Animaux: des presque personnes ou personne(nobody)? Vivre avec les bêtes. 20 avril 2014.
Je l’ai mis en commentaire sur le site mais ne suis pas certaine que ça sera lu.
Ce fut une émission "entre –deux".
« Y a t il un entre-deux entre sujet et objet? » demanda Elisabeth.
La réponse de l’invité Patrice Rouget fut nette: non.
Elle me convient tout à fait. Et c'est bien la seule position tenable à qui conteste aux hommes dits sapiens, rions, leur façon de (dé)considérer les animaux et de les (mal) traiter en consequence.
Vous semblez dire, Élisabeth, qu'il y a comme un conflit d’intérêt entre l’homme handicapé mental (sans doute assimilé à un animal, lui même souvent vu comme un tube de digestif sans pensée, ou au mieux à un entre-deux, entre animal et homme) et l’animal. Comme si ce qu’on donne à l’un etait dérobé à l’autre.
Je ne le crois pas, et crois même l’inverse, car si les animaux sont des sujets, alors, identifier un humain à un animal n’est en aucun cas devalorisant. si on conserve à l’esprit que tous sont des personnes à épargner de nos pulsions non castrées.
Si vous pensez aux handicapés dépendants des hommes et restant enfants à jamais, ils sont les uns comme les autres désarmés face à l’ensemble de l’humanité. Celle-ci les considèrent aussi mal les uns que les autres, d'ailleurs, entre des "presque des personnes" et personne.
Ensuite Allain a parlé du travail « du » cheval dans une municipalité. Allain, tout joyeux, nous a annoncé espérer que d’autres municipalités en feront autant.
Allain, vous aussi pourriez être dans un entre-deux ? Vous naviguez de la position écologique et la position pro- animaux.
Là, ce n'est plus l’ami des bêtes qui cause
mais l’ami de notre « environnement ».
Car, si, en effet, celui-ci y gagne, qu’y gagnent les bêtes de somme ?
Problème insoluble du progrès technique qui ne leur a pas autant profité qu'on aurait pu l’espérer. le prix à payer etant l’industrialisation et l’elevage pour les manger ou les exploiter dans des laboratoires( torturés pour le serum ou encore les hormones) ou encore des lieux de loisir ou de jeux où il n’y a que les humains qui jouent.
Mais revenir à l’ère antérieure, ère que la plupart des pays du monde n’a pas encore dépassé, c'est voir ce qui se passe un peu partout. Des images nous parviennent de Roumanie, des USA, ou des pays arabes: des chevaux (et autre équidés) battus, surchargés, fatigués, surexploités, assoiffés, affamés, forcés parfois jusqu’à ce qu’ils en meurent.
L’homme étant ce qu'il est, tyrannique violent, véritable brute narcissique dès qu'il s’en sent le pouvoir, et de leur côté les animaux étant très vulnérables et incompris des hommes, il me semble en conclusion qu'il ne faut pas confier des animaux à ce genre d’êtres que nous sommes en majorité, indelicats et générateurs de souffance...
En vous ecrivant radio allumée, j'entends une journaliste qui péche en compagnie d'un pêcheur habitué qu’elle interviewe. Chance! dit l’interviewé. Cest qu'elle a attrapé un poisson dont elle se soucie de savoir comment on va le tuer. « Au gourdin? »
Lui: « On verra, il y a 1000 façons de le tuer, dit il, c’est le côté desagreable et barbare de la pêche. On va le mettre là , en attendant. »
Elle s'est senti obligée alors de lui chanter « pour le rassurer »: « T'en fais pas, tu peux pas respirer mais c’est pas grave » !!! En voilà une qui est sacrément entre-deux.
Triste et vraiment lamentable, alors qu'il suffit de si peu pour basculer dans le tout-à-fait contre la cruauté gratuite envers tous les êtres sensibles.
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