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Psychanalyse et animaux.

Et ça, de courrier international:..." href="https://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-1689904.html"> bonnes résolutions : viande et vivisection, c'est fini?

25 Janvier 2006, 12:17pm

Publié par Jo benchetrit

"Je modifie ma consommation de viande." En Europe, 
1kg de bœuf nécessite 20 kg de céréales + 20.000 litres d'eau + 
l'equivalent en énergie d'1 litre de pétrole.
Suite à : <http://www.defipourlaterre.org/agir/alexterieur/achats/>

 
Et ça, de courrier international:
 
Écologie - Outre-Manche, la vivisection n’est plus tolérée, Courrier 
international n° 794, 19/01/06
Emma Marris et Tom Simonie, Nature
 
Plusieurs groupes extrémistes de défense des animaux harcèlent les 
chercheurs britanniques. Ils les amènent a cesser leurs travaux, 
voire a quitter leur pays.
La construction du laboratoire de recherche biomédicale a 
l’universite d’Oxford aurait du être achevée a l’automne 2005, mais 
l’entrepreneur charge du projet s’est retire en juillet car ses 
ouvriers avaient reçu des menaces de certains groupes extrémistes 
engages dans la défense des animaux. Les travaux ont donc été 
interrompus et viennent juste de reprendre. Le projet a déjà accumule 
dix-huit mois de retard.
L’université a toujours assuré qu’elle poursuivrait la construction 
de ce laboratoire, qui doit remplacer ses anciennes installations 
d’experimentation animale. Mais elle a dû faire appel a de nouveaux 
entrepreneurs, dont l’identite est tenue secrète, même si un groupe 
de défense des animaux affirme pouvoir et vouloir la révéler. Le 30 
novembre 2005, les ouvriers ont apporté du matériel sur le chantier 
sous la protection de la police. Un dispositif de sécurité complexe 
et onéreux a été mis sur pied pour protéger les entrepreneurs et le 
site. Les difficultés de ce projet de 20 millions de livres [30 
millions d’euros] illustrent les problèmes auxquels sont confrontes, 
depuis trente ans, les chercheurs britanniques qui utilisent des 
animaux.

Les difficultés se sont accrues au cours de la dernière 
décennie, depuis que les défenseurs les plus extrémistes des droits 
des animaux s’en prennent personnellement aux scientifiques, lesquels 
se sentent désormais menaces.

Les chiffres officiels de 2005 ont toutefois montre une diminution du 
nombre d’attaques. Les nouvelles lois proposées peu après 
l’interruption des travaux a Oxford y ont peut-être contribue. 
Adoptées au cours de l’ete 2005, elles interdisent de manifester 
devant un domicile pour terroriser les résidents et de recourir au 
harcèlement pour infliger des dommages économiques a une entreprise. 
Les chercheurs, quant a eux, ont change de tactique. Au lieu de 
dissimuler leurs travaux au public, ils sont désormais plus ouverts 
et multiplient les informations sur les bénéfices de 
l’experimentation animale pour la médecine.


Un sondage informel 
réalise par Nature révèle cependant que les traumatismes des 
dernières décennies ont laisse des séquelles. L’eventualite d’un 
risque personnel pèse sur les chercheurs, leurs instituts et les 
relations qu’ils entretiennent. Les personnes qui nous ont parle ont 
presque toutes demande a ce que leur nom ne soit pas publie. 
Conséquence, entre autres, de ces tensions, ceux qui entrent dans la 
carrière scientifique préfèrent ne pas travailler avec des animaux. 
“Très rares sont les gens à vouloir fonder leur carrière sur la 
primatologie ou la recherche animale”, confie un primatologue d’une 
grande université. Il est difficile de trouver des techniciens pour 
les laboratoires parce qu’ils sont souvent rebutes par les mesures de 
sécurité.

 “Qui serait prêt a faire mettre son téléphone personnel sur 
liste rouge, à faire retirer sa voiture des listes d’immatriculation 
officielles et a apprendre ce qu’il faut faire en cas de filature ?” 
demande un administrateur de laboratoire.

Craignant pour leur 
personnel et leurs locaux, certaines universités veillent à ne pas 
faire parler d’elles et de leurs expérimentations animales.

Une 
dizaine d’etablissements ont toujours des laboratoires de primates.


Un chercheur en neurosciences confie toutefois avoir renonce à celui 
de la grande université dans laquelle il travaille et qu’il était le 
seul a utiliser. “Il n’y a pas eu d’interdiction véritable. Mais ce 
n’etait pas encouragé parce que considèré comme un risque potentiel 
pour l’universite”, explique-t-il.

Les chercheurs se disent aussi 
handicapes par la severite de la réglementation en matière 
d’experimentation animale. “Personnellement, je ne le ferais pas, 
explique un éminent chercheur en neurosciences, mais je sais que 
certains collègues partent sur le continent parce qu’ils ont 
l’impression qu’il y a trop d’obstacles en Grande-Bretagne.”
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International
Une contestation qui s’étend dans le reste de l’Europe
 
Aux Etats-Unis et en Europe, certains défenseurs des droits des 
animaux ont adopte les méthodes illégales utilisées par les 
organisations extrémistes britanniques. C’est du moins ce 
qu’affirment la police et les organismes qui suivent les mouvements 
contestataires. Selon eux, alors que le nombre des incidents semble 
diminuer au Royaume-Uni, il est au contraire en hausse ailleurs dans 
le monde. “Les militants britanniques de la protection animale ont 
beaucoup de savoir-faire en matière d’action extrémiste”, assure un 
porte-parole de l’Unite nationale de coordination tactique sur 
l’extremisme, service spécialise de la police crée en 2004. Ils ont 
noue des liens aux États-Unis, et “l’on note aussi une augmentation 
des activités extrémistes en Europe continentale, directement liées a 
celles qui ont lieu de ce cote de la Manche”, ajoute-t-il.
  Le militantisme s’est exporte a la suite du durcissement de la 
législation et du renforcement des contrôles dans le Royaume-Uni, 
estime Mark Matfield, le directeur de l’European Biomedical Research 
Association (EBRA), une association londonienne qui demande a l’Union 
europeenne de mieux soutenir et protéger les chercheurs utilisant des 
animaux pour leurs travaux. “Au cours de la première moitie de 2005, 
les actions illégales se sont multipliées en Suède, en Suisse, aux 
Pays-Bas et en Allemagne, affirme-t-il.


Des militants britanniques en 
sont souvent les auteurs ou y ont participé.” Plusieurs organisations 
britanniques comme Animal Libération Front et Stop Huntingdon Animal 
Cruelty (SHAC) ont des antennes actives dans d’autres pays européens 
et aux États-Unis.


Carrie Wolinetz, porte-parole de la Federation of 
American Societies for Experimental Biology, un organisme implanté à 
Washington qui milite en faveur de la recherche biologique, le 
confirme. “Les campagnes de SHAC et du Front de libération des 
animaux sont nées au Royaume-Uni, puis ont été exportées parce 
qu’elles ont, hélas, prouvé leur efficacité”, explique-t-elle.

Les 
défenseurs des animaux aux États-Unis ont environ cinq ans de retard 
sur leurs homologues britanniques, estime George Goodno, porte-parole 
de la Foundation for Biomedical Research, une organisation américaine 
a but non lucratif qui défend l’utilisation des animaux de 
laboratoire et collecte les informations sur les actions 
contestataires illégales.

“Mais la tendance est incontestablement a 
la hausse”, déplore-t-il.

Les États-Unis ont pris conscience de l’activisme croissant des 
extrémistes de la cause animale dans le pays, en septembre 2005, 
lorsque Huntingdon Life Sciences, un institut de recherche qui 
effectue des tests sur les animaux, s’est vu refuser a la dernière 
minute son introduction a la Bourse de New York.

De l’avis général, 
cette rebuffade a fait suite a des menaces proférées par le SHAC, 
lequel a rapidement crié victoire.

A Washington, la Chambre des 
représentants et le Sénat procèdent à l’examen de textes de loi 
visant à faciliter les poursuites judiciaires a l’encontre des 
militants qui feraient subir des dommages économiques aux 
entreprises, aux laboratoires universitaires et aux zoos. Les projets 
de loi américains prévoient une peine d’emprisonnement de dix ans 
pour tout dommage supérieur a 100 000 dollars [83 000 euros] infligé
à une entreprise.

Témoignant devant le Sénat, John Lewis, charge de 
la lutte antiterroriste au FBI, a assuré que les actions illégales 
étaient essentiellement destinées a empoisonner la vie des 
entreprises visées, avec des menaces téléphoniques, des actes de 
vandalisme et des manifestations bruyantes devant le domicile de 
leurs dirigeants.

George Goodno en a recensé quatre-vingts aux Etats-
Unis en 2004, mais il estime que, si la tactique consiste seulement à
mener des actions de harcèlement permanent tout en restant dans les 
limites légales, ces incidents ne constituent que “la partie visible 
de l’iceberg”.

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Hélas...on voit à lire cet article que les mentalités, elles, n'évoluent pas!
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