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Psychanalyse et animaux.

La barbarie: "Il s'agit d'un spectacle."repondez à l'article de marianne.

13 Juin 2010, 07:30am

Publié par Jo Benchetrit

http://www.marianne2.fr/On-ne-va-pas-a-la-corrida-pour-voir-du-sang_a193900.html?preaction=nl&id=2939533&idnl=25983&

mon comm au cas où il soit retiré:
Rappelons le réel.
Qu’importe que l’on aille aux corridas pour voir ou pas du sang ? 
La seule chose qui compte, c’est ce qui se passe dans le réel!
Et ce qui se passe est le supplice d’un animal.
Ensuite, vous qui aimez les corridas, vous avez beau jeu de nous faire la morale au sujet de la nourriture animale. Mais qui vous dit, d’abord, vous pour qui la souffrance n’a pas la moindre importance si c’est celle des autres,  qu’il n’y a que des incohérents dans la lutte anti-barbarie ? Perso, je suis végétalienne pour épargner les animaux.
Il n’y a qu’une seule question, à partir du moment où on connaît la réalité de la vulnérabilité à la souffrance des autres animaux, c’est celle-ci :
De quel droit leur faire subir tout ça ?
Et la réponse ne peut être que celle-ci: celui  du tyran.
Cette évidence, nous, les anti- barbarie humaine, donc entre autres anti l'horreur tauromachique, vous la serinons ,certes, mais du fait que le legislateur ne nous entend pas. Il a pondu un alinea inique qui  permet à cette odieuse distraction de se perpétrer dans certains lieux de france. il faut qu'il le retire.


      On ne va pas à la corrida pour voir du sang

Elie Arié - Tribune | Dimanche 13 Juin 2010 à 05:01 |


On ne participe pas à une corrida dans le but de voir souffrir un taureau au même titre qu'on n'assiste pas à un combat de boxe pour voir un mec se prendre des coups dans la figure. Il s'agit d'un spectacle.


Tel le monstre du Loch Ness en période de «vaches maigres» d’actualité, voici resurgir l’éternel débat sur les corridas, avec monopole d’expression, dans les commentaires, pour les adversaires de ces courses de
taureaux et leurs bien pauvres arguments. Pour rétablir l’équilibre, permettez-moi d’avancer la thèse inverse, avec des arguments bien moins métaphysiques que ceux de Philippe Bilger.

Tout le contresens réside évidemment dans l’hypothèse selon laquelle les amateurs de corridas tireraient leur plaisir de la souffrance du taureau,alors que nous serions très heureux si l’on pouvait mettre au point un produit apaisant cette douleur,et même empêchant l’animal de saigner. À condition de ne pas amoindrir sa combativité. Cet argument est aussi ridicule que de prétendre que les amateurs de boxe sont attirés par le plaisir de voir un homme se faire casser la figure. À ceux-là s’opposeraient les amateurs de sports à valeur sociale éducative tels que le football: vandalisme, chauvinisme excessif, dopage, joueurs et arbitres corrompus, voilà qui exalte chez l’homme ce qu’il a de plus noble…

Il est sans doute vain de tenter d’expliquer que la corrida et la boxe ne peuvent être appréciées sans connaissances techniques: il y a de bons et de mauvais toréadors, de bons et de mauvais taureaux, de bonnes et de mauvaises corridas; l’amateur de corrida «oublie» la souffrance du taureau, comme, sans doute, celui de boxe oublie la souffrance du boxeur qui encaisse un coup qu’il n’a pas pu éviter, pour n’y voir que la faute ou la performance technique. C’est affaire d’éducation. À moins d’imaginer que des
millions d’Espagnols, mais aussi des Portugais, Sud-Américains et Français de tous âges, sexes,
éducations, se livrent collectivement et hebdomadairement à leurs pulsions sadiques, que la corrida stimulerait : pourtant, dans l’ Histoire, ces peuples ne me semblent guère plus sanguinaires que bien d’autres où la corrida n’a jamais été autorisée.

Et venons-en au taureau. À sa naissance, deux types d’existences sont possibles pour lui. Soit il devient taureau de corrida, ce qui revient à passer cinq ans environ en liberté complète – y compris sexuelle – dans de vastes espaces, pour terminer par une mort pénible (mais en existe-t-il de délicieuses?) après un quart d’heure de souffrances. Soit il est castré et voué à l’alimentation ou au travail au champ, avec les délices gastronomiques de la farine de mouton atteint de tremblante, pour terminer… à l’abattoir. Là, la mise à mort – n’étant pas publique – est facile à «oublier»: hypocrites adversaires de la corrida qui dissertent sur la qualité de leur steak directement tombé du ciel dans leur assiette (« le mien, saignant, s’il vous plaît »), ou de celle des homards ou crabes nés ébouillantés vivants (et dont nous pourrions fort bien nous passer pour notre alimentation)... « 
Cachez ces souffrances  que je ne saurais voir » : quelle tartufferie !

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J
<br /> <br /> je crois q ue depuis que je suis informée de ce qui se passe avec les bêtes, et de surcroit sur INternet, ce que j'apprends est pire que le pire de tous mes cauchemars. d'ailleurs, je n'en fais<br /> plus!<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> C'est un peu hors sujet (quoique), mais je viens de recevoir ça dans ma messagerie : http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=117<br /> <br /> <br /> Encore une barbarie supplémentaire...<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> j'espère que vous avez compris que le texte est d'un aficionado, sur marianne. Mais queje suis comme vous anti!!!<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Pour votre information, et dans le cas où vous désireriez comprendre ce qui motive les anti-corridas, voici les textes exprimant ma position personnelle, que<br /> j'envoie aux personnes adeptes de cette pratique :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ************<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aux aficionados, bonjour,<br /> <br /> <br /> Ayant eu connaissance de votre attrait pour la corrida espagnole avec mise à mort, je me permet de vous présenter ci-dessous un point de vue différent du<br /> vôtre.<br /> <br /> <br /> Peut-être n'avez-vous pas encore perçu que toute vie sur cette terre est soumise à un phénomène appelé "évolution".<br /> <br /> <br /> Cette évolution ayant pour but d'améliorer le côté spirituel de l'âme humaine, c'est-à-dire la connaissance de ce qui est bien et de ce qui est<br /> mal.<br /> <br /> <br /> Vous aimez vos traditions locales, et en cela, vous êtes conditionné par l'éducation que vous avez reçue de votre milieu de naissance, de vos parents, des<br /> élus locaux, des personnes à qui cette activité profite financièrement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Or la tradition amène systématiquement un arrêt, un blocage dans l'évolution positive des individus d'une communauté, d'une région ou<br /> d'un pays.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ces individus se contentent de reproduire le comportement de leurs aînés, et n'évoluent que dans le monde physique,<br /> matériel et cruel.<br /> <br /> <br /> Le monde spirituel est complètement ignoré.<br /> <br /> <br /> Ce conditionnement empêche leur jugement personnel de constater que ces « divertissements tauromachiques ou autres » sont basés sur la cruauté, la souffrance, la mort violente.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Leur capacité intellectuelle s'en trouve ainsi altérée et les empêche de dépasser les coutumes de ces traditions, d'étudier si celles-ci sont bonnes ou mauvaises, en accord ou désaccord avec le<br /> but réel de la vie sur cette terre, c'est-à-dire avec les règles de vie prônées par les grandes religions ( et non pas celles prônées par certains religieux ).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La tradition et son corollaire la conviction, éteignent ainsi le fonctionnement de la réflexion, annihilent la conscience et amènent<br /> insensiblement à la suffisance, la prétention, la fatuité.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La barbarie devient donc un sujet de peu d'importance, tout cela en croyant bien faire, pire, en croyant faire le bien.<br /> <br /> <br /> C'est ainsi que naissent l'intégrisme, le fanatisme ou alors l'imbécillité.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> **********************************<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />   <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> ma patience a des limites et ce  soir, c'est encore mieux(ou pire, lol)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Ha ha ha Jo! Vous vous êtes lâchée chez Marianne !<br /> <br /> <br /> Moi aussi, mais sous pseudo (Hasm) car je suis censuré définitivement pour outrage aux (bonnes) règles. Faut pas citer les noms des chefs taurins, même chez Marianne. Bref...<br /> <br /> <br /> Un commentaire au dessus remarque qu'ici c'est un vrai foutoir. Je dirais même plus, un foutoir de gueule des taurins. Ceci dit malgré le sérieux du sujet qui nous occupe.<br /> <br /> <br /> Taurins , crétins !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> J'ai essayé de laisser un commentaire...mais j'ai pas réussi à m'inscrire. C'est nul ce truc.<br /> <br /> <br /> Cet article est tellement malhonnête intellectuellement que ça en est presque risible. Comme si les boxeurs choisissaient d'être boxeurs !!! On sait bien que ce sont des hommes qui viennent d'un<br /> milieu social défavorisé dont c'est la seule chance de sortir de la misère, comme les toréadors d'ailleurs, les footballeurs, les sans papiers qui travaillent dans les abattoirs (les autres ne<br /> veulent pas !).<br /> <br /> <br /> Heureusement que je ne lis jamais Marianne...ça me donne encore raison <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Ce site est un véritable foutoir.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Le Bouddha Sidarta Gautama :<br /> <br /> <br /> « Si Dieu permet une telle calamité, il ne peut être bon, »<br /> <br /> <br /> « et s'il ne peut l'empêcher il ne saurait être Dieu.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> »<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Ah mosieur l"amateur de boucherie en dentelle !<br /> <br /> <br /> Ah, monsieur l'amateur de boucherie en dentelle,<br /> <br /> <br /> La justification d'une ignominie (la tortute taureaumachique) par une autre (les abattoirs). Depuis quand excuse-t-on le meurtre par le crime?<br /> <br /> <br /> Marguerite Yourcenar a écrit: "L'homme a peu de chance de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme tant qu'il continuera à apprendre sur l'homme son métier de bourreau".<br /> <br /> <br /> PS: je ne mange pas de chair animale.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> en effet!<br /> <br /> <br /> allez donc le dire à ces vomissures là.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> "connaissances techniques" sur la façon de faire vivre un martyr à un malheureux animal!Franchement, des connaissances tecniques comme celles-là, elles ne<br /> peuvent être enseignées qu'à des êtres profondément malsains par des enseignants tout aussi malsains qu'eux.<br /> <br /> <br /> Quant aux deux façons inéluctables pour le taureau de mourir, à savoir l'arêne ou l'abattoir, et bien moi je vous informe qu'il en existe une troisième:<br /> mourir de sa belle mort sans avoir été torturé d'aucune façon par celui qui fait à chaque seconde qui passe de la Terre un enfer pour les animaux: l'homme.<br /> <br /> <br /> Oui, il existe des gens qui ont eu cette prise de conscience: nous n'avons AUCUN DROIT sur les animaux et surtout pas celui de les faire souffrir ou de leur<br /> voler leur vie.<br /> <br /> <br /> <br />
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