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Psychanalyse et animaux.

Sacrifices et pulsions: Pourquoi ça ne marche pas. Au contraire, la corrida augmente la dangerosité humaine.

17 Février 2006, 22:30pm

Publié par Jo benchetrit

La psychanalyse des pulsions montre que la jouissance en demande toujours encore plus...De ne jamais atteindre l'extase complète, le désir, seulement en partie satisfait en est excité. On connaît l'expression: l'apetit vient en mangeant. C'est à ce mécanisme que je me réfère pour dire que l'envie de nuire en toute impunité vient en l'exerçant, comme dans les corridas, par exemple.

Ce qui fait que le sacrifice d'une victime expiatoire rate son coup, et en  entraîne nécessairement d'autres et encore...plus.

La violence ne peut se calmer par sa satisfaction, même détournée de son objet premier, le corps de la mère, des frères  ou bien celui du père de la horde primitive, le père dit réel. Le but doit en changer...c'est la sublimation.

L'art et la science, s'ils n'utilisent pas de vivants sensibles et captifs, sont des exemples de l'action civilisatrice de la sublimation des pulsions partielles, siège de la "perversion polymorphe des jeunes enfants".(Freud)

Les jeunes...ce mot rencontre un écho dans notre actualité. Il représente les gens de tous âges...enfin pas trop vieux...qui sont issus de l'immigration et pose des problèmes de violence.
Les "jeunes", en effet...ce terme s'applique bien là. Ce mot est approprié à tout être violent, puisque cette violence -même est signe d'immaturité psychique et d'absence de sublimation. Etre "jeune", c'est en rester à réagir en processus primaire, donc en dehors de la distanciation générée par la pensée.

C'est peut-être pourquoi le chef de ceux qui ont torturé puis tué un  jeune homme juif ,  on en a parlé à la radio comme d'un "jeune". Or il a 25 ans. On aurait pu dire un homme jeune, par exemple.
Justement, voyez vous, le souci avec les hommes, en tant qu'espèce barbare, c'est qu'ils restent "jeunes". La psychopathoie est la maladie mentale qui fige l'individu au stade où tout lui semblait peris, ce qui sorrespond à un très jeune âge...qui devrait êtr abandonné avec la sortie de l'Oedipe.

Certes, il est boien abandonné, mais est-ce qune révolution profinde de l'individu.? dans le cas de la perversion criminelle, estampillé par la discours medocolegal de ^sychopathie, on peut dore que l'homme sait faore comme si cela était acquis, et il peut faire illusion. Cen'est aps osuvent que le psychopathe se dévopile aux autres comme tel. On entend plus souvent des gens étonnés quand un psychopathe est démasqué  que des remations qui s'en doutaient.

Les liens sociaux sont souvent bons, voire excellents, comme le relatent ceux qui ont connu le pedophile assassin Fourniret, sensibles à son charme et à ses compétences. On a entudu ses anciens collègues qui rendaient hommage à ses connaissances pedagogiques...loin de savoir à qui ils avaient à faire.

Mais je rajoute ceci: tous les hommes sont des psychopathes avec les classés non-hommes.
Ce qui englobe les (autres) animaux et les hommes que le vent de folie du moment désigne comme pas tout-à-fait, pas assez ou pas du tout  de l' espèce du sujet.

Tour e passe comme si il y avait une règle universellement admise par l'humanité et cette règle se résule ainsi:

"Si tu n'es pas un homme, alors, tout m'est permis. "Regardez les comportements banalisés des humains avec les "bêtes"...et vous comprendrez ce que je veux dire. Et j'assume l'ambiguité de ce terme avec le désignation   des membres membrés de notre communauté. Cette polysémie me semble interessante...si on en juge par la difficulté des femmes à se faire reconnaître comme semblables malgré les différences dans un monde d'hommes.
  La religion catholique s'est posé la question de leur âme...et elles ne votent que depuis 1/2 siècle en france.

Il en est de même avec le reste de la communauté des animaux...qui aurait besoin aussi d'être reconnue comme semblable par delmà les différences qui cache l'essentiel: nous sommes tous EGO.

Je veux dire que chaque animal, homme ou pas, est une subjectivité qui voit le monde de sa fenêtre.

Denier cette réalité, pendre l'autre comme res nullus, un objet dont les états d'âme ne compte,t pas, ce qui est logique puisqu'ils sont inexistants aux yeus des seuls ego à leurs yeux aveuglés par une position hypernarcissique, des yeux ne croiyant qu'une chose: les seuls   qui voient le monde de leur fenêtre, c'est eux-mêmes. Les seuls sensibles, les seuls donc à respecter, et pour les religions qui en sont le reflet en cinemascope, les seuls à posseder une parcelle de Dieu, l'âme.

C'est pour cela qu'à l'inverse de Dostoïevski, je dirais que si Dieu existe...alors tout semble permis à l'homme avec le hors humain....

Car Dieu est fait à,l'image idéalisée de l'homme. il est un superman...un surhomme...et on le fantasme comme celui qui a créé et celui qui peut tout détruire, comme le raconte le mythe du déluge. Je vous rappelle que la  création allait être rendue au néant, parce DIEU AVAIT ETE DECU PAR LES HOMMES.

Il voulait donc la noyer complètement avec l'eau du bain chargée de débarrasser le monde de notre  engeance trop violente selon Dieu( et moi aussi, tiens!). Mais comme il faut bien expliquer que nous soyons encore là,  le scribe a bien dû inventer une  bizarrerie  hitchcockienne : elle fut sauvée à la dernière minute par l'estime que Dieu portait à un seul homme, Noé. Je vous épargne la suite...qui ne peut en fait pas nous être épargner, car si on est croyant, on peut dire que ce revirement ne sauva pas vraiment la création mais l'entraîna dans des aventures...infernales, avec un homme psychpopathe, incapable de vraiment grandir, incapable de quitter son paradis terreste, celui de sa perversion polymorphe, qui n'est en fait que l'envers de l'enfer pour les autres créatures.

Et l'observation de notre monde ne prouve-t-il pas que, athée ou pas, les hommes sont influencés par cette surestimation narcisique qui a déteint sur leur image méthaphysique du monde? Tous les hommes ne sont-ils pas autorisés par le socius à être des barbares dès que l'autre est classé non-homme à leurs yeux? C'est cela , la banalité du mal. Celle qui rend le scandale invisible, celle qui dit que tout ce qui est fait pour le bien de l'Homme majuscule est bien. ET ce, quelqu'en soient les conséquences sur les hors humains.
C'est à cause de cette zone de non-droit qu'est le rapport aux animaux , rapport qui fonde cette espèce en espèce rénégate de son animalité, que tous les hommes restent "jeunes", au sens d'un fruit vert qui, tombé de l'arbre, ne peut que pourrir dans la boue, ici celle  de ses pulsions partielles.

La violence, chez l'être mûr, est éliminée par l'ascèse et la sublimation. Elle est transformée, par cette sublimation, et surtout pas  simplement (fatalement mal) satisfaite par son exécution sur un non-homme.

Ce qui fait que le sacrifice d'Abraham, celui qui a remplacé le meurtre du fils en meurtre d'un bélier, n'est en rien un progrès moral.

Tout juste  croire que ça en serait nous conforte -t-il   dans notre dangereux humanisme ...celui-là-même qui rend Lévi-Strauss pessimiste sur notre humanité qui se confond avec sa barbarie...donc, dirait Freud, sa jeunesse.

Ce jeunisme, ici, n'est pas la vertu qui rend éternellement beau, mais au contraire, vous l'aurez compris, ce qui nous donne la face hideuse de la cruauté infinie...d'un être pris d'un délire érotomaniaque(être le preferé de Dieu) se croyant tout-puissant.

 

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