Gary Hoffman, aficionado sur le sable des arènes... blabla orgasmique de Viard: berk...

De même qu'on peut être reconnu dans un art et raciste, être donc Wagner, Dumas (vanté par Viard plus bas car aficionado en prime),Céline et également pousse-aux-crimes antisémites, qu'on peut être beau et con, qu'on peut être intelligent et sadique, cultivé et destructeur--
Le nazisme nous a-t-il appris quelques chose d'autre que ceci: on peut être à la fois civilisé ET BARBARE?????-- on peut être à la fois   violoncelliste, américain, assez bon joueur  du profond Schubert et, hélas se déshonorer en étant aficionado.

 La maladie de barbarie frappe aveuglement.

Le bougre VIARD avoue là cette vérité qui n'appartient qu'à la jouissance monstrueuse qu'il ressent, celle du bonheur devant le sacrifice d'un innocent:
"Parce que la beauté est universelle et que les créateurs savent la voir partout.."
PARTOUT????????????????
Même dans les camps?
 Ça fait bien mousser un Via(nda)rd en mal de considération!

Qu'il sache ceci: l'art se joue sur le terrain de la sublimation, là où les pulsions partielles dominées par la pulsion de mort sont sublimées en  pulsion de vie, en EROS.

 Mais il s'en faut de peu qu'on bascule, et alors on n'est plus dans l'art mais dans la perversion.
Sous le règne de Thanatos.


Les 2 font bander. Le pb c'est qu'on peut bander dégueulassement  ou bander divinement.
Faut pas confondre les 2. Comme le fait VIT-art.

Au passage Schubert est   bien mieux servi par la merveilleuse pianiste qui lutte avec nous, Michèle Scharapan que ce genre de texte afflige, et qui  me l'a signalé, elle qui a une âme du coeur jusqu' au bout de ses doigts magiques. 

Et voici le texte torchonnesque de Viard, qui est plus voisin de sa propre méchanceté que Sade, et dont le blabla n'est en fait qu'une litanie du chapelet des "artistes" aficionados. Les litanies autohypnotiques, celles des gens de peu comme les aficionados, mais par extension celle de la majorité des hommes dans leur rapport aux animaux suppliciés de partout (champ très vaste), ces Tartuffe, ont une fonction: pour que le moi ne soit pas en conflit avec le surmoi tout en se laissant dominé par le ça. Tout bénéf.  dans le crime.


"DE MAGNIFIQUES PASSERELLES


Comme le montre l'article publié jeudi par notre confrère Sud-Ouest sous la plume de Pierre Penin (enhorabuena compañero) qui a rencontré le violoncelliste mondialement connu Gary Hoffman, de magnifiques passerelles peuvent être tendues entre les arts dits beaux et le taurin.

Aficionado, Gary Hoffman avoue l'être depuis longtemps, même s'il n'explique pas comment, vivant aux Etats Unis dans un milieu où personne ne parlait de toros, le flot d'émotions qui le submergea en voyant des images de corridas lui fit ressentir au plus profond de lui-même la beauté brute des choses de l'arène.

Or, loin d'être un pervers primaire seulement motivé par la cruauté, Gary Hoffman est un des violoncellistes les plus exceptionnels de sa génération, tant par la beauté de sa sonorité que par sa vituosité ou sa sensibilité artistique. Le Premier Grand Prix Rostropovich qu’il obtint à Paris en 1986 lui a ouvert les voies d’une carrière internationale et le conduit à se produire avec les plus grandes formations : Chicago, London Symphony et English Chamber Orchestra, Orchestre de la Suisse Romande, Montréal, Toronto, Orchestre National de France, los Angeles Chamber Orchestra...

Gary Hoffman est également un récitaliste confirmé, invité dans les plus grandes salles et festivals. Présent à Dax cette semaine pour s'y produire, c'est dans les arènes qu'il a tenu à rencontrer la presse, juste pour le plaisir de fouler ce sable sur lequel il avait vu sculpter tant de faenas qui l'ont fait rêver.

Comment pareil artiste peut-il ainsi comparer l'art du toreo à certaines grandes pièces de son répertoire ? Parce que la beauté est universelle et que les créateurs savent la voir partout... Goya, Picasso, Dumas, Mérimée, Lorca, Hemingway et les autres... « Je sais ce que la corrida a à voir avec Beethoven ou Schubert... dit pour sa part Gary Hollman, et j'aime les poètes, en tout. » VIARD.

Comments

[de san nicolas espinosa jean bernard]

Ce musicien (illustre inconnu pour moi) aurait probablement donné un concert à Auchwitz afin de sublimer son art tout en ignorant magistralement la souffrance des martyrs condamnés à une mort certaine...