.

Si le virus hautement pathogène H5N1 est actuellement un sujet d’inquiétude mondiale, la circulation ‘silencieuse’ des virus de l’influenza de type A (IAV) chez la volaille et les porcs devrait être également sous étroite surveillance, a déclaré la FAO. Plusieurs IAV sont désormais relativement diffus dans la volaille commerciale et, dans une moindre mesure, chez les porcs et pourrait également donner lieu à l’émergence d’une pandémie d’influenza chez l’homme.

La FAO a invité les producteurs de viande à appliquer des mesures de biosécurité de base. Les sites de production ne devraient pas être bâtis à proximité d’établissements humains ou de populations d’oiseaux sauvages; les fermes devraient être régulièrement nettoyées et désinfectées; les mouvements de personnel et de véhicules devraient être contrôlés et les employés formés aux mesures de biosécurité.

En association avec l’OIE et l’OMS, la FAO répond à ces menaces mondiales par le biais de réseaux de surveillance et de recherche en vue de la détection précoce des maladies animales et d’une meilleure coopération scientifique entre les pays. La FAO a créé en outre un centre de gestion des urgences qui aide les pays à réagir en cas de foyer de maladie animale.Contact:
Erwin Northoff
Relations médias, FAO
erwin.northoff@fao.org
(+39) 06 570 53105
(+39) 348 252 3616 (portable)




 

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L’humanité sur le divan.

19 Septembre 2007, 07:53am

Publié par Jo Benchetrit

 

Ce que vous avez toujours voulu ignorer sur vous-même sans jamais avoir osé vous l’avouer.

 

 

Nul besoin qu’ils aient lu le fameux « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère » de  La Fontaine pour que tous les enfants humains du monde  affirment avec une sincérité souvent réelle, alors même qu’ils peuvent avoir été pris la main dans le sac : « C’est pas moi, c’est l’autre. » Et l’autre, c’est bien évidemment son frère, son double, sur qui il va projeter le mal qui est en lui, comme le font de manière délirante les paranoïaques. Chacun se veut innocent ou avec des circonstances atténuantes, des alibis énormes destinés à leurrer l’Autre mais aussi bien soi-même : le sentiment de culpabilité est une angoisse qui nous met en conflit avec notre image idéale. Si on reconnaît qu’il y a faute, on la rejette sur un autre, ou on la minimise. Si on dénie la faute, on fait de la victime quelqu’un qui n’en est pas une. Ainsi, on dira soit qu’elle ne souffre pas, ou même  qu’elle l’a bien cherché, désiré(cf le discours des violeurs), soit que sa valeur ne mérite pas qu’on s’en préoccupe, installant une échelle dans la morale en fonction de l’être supposé de la victime, morale relative selon celui qui pâtit, et qui me semble celle du fascisme.

Cette façon de voir les êtres sur une  échelle qui va de celui qui a  la plus grande valeur et avec qui il convient d’avoir des égards  à celui qui ne compte pas du tout et envers qui tout est permis, est pourtant la plus répandue au monde. On la trouve en effet dans les démocraties les plus scrupuleuses de la liberté et du respect de chacun aussi bien  que dans les régimes les plus durs. Mais on en a rarement conscience parce que nous avons été élevés dans l’idée que c’est ainsi qu’il faut voir le monde. La grand Autre a dit, nous disons et nous faisons depuis des millénaires le relais d’une optique fallacieuse et fasciste qui a institué entre les animaux du monde dont nous sommes une ségrégation qui ferait frémir les anti-fascistes si ils en avaient la moindre conscience. Mais de ça, ils se jugent aussi innocents que tous les racistes du globe qui croient sincèrement qu’il y a des différences de valeur dues à la race entre les hommes.

C’est ainsi que le rapport aux (autres) animaux est marqué à la base par un déni de la valeur de l’autre en fonction d’un système binaire qui dit qu’il y a les hommes d’un côté, et on leur applique alors la morale la plus stricte afin de les traiter avec tous les égards, et de l'autre les   animaux qui ne méritent dans leur traitement aucune limite éthique.

C’est la base. Après, on peut en constater des variations selon les mythes, l’histoire, les personnes, les lieux. De plus en plus de  voix s’élèvent contre et des lois suivent mais très lentement , difficilement,  avec des dérogations à n’en plus finir, vu que le background, l’échelle dont je vous parlais qui met en haut l’Homme et en bas l’Animal, reste peu ou prou identique.

Il n’y a que lorsque certains, comme les nazis, ou le régime de l’apartheid qui a heureusement fini de sévir en Afrique du Sud, font descendre du haut   de l’échelle certains de leur congénères en les déniant comme tels que l’on se scandalise du traitement réservé aux (autres) animaux. Mais pas pour dire : tirons enseignement de ces horreurs pour ne plus jamais traiter quiconque ainsi, en commençant par ceux à qui on réserve ça en temps normal, mais pour lancer des expressions toutes faites où se véhicule l’idéologie la pire en croyant la dénoncer, du genre : « on les traite comme du bétail », qui reflète le scandale d’avoir osé ainsi considérer des hommes. Aucunement pour apprendre que traiter des vivants sensibles ainsi est de toutes les façons intolérable. On reste donc, dans le rapport aux animaux, dans la même logique fasciste qu’on  dénonce jusque là, mais ça commence à changer dans le milieu anti-spéciste, un nouveau mouvement qui englobe dans sa critique tous les  ostracismes, du sexisme à l’anti-racisme, sans oublier ce racisme envers les autres espèces que j’appelle le RATISME, puisque sa spaltung est la haine « du » rat.. Tout cela repose d’ailleurs sur un amour inconditionnel pour soi et ce en quoi on se croit être, auquel on veut s’identifier, on accepte de SE voir soi-même, l’ego étant l’étalon-or de ce qu’il faut aimer, respecter et faire respecter. A l’autre bout le rat, le complètement différent(du moins, perçus comme tel, mais  à tort) envers qui tout ce qu’il y a de pire est conseillé, est l’étalon-or de la détestation. La stigmatisation de l’autre en tant que rat est utilisé tout autant par les racistes que les spécistes pour lever tout tabou de nuire à celui qui en est affublé.

Il faut dire que le pauvre rat peut véhiculer une puce qui, si elle est porteuse de la peste, menace le monde des en-haut –de-l’échelle.

Cependant cette puce existerait sans les rats, et si leur « victime » vient à manquer, elle s’installerait sur nous. On compte donc qu’il est nécessaire de garder 2 rats par habitant pour ne pas avoir de risque de peste sur les hommes, selon ce que j’ai entendu à une réunion de la mairie de Paris.  

C’est vrai qu’on doit se protéger de la peste, mais pourquoi ne pas avoir recours à la contraception des rats au lieu de les tuer d’une mort aussi dure, par hémorragie interne ? Poser la question pourrait choquer les partisans des méthodes dures.
Et pourtant, on y aurait tous intérêt  car dès qu’on aura des égards pour les rats, le mot rat attribué à l’un d’entre nous ne le livrerait plus à la barbarie de ses prochains. C’est en quoi toute lutte de libération profite au plus grand nombre, aux victimes comme aux bourreaux.

Le féminisme n’a-t-il pas vu la naissance de nouveaux pères qui découvrent ainsi  les joies et servitudes d’une nouvelle paternité, n’étant plus relégués au seul rôle de gendarme à la maison ?
La  virilité n’est plus menacée par la féminité de l’homme, enfin assumable et même désirable. La bissexualité est le lot commun, nous dit Freud . Ainsi, chacun pourra à présent dévoiler l’autre sexe plus ou moins caché en lui sans en avoir honte. C’est donc sur une forme de libération des hommes qu’a ainsi pu déboucher celle des femmes. Lacan disait qu’il y avait quelques « hommes aussi bien que les femmes ». Grâce à ça, il pourrait y en avoir de plus en plus.

Je pense que le refus de ce spécisme qui fait de l’homme une brute ubuesque qui abat son pouvoir sur le monde au profit d’une jouissance aveugle qui l’asservit lui même ne pourra que l’améliorer. D’ailleurs l’écologie montre bien que notre univers est menacé par notre attitude qu’il faut bien qualifier de perverse. Or le pervers est asservi à ses pulsions non castrées, et ainsi, à la pulsion de mort. D’où la destructivité de notre espèce qui s’abat indifféremment sur le milieu de vie, la nature, les autres vivants et sur elle-même.

C’est en cela que toute éthique humaine qui pourra permettre par l’ascèse de vivre en plus grande liberté par rapport à nos pulsions perverses est un appel à la pulsion de vie.

Mon travail s’inscrit ainsi dans la lignée de ceux qui veulent en finir avec la barbarie sans en avoir grand espoir vu que ceux qui y tiennent sont de loin les plus nombreux et les plus puissants.

L’observation du monde nous le montre à l’évidence, ainsi que nos difficultés à le faire revenir à la raison : quoiqu’il en dise, le slogan de l’homme n'est pas: "Soyons de plus en plus humains" mais c’est  un féroce et menaçant : « Touche pas à ma barbarie ».

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Morad el Hattab à l'Humanité: c'est la fête!

17 Septembre 2007, 17:02pm

Publié par Jo Benchetrit

J'adore ce  slogan de l'Huma: "dans un monde idéal l'Humanité n'existerait pas."
Voici le texte sur les corridas paru en même temps que celui de Francis Wollf dans l'Huma dimanche du 15.09.2007.
Les liens:
 Wolff:
http://www.humanite.fr/2007-09-15_Tribune-libre_Gare-a-l-ideologie-animaliste,858398
et le texte de MOrad el Hattab

MOrad El Hattab:
 http://www.humanite.fr/2007-09-15_Tribune-libre_Gare-a-l-ideologie-animaliste 

l’Humanité des débats

La souffrance n’est pas un spectacle !

Par Morad El Hattab, écrivain, philosophe (*), coprésident d’honneur du Comité radicalement anticoorida (CRAC).

Faut-il interdire la corrida ?

En nous rendant aux arènes pour y voir torturer des animaux, nous perdons le sens de notre humanité et, selon le magnifique aphorisme de Victor Hugo, « torturer un taureau, pour le plaisir, pour l’amusement, c’est beaucoup plus que torturer un animal, c’est torturer une conscience ». Car il faut savoir que, soutenir la corrida ou simplement ne pas la condamner, c’est accepter que des enfants de dix à douze ans apprennent à torturer des veaux à l’arme blanche, c’est accepter que des fonds publics soient utilisés pour financer la barbarie organisée, c’est accepter que des chevaux soient éventrés lors de corridas équestres, c’est accepter que des taureaux subissent les pires sévices avant leur entrée dans l’arène (administration de laxatifs, enfermements prolongés dans des boxes étroits, coups de sacs dans le ventre, vaseline dans les yeux, essence de térébenthine sous les pattes) et qu’ils soient torturés à mort pendant vingt minutes, c’est accepter d’exalter les pires instincts d’un public sadique et voyeur…

Mais comment se fait-il que cette barbarie inouïe soit tolérée dans notre pays où plus de 80 % des citoyens sont contre ? Alors que les Français qui militent contre ce scandale sont victimes de censure, les médias officiels font une propagande inversement proportionnelle à l´opinion des citoyens. Jusqu´à quand ?

Pire, cette pratique inqualifiable est actuellement soutenue à l’Assemblée nationale par le groupe parlementaire Tauromachie alias Élevage et Tradition. Fort heureusement, Mme Muriel Marland-Militello, députée des Alpes-Maritimes, a déposé le 8 juin 2004 une proposition de loi visant à une modification de l’article 521-1 du Code pénal avec l’abrogation du fameux alinéa qui tolère les actes de cruauté et les sévices graves à animaux là où une « tradition locale ininterrompue » peut être invoquée…

Étrange tradition qui n’hésita pas à offrir à Bayonne, en 1942, une corrida aux troupes d’occupation où seuls des drapeaux nazis flottaient dans l’arène ! Comme l’énonce Gérard Charollois, magistrat de l’ordre judiciaire : « On ne réglemente pas la torture, on l’abolit ! » Alors si cette proposition, aujourd’hui soutenue par plus de 600 personnalités, est débattue à l’Assemblée, le jeu démocratique pourra alors peut-être rendre enfin la décision qui s’impose… soit l’abolition de la corrida.

La journaliste Françoise Giroud écrivit dans l’une de ses premières « Lettres » de l’Express : « Torturer est une intense satisfaction que s’accordent certains individus dans des situations données. Nous sommes dans une situation où quelques hommes peuvent en jouir au lieu d’être internés dans des hôpitaux psychiatriques. À vous de décider si vous acceptez d’identifier ce pays à ces hommes. »

Alors, entre tradition pacifique et tradition meurtrière, je préfère celle du marcheur amoureux de la nature et du silence. J’aime à contempler cette image du maître-autel de la cathédrale Saint-Vincent, où le taureau, debout et fier, symbole hautement évangélique de même que l’homme, le lion et l’aigle, soutient la table d’une doctrine d’amour et de respect mutuel. L’humanité s’éveillera lorsque l’on préférera la parole plutôt que la violence, l’émerveillement et la gratitude devant la vie, et, mieux encore, l’amour de son prochain…même animal.

(*) Lauréat du prix littéraire pour la paix et la tolérance.


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Francis Wolff fait des sophismes sans le savoir: Ridicule, son plaidoyer éculé dans l'Humanité du 15 09 2007. pour les corridas.

17 Septembre 2007, 16:30pm

Publié par Jo Benchetrit

J'ai répondu   dans l'Humanité mais suis presque certaine qu'il ne passera pas...Alors, voici mon commentaire et après il y a l'article du Sieur Wolff qui rabâche sa haine.
Il a écrit une philosophie de la corrida.
J'ai reçu ça d'un certain Jack l'éventreur:
"Je vais  écrire: "Philosophie du serial killer."J'espère une franche success moi aussi."
Jack.
Je propose pour ma part " 

Philosophie critique de l'irraison pure de M. Wolff et des autres méchants qui se croient bons."

"Moi, ce sera la philosophie de la tarte aux fraises avec morceaux de verre brisé."Tatie Danièle.

Passons sur le hasard malheureux pour lui que le texte de l'anti-corrida sur le même Huma du 15.09.2007  soit écrit par Morad El Hattab qui vient de publier un livre sur le Darfour etc. alors qu'il croyait nous atteindre de ses flêches usées d'avoir trop servi au sujet des petits nenfants de là-bas qui nous laisseraient froids!!!
http://www.humanite.fr/2007-09-15_Tribune-libre_
Gare-a-l-ideologie-animaliste,858398

et le texte de Morad el Hattab est là:
  http://www.humanite.fr/2007-09-15_Tribune-libre_Gare-a-l-ideologie-animaliste

 


"Un philosophe aficionado" (si, si...) pris en flagrant délit d'insuffisance intellectuelle alors qu'il tente de justifier l'existence des corridas à l'aide d'une argumentation chasse-pêche-nature-et-traditions...
La réponse d'une psychanalyste."
(suggestion de titre de Joel Lequesne. Merci à lui).


Wolff aboie  des contre-vérités sur les anti-corridas:
Il parle de sophisme à propos de ceci que nous disons : "Si l’on interdisait les corridas, il y aurait moins de souffrance sur terre !" , alors que c’est lui qui fait dans l’erreur logique. un enfant de 7 ans pourrait l'admettre: puisque les taureaux de combat ne souffriraient plus, ce serait  en effet un moins de souffrance sur terre, la leur. Mais il est vrai qu’elle est annulée psychiquement par celui qui est dans la logique perverse.  En fait, les toros martyrs, il croit les déifier alors qu'il se contente de les dénier.

A ce sujet, Lacan le dit bien, que le pervers CROIT que sa victime est COMBLÉE par lui. Cf. Kant avec Sade. Le fantasme pervers, c'est de faire d'une mère castrée une mère phallique.
 L’objet a du désir, le pervers l’offre (de force ) à sa victime et c’est pour cela qu’il y a des discours délirants sur le bonheur du taureau à se faire torturer. Voici le sophisme du pervers(un obsédé de la morale !) : "Tout ce qui me fait du bien est bien donc je ne saurais rien faire de mal si ça me fait du bien".
Et dans le cas de l'aficionado :"DONC le taureau de combat jouit de sa situation qui du coup n’est pas de la torture mais...blabla sur la souffrance  à lire plus bas."
Un sophisme est un raisonnement fallacieux . Ainsi,  ce  M. Jourdain de la philo fait des sophismes sans le savoir en croyant dénoncer des sophismes là il n'y en a pas: c'est un serpent qui se mordrait la queue...Faut bien qu'elle serve à quelque chose!

D’ailleurs c’est moi qui la première ai stigmatisé les déboires intellectuels des aficionados  en mal d’arguments en parlant de sophismes !!! Au voleur !!! A ce sujet : pour justifier leurs turpitudes… ils font appel à un syncrétisme(saint Crétinisme, priez pour eux !) absolu pour nous faire gober que si Untel est un bon écrivain, ou bon peintre, puisque tous les bons écrivains sont admirables ( je rajoute : dans leurs écritures), alors tout ce qu’ils font et ce qu'ils sont l’est. Faut-il être nigaud pour prendre ainsi les gens pour des dupes de ses raisonnements à la n’importe quoi pourvu que ça fasse illusion auprès de ceux qui ne lisent que sous l'effet du coup de matraque du  titre du monsieur le prof de philo à l'ENS de la rue d'Ulm.
Autre chose : le pervers est vide et si on le remet en cause, il est perdu et se met à haïr au lieu de réfléchir. Ce qui fait que tout véritable dial est impossible avec lui. Sachons à sa décharge qu'il  croit en  son innocence et donc qu'on est des mechants ou des idiots de l'accuser ..à tort, forcément à tort!

 A cet égard, la perversion de Sade est plus honnête. Lui, au moins, il reconnaît dans ses romans que ce qu'il aime, c'est le mal, en particulier  la souffrance de l'autre. Mais, tel le taureau décrit pa Wolfy comme "mourant debout et pas à genoux", alors que nombre sont à terre ou à genoux quand l'assassin final tente de le trucider tant bien que mal et souvent mal, la victime est décrite comme incomparablement belle et inalterable quoiqu'elle subisse( c'est la mère incastrable).
Mais peu ont ce courage de Sade, cette lucidité ici littéraire d'avouer où se situe leur jouissance.
En vérité, F. Wolff est si loin de cette franchise qu'il perd les pédales puisqu'on le conteste et qu'il ne supporte pas ça. Ainsi, il dit que si on mlaisse faire les animalistes, nous serons tous forcés à être végétariens mais il assure aussi qu'il y aura des abattoirs cachés. Peut-il m'expliquer?
Et tout à l'avenant.
  Il veut tellement exonérer de toute violence les aficionados que ce Tartuffe ascène des statistiques bizarres de ce genre : il ne connait pas un seul  aficionado qui batte son chien. Ben alors, il en connait peu. Rien qu'en Espagne, les propriétaires des galgos torturés, hein? On peut imaginer que  ces gens, des chasseurs, ces maîtres impitoyables qui les mettent à mal en fin de saison, les brûlent vifs, après les avoir battus, mutilés, ne sont  pas de sensibles  anti-corridas, que diable ! et où est la difference entre la souffrance des taureaux et la souffrance des chiens? Mais comment peut-on dire autant de sottises?

Et on le vérifie à nouveau: pour défendre sa jouissance monstrueuse, l' humain est prêt à tout pour se mentir à lui-même.
Si vous saviez quel travail pourrait se faire sur son texte!! J'en avais déjà critiqué un autre de lui, mais du même genre : il ne se renouvelle pas, et comment le pourrait-il? Le mal est bête, il n'a rien à dire...et l'impression était la même d'une mer d'inepties à avaler avant de recracher.  Peut-on reprendre chaque mot, chaque argument absurde, encore et toujours?

Je vais qd même mettre en rouge un ou deux trucs ENORMES.
Mais non, je n'y peux rien, tout ce texte est incroyablement ...Je reste polie à mon grand regret...idiot comme tout ce que Francis Wolff l'aficionado écrit sur la corrida. Je n'ai pas lu le reste de son "oeuvre", mais là, je peux affirmer que si tout est de cet acquabit, son titre de philosophe est usurpé. Je ne lui  donnerai pas   plus de 2 à sa composition..et encore, c'est cher payé, même si le début est assez enlevé dans la forme mais sonne creux pour le fond.
Quelle ignorance au service de l'honteuse jouissance!
Moi -même, j'ai honte car c'est  si facile à demolir que  je me trouve peu charitable.
Quand il égrène les écrivains torturtoromaniaques  "qui ne peuvent être soupçonnés d'aimer voir mourir un animal" dont certains sont de notoriété publique de sanguinaires chasseurs, ou des gens qui revendiquent comme Bataille la transgression, il croit qu'on est si con ou il adhère à ce qu'il dit?
Oui, et je le dis sans insolence, ça me fait l'effet d'un torchon sale...
je ne sais pas comment attrapper la chose. Décevant. Je croyais que l'ENS, c'était une garantie de sérieux. J'avais des complexes...
Bon, où sont  passés mes gants?

 Le voici donc, le texte navrant de M. Wolff où l'on voit qu'un homme peut perdre son intelligence en perdant sa conscience morale:


Gare à l’idéologie « animaliste »

Par Francis Wolff, professeur au département de philosophie de l’École normale supérieure de Paris.

Faut-il interdire la corrida ?
Vous ne savez plus quoi faire de votre pitié ? Vous êtes las de la Tchétchénie, de l’Irak, du Darfour ? Les enfants qui crèvent de faim ou meurent sous les bombes, le soir à la télévision, finissent par vous laisser froids ? Alors, faites comme ces « people » en mal de moralisme compassionnel, investissez vos sentiments « humanitaires » dans le dernier cri de l’apitoiement. Non plus les bébés phoques… Non, vous ne devinerez jamais : aujourd’hui, c’est les taureaux de combat (toros bravos).

Oui, c’est le dernier sophisme à la mode : si l’on interdisait les corridas, il y aurait moins de souffrances sur terre !

Restons sérieux. Il est probable que, parmi les gens hostiles à la corrida, nombreux sont les personnes sensibles qui croient sincèrement qu’une corrida est un spectacle cruel dans lequel on se plaît à tourmenter de pauvres bêtes. Respectons leur sensibilité. Mais demandons-leur aussi de respecter celle de tous ces peuples du Sud, de Nîmes à Bayonne, de Béziers à Dax, d’Arles à Mont-de-Marsan, qui ont fait de la tauromachie une part essentielle de leur culture, et qui ne sont pas (que l’on sache) moins sensibles à la souffrance que les autres.

Et ne nous lassons pas d’expliquer ce qu’est la corrida, sa grandeur, ses valeurs, sa beauté.

Rappelons ce que sont les taureaux de combat : des bêtes d’une race particulière, jouissant des plus enviables conditions de vie et élevées en toute liberté afin de préserver leur combativité naturelle.

Rappelons que toute souffrance n’est pas douleur, que la vraie souffrance pour un chien, c’est la « liberté » due à la perte de son maître, que, pour un animal sauvage, c’est la contention (le loup de la fable souffrirait dans la niche du chien) et que,pour un taureau sauvage, c’est plutôt celle qui est due au stress qu’aux blessures de l’arène, celles-ci libérant au contraire son agressivité. On dira peut-être qu’il est « malsain » d’assister à ce spectacle. On change alors de plan : ce n’est plus le taureau qui est en cause, c’est l’homme. Mais avez-vous entendu parler de violence autour des arènes comme il y en a autour des stades ? Connaissez-vous un aficionado, je dis bien un seul, capable de battre son chien ? Pensez-vous sincèrement que Picasso, dont une part essentielle de l’oeuvre s’inspire de la plastique du combat du toro et de l’esthétique de la corrida, était un « monstre assoiffé de sang » ?

Croyez-vous qu’Eisenstein, passionné de corridas et hanté par sa mythologie, était indifférent à la souffrance ?
Pensez-vous vraiment que Lorca, Hemingway , Leiris, Bataille, Cocteau se plaisaient à voir mourir des bêtes ?
Non, ils aimaient, ils admiraient la bravoure du taureau qui combat, ils s’émerveillaient d’une éthique qui se résume au slogan de la Pasionaria : « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux. »
Oui, ayons pitié, sans doute : c’est essentiel à la communauté et constitutif de l’humanité. Mais sachons discerner les objets de notre compassion. Et prenons garde à cette idéologie « animaliste » anglo-saxonne qui nous menace et dont l’aveuglement et la violence font déjà des ravages ici ou là. Aujourd’hui, ils s’en prennent à la corrida et à la chasse. Demain, ce sera la pêche à la ligne (c’est déjà à leur programme).

Alors, dans ce « meilleur des mondes » qu’ils nous préparent, dans lequel ni le sang ni la mort ne pourront plus se voir (sinon dans l’obscurité feutrée des mouroirs ou le silence des abattoirs), quand le foie gras et les huîtres ne seront plus qu’un souvenir de ce monde trop cruel où nous vivons, quand le végétarisme sera obligatoire et les chaussures de cuir interdites, alors il sera temps d’envisager d’interdire aussi la corrida et d’envoyer directement et définitivement tous les taureaux sauvages à l’équarrissage pour leur éviter de mourir au combat. Mais pas avant. Dernier ouvrage paru : Philosophie de la corrida. Éditions Fayard.

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Canada: l'ère postbio, c'est la viande "HUMANE": des elevages qui tiennent compte dela vie des b^tes plebiscité par les acheteurs.

17 Septembre 2007, 08:44am

Publié par Jo Benchetrit

La viande humane arrivera-t-elle en France? ce serait un trop beau progrès vue la mentalité locale.

 

Et si la seule "viande  humaine" ou humane était celle qu'on ne mange pas faute de tuer des animaux?

L'ogre humain va-t-il enfin l'entendre?

Le dimanche 16 septembre 2007
http://www.cyberpresse.ca/article/20070916/CPACTUALITES/709160412/6691/CPACTUEL

Des cochons traités aux petits oignons

Les porcs certifiés Humane sont bien nourris, ont un espace de vie décent, disposent d’eau fraîche en tout temps et ne subissent pas de stress inutile. «On veut les ramener à leurs instincts naturels», explique Germain Camiré, qui s’occupe des fermes associées à duBreton. (Photo : David Boily, La Presse)
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Les porcs certifiés Humane sont bien nourris, ont un espace de vie décent, disposent d’eau fraîche en tout temps et ne subissent pas de stress inutile. «On veut les ramener à leurs instincts naturels», explique Germain Camiré, qui s’occupe des fermes associées à duBreton.
Photo : David Boily, La Presse

Stéphanie Bérubé

La Presse

Les consommateurs ne se contentent plus de la viande bio. Ils veulent savoir si la bête qui se retrouve finalement dans leur assiette a eu une vie décente. Ils veulent connaître les méthodes de production des fruits, légumes et céréales du supermarché. Pour renseigner ces clients de plus en plus curieux et exigeants, les sceaux de certification se multiplient. C'est l'ère postbio de la surspécialisation alimentaire.

   
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Les images de canards maltraités filmées dans une ferme québécoise montrées à la télévision ont touché de nombreux consommateurs cet été. On veut bien être carnivore, mais de là à rudoyer les animaux d'élevage...

Sensible à cette cause, un organisme américain a créé une certification qui assure aux consommateurs que l'éleveur pratique son métier dans les règles de l'art. Et dans le respect des animaux.

«Ce mouvement est venu du Japon vers la fin des années 90», explique Vincent Breton. Les viandes duBreton sont la première entreprise québécoise à obtenir la certification Humane, qui garantit que les animaux sont bien traités.

La compagnie québécoise y a vu un moyen d'ouvrir des marchés spécialisés. Elle a ensuite tâté le terrain du côté de ses clients américains pour découvrir que cette étiquette post-bio a déjà sa clientèle. Finalement, duBreton a trouvé des éleveurs qui étaient attirés par cette forme d'élevage plus humaine.

«On voulait faire de l'agriculture, oui, mais on voulait que nos bêtes soient bien», explique Richard Samson. Sa porcherie de North Lancaster, en Ontario, tout près de la frontière québécoise, est associée à duBreton. Les Samson vendent toute leur production au transformateur québécois pour son marché Humane.

Humaine, la ferme de Richard et Louise Samson l'est. Les cochons sont vraiment traités aux petits oignons. Ils vont se nourrir librement à une des stations d'alimentation gérées par ordinateur. Quand un animal se présente, l'ordinateur sait s'il a mangé et, si oui, quelle quantité. Il aura droit à la portion restante ou à rien du tout. Les cochons gloutons qui espèrent avoir un traitement de faveur sont repérés, puis renvoyés avec les copains. Car on vit en groupe, dans la porcherie Samson.

«Les défenseurs de la philosophie Humane sont arrivés à la conclusion que les animaux, pour être heureux, doivent pouvoir bouger, explique Germain Camiré, qui s'occupe des fermes associées à duBreton. On veut les ramener à leurs instincts naturels. Ils doivent pouvoir voir la lumière, vivre en groupe, se rouler par terre. C'est un peu un retour en arrière pour les méthodes, mais avec les moyens actuels.»

Marché en croissance

On risque de voir de plus en plus de sceaux de type Humane. De plus en plus de consommateurs acceptent de payer plus cher pour une viande qui a été produite dans des conditions qui respectent les animaux.


 

  La porcherie des Samson, à North Lancaster, en Ontario, vend toute sa production au transformateur québécois duBreton, qui la destine à son marché certifié Humane. Ci-dessus, Richard Samson prend soin d’un porcelet nouveau-né. (Photo : David Boily, La Presse)
 

La porcherie des Samson, à North Lancaster, en Ontario, vend toute sa production au transformateur québécois duBreton, qui la destine à son marché certifié Humane. Ci-dessus, Richard Samson prend soin d’un porcelet nouveau-né.
Photo : David Boily, La Presse

Pour obtenir le sceau Certified Humane, les producteurs doivent remplir un cahier des charges. Les bêtes doivent être bien nourries, avoir un espace de vie décent, de l'eau fraîche en tout temps et ne pas subir de stress inutile. Un peu dans l'esprit de l'agriculture biologique et naturelle. La certification Humane exige en plus un suivi de la manipulation de la bête jusqu'à l'abattoir.

Une inspection est faite chaque année. «Les fermes s'engagent aussi à nous ouvrir leurs portes n'importe quand si nous croyons devoir faire des visites supplémentaires», explique Mary Chesnut, porte-parole de l'organisme à but non lucratif Humane, jointe à ses bureaux, en Virginie. En Amérique du Nord, 62 compagnies sont certifiées, dont trois canadiennes, en comptant duBreton.

Si l'entreprise de Rivière-du-Loup a décidé de faire partie de la famille Humane, ce n'est pas pour prouver aux consommateurs québécois qu'elle est gentille avec ses animaux. Ce créneau très spécialisé ne représente qu'une petite partie du porc de cet important transformateur québécois. Environ 70% de la viande duBreton est destinée à l'exportation. Les États-Unis constituent le principal marché du groupe. Et une partie des consommateurs américains est friande de ce genre de produits spécialisés.

Les marchés d'alimentation Whole Foods l'exigent maintenant. Whole Foods est cette chaîne qui ne vend plus de homards en vivier parce qu'elle considère que cette pratique est cruelle. La chaîne de restauration rapide Chipotle, qui appartient à McDonald's, refuse quant à elle de servir du porc qui a été élevé dans de mauvaises conditions. Whole Foods et Chipotle sont deux importants clients des Viandes duBreton. La certification Humane leur garantit que les éleveurs partagent leur philosophie.

Pour l'instant, il est impossible de mettre la main sur ce précieux porc heureux au Québec, faute de marché. Au Québec, duBreton a plutôt lancé en grande pompe cet été son porc «élevé sans antibiotiques et nourri aux grains végétaux», vendu dans certains supermarchés. C'est un autre créneau, différent du bio et du Humane. Cette fois, on assure qu'il n'y a pas d'additifs à la côtelette. La bête n'a pas été soignée avec des antibiotiques de son vivant et elle n'a pas été nourrie avec des sous-produits animaux.

Pourquoi ne pas faire des «superfermes» qui seraient à la fois certifiées bio, naturelles et Humane? Question de coûts, répond le vice-président des Aliments Breton, Vincent Breton. «Chaque restriction à l'élevage augmente inévitablement le prix de détail», dit-il. Le bio est la certification la plus coûteuse parce que l'éleveur doit alimenter ses animaux avec de la nourriture certifiée biologique, nettement plus chère.

Autres textes :
» Un agriculture en harmonie avec le cosmos
» Manger moins de steak pour réduire les gaz à effet de serre
 

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taureaux du Berry élevés pour les corridas: L'état (nous) payons la prime à la torture au prix fort.

16 Septembre 2007, 19:41pm

Publié par Jo Benchetrit

Investigation du CRAC : Il est scandaleux de ponctionner les deniers publics pour subventionner une activité illegale.
De l'argent en FRANCE, IL Y EN A DONC TANT QUE CA?
on devrait plutôt s'occuper du trou de la sécu, non?


Je transmets:
 
 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE
 
 

Subventions aux élevages : la prime à la torture… dans l’Indre !

 
 

En février 2007, Yvonne Landrin, adhérente du CRAC, Comité radicalement anticorrida, apprend par Internet, sur un site pro-torture — pardon, procorrida ! —, que l’élevage de bovins appelé Ganaderia Peralta a été indemnisé à la suite de l’abattage de 435 animaux pour cause de tuberculose, entre le 19 octobre et le 17 novembre 2005. La SCEA (Société civile d’exploitation agricole) Viento verde, sise à La Seigneurie, sur la commune de Vicq-Exemplet, a donc reçu de l’État français la somme de 875 187,57 euros. Belle subvention ! Il s’agit d’un élevage berrichon de taureaux dits « de combat ». Étonnant, non ? Que ne ferait-on pour de l’argent…

 

Pour un total de 435 animaux, la prime d’abattage aurait dû s’élever à 504 965 euros. En tenant compte des majorations de 50 % permises par l’administration en fonction de critères de « génétique et de performances », on arrive alors à 757 448 euros. Mais ce n’était manifestement pas suffisant, puisque le total de la subvention fut de 875 187,57 euros, soit une augmentation de 73,3 % par rapport à l’indemnité de base.

La prime à la torture en quelque sorte… Une moyenne de 2 012 euros par animal, veaux compris. Tout cela payé par le contribuable, bien entendu !

 
Des experts très discutables…
 

Pour justifier ces majorations aberrantes, la DSV (Direction des services vétérinaires) de l’Indre apporte un argument de poids : des experts ont été consultés. Lesquels ? Impossible de le savoir dans un premier temps, et pas plus dans un second temps, malgré l’intervention de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs). Car il a fallu faire intervenir cette Commission, qui dépend directement du Premier ministre, pour avoir accès à des documents publics : en l’occurrence, le rapport d’expertise de l’élevage Viento verde… Et qui sont donc les heureux élus, experts au nom de la République ? Des éleveurs de taureaux « dits de combat ».
Dans le monde de la mafia des arènes, on aime rester « entre soi ». Alain Tardieu, éleveur de taureaux, est donc nommé « expert » au côté d’André Mauget (spécialiste de l’AOC, Appellation d’origine contrôlée, « viande de taureau de Camargue », chargé de mission au parc naturel du même nom, à la retraite depuis début 2007) par arrêté préfectoral du 3 octobre 2005.
Dans leurs conclusions du 2 novembre 2005, les experts précisent : « Nous avons essayé de transposer la subjectivité de la renommée d’un élevage… à la triste réalité de l’abattage total. » Et, plus loin : « Nous avons également voulu être justes avant d’être généreux »… Si ces experts avaient été « généreux », on aurait dépassé le million d’euros ? Et, pour finir, les experts balaient d’un revers de main les textes existants : « La spécificité de ce mode d’élevage en extensif et l’originalité de cette race “brava ” impliquent que la grille proposée par l’arrêté du 30 mars 2001 ne peut pas être prise en compte »… Les propriétaires d’élevages extensifs « classiques » apprécieront. Une fois de plus, le monde de la tauromachie contourne les règles pour pouvoir « pomper » allégrement les fonds publics.

 
Un parcours étonnant…
 

Avant d’être abattus pour cause de maladie, les animaux de cet élevage avaient, pour ceux destinés à être torturés à mort, un parcours tout à fait particulier. Chaque année, 50 à 70 de mâles étaient envoyés en Andalousie sous l’appellation « toros bravos ». Certains revenaient pour être massacrés en France. Les autres enfin étaient gardés comme reproducteurs ou envoyés à l’abattoir. Triste parcours pour ces taureaux berrichons… Mais un parcours lucratif pour les propriétaires !

 
 
Un scandale moral et financier
 

Ce cas particulier d’un élevage de taureaux dits « de combat », bien loin des zones contaminées par la barbarie des arènes, est finalement tout à fait exemplaire. On retrouve les différents ingrédients du mundillo, ce tout petit monde de la tauromachie : l’opacité des transactions et, en corollaire, la grande difficulté pour obtenir des informations ; des sommes d’argent très importantes reçues par un tout petit nombre d’acteurs (de l’argent public, ne l’oublions surtout pas !) ; l’autocontrôle du système : un éleveur élevé au rang d’expert fixe le prix de la torture ; l’approximation de l’appréciation (« transposer la subjectivité de la renommée »), toujours au bénéfice des acteurs de la mafia des arènes… Quand on sait que 10 à 20 % maximum des bovins issus de ces élevages seront payés au prix fort pour être martyrisés dans des arènes, pourquoi cette augmentation de 73, 3% par rapport à l’indemnité de base ? Cette affaire « Peralta » constitue un véritable scandale, et on peut s’étonner que les services vétérinaires indriens aient cautionné une telle utilisation des fonds publics, apparemment sans se poser de questions. Tous les éleveurs berrichons pourront espérer qu'ils montreront désormais le même empressement à leur égard en cas de problèmes dans leurs troupeaux.

 
Yvonne Landrin, adhérente du CRAC
Jean-Pierre Garrigues, ex-président du CRAC
Tél. 06 75 90 11 93

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Recherche...Luttons contre la vivisection d'urgence.LA CAMPAGNE CONTRE HLS

16 Septembre 2007, 19:28pm

Publié par Jo Benchetrit

Lorsque la monstruosité de l'égoïsme humain est en blouse blanche, l'horreur dépasse peut-être celle des corridas et personne n'y trouve à redire.
N'ayons pas peur de lutter contre la science quand elle est celle de l'abus des petis.
N'ayons pas peur des mots: ceci est du nazisme pur et simple et si ça vous fait peur...Dites vous que nous somme tous des animaux et que ne pas le reconnaitre est se  mettre en danger d'avoir un jour un homme en blouse immaculée qui ferait avec nous des choses similaires au nom de notre non humanité..

.je transmets:


LA CAMPAGNE CONTRE HLS

Qu'est-ce que Huntingdon Life Sciences (HLS)?

Huntingdon Life Sciences est le plus grand centre de recherches d'Europe
dans lequel 500 animaux sont tués chaque jour pour répondre aux commandes
d'entreprises de l'industrie pharmaceutique, chimique, de produits de beauté
et de l'industrie agricole, qui désirent tester des substances. Ces
dernières peuvent-être des médicaments, aspirines, sprays pour le nez,
cosmétiques, pesticides, produits de nettoyage, édulcorants, numéros-E
(additifs alimentaires)

, produits chimiques, etc.

Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que HLS teste volontiers sur les
animaux. Le Viagra est testé à HLS, et aussi l'Olestra, de l'huile avec une
basse teneur en matières grasses, qui semblait être sûre lorsqu'elle a été
testé sur des animaux, mais qui cause des problèmes de diahrée chez
l'humain!

Quelles sortes d'expériences mène Huntingdon Life Sciences?

HLS est spécialisé dans les tests toxicologiques. Un bon exemple est le
programme qui teste un nouvel édulcorant pour le café, la Sucralose (ou
Splenda). Ces tests coûtent la vie de 12800 animaux à Huntingdon Life
Sciences et sont réalisés pour le fabriquant McNeil Speciality Products.

32 chiens Beagle ont été enfermés 52 semaines dans des cages métalliques. De
la Sucralose a été mélangée à leur nourriture; après cela, de l'urine et du
sang ont été prélevés. À la fin de l'expérience, les 32 chiens ont été tués.
Ils ont ensuite été disséqués pour l'observation de leurs organes.

4 chiots Beagle ont dû jeuner pour ensuite être forcés à manger de la
Sucralose.

12 jeunes singes ont reçu de la Sucralose pendant 7 semaines. Deux sont
morts au bout de sept jours suite à une infection du cerveau. Un autre singe
est mort après quatre semaines, et les neuf derniers ont été tués pendant
des tests.

Il y a encore d'autres singes, dont nous ne connaissons pas la quantité, qui
ont été empoisonnés et tués pendant ces expériences.

Des lapins ont reçu 1200 fois la dose quotidienne prévue. Une grande partie
des lapins sont morts pendant ces tests.

La Sucralose a aussi été testée sur des lapines, des rates et des souris
enceintes.

Tout ceci n'est qu'un exemple des types d'expériences qui sont menées
quotidiennement à Huntingdon Life Sciences. HLS fait presque tout ce qu'on
lui demande, même si c'est inutile ou cruel.

Dans ce registre, il y a une expérience qui a été commandée par Novartis.
Elle a duré 5 ans et a coûté la vie de plusieurs babouins sauvages et de
cochons.
Des coeurs de cochon manipulés génétiquement ont été placés dans
des corps de singes. Le journal anglais de qualité, The Observer, a trouvé
en 2003 un dossier de 1274 pages sur ces affreuses xénotransplantations
.

En 2004, des activistes ont reçu des informations concernant des tests avec
du CFC (gaz propulseur) sur des Beagles et des souris à HLS.
Neuf Beagles
âgés de 7 mois ont dû respirer du CFC pendant 5 mois.
Ceci, suite à une
commande des entreprises japonaises "Daikin Industries" d'Osaka et "Japan
Refrigeration of Air Conditioning Association" (JRAIA) de Tokyo,
malgré le
fait que les CFC sont interdits dans beaucoup de pays depuis des années.


Subject: la manif a Amsterdam

>
>
> Le 7 octobre : manif à Eurotox ( 16.00h Rai à Amsterdam) , plusieurs
> animaltesting-
industrie seront présents pour conférence (HLS, Covance,
> Harlan etc.)
>
>
>
>
> http://www.contrevivisection.org/campagnes/campagnehls.htm
> -

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Signez contre le décret qui autorise en espagne le massacre des passereaux à la glue.

15 Septembre 2007, 20:57pm

Publié par Jo Benchetrit

 Bon, je ne vais pas vous faire un dessin. C'est atroce. La défense des animaux est un boulot à plein temps: l'être supérieurement moral qu'est l'humain est si monstrueux  qu'il empêche tout ennui dés lors qu'on essaie de l'empêcher de nuire.
Cui, Cui, les petits oiseaux sont grillés. faut pas croire que Dieu l'homme leur donnera un permis de vivre, ha que non.

 voici le lien d'un plateforme d'associations espagnoles qui
 > >organisent
 > > >une petition contre un projet de décret en catalogne visant à légaliser
> > >l¡usage de colle pour capturer des passereaux.
> > > Chaque année se sont des centaine de milliers d'oiseaux qui meurent
 > >par
 > > >cette technique et 30% d'entre eux sont des espèce protégées.
> > > Signez la petition en ligne et faite connaitre ce lien.


http://www.gepec.org/barraca-i-filat/index_fra.html

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