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Psychanalyse et animaux.

Isaac Bashevis Singer et une video: et s'il fallait se décider à devenir végétarien?

30 Novembre 2005, 23:00pm

Publié par josette benchetrit

On  commence par une étude neutre sur la barbarie et on finit par trouver des infos qui peuvent bouleverser notre mode de vie. Jugez en plutôt en cliquant là:

 

 

 

 http://www.petatv.com/tvpopup/videodirectuk.asp?video=cot_uk
 
Après avoir lu ça, dites moi SVP si vous ne pensez  pas qu'il faudrait  apprendre à se passer de protéines animales si on veut sortir de l'âge barbare.

 

 

 

ça ne sera pas facile, car rompre avec un mode de vie ancestrale, de plus lié à notre enfance et aux préjugés du genre: "la viande et indispensable à la vie des hommes, donne des forces etc." relève de la désintox. de tout drogué. Desintox physique et psychique car l'idéologie dominante s'est transformé en grand Autre non barré qui nous dicte ce qui est bon pour soi.

Les hommes veulent oublier leur animalité, mais sortent leur jocker: "je suis comme les autres animaux" quand ça les arrange. Ainsi, disent-ils, si nous sommes de ce règne-là, pourquoi ne pas comme eux manger selon notre "nature"?

Je crois avoir déjà posé que l'homme semble ne pas être carnivore. De plus, il est au moins omnivore, ce qui signifie qu'il a le choix de trouver sa pitance dans tout. On sait qu'un régime végétarien peut contenir tous les acides aminés en étudiant la question  pour compléter avec des algues et des vitamines B12.

 

C'est un apprentissage nouveau, certes, mais de nombreux humains s'y mettent de plus en plus pour des raisons de santé physiques. Je pense que ce régime pourrait bien nous aider à  sortir en tant qu'esèce--car je me garderai de parler de ce sujet pour un individu donné: il y a plusieurs plans--de la maladie psychique dont je parle ici.

 

 

 

 

 

 

Ainsi, nous avons pris le goût de ça dans l'enfance, et c'est lié aux souvenirs de sa mère, à ses petits plats qui sont surinvestis etc. C'est vrai mais regardez ce qui se cache dans votre assiette, c'est la moindre des choses...C'est très rapide: à peine 1mn je crois. Et ce n'est qu'une faible partie de la réalité.

 

 

 

 

 

 

 

Sachez que seulement en France, pas moins d'1 milliard et demi d'animaux, sans compter les poissons et autres, sont élevés et tués après le plus souvent une vie affreuse, des transports sans égards( on dit bien"trimballés comme du bétail"), des sévices graves(tenant tout autant au mode d'élevage moderne qu'à des traditions imbéciles), sont tués pour notre alimentation. Alors que rien n'indique dans  notre anatomie que nous soyons des animaux carnivores: en effet, la longueur de notre intestin est celle d' animaux végétariens. les carnivores ont un intestin plus court. On d'ailleurs peut se permettre de douter de notre "nature" absolument omnivore quand on apprend que les maladies liées à la viande sont , d'après des études scientifiques, considérables : augmentation de risques de cancers et de maladies cardiovasculaires.

 

 

 

 

 

 

 

Sortir de l'âge barbare, c'est accepter de grandir.

 

 

 

Grandir suppose des privations. Mûrir, c'est accepter la Loi qui interdit de manger son semblable. Or les animaux sont nos semblables: déjà, on est du même règne, et de plus, ils sont comme nous, sensibles. Ceux qui ont des animaux de compagnie en doutent-ils?

 

 

 

 

 

Elle a commencé avec l'agriculture. Finira-t-elle avec elle?
Folie de croire en de telles sornettes alors que le monde entier se couvre de ces horribles batteries que l'occident vend aux pays du tiers monde.

 

 

Folie, utopie. Mais le monde ne s'améliorera qu'ainsi.

 

 

 

 Rêvons l'impossible et en attendant, tentons l'impossible: réduire la souffrance, réduire notre dette envers les autres animaux réduire ainsi l'état dépressif du monde.

 

 

 

De plus, les souffrances liées à la consommation de la viande sont infiniment plus grandes que celles occasionnées par la prédation dans la nature: en effet, nous sommes les seuls animaux à pourrir la vie de nos proies de la conception à l'assassinat final.

Voici un texte pris sur le site de l'alliance végétarienne sur Isaac Bashevis singer:

ISAAC BASHEVIS SINGER

Article extrait du Journal Alliance Végétarienne n° 62 - Hiver 2000

Isaac BashevisParmi les végétariens les plus célèbres du siècle, figure sans aucun doute le Prix Nobel juif polonais, naturalisé américain, Isaac Bashevis Singer (1904-1991), cité pour le réalisme dramatique de ses mots et la puissance extraordinaire de ses analogies. Il fut un écrivain prolifique en langue yiddish, puis son propre traducteur en langue anglaise. Il a transposé l'affrontement tragique entre le bien et le mal dans l'existence d'individus humbles, en récits et romans de grande intensité et de force évocatrice magnifique, avec des personnages et des sujets tour à tour pittoresques, sensuels et pathétiques et ceci dans un style dépouillé et visionnaire.

I.B. SINGER est devenu végétarien au milieu des années soixante pour des raisons éthiques, et il aimait affirmer que les motifs de son choix étaient liés à la santé, "mais à la santé des animaux !" précisait-il.

Dans beaucoup de ses récits, il traite de thèmes végétariens - insérés dans des contextes réalistes et riches de sens - comme dans "Ennemis, une Histoire d'Amour" dans lequel nous trouvons un rendu efficace des sensations éprouvées par le protagoniste devant la violence : "(...) Bien que Herman ait souvent assisté à l'abattage d'animaux et de poissons, il avait toujours la même pensée : dans leur comportement envers les autres créatures, tous les hommes sont des nazis. L'arrogance avec laquelle l'homme traite les autres espèces pour son propre plaisir se rapproche des théories racistes les plus extrêmes : le principe selon lequel la force satisfait la justice."

A propos des motifs qui conduisent les gens à devenir végétariens, dans un bref essai introductif à "Vegetarianism, a Way of Life" de Dudley Giehl, l'écrivain recourt à un parallèle plutôt vigoureux : "(...) Bien que le nombre de suicides soit assez faible, rares sont ceux qui n'y ont jamais pensé. C'est la même chose pour le végétarisme : en effet, il y a peu de gens qui n'ont jamais considéré le meurtre des animaux comme un véritable assassinat, mais rares sont ceux qui pensent réellement à l'éviter."

Le dilemme que I.B. SINGER définit comme "éternel" se fonde sur la question suivante : qu'est-ce qui confère à l'homme le droit de tuer un animal pour se remplir l'estomac de sa viande ? Depuis toujours, nous percevons instinctivement la capacité des animaux à ressentir de la souffrance et des émotions, de manière souvent plus intense que les humains, et bien que de nombreux philosophes et leaders religieux aient tenté de convaincre leurs disciples et leurs partisans que les animaux sont seulement des machines sans âme, dépourvues de sentiments, quiconque a vécu avec un animal est conscient qu'une semblable théorie n'est qu'un mensonge effronté, inventé pour justifier la cruauté humaine.

L'auteur continue en décrivant la stupeur qu'il a ressentie en lisant que des poètes sensibles, prêcheurs de la moralité, bienfaiteurs de toutes sortes, ont aimé chasser, poursuivre de faibles lièvres et de pauvres renards, ou en faisant la connaissance de gens qui, après s'être retirés de la vie sociale et des affaires déclaraient - avec l'air de ne plus vouloir nuire à personne - avoir l'intention de se consacrer uniquement à la pêche, sans penser qu'un tel choix signifie souffrance et mort pour des êtres innocents, au nom d'un sport "inoffensif et discret" pour des hommes "charitables et tranquilles".

Avec un sens aigu de la réalité, l'écrivain se déclare très pessimiste quant à l'espoir que l'indifférence de l'humanité vis-à-vis des animaux puisse se terminer bientôt et il craint l'arrivée d'une époque dans laquelle la chasse aux êtres humains deviendra un sport. Il se réjouit de l'existence d'un mouvement de protestation contre le meurtre et la torture des êtres sans défense, contre ceux qui jouent avec leur peur de mourir, contre ceux qui éprouvent de la jouissance dans la souffrance : "même si Dieu ou la Nature se rangent du côté des assassins" soutient l'écrivain - dont le travail littéraire trouve l'inspiration dans les communautés tissées et régulées par la religion hébraïque, et qui était lui-même fils et petit-fils de rabbins - "le végétarien proteste contre Dieu et contre les hommes. Nous pouvons admirer la sagesse divine - affirme-t'il - mais nous ne sommes pas obligés de louer ce qui nous apparaît comme manquant de miséricorde. Dans une autre introduction, il clarifie cette idée : "le végétarisme est ma religion (...) et je ne peux supporter absolument aucun manque de cohérence et de justice, même dans le cas où il proviendrait de Dieu.
Si une voix divine s'adressait à moi et me disait "Je suis contre le végétarisme", je répondrais "eh bien moi, je suis pour !" (...)
"Ceci est ma protestation contre la conduite du monde. Etre végétarien signifie être en désaccord avec le cours actuel des événements, et l'affirmer dans une puissante déclaration : le végétarisme !"

La dernière citation tirée de cet essai résume avec une lucidité inattaquable et une intensité provocante la conviction sur laquelle se fondait le végétarisme d'I.B. SINSER : "(...) Tant que les êtres humains continueront à répandre le sang des animaux, il n'existera pas de paix dans le monde. La distance qui existe entre la création des chambres à gaz à la Hitler et les camps de concentration à la Staline n'est que d'un pas, car tous ces actes ont été perpétrés au nom d'une justice sociale et il n'y aura aucune justice tant que l'homme empoignera un couteau ou un pistolet pour détruire des êtres plus faibles que lui."

Paola Segurini

Extrait de "Il Germoglio" (Società Vegetariana - Italie). Traduction Christine Erard

 

 

 

 

 

 

 

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J
je viens du site de Pascal et le premier article que je lisfinit sur cette phrase: j'ai envie de manger un steack!Je comprends qu'il ne veuille pas voir d'image trop dure qui, comme un steack dans le même cas, pourrait lui gâcher son plaisir viandard!!!! en lui montrant que ce qu'on fait a aussi une face réelle moins glorieuse, faite de malheur imposé par ses goûts..<br /> ne dis pas ce que je fais. Tartuffe, encore.
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J
je ne remets pa en question l'avis contraire mais le fait d'abord que visiblement il n'a rien compris à ce que je dis mais aussi le fait qu'il ne m'a pas laissé de possibilité de lui répondre.<br /> merci de ton comme. c'dst un blog à lire!!! pas à regarder.<br /> Jo
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P
Perso je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans ce commentaires. Pas de mots déplacés, mais l'expression d'un avis contraire au tiens sur les conditions humaine et animale. Il est clair que toutes les photos que tu présentent (dsl je ne me suis pas attardé, je n'ai pas lu les textes) choquent et interpellent. Mais chacun ses priorité, celle de Atchoum n'est pas la tienne. C'est tout! Dès lors que tu présente une opinion au publique, il faut t'attendre à avoir un avis contraire. C'est la règle dujeux. Tant que ça reste dans des termes corrects...<br /> <br /> Enfin ceci est seulement mon avis...<br /> <br /> Pascal
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J
Le problème d'un blog, c'est que, contrairement à un livre, on ne saisit pas la pensée d'un auteur en un seul article. Si vous aviez pu ou su me lire ,je ne crois pas que vous diriez cela.<br /> Mais la pollution psychique, c'est à dire l'idéologie dominante qui empêche de penser par soi-m^me vous empêche de lire ce que je dis.<br /> Merci de ce temoignage de mes limites actuelles à bien exprimer que ce que je dis est une mise à plat de tout ce qui rend incapable de penser, donc, dangereux.
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A
je trouve ce blog bien prétentieux. Ceci est mon opinion et je ne reviendrai pas là dessus. Il ne faut pas accepter la barbarie = oui totalement, en revanche traiter les animaux comme les égaux des humains est complètement insensé. Transposer nos sentiments, nos affects sur le comportement animal est la preuve d'une réflexion inaboutie, superficielle et d'une attitude irresponsable (vos propos extrêmement inquisiteurs, que ce soit dans les sujets abordés ou à l'encontre des administrateurs)parce qu'il existe des choses plus graves dans la vie comme les génocides, les famines, les guerres, la pédophilie. Vous feriez mieux de vous préoccuper de ceux qui vous entourent i.e les êtres humains. Tous ne sont pas à mettre dans le même panier. Votre blog témoigne d'un immense mépris de l'homme considéré comme moins important qu'un animal, de plus de blog est dangereux pour les enfants, mais je crois que vous n'en avez pas auquel cas vous vous seriez rendue compte qu'un chien -souvent l'objet de l'affection d'un bout de chou-, pendu au bout d'une corde choquerait n'importe quel enfant. Quant à la question de la soit-disante censure, il était de VOTRE ressort de créer une page d'avertissement, c'est donc votre faute si vous avez été classée en catégorie adulte. Mais vous vous en fichez bien parce que vous êtes une mysanthrope...
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