Chasse aux nazis allemands, ultimes possibilités. Pourquoi ce retard?
Terreur et mépris au ghetto de Varsovie.
Lorsque les méprisables méprisent, ça peut tuer. Une maigre consolation, l'ordure SS vue ici Josef Blösche a été executée en 69.
Photo extraite du rapport de mai 1943 de Jürgen Stroop à Himmler.
Légende originale en allemand : « Poussés hors de leurs trous ».
Certaines des personnes visibles sur cette photo ont été identifiées :
- le garçon au premier plan est peut-être Artur Dab Siemiatek, Levi Zelinwarger (près de sa mère Chana Zelinwarger) ou Tsvi Nussbaum ;
- Hanka Lamet, la petite fille à gauche ;
- Matylda Lamet Goldfinger, la mère de Hanka, deuxième en partant de la gauche ;
- Leo Kartuziński, en arrière-plan avec un sac blanc sur l'épaule ;
- Golda Stavarowski, la première femme à droite, au fond, qui ne lève qu’une main ;
- Josef Blösche, le SS avec une arme à feu à droite, exécuté en 1969.
68 ans après la fin de la plus montrueuse tentative de detruire une "race" humaine, la chasse aux tueurs puants dits nazis est relancée. Le POint s'en fait l'echo ici: http://www.lepoint.fr/monde/la-chasse-aux-derniers-nazis-relancee-en-allemagne-23-07-2013-1707419_24.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20130723
Par ailleurs que se passe t il dans les commentaires?
Attirés comme des mouches par la merde, dès qu'il y a un article sur les nazis, y compris sur mon blog, les neonazis se précipitent pour déverser leur blabla habituel sur les enfants qui meurent de faim, les crimes staliniens et dieu sait quoi encore! Vous noyez le poisson pour mieux recommencer vos forfaits. Dénier et mentir pour mieux calomnier est le triptyque de votre technique.Le but: minimiser la faute donc la culpabilité, la reduire en la comparant au stalinisme, maoisme, à ce qui se passe ailleurs, ici, chez vos voisins, à present, et continuer à inventer pour mieux faire haïr.
Belle humanité...Que la lutte pour les animaux dévoile comme reellement lie dela Terre.
j'ai laissé un commentaire sur le Point.
Le plus bizarre et douloureux, c'est que des gens , comme dans certains commentaires sans vergogne, continuent à se rendre complices de cette ignominie. Il en faut de la jouissance destructrice, je pense, pour avoir tant de mal à condamner clairement les criminels nazis de l’époque! il en faut de la cruauté encore présente dans la tête des nazis, pour ne pas s'excuser.
Je reprend un extrait de votre article: "Serge Klarsfeld. "La justice allemande est aussi docile que dans les années 50/60", analyse-t-il. "À une époque où on pouvait juger les criminels, l'Allemagne n'a pas fait son travail. Aujourd'hui on veut les juger, mais il n'y en a plus." Serge Klarsfeld souligne que les éventuels nazis encore en liberté étaient très jeunes durant la guerre, et occupaient donc des fonctions subalternes, pour lesquelles il ne reste pas de trace.
Mais pour Efraim Zuroff, "le temps ne diminue pas la culpabilité de ces tueurs". "En 33 ans de chasse aux nazis, je n'ai jamais vu un nazi dire qu'il était désolé", a-t-il ajouté."
....
"Ne voyez pas dans ces gens de vieux hommes fragiles, mais pensez qu'à l'apogée de leur force physique, ils ont déployé toute leur énergie à tuer des hommes et des femmes innocents", selon lui. "
Selon lui "innocents" ? Quel drôle de formulation!
"Depuis le procès des principaux responsables du IIIe Reich à Nuremberg (1945-1946), 106 000 soldats allemands ou nazis ont été accusés de crimes de guerre. Quelque 13 000 ont été jugés et la moitié d'entre eux condamnés, selon l'Office allemand chargé d'élucider les crimes nazis, basé à Ludwigsbourg (sud-ouest). "
Je copie-colle pour certains ignorants cet extrait d'un texte de Wikipédia:
L'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui la rendent unique dans l'histoire de l'humanité6. Paroxysme d’antisémitisme, ce génocide a voulu éliminer radicalement la totalité d'une population qui ne représentait aucune menace militaire ou politique, sinon dans l’imagination des bourreaux. Les femmes, les enfants (y compris les nouveau-nés) et les vieillards furent tout aussi systématiquement traqués et voués à la mort de masse que les hommes adultes. En particulier, 1 500 000 d’enfants furent victimes de l’anéantissement7. L’extermination physique des Juifs fut aussi précédée ou accompagnée de leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d’une part considérable de leur patrimoine culturel et religieux.
Perpétré sur l’ordre d’Adolf Hitler, le crime a principalement été mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht, et par de nombreux experts et bureaucrates du IIIe Reich8. Il a bénéficié de complicités individuelles et collectives dans toute l’Europe, notamment au sein des mouvements collaborationnistes d’inspiration fasciste ou nazie, et de la part de gouvernements ou d’administrations ayant fait le choix de la collaboration d’État. L’ignorance du début puis les passivités indifférentes ou lâches de beaucoup ont aussi permis son accomplissement. Au contraire, de nombreux anonymes, souvent au péril de leur vie, se sont dévoués pour sauver des persécutés. Certains d’entre eux reçurent après-guerre le titre honorifique de « Juste parmi les nations ».
Le Troisième Reich a aussi exterminé en masse les handicapés mentaux : leur gazage massif lors de l’aktion T4 a précédé et préfiguré celui des Juifs d’Europe. Les Tziganes sont eux aussi victimes d’un génocide connu sous le nom de Porajmos. Les populations civiles slaves notamment polonaises et soviétiques connaissent des pertes importantes causées par des crimes de guerre et des massacres. Mais seul le génocide des Juifs a été conduit de façon systématique et avec acharnement, jusqu’aux derniers jours des camps en 1945.
La Shoah constitue l’un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, historique, culturel et religieux a été immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. À côté de l’investigation historique, la littérature de la Shoah offre quelques pistes aux nombreuses interrogations posées à la conscience humaine par la nature et l’horreur exceptionnelles du génocide.