Et ça, de courrier international:..." href="https://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-1689904.html"> bonnes résolutions : viande et vivisection, c'est fini?
"Je modifie ma consommation de viande." En Europe,
1kg de bœuf nécessite 20 kg de céréales + 20.000 litres d'eau +
l'equivalent en énergie d'1 litre de pétrole.
Suite à : <http://www.defipourlaterre.org/agir/alexterieur/achats/>
1kg de bœuf nécessite 20 kg de céréales + 20.000 litres d'eau +
l'equivalent en énergie d'1 litre de pétrole.
Suite à : <http://www.defipourlaterre.org/agir/alexterieur/achats/>
Et ça, de courrier international:
Écologie - Outre-Manche, la vivisection n’est plus tolérée, Courrier
international n° 794, 19/01/06
Emma Marris et Tom Simonie, Nature
international n° 794, 19/01/06
Emma Marris et Tom Simonie, Nature
Plusieurs groupes extrémistes de défense des animaux harcèlent les
chercheurs britanniques. Ils les amènent a cesser leurs travaux,
voire a quitter leur pays.
La construction du laboratoire de recherche biomédicale a
l’universite d’Oxford aurait du être achevée a l’automne 2005, mais
l’entrepreneur charge du projet s’est retire en juillet car ses
ouvriers avaient reçu des menaces de certains groupes extrémistes
engages dans la défense des animaux. Les travaux ont donc été
interrompus et viennent juste de reprendre. Le projet a déjà accumule
dix-huit mois de retard.
L’université a toujours assuré qu’elle poursuivrait la construction
de ce laboratoire, qui doit remplacer ses anciennes installations
d’experimentation animale. Mais elle a dû faire appel a de nouveaux
entrepreneurs, dont l’identite est tenue secrète, même si un groupe
de défense des animaux affirme pouvoir et vouloir la révéler. Le 30
novembre 2005, les ouvriers ont apporté du matériel sur le chantier
sous la protection de la police. Un dispositif de sécurité complexe
et onéreux a été mis sur pied pour protéger les entrepreneurs et le
site. Les difficultés de ce projet de 20 millions de livres [30
millions d’euros] illustrent les problèmes auxquels sont confrontes,
depuis trente ans, les chercheurs britanniques qui utilisent des
animaux.
Les difficultés se sont accrues au cours de la dernière
décennie, depuis que les défenseurs les plus extrémistes des droits
des animaux s’en prennent personnellement aux scientifiques, lesquels
se sentent désormais menaces.
Les chiffres officiels de 2005 ont toutefois montre une diminution du
nombre d’attaques. Les nouvelles lois proposées peu après
l’interruption des travaux a Oxford y ont peut-être contribue.
Adoptées au cours de l’ete 2005, elles interdisent de manifester
devant un domicile pour terroriser les résidents et de recourir au
harcèlement pour infliger des dommages économiques a une entreprise.
Les chercheurs, quant a eux, ont change de tactique. Au lieu de
dissimuler leurs travaux au public, ils sont désormais plus ouverts
et multiplient les informations sur les bénéfices de
l’experimentation animale pour la médecine.
Un sondage informel
réalise par Nature révèle cependant que les traumatismes des
dernières décennies ont laisse des séquelles. L’eventualite d’un
risque personnel pèse sur les chercheurs, leurs instituts et les
relations qu’ils entretiennent. Les personnes qui nous ont parle ont
presque toutes demande a ce que leur nom ne soit pas publie.
Conséquence, entre autres, de ces tensions, ceux qui entrent dans la
carrière scientifique préfèrent ne pas travailler avec des animaux.
“Très rares sont les gens à vouloir fonder leur carrière sur la
primatologie ou la recherche animale”, confie un primatologue d’une
grande université. Il est difficile de trouver des techniciens pour
les laboratoires parce qu’ils sont souvent rebutes par les mesures de
sécurité.
“Qui serait prêt a faire mettre son téléphone personnel sur
liste rouge, à faire retirer sa voiture des listes d’immatriculation
officielles et a apprendre ce qu’il faut faire en cas de filature ?”
demande un administrateur de laboratoire.
Craignant pour leur
personnel et leurs locaux, certaines universités veillent à ne pas
faire parler d’elles et de leurs expérimentations animales.
Une
dizaine d’etablissements ont toujours des laboratoires de primates.
Un chercheur en neurosciences confie toutefois avoir renonce à celui
de la grande université dans laquelle il travaille et qu’il était le
seul a utiliser. “Il n’y a pas eu d’interdiction véritable. Mais ce
n’etait pas encouragé parce que considèré comme un risque potentiel
pour l’universite”, explique-t-il.
Les chercheurs se disent aussi
handicapes par la severite de la réglementation en matière
d’experimentation animale. “Personnellement, je ne le ferais pas,
explique un éminent chercheur en neurosciences, mais je sais que
certains collègues partent sur le continent parce qu’ils ont
l’impression qu’il y a trop d’obstacles en Grande-Bretagne.”
-----------------------
International
Une contestation qui s’étend dans le reste de l’Europe
chercheurs britanniques. Ils les amènent a cesser leurs travaux,
voire a quitter leur pays.
La construction du laboratoire de recherche biomédicale a
l’universite d’Oxford aurait du être achevée a l’automne 2005, mais
l’entrepreneur charge du projet s’est retire en juillet car ses
ouvriers avaient reçu des menaces de certains groupes extrémistes
engages dans la défense des animaux. Les travaux ont donc été
interrompus et viennent juste de reprendre. Le projet a déjà accumule
dix-huit mois de retard.
L’université a toujours assuré qu’elle poursuivrait la construction
de ce laboratoire, qui doit remplacer ses anciennes installations
d’experimentation animale. Mais elle a dû faire appel a de nouveaux
entrepreneurs, dont l’identite est tenue secrète, même si un groupe
de défense des animaux affirme pouvoir et vouloir la révéler. Le 30
novembre 2005, les ouvriers ont apporté du matériel sur le chantier
sous la protection de la police. Un dispositif de sécurité complexe
et onéreux a été mis sur pied pour protéger les entrepreneurs et le
site. Les difficultés de ce projet de 20 millions de livres [30
millions d’euros] illustrent les problèmes auxquels sont confrontes,
depuis trente ans, les chercheurs britanniques qui utilisent des
animaux.
Les difficultés se sont accrues au cours de la dernière
décennie, depuis que les défenseurs les plus extrémistes des droits
des animaux s’en prennent personnellement aux scientifiques, lesquels
se sentent désormais menaces.
Les chiffres officiels de 2005 ont toutefois montre une diminution du
nombre d’attaques. Les nouvelles lois proposées peu après
l’interruption des travaux a Oxford y ont peut-être contribue.
Adoptées au cours de l’ete 2005, elles interdisent de manifester
devant un domicile pour terroriser les résidents et de recourir au
harcèlement pour infliger des dommages économiques a une entreprise.
Les chercheurs, quant a eux, ont change de tactique. Au lieu de
dissimuler leurs travaux au public, ils sont désormais plus ouverts
et multiplient les informations sur les bénéfices de
l’experimentation animale pour la médecine.
Un sondage informel
réalise par Nature révèle cependant que les traumatismes des
dernières décennies ont laisse des séquelles. L’eventualite d’un
risque personnel pèse sur les chercheurs, leurs instituts et les
relations qu’ils entretiennent. Les personnes qui nous ont parle ont
presque toutes demande a ce que leur nom ne soit pas publie.
Conséquence, entre autres, de ces tensions, ceux qui entrent dans la
carrière scientifique préfèrent ne pas travailler avec des animaux.
“Très rares sont les gens à vouloir fonder leur carrière sur la
primatologie ou la recherche animale”, confie un primatologue d’une
grande université. Il est difficile de trouver des techniciens pour
les laboratoires parce qu’ils sont souvent rebutes par les mesures de
sécurité.
“Qui serait prêt a faire mettre son téléphone personnel sur
liste rouge, à faire retirer sa voiture des listes d’immatriculation
officielles et a apprendre ce qu’il faut faire en cas de filature ?”
demande un administrateur de laboratoire.
Craignant pour leur
personnel et leurs locaux, certaines universités veillent à ne pas
faire parler d’elles et de leurs expérimentations animales.
Une
dizaine d’etablissements ont toujours des laboratoires de primates.
Un chercheur en neurosciences confie toutefois avoir renonce à celui
de la grande université dans laquelle il travaille et qu’il était le
seul a utiliser. “Il n’y a pas eu d’interdiction véritable. Mais ce
n’etait pas encouragé parce que considèré comme un risque potentiel
pour l’universite”, explique-t-il.
Les chercheurs se disent aussi
handicapes par la severite de la réglementation en matière
d’experimentation animale. “Personnellement, je ne le ferais pas,
explique un éminent chercheur en neurosciences, mais je sais que
certains collègues partent sur le continent parce qu’ils ont
l’impression qu’il y a trop d’obstacles en Grande-Bretagne.”
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International
Une contestation qui s’étend dans le reste de l’Europe
Aux Etats-Unis et en Europe, certains défenseurs des droits des
animaux ont adopte les méthodes illégales utilisées par les
organisations extrémistes britanniques. C’est du moins ce
qu’affirment la police et les organismes qui suivent les mouvements
contestataires. Selon eux, alors que le nombre des incidents semble
diminuer au Royaume-Uni, il est au contraire en hausse ailleurs dans
le monde. “Les militants britanniques de la protection animale ont
beaucoup de savoir-faire en matière d’action extrémiste”, assure un
porte-parole de l’Unite nationale de coordination tactique sur
l’extremisme, service spécialise de la police crée en 2004. Ils ont
noue des liens aux États-Unis, et “l’on note aussi une augmentation
des activités extrémistes en Europe continentale, directement liées a
celles qui ont lieu de ce cote de la Manche”, ajoute-t-il.
Le militantisme s’est exporte a la suite du durcissement de la
législation et du renforcement des contrôles dans le Royaume-Uni,
estime Mark Matfield, le directeur de l’European Biomedical Research
Association (EBRA), une association londonienne qui demande a l’Union
europeenne de mieux soutenir et protéger les chercheurs utilisant des
animaux pour leurs travaux. “Au cours de la première moitie de 2005,
les actions illégales se sont multipliées en Suède, en Suisse, aux
Pays-Bas et en Allemagne, affirme-t-il.
Des militants britanniques en
sont souvent les auteurs ou y ont participé.” Plusieurs organisations
britanniques comme Animal Libération Front et Stop Huntingdon Animal
Cruelty (SHAC) ont des antennes actives dans d’autres pays européens
et aux États-Unis.
Carrie Wolinetz, porte-parole de la Federation of
American Societies for Experimental Biology, un organisme implanté à
Washington qui milite en faveur de la recherche biologique, le
confirme. “Les campagnes de SHAC et du Front de libération des
animaux sont nées au Royaume-Uni, puis ont été exportées parce
qu’elles ont, hélas, prouvé leur efficacité”, explique-t-elle.
Les
défenseurs des animaux aux États-Unis ont environ cinq ans de retard
sur leurs homologues britanniques, estime George Goodno, porte-parole
de la Foundation for Biomedical Research, une organisation américaine
a but non lucratif qui défend l’utilisation des animaux de
laboratoire et collecte les informations sur les actions
contestataires illégales.
“Mais la tendance est incontestablement a
la hausse”, déplore-t-il.
Les États-Unis ont pris conscience de l’activisme croissant des
extrémistes de la cause animale dans le pays, en septembre 2005,
lorsque Huntingdon Life Sciences, un institut de recherche qui
effectue des tests sur les animaux, s’est vu refuser a la dernière
minute son introduction a la Bourse de New York.
De l’avis général,
cette rebuffade a fait suite a des menaces proférées par le SHAC,
lequel a rapidement crié victoire.
A Washington, la Chambre des
représentants et le Sénat procèdent à l’examen de textes de loi
visant à faciliter les poursuites judiciaires a l’encontre des
militants qui feraient subir des dommages économiques aux
entreprises, aux laboratoires universitaires et aux zoos. Les projets
de loi américains prévoient une peine d’emprisonnement de dix ans
pour tout dommage supérieur a 100 000 dollars [83 000 euros] infligé
à une entreprise.
Témoignant devant le Sénat, John Lewis, charge de
la lutte antiterroriste au FBI, a assuré que les actions illégales
étaient essentiellement destinées a empoisonner la vie des
entreprises visées, avec des menaces téléphoniques, des actes de
vandalisme et des manifestations bruyantes devant le domicile de
leurs dirigeants.
George Goodno en a recensé quatre-vingts aux Etats-
Unis en 2004, mais il estime que, si la tactique consiste seulement à
mener des actions de harcèlement permanent tout en restant dans les
limites légales, ces incidents ne constituent que “la partie visible
de l’iceberg”.
animaux ont adopte les méthodes illégales utilisées par les
organisations extrémistes britanniques. C’est du moins ce
qu’affirment la police et les organismes qui suivent les mouvements
contestataires. Selon eux, alors que le nombre des incidents semble
diminuer au Royaume-Uni, il est au contraire en hausse ailleurs dans
le monde. “Les militants britanniques de la protection animale ont
beaucoup de savoir-faire en matière d’action extrémiste”, assure un
porte-parole de l’Unite nationale de coordination tactique sur
l’extremisme, service spécialise de la police crée en 2004. Ils ont
noue des liens aux États-Unis, et “l’on note aussi une augmentation
des activités extrémistes en Europe continentale, directement liées a
celles qui ont lieu de ce cote de la Manche”, ajoute-t-il.
Le militantisme s’est exporte a la suite du durcissement de la
législation et du renforcement des contrôles dans le Royaume-Uni,
estime Mark Matfield, le directeur de l’European Biomedical Research
Association (EBRA), une association londonienne qui demande a l’Union
europeenne de mieux soutenir et protéger les chercheurs utilisant des
animaux pour leurs travaux. “Au cours de la première moitie de 2005,
les actions illégales se sont multipliées en Suède, en Suisse, aux
Pays-Bas et en Allemagne, affirme-t-il.
Des militants britanniques en
sont souvent les auteurs ou y ont participé.” Plusieurs organisations
britanniques comme Animal Libération Front et Stop Huntingdon Animal
Cruelty (SHAC) ont des antennes actives dans d’autres pays européens
et aux États-Unis.
Carrie Wolinetz, porte-parole de la Federation of
American Societies for Experimental Biology, un organisme implanté à
Washington qui milite en faveur de la recherche biologique, le
confirme. “Les campagnes de SHAC et du Front de libération des
animaux sont nées au Royaume-Uni, puis ont été exportées parce
qu’elles ont, hélas, prouvé leur efficacité”, explique-t-elle.
Les
défenseurs des animaux aux États-Unis ont environ cinq ans de retard
sur leurs homologues britanniques, estime George Goodno, porte-parole
de la Foundation for Biomedical Research, une organisation américaine
a but non lucratif qui défend l’utilisation des animaux de
laboratoire et collecte les informations sur les actions
contestataires illégales.
“Mais la tendance est incontestablement a
la hausse”, déplore-t-il.
Les États-Unis ont pris conscience de l’activisme croissant des
extrémistes de la cause animale dans le pays, en septembre 2005,
lorsque Huntingdon Life Sciences, un institut de recherche qui
effectue des tests sur les animaux, s’est vu refuser a la dernière
minute son introduction a la Bourse de New York.
De l’avis général,
cette rebuffade a fait suite a des menaces proférées par le SHAC,
lequel a rapidement crié victoire.
A Washington, la Chambre des
représentants et le Sénat procèdent à l’examen de textes de loi
visant à faciliter les poursuites judiciaires a l’encontre des
militants qui feraient subir des dommages économiques aux
entreprises, aux laboratoires universitaires et aux zoos. Les projets
de loi américains prévoient une peine d’emprisonnement de dix ans
pour tout dommage supérieur a 100 000 dollars [83 000 euros] infligé
à une entreprise.
Témoignant devant le Sénat, John Lewis, charge de
la lutte antiterroriste au FBI, a assuré que les actions illégales
étaient essentiellement destinées a empoisonner la vie des
entreprises visées, avec des menaces téléphoniques, des actes de
vandalisme et des manifestations bruyantes devant le domicile de
leurs dirigeants.
George Goodno en a recensé quatre-vingts aux Etats-
Unis en 2004, mais il estime que, si la tactique consiste seulement à
mener des actions de harcèlement permanent tout en restant dans les
limites légales, ces incidents ne constituent que “la partie visible
de l’iceberg”.
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Hélas...on voit à lire cet article que les mentalités, elles, n'évoluent pas!
Hélas...on voit à lire cet article que les mentalités, elles, n'évoluent pas!
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