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Psychanalyse et animaux.

Blablas pour alibido: les psys pour la barbarie des arènes sont pour que les enfants aillent aux corridas: à éviter comme la peste qu'ils sont.

18 Octobre 2007, 09:00am

Publié par Jo Benchetrit

Les réac sont sur le pied de guerre. Une réaction agressive, campant sur les prérogatives du tyran, jugeant "cruel"(sisisisi!) de ne pas laisser les enfants voir un animal se faire torturer. Et ça se dit psychanalyste? C'est le monde à l'envers.

Avec Rufo, ils sont à ce jour 7. Mais ils continuent leur appel à l'aide"urgent".
On ne peut être psy et aficionado. Il y a incompatibilité éthique qui va loin, car l'analyse n'est en rien un "obcène et féroce"(Lacan) pousse-à-la-jouissance mais au contraire un pousse-à-l'ascèse! 
Ces psy sont donc des pseudo-psy à boycotter. Leurs téléphones sont dans le botin.

J'appelle les autres psy à me contacter pour signer la motion. Les psy de notre côté sont invités à écrire leur texte aussi en réponse à ces idioties..pour faire un texte que je publierai dans mon blog et peut-être sur le site de la SPA, du CRAC,   ou d' autres assoces anti corridas. Avec leur accord.
Les assoces et les autres psy peuvent aussi continuer à démarcher des psys honnêtes.
Mais je sais que la lâcheté est assez habituelle dans ce milieu frileux et silencieux.

Aussi, je ne me fais pas trop d'illusion sur le nombre des signataires.

Hélas, notre profession n'est pas à l'abri des travers de l'humain  moyen déboussolé du point de vue moral. L'éthique de la psychanalyse de Lacan est à relire..

corridas-toros-nomastortura1.jpg


toro-assassin--.jpg


"Il vaut mieux que le taureau meure debout qu'à genoux. C'est pour cela que le toro bravo(sic) est plus respecté que l'animal de boucherie" (Casas et Wolff.)

Le Docteur Jean Maler,   ANCIEN TORERO(SIC)
s'insurge que des psy "s'appuient sur le "rapport" ainsi pondu (voir) pour demander au Président de la République de faire interdire l'accès des arènes aux moins de 16 ans."corrida.jpg

Dr Jean-François Kervella
Neuropsychiatre

83000 Toulonmadrid-manif-corrida.jpg


 

Docteur Bernard AUTHEMAN,
Médecin psychiatre
30400 VILLENEUVE LES AVIGNON

Elisabeth Roudinesco,
Roland Chemama,
psychanalystes à Parisanti-corrida-copie-1.jpg






 


  Cliquez: Ma réponse est là.

Leurs blablas insensé pour alibido :



16 10 2007

D'un Neuropsychiatre Toulonnais

....... Mon ami, le Dr Maler m'a alerté au sujet d'une pétition émanant d'un certain nombre de confrères réclamant l'interdiction des corridas aux enfants de moins de 16 ans.
....... Je tiens à faire savoir que je conteste radicalement leur position et que je considère que la corrida véhicule des idéaux de courage, de négativation devant la mort et de maîtrise de soi qui mériteraient plutôt d'être encouragées.

Dr Jean-François Kervella
Neuropsychiatre

83000 Toulon


16 10 2007

D'un Psychiatre de Villeneuve-les-Avignon

....... Je vous demande de me considerer comme cosignataire de la lettre du Docteur Jean MALER.

Docteur Bernard AUTHEMAN,
Médecin psychiatre
30400 VILLENEUVE LES AVIGNON


15 10 2007

D'une Psychanalyste Parisisienne

....... Il est ridicule d’utiliser la psychanalyse ou la psychiatrie ou la psychologie en tant que perspective clinique pour expertiser quoi que ce soit. La clinique est une affaire de sujet et chaque sujet est différent. Un sujet peut être traumatisé par une situation qui ne sera en aucun cas traumatique pour un autre sujet. La clinique n’a donc rien à dire sur la relation de quiconque avec la corrida. Et certainement pas à l’emporte pièce dans des déclarations générales. Les experts ont tous été ridicules dans l’affaire d’Outreau quand ils ont interprétés des dessins et des comportements sans avoir été confrontés à des sujets. Ils ont été ridicules quand ils ont pris position sur le PACS en expliquant par exemple que des enfants ne pouvaient pas être élevés par des personnes du même sexe. L’expertise psychologique est la plaie de notre société et les psychanalystes et autres qui s’y livrent n’engagent qu’eux-mêmes et pas leur discipline…

....... S’agissant de la corrida, il est absurde de vouloir en interdire l’accès aux moins de 16 ans. Ce serait l’assimiler à un film pornographique hard et on sait que déjà la discussion a toujours été vive à propos de ce type de censure…

....... De nombreux animaux domestiques sont traités, sous couvert de bienveillance, comme des animaux en peluche. Mais de même, les adeptes du cognitivisme et du comportementalisme, ce petit fascisme de la société libérale, voudraient nous traiter comme des rats de laboratoires ou plutôt comme ils traitent les rats quand ils leurs inoculent des substances chimiques inutilement pour les rendre fous.

....... Le torero risque sa vie… et c’est pourquoi la corrida a passionné tant d’artistes et suscité une telle littérature. Certes, on rétorquera que dans de grands événements sportifs (la course automobile pu le ski) l’humain risque autant sa vie sans mettre à mort un animal. Et c’est exact. Mais, si l’on en vient à interdire la corrida, sans la moindre réflexion sur ce qu’est notre relation à la catharsis, au sacré ou à la mort, alors on ouvrira la voie au pire du pire, c’est-à-dire à cette idée folle selon laquelle nous n’aurions plus jamais le droit de tuer l’animal : il nous faudrait alors interdire tout autant la pêche à la ligne (puisque le hameçon est une arme blanche), tout forme de chasse, toute forme de lutte contre les sauterelles et les insectes, toute plantation d’OGM (destinés à la lutte contre les parasites) et il nous faudrait, non seulement devenir entièrement végétaliens, mais accepter la présence des poux et de la vermine partout. Certes, l’abattage industriel a quelque chose d’horrible, mais ce n’est pas en l’interdisant que l’on réduira l’horreur qu’il nous inspire, mais par des décisions raisonnables d’amélioration de la condition animale.

....... Dès que l’on veut fabriquer un “homme nouveau” bien lisse et bien gentil dégagé de toute part d’ombre et de toute honte on fabrique du fascisme et une criminalité bien plus dangereuse que celle que l’on voulait combattre… Donc, soyons raisonnables et combattons les nouveaux fascistes de l’antispécisme. Ils haïssent autant l’homme que l’animal qu’ils prétendent défendre.”

Elisabeth Roudinesco,
psychanalyste, historienne, chargée de conférences à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (IVe section)
et Présidente de la Société Internationale d’Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse.
Dernier ouvrage paru : La part obscure de nous-mêmes, Une histoire des pervers, Ed. Albin Michel, 2007.

.......


12 10 2007

D'un Psychanalyste Parisisien

....... Ce qui traumatise un enfant, ce n'est pas la rencontre avec la violence elle-même, mais l'absence de sens, liée le plus souvent à l'absence d'un dialogue avec ses parents. Quand un enfant, seul devant la télévision, entend raconter qu'un chien a tué un autre enfant, le traumatisme peut être terrible, d'autant qu'il fait vaciller la confiance portée à cet animal qu'il peut apprécier. Or les parents qui emmènent leurs enfants aux arènes sont, à ma connaissance, respectueux de leur sensibilité. Aux arènes, ce qu'ils disent à leurs enfants, ce que ceux-ci retiennent, ne va pas dans le sens de la cruauté, mais au contraire de l'admiration pour le courage de l'homme ou la bravoure de l'animal. Les enfants peuvent ainsi réévaluer ce qui apparaissait d'abord comme violent et qui prend alors un tout autre sens pour eux. Il s'agit donc d'une sorte de catharsis. Et si on allègue qu'il y a des parents irresponsables, il faudra demander si on ne va pas interdire la possession de chiens ou de télévisions à tous les parents de jeunes enfants.

Roland Chemama,
psychanalyste à Paris


11 10 2007

D'un Psychanalyste qui n’a jamais vu de corrida :

....... “Que la mort, la mise à mort d'un taureau puisse être un traumatisme pour un enfant est une idée absurde. N'importe quel enfant de la campagne jusqu'à une période très récente ne peut que témoigner de ce que la mise à mort des animaux est une composante importante de la vie, un événement ritualisé non quelconque, associé le plus souvent à un moment de fête. Ce qui est traumatisant, comme toujours, c'est le discours qui entoure et soutient l'événement, non l'événement en lui-même. En l'occurrence ce qui peut être dérangeant pour les enfants ce sont précisément ces discours sur un traumatisme éventuel, qu'ils n'auraient pas inventé tout seuls...
....... Pour les adolescents, la chasse, improvisée, puis plus institutionnalisée (le permis de chasse, etc.) jouait le même rôle. Tout cela est en fait très banal et très normal. Les violences sophistiquées que les adultes s'infligent, violences psychiques et physiques, dans le cadre du couple parental ont une gravité, elle, bien réelle, d'un autre registre, et qui joue un rôle décisif dans la structuration du sujet. Les violences sociales, symboliques et politiques aussi, tout cela est bien connu. Là aussi il faut redire qu'une émission, un film, etc. n'est jamais traumatisant en lui-même : ce qui compte c'est le contexte, la parole, la présence des adultes, etc.
....... Je ne parle pas de la dimension du combat et de sa ritualisation, de l'identification (aussi bien au torero qu'au taureau, il me semble), car je sortirais de mon expérience. Mais la dimension culturelle de cette pratique est suffisamment avérée. Elle me semble beaucoup moins abrutissante que le football et les course de formule 1, beaucoup moins susceptibles de susciter les pires formes de la haine raciale et chauvine qu'on trouve chez les "supporters".”

Bertrand Ogilvie,
psychanalyste à Paris


Banalité du mal: Cf Hannah Arendt.

06 10 2007

D'un Neuropsychiatre, Psychanalyste et ancien Torero :

....... Il a été dit qu'il convenait d'interdire l'assistance a une corrida aux enfants de moins de 16 ans, en raison de la situation traumatisante qu'elle représentait. Je ne peux adhérer à cette opinion et je me permets d'en donner les raisons.

....... Scientifiquement, depuis Freud, il est reconnu qu'une situation est traumatisante :

.......- Premièrement lorsqu'elle produit une quantité d'excitations trop grande pour être régulée par l'appareil psychique, c'est le cas des grandes catastrophes naturelles, ou simplement de certains films.

.......- Deuxièmement lorsqu'elle peut renvoyer à des faits vécus passés douloureux, ou à des fantasmes qui ont leur importance car ils constituent une réalité psychique.

....... Il en résulte qu'il convient de prévenir les premières situations citées. On ne peut le faire pour les secondes car un incident anodin peut les déclencher ; par exemple le fermeture brusque d'une porte peut réveiller chez un enfant le souvenir d'une absence des parents vécue comme un événement douloureux et entraîner une turbulence intense.

....... Cela étant, il est donc possible que la mort d'un animal puisse apporter chez un enfant une excitation trop grande, traumatisante, et il appartient à l'adulte de la prévenir. Cela se fait par la parole qui explique les situations dans leur vérité avec des mots justes. Ainsi il conviendra de dire aux enfants côtoyant des animaux de ferme, comestibles, leur destin : l'homme pourvoit à tout ce dont ils ont besoin, les protège d'autres animaux, comme le renard, mais il y a une nécessité pour l'homme de se nourrir et un jour ils devront être saignés, fusillés, électrocutés.Dans le milieu rural, cette vérité est dite à l'enfant sans solennité, peu à peu, à partir des actes quotidiens de la vie, du récit de petites fêtes, du présent offert au voisin pour la mort du cochon, etc.
....... Il en est de même pour la corrida. Un enfant habitant la région des élevages de toros de corrida est au courant de leur combativité exceptionnelle. Il a assisté à l'expérience des tientas dès les classes primaires. Il a vu une vache entrer dans une arène, située à côté des prés de l'élevage, foncer plusieurs fois sur le picador qui jugera sa bravoure, puis sur le torero qui appréciera son jeu dans le ballet qu'est aussi la corrida, et il a pu observer que cette vache alors qu'elle est encouragée à sortir de l'arène par une porte ouverte sur les pâturages et le reste du troupeau, refusera de sortir pour continuer le combat. Il sait qu'un toro mâle fera la même expérience et que, si les deux sont sélectionnés, leur fils représentera l'élevage dans une corrida.
....... Aussi, ce jour-là, l'enfant comprendra les applaudissements accompagnant la combativité du toro, face aux picadors, banderilleros et au matador. Il percevra l'admiration des aficionados s'identifiant au toro, évoquant chez chacun Bayard, Cyrano de Bergerac, le meilleur Belmondo, et ces applaudissements seront donnés debout, quand il quittera, mort, l'arène, pour un derniers hommage.
....... On comprend que la corrida peut surprendre un spectateur non averti et en particulier un enfant, mais on comprend aussi qu'une explication des origines du toro de corrida dans toutes ses données détraumatisera.

....... Mais le psychiatre à l'égard de la corrida a plus à dire que la façon de prévenir un traumatisme. Le torero lui apparaît comme un personnage fondamental dans l'arène et tout autant au dehors. Dans l'arène parce qu'il doit solutionner la force et la combativité du toro pour réaliser avec lui une œuvre artistique comparable à un ballet. Celle-ci réussie, on pourra voir souvent le torero, avant que le toro mort soit emporté hors de l'arène, de la main lui envoyer un baiser et lui adresser une caresse sur le front pour le remercier de sa complicité dans cette œuvre. Nous le savons tous, les plus grands artistes et les plus grands littérateurs qui ont rencontré la corrida s'en sont abreuvés. Il serait dommage, pour ne pas dire cruel, d'en priver les enfants jusqu'à l'âge de 16 ans.
Hors de l'arène, la conduite du torero reste un exemple. Il doit pour réaliser son œuvre accomplir des gestes techniques précis aux bons moments, demandant maîtrise de soi, ténacité et courage.
....... Au cours de son éducation, l'enfant rencontre les exigences de ses parents, il les apprécie parce qu'elles lui sont expliquées et les perçoit comme nécessaires, et puis il apprécie aussi la valeur rencontrée chez d'autres personnes. La conjonction de ces deux aspects de valeur établit en lui ce que la psychanalyse appelle " l'idéal-du-moi " et qui est une sorte de programme d'obligations à accomplir dans la vie courante pour pouvoir s'apprécier soi-même. Le torero, pour l'enfant habitué des corridas, a cette place adjacente à celle des parents.
....... Cette place, bien sûr, n'est pas réservée au torero, d'autres enfants la rencontrent ailleurs, mais interdire une valeur acquise pour des enfants et empêcher l'ouverture pour d'autres serait désolant.

Dr Jean Maler..........
Villeneuve-lez-Avignon..........

6 octobre 2007..........

Dr Bernard AUTHEMAN,........
médecin psychiatre.........
30400 VILLENEUVE LES AVIGNON.
voi
Voici J'ai une lectrice qui a laissé ce frais commentaire:
"Ben dis donc, qu'est-ce qu'ils sont "intelligents" ces gens-là....Ce serait effectivement bien cruel de priver les enfants de ce beau spectacle qu'est la corrida...On croit rêver...Et puis, les hommes qui ont battus leur femme à mort pourrait prendre exemple de ce texte (le dernier) pour leur défense "de la main j'ai envoyé un baiser et j'ai adressé une caresse sur le front à ma femme pour la remercier de sa complicité avant de la tuer"...Un chef d'oeuvre !!!
Je me demande s'il est vraiment conscient de ce qu'il écrit...
."G.D.B., 

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