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Psychanalyse et animaux.

Comment les animaux voient-ils les hommes? Ils nous jugent...débiles et dangereux. Ont-ils tort?

22 Novembre 2005, 07:10am

Publié par Jo benchetrit

 

 

 

Les Pensées de Minnie:

 

 "Depuis l'arrivée des "débiles", comme on les appelle dans le milieu  animal, le  monde est devenu invivable.

Nous , on  n'a pas un gros cerveau mais au moins on a des idées! Jamais on n'aurait commis les crimes des hommes, ni empoisonné la planète . C'est pas parce qu'on se croit supérieur qu'on l'est: faut encore le prouver. La supériorité en violence n'est pas de la supériorité, c'est simplement le régime de la Terreur, la supériorité des acéphales dévorateurs.

Et en plus, les débiles ont tellement peur des petites souris qu'ils nous assassinent! On se passerait bien de cette preuve de notre supériorité!"
 
 
Puisque avec les (autres) animaux tout lui semblait possible et qu'il a confondu le possible avec le permis, Homo Sapiens Sapiens s'est volontairement appauvri sur le plan de la morale comme sur celui de l'intelligence afin de ne pas avoir à se savoir coupable des ignominies qu'il leur faisait subir. Du coup, il en pâtit à son tour, ce qui n'est que justice, me direz-vous.

 


 

 

 

Mais tout ce gâchis pourrait être évité. Seulement, on est devant un problème pathologique et ce n'est pas un coup de baguette magique qui le guérira. Il faut qu'il en ait le désir.

 


 

 

 

Or, je vous le demande, avez-vous déjà vu un tyran décider d'arrêter d'être tyran sans qu'on l'y force, un Hitler qui aurait rendu son tablier de boucher en faisant son mea culpa ? C'est pourquoi je me demande s'il n'est pas déraisonnable de rêver un changement qui, en fait serait une véritable révolution, la seule urgente à faire, dont la nécessité crève les yeux des rares humains lucides et sensibles mais qui ont à s'affronter à près de 7 milliards d'individus aveuglés par la "maladie" d'Homo Sapiens Sapiens, celle qui porte le nom de …barbarie.
 
 


 


 

 

 


 


 

 


 

 

"Et si je M'aime, prends garde à toi" : devise d'Homo Sapiens Sapiens.


 


 

 

 

Le secret de la famille Hommes.
Ou comment les hommes se sont rendus incapables de penser.

Les Pensées de Minnie:

 

 "Depuis l'arrivée des "débiles", comme on les appelle dans le milieu  animal, le  monde est devenu invivable.

Nous , on  n'a pas un gros cerveau mais au moins on a des idées! Jamais on n'aurait commis les crimes des hommes, ni empoisonné la planète . C'est pas parce qu'on se croit supérieur qu'on l'est: faut encore le prouver. La supériorité en violence n'est pas de la supériorité, c'est simplement le régime de la Terreur, la supériorité des acéphales dévorateurs.

Et en plus, les débiles ont tellement peur des petites souris qu'ils nous assassinent! On se passerait bien de cette preuve de notre supériorité!"
 
 
Puisque avec les (autres) animaux tout lui semblait possible et qu'il a confondu le possible avec le permis, Homo Sapiens Sapiens s'est volontairement appauvri sur le plan de la morale comme sur celui de l'intelligence afin de ne pas avoir à se savoir coupable des ignominies qu'il leur faisait subir. Du coup, il en pâtit à son tour, ce qui n'est que justice, me direz-vous.
Mais tout ce gâchis pourrait être évité. Seulement, on est devant un problème pathologique et ce n'est pas un coup de baguette magique qui le guérira. Il faut qu'il en ait le désir.
Or, je vous le demande, avez-vous déjà vu un tyran décider d'arrêter d'être tyran sans qu'on l'y force, un Hitler qui aurait rendu son tablier de boucher en faisant son mea culpa ? C'est pourquoi je me demande s'il n'est pas déraisonnable de rêver un changement qui, en fait serait une véritable révolution, la seule urgente à faire, dont la nécessité crève les yeux des rares humains lucides et sensibles mais qui ont à s'affronter à près de 7 milliards d'individus aveuglés par la "maladie" d'Homo Sapiens Sapiens, celle qui porte le nom de …barbarie.
Une des choses qui sauterait aux yeux de celui qui débarquerait sur la planète Terre, c'est que l'homme est la seule espèce à estimer qu'elle est supérieure aux autres et même d'une autre essence que tous les autres vivants. Cet animal impitoyable avec les autres espèces croit pourtant être le seul à avoir une conscience morale, et même, comble d'orgueil, une conscience tout court.
Ce n'est guère étonnant dans ces conditions qu'un homme réputé pour son intelligence par ailleurs, Descartes, ait inventé une façon de les désubjectiviser tout-à-fait : il a affirmé sans rougir que les animaux étaient des machines. Du "Canada Dry" de vivant, une illusion de sensibilité…sans se douter qu'en faisant ça, c'est lui qui devenait un canada dry de Sapiens. Bien imité, et ses fans, les "cartésiens" confondent "pisse-froideur" avec rationalité. Obsessionnalisation de la raison moïque oblige.

Force est de constater que cette espèce déraille ! Pour toute personne lucide, la manière d'être des humains est incohérente, immorale, et dangereuse pour tout ce qui vit sur cette planète. mais nul ne veut le savoir: c'est la passion pour l'ignorance qui gouverne le monde de ceux qui croient vouloir savoir et sacrifient au Dieu Science sans compter des vies d'innocents incarcérés dans des laboratoires où la souffrance est le lot quotidien et la mort la seule issue.
Alors qu'il est capable de donner à la recherche pour savoir un maximum de choses sur lui et les autres, il continue à vouloir ignorer l'essentiel. Et l'essentiel, c'est la souffrance de ceux qu'il maintient dans un état effroyable pour sa pomme. L'essentiel, pour un homme libre, c'est la liberté des autres, faute de quoi sa liberté n'existe pas. La psychanalyse le démontre : ce que je dis là n'est pas que une simple recherche de l'éthique, un bourrage de crâne moralisateur, mais c'est scientifique. Cependant, qui voudra le savoir ? Ce livre en sera la démonstration. Je suis à l'âge où l'on se soucie de transmettre ce que l'on sait. A vous d'en profiter.

La psychanalyse, science du psychisme, a découvert ceci : le développement de l'enfant est un chemin vers l'éthique. Il commence pervers, aux fantasmes barbares, et il aboutit à un parfait civilisé. Enfin, si tout va bien. Mais il y a un hic: l'espèce humaine s'est coincée au stade barbare, dit de perversion polymorphe par Freud.

 
Aussi, chaque enfant se trouve à son tour entravé dans son développement et c'est probablement pour cela que chez l'humain, la norme est la perversion, qu'au mieux il se contente de fantasmer, au pire de passer à l'acte. (Lacan:"L'homme est un pervers sexuel".)

Ce qui caractérise la perversion, c'est la formule: "Je sais bien, mais quand même, je fais comme si je ne savais pas."
Un exemple? Quand il donne au Téléthon et autre Sidaction afin qu'on torture des bêtes pour se sauver soi-même, ça lui paraît aux hommes le must de l'altruisme. C'est vous dire où sa lucidité en est rendue. On voit des défenseurs d'animaux qui donnent à la recherche biologique…Et même faire chaque année de la pub pour le Sidaction et le Téléthon en question.    J'ai même vu des gens signer des pétitions contre la vivisection et qui donnent de l'argent pour la recherche (en m'assurant quand je les en informais que je leur apprenais ce que l'on faisait de leur argent) dans ces grands élans médiatisés de "générosité" humanitaire. A une manif contre la tuerie des phoques, il y en avait de cette sorte, qui s'étonnaient eux-mêmes de n'avoir jamais "réalisé" ce dont il s'agissait quand je leur en informais. Hypnose, quand tu nous prends !
Car cela relève de la psychologie des foules. Soyez certain qu'une foule qui lynche est en proie aux mêmes phénomènes hypnotiques.
Est-ce possible que le QI puisse être ainsi variable selon le moment ? En tant que psychologue, je peux vous dire que oui. Il y a même ce que l'on appelle la débilité névrotique qui affecte tout un chacun névrotique comme beaucoup d'entre nous, mais sur certains sujets seulement. Tout le champ du rapport aux animaux est riche en cette inhibition intellectuelle sectorisée. Nous allons voir ici à quelles nécessités cette mise au repos de l'intelligence répond. C'est pour cela que j'ai pour projet de réveiller homo ça pionce avant qu'il ne soit trop tard pour lui. Mais aussi parce que se taire relève de la non-assistance à vivants en danger.
Pour ceux qui veulent comprendre ce qu'ils sont, et où ils vont, il serait bon d'attacher vos ceintures et de se préparer à un voyage au coeur du réel, réel dénié, halluciné autrement, mais qui est là et cruellement imposé à ceux qui ne peuvent s'évader dans le virtuel. Car c'est l'angoisse d'une vie sans autre lendemain de la question : "Que me veulent-ils encore?" qui leur est donnée pour tout horizon.
Il serait temps que les hommes réalisent ceci : ce qu'ils font aux animaux est lourd de conséquences, non seulement pour ceux-ci mais encore pour eux-mêmes, les faisant ce qu'ils sont, riches en dangerosité, et ce, même pour leurs congénères. Ce qui n'est pas plus grave objectivement parlant, mais ce qui les gênent plus, anthropocentrisme pathologique oblige.
Mais qui veut le savoir ?
Une chose est sûre : Ce n'est pas parce que vous ne voulez pas savoir quelque chose que cette chose n'existe pas.
Ce n'est pas non plus parce que la plupart des gens méprisent les animaux et tout ceux qui les défendent que ceux-ci sont méprisables.
Le sujet des (autres) animaux est au contraire central et je tiens pour sûr que la façon dont on raille tout ce qui s'y rapporte est en gros due au fait qu'on a peur de découvrir que c'est là que toute l'espèce humaine trouve son sens.
Je suis même certaine que sans le rapport de l'homme aux bêtes la barbarie entre humains comme envers les bêtes aurait toutes les chances de ne pas exister.
Aussi, je peux affirmer sans aucun risque de me tromper mais aussi avec très peu de chance d'être entendue que le champ de ce rapport aux bêtes est la chose la plus importante pour notre espèce car c'est lui qui façonne les hommes.
C'est pourquoi j'y consacre un livre…que je vous livre…et qui dit ceci : là se trouve le secret de la famille Homo Sapiens Sapiens. Comme tous les secrets de famille, tous le connaissent plus ou moins consciemment mais le dire peut permettre de progresser. Ce secret c'est justement que les hommes se leurrent volontairement sur leur propre sujet.
Je vous le dis tout de suite, ce secret dont découlent bien  des leurres et mensonges : les hommes se cachent à eux-mêmes que Sapiens Sapiens n'existe pas. Du moins, pas encore, ou bien plus du tout... Car si on prend à la lettre la définition de ces mots, Sapiens Sapiens, on s'aperçoit qu'on peut les traduire par : sage 2 fois ou par celui qui, non seulement pense, mais pense  qu'il pense, ou quelque chose comme ça.

Notez qu'il "croit" qu'il pense, ça, c'est certain. mais le véritable secret c'est qu'il sait qu'il est un tortionnaire mais il ne se l'avoue pas. Il sait que la souffrance qu'il gébnére est contraire à l'éthique, mais il fait comme si la souffrance des bêtes n'était pas importante.

c'est en faisant comme si les bêtes n'étaient pas plus importantes à ses yeux que leur malheur que l'homme a pu devenir le petit bonhomme nuisible à tous donc à lui-même que l'on connaît.

Ce n'est pas en sauvant des hommes sur le dos des autres bêtes qu'il se tirera de ce mauvais pas . C'est en arrêtant de nuire. Après avoir reconnu qu'il n'est pas le seul être digne d'intérêt de ce monde. Et que ce qu'il fait est intolérable.

Bon, soyons honnête, il lui arrive de se manifester sous cette forme "réfléchisseuse". Mais en règle générale, ce n'est pas le cas. L'homme est un animal primaire qui ne voit que son intérêt à court terme, aime à jouir sans se soucier de la souffrance que cette jouissance peut occasionner chez d'autres, et n'arrive pas à se projeter dans le futur pour modérer ses pulsions avec de la raison, si ce n'est du coeur. C'est la définition de la perversion polymorphe.
Je n'en veux pour preuve que ce que la simple observation avec l'aide des données inquiétantes indiquées par l'écologie : sa façon de vivre dans le monde, la nature, est pour le moins égoïste, cruelle, incohérente, inconséquente, et de ce fait, suicidaire.
Notons au passage qu'il est le seul singe à scier la branche sur laquelle il est assis. Et quand la nature sera inutilisable, il rêve de pouvoir transporter, tel un Noé "intersidérant", ses ouailles vers une autre planète pas encore poubellisée par son espèce. C'est une façon de dire qu'il croit en sa bonne étoile, faute de pouvoir croire en sa raison.
Il faudra bien qu'un jour, tout—de-même que les hommes se résignent à se servir de la glande qui se cache dans leur crâne et acceptent, pour le plus grand bien des vivants de la Terre, y  compris eux-mêmes, de se mettre à penser !
Et de penser quoi?
 Ce qui est le plus évident et pourtant le plus caché à leur conscience : la façon dont ils vivent.
La seule révolution indispensable à la survie de la nature vivante mais aussi à la dignité humaine en découlerait.
On sait à présent qu'Homo Sapiens Sapiens, à peine âgé de 100.000 ans est à l'origine de la 6° extinction de l'histoire de la vie, vieille de près de 4 milliards d'années sur Terre. Des milliers d' espèces chaque année disparaissent en effet, et pas par hasard puisqu'à cause de ses exploits. Ce qui le range parmi les plus grands fléaux que la nature n'ait jamais eu à endurer.
Ce fléau est-il un fléau parmi d'autres ? On a tout lieu de se demander si il n'est pas pire et si, après son passage, il faudra à la nature les 10.000 ans qu'on dit pour se remettre ou si ce sera plus long. Peut-être même qu'il ne se retrouvera plus de conditions de vie terrestre si les bombes à retardements du nucléaire, du gaz carbonique, du réchauffement de la planète, de la disparition progressive de la couche d'ozone, de la disparition de la calotte glacière et des autres glaciers du monde et donc de l'eau potable etc. les  détruisaient à long terme irréversiblement.
Et alors, la vie, cet effet quasi-miraculeux d'un improbable concours de circonstances, si aucune autre planète n'est habitée, alors, on peut supposer que cela ne reproduira pas de sitôt. Espérons que les hommes s'en rendront compte à temps. Mais il n'y a pas lieu d'être optimiste, sans jouer les cassandre. L'espèce dite humaine, en effet, n'est pas loin d'être un enfant terrible qui casse ce qu'il trouve, y compris ses jouets, y compris les objets les plus précieux accumulés pendant des siècles d'efforts par sa famille.
Au fond, on sait encore peu de choses des conséquences sur les écosystèmes de nos actes. On en dénombre certains, mais tout n'est pas encore cerné. En gros, l'humanité n'a pas encore fait le tour de ce qu'elle produit par méprise. Laissons cette tâche aux écologistes. Mon propos est plutôt de m'intéresser aux conséquences sur le psychisme de l'homme de son approche immorale des autres vivants. Je sais qu'ainsi je serai en plain dans le champ de la passion de l'ignorance.

Les forces qui s'opposent à mon dit sont terribles. Je nage à contre- discours courant. Ce courant est si puissant que je risque à tout moment de me noyer! Mais le fait de savoir qu'il faut transmettre, que c'est une des seules chances de l'humanité de comprendre qu'elle a intérêt à cesser ses monstruosités décuple mes forces. Je dois aller jusqu'au bout de ce livre.
Mais pourquoi le discours courant est-il si fort ? Pour ceci : afin de continuer à s'aimer, à s'estimer, voire à s'admirer, à se préférer à tout autre espèce, aller jusqu'à s'adorer dans une nouvelle religion, l'Humanisme, qui dit que "le bien des hommes c'est le Bien" et que tout se qui fait du bien aux hommes, même aussi manifestement immoral que le foie gras, les corridas ou les combats de coqs est BIEN.
Tout en se comportant de manière odieuse, tout en apportant sur Terre, pour toutes les autres espèces, le plus grand malheur, celui de ne plus être maître de son destin, l'homme fait comme si il ne se passait rien dans ce domaine qui ne soit  parfaitement normal.
Car, aux yeux des hommes les (autres) animaux n'ont aucun droit !  Auto-consacré maître du monde et des vivants qui s'y trouvaient depuis bien plus longtemps que lui, l'homme abuse du pouvoir que lui donne son intelligence . Mais il ne se sert pas d'elle pour comprendre que ce qu'il fait est immoral, inconséquent, idiot et suicidaire : il est en effet le seul primate à scier la branche sur laquelle il est posé. Pas très malin, finalement. Comme le dit Cavanna avec le titre de son livre:"Et le singe devint con".
Alors la question s'impose : à quoi l'homme sacrifie-t-il son intelligence et sa sensibilité ? Mais tout simplement à la jouissance. Le Dieu Jouissance lui dicte de ne pas ça-voir ce qu'il fait ni ce qu'il  est. Et ce Dieu a un autre nom, Thanatos. Il s'agit de la pulsion de mort.
D'où la débilisation volontaire, la cruauté envers les (autres) animaux, l'impuissance à progresser durablement sur l'échelle de la morale, qui est la même que celle de son développement.  
Aussi une autre question arrive assez rapidement : quelles sont les conséquences de cette manière de vivre sur la structure des hommes ?
Leur discours contre la barbarie sont nombreux mais les hommes ne se rendent pas compte que le simple fait d'appartenir à cette espèce est en soi, avant tout acte, participer de cette barbarie. Et ce, parce qu'ils n'envisagent pas que ce qu'ils font aux bêtes est illégitime.

 
 

 

"La civilisation n'est qu'une mince couche de vernis qui craque facilement pour laisser

apparaître

la barbarie." (Freud.  Malaise dans la civilisation)

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J
je me demande ce que tu veux dire. Pour qualle "bonne" raison? ET il n'a pas de défauts incuravble. il suffit de se decider à changer pour changer.
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G
Les hommes ont peut-être plein de défauts mais ils sont peut-être présent sur Terre pour une bonne raison...
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