Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Psychanalyse et animaux.

Droits des animaux: Pourquoi les leur refuse-t-on?

30 Mars 2006, 06:34am

Publié par Jo benchetrit

Pour ou contre le droit de "l'animal", comme on le dit de manière globalisante?
Su cettains d'entre nous aidons les animaux, comme dans cette photo,inouïe(cliquer pour la voir) comme beaucoup de ce que fait le grand photographe Leo Gobeil, tant d'autres leur dénient juisqu'au droit de disposer d'eux-mêmes, jusqu'au droit d'exister.56475196.20060502111.jpg

Selon moi, le terme "droits des animaux" est d'abord un concept éthique, et pas juridique.
C'est pour cela que ceux qui veulent ridiculiser ce concept en opposant à ceux qui le revendiquent le fait qu'un animal ne peut avoir les "mêmes" droits et devoirs que nous sont de mauvaise foi.
Il ne s'agit pas de droit naturel au sens où quelqu'un l'a écrit, ce qui serait antinomique avec la nature.
Mais de ce qui se transmet, comme quoi tout être vivant a droit à ce dont il a besoin pour vivre au sens plein du mot; c'est à dire sa liberté.
Il n'y a pas de liberté si la liberté de l'Autre est refusée. C'est ça, la fonction de l'interdit de l'inceste.
Bien-sûr, qu'est ce qu'une vie?
Avant l'homme, c'était une vie pour soi et son espèce.
Depuis l'homme, la vie a perdu son sens premier...mais est-ce encore une vie?
La nature a été mise sous sa tutelle par un coup de force, et chacun des vivants se trouve déboussolé, car l'homme qui dit avoir inventé la morale, en a perdu la boussole.
Une vie sans liberté est un asservissement au service d'un autre, donc une survie.
La vie est en premier au service de chaque vivant, mais  ce terme "vivant" est détourné.
La vie qui ne connaît la mort que depuis la révolution de la reproduction sexuée ne s'entend pas comme prise dans le ciment de la jouissance mortelle de quiconque.
Mais bien plutôt comme jaillissement , changement, évolution , afin que les espèces soient de plus en plus à l'aise dans le monde, de plus en plus adaptées à leur milieu.
La perversion humaine, consiste dans le fait suivant:    utiliser cette reproduction naturelle pour l'asservir.
Le fantasme qui soutend ceci est celui de pouvoir créer ex nihilo la vie, ce qui   conforterait   l'homme dans  sa vision de toute-puissance narcissique où il se donne le rôle d'un Dieu.
C'est en cela que, pris dans un délire megalomaniaque et érotomane, il ne peut pas imaginer de droits. aux autres vivants.
 Sinon, il ne serait plus ce qu'il croit, à savoir le seul vivant de la terre, les autres étant des choses à son service, sous ses sévices.
C'est en cela que, si on sort de ce délire solipsiste, autre nom de l'humanisme, il devient clair qu'au lieu d'un cauchemar, chaque vivant a le droit de vivre sa liberté.
Commenter cet article
J
Ma réponse à ton comm a disparu!<br /> Oui, je sais que les animaux domestiques sont des infirmes de la vie et ne peuvent se débrouiller dans la nature, seuls, comme l'evolution le leur permettait avant que les hommes les aient capturés.
Répondre
G
Je trouve que tu as raison dans la mesure où l'homme exagère. Pourtant, ce que tu dis me rappelle un souvenir d'enfance. J'avais 10 ans et pour la première fois, j'ai passé des vacances à la campagne, en Auvergne, dans une ferme. Tous les soirs, la fermière appelait ses poules avec un drôle de cri qui nous amusait beaucoup. Les poules accouraient car elle leur donnait du grain. Ensuite, les poules rentraient d'elles-mêmes dans le poulailler jusqu'au lendemain matin où la fermière venait leur ouvrir la porte (et leur piquer leurs oeufs par la même occasion). Néanmoins, ces poules m'apparaissaient comme totalement consentantes... Après tout, elles n'étaient pas obligées de rentrer le soir, et si elles l'avaient voulu, elles avaient toute la journée pour se sauver. Donc, d'une certaine façon, il faut pas non plus exagérer dans l'autre sens. Après tout, les poules sont peut-être des êtres vénales qui échangent leur progéniture contre la sécurité et la bouffe. Il faut dire que, dans cette ferme, les poules avaient aussi des poussins. C'était une ferme comme il y en a de moins en moins, je suppose.
Répondre