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Psychanalyse et animaux.

Georges Mandel, ou quand Petain a fait assassiner un "coupable" d'être à la fois juif et bien plus intelligent que lui.

24 Janvier 2011, 22:23pm

Publié par Jo Benchetrit

http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/francais%20contre%20francais/personnalite2.jpg


Intelligent, honnête, travailleur, consciencieux jusqu'à l'épuisement, sans indulgence pour la médiocrité, dévoué corps et âme à sa mission de ministre de son pays, la FRANCE, trop parfait pour être aimé des flemmards qui l'entouraient, mais forçant le respect jusqu'à son assassinat, même par ses ennemis, tel était Mandel, haï comme juif et comme  trop clairvoyant par les minables dont le chef, Petain, qui a fini par lui ôter la vie.

La fille de Mandel, 14 ans, très proche de son papa,  attendait qu'il  soit libéré de la prison petainiste  dès que les allemands auront perdu la guerre, ce qui ne saurait tarder été 1944 .
A la place, elle a appris son assassinat par la milice, ces sortes de gens minables et violents, qui, comme on les connaît encore, se font jouissance d'avoir un ascendant sur des plus valables qu'eux.

Je viens de voir sur la  5 le film sur Georges Mandel  de Claude Goretta, avec une superbe interprétation de Jacques Villeret.* Pour ceux QUI ONT UNE FACHEUSE TENDANCE À OUBLIER, CE   FILM REDONNE UNE IMAGE REELLE DU BARBARE PETAIN qui l'a envoyé au camp de Buchenwald.

Je suis en colère contre les pétainsites qui l'ont assassiné mais aussi contre des gens qui, comme Mitterrand ont osé continuer à lui rendre hommage( en  mettant des fleurs sur sa tombe), malgré qu'il savait TOUT, y compris le vel d'hiv!!! Et aussi contre moi qui ai voté pour cet   individu en 81 pour cause qu'il se disait de gauche, et contre tout ceux qui veulent redorer le blason du sinistre criminel PETAIN, le traître dont on peut dire qu'il avait des côtés vraiment débiles et terriblement mechants, comme tout raciste.


Est ce que Mandel explique Sarkozy? ce ne serait pas impossible car visiblement, Sarko l'admire.


CHERCHANT DE LA DOC SUR Mandel, JE SUIS TOMBÉE SUR çA (evene). =

 

Georges Mandel, le moine de la politique
Georges Mandel, le moine de la politique
de Nicolas Sarkozy
[Biographie]
Editeur : Grasset

Publication : 18/5/2005

Informations [pratiques]

Prix éditeur : 19.9 euros - Prix Fnac.com : 18.91 euros



Georges Mandel (1885-1944), le plus proche collaborateur de Clémenceau, plusieurs fois ministre, fut un des grands symboles de la République. Sa fin tragique - il fut fusillé en forêt de Fontainebleau par la milice... - donna encore plus de relief à une existence qui n'en manquait guère. Cet homme était habile et courageux ; il fut insulté comme personne et se battit avec obstination pour que la vie parlementaire et le service public soient aussi exemplaires qu'il était possible dans le contexte tumultueux de la Troisième République. A travers cette bio Nicolas Sarkozy a voulu rendre hunhommeà unhomme politique largement méconnu et dont le destin fut toujours, pour lui, un exemple et une source d'inspiration.

 


  1885-1944

...

12
(Une vie bien "bourgeoise")

Au rez-de-chaussée du 67 de l'avenue Victor-Hugo, on était accueilli par un immense portrait de Richelieu. L'essentiel de la décoration était constitué de livres. Ceux-ci s'entassaient par milliers. Ils étaient pour leur majorité consacrés à l'histoire et surtout aux biographies.
Mandel aimait à rechercher dans la vie des autres des enseignements pour son quotidien. Il rêvait aux destins qu'il lisait, imaginant qu'un jour son tour viendrait aussi. Peu de romans, quelques essais.

La demeure était bourgeoise, sans luxe ostentatoire. Deux domestiques administraient la maisonnée et une institutrice suivait les études de Claude.
On vit ainsi accrochés aux murs de l'appartement de l'avenue Victor-Hugo, où Mandel emménagea en 1936, des tableaux aux signatures illustres: Le Château d'Ornans de Gustave Courbet, un Utrillo de la période blanche, deux Canaletto, un Boucher ou encore du mobilier ancien de l'école française.
Même si les cours de l'époque n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui, ces achats témoignaient d'une réelle aisance financière.

Ce ne sera pas le moindre des tourments qui seront imposés à Mandel que de savoir son appartement entièrement saccagé et pillé. La demeure de l'avenue Victor-Hugo était plus spacieuse que celle de l'avenue Mozart. Mandel avait fort peu besoin de rangements puisqu'une mémoire quasi infaillible lui permettait de retrouver dans l'instant le moindre document.

Bien que résidant dans le 16e arrondissement de Paris, à deux pas de la Chambre des députés, Mandel avait coutume d'aller séjourner régulièrement au Ritz, le palace de la place Vendôme. Il y avait ses habitudes.
Olivier! le célèbre maître d'hôtel, lui faisait tenir dès son arrivée l'habituel jus d'orange, accompagné d'une sole grillée.

Pourquoi cet attachement au Ritz? On sait que Georges Mandel n'y attachait guère d'importance. Était-ce pour lui un lieu de calme et de tranquillité? Il l'avait tout autant dans ses confortables demeures.
Cela lui permettait-il de résoudre des problèmes ponctuels de domesticité? Ceux-ci devaient revenir avec une singulière régularité, si l'on en juge par la fréquence de ses passages.

En fait, l'explication la plus vraisemblable des séjours à l'hôtel Ritz réside dans la possibilité qu'il y avait pour lui d'entamer une véritable double vie avec Béatrice Bretty, tout en préservant la petite Claude.
Ibidem, pp. 216-217

13
(1939. Ministre des colonies)

Quelques mois après son arrivée rue Oudinot, Mandel pouvait être satisfait du travail accompli. Les colonies étaient désormais coiffées par un état-major, un plan de défense spécifique leur était consacré et, mieux encore, mis en œuvre, une armée avait été levée, des réalisations spectaculaires d'infrastructures engagées et, enfin, un début d'industrialisation était amorcé.

L'administration, de son côté, avait été remotivée. Les services du ministère des Colonies tournaient à vive allure. Le bilan de Mandel était si positif et tranchait à ce point avec les habitudes du passé que personne ne s'y trompait. Les services de propagande du Ille Reich, d'abord. Ils accusaient à longueur de colonnes Mandel d'être le « metteur en scène de la guerre ».

Les populations de nos colonies non plus qui, dès l'annonce de la guerre, répondirent en grand nombre à l'appel de la France. Les déclarations d'allégeance furent parfois poignantes. L'empereur d'Annam Sa Majesté Bao Dai déclara: « Notre nation fait partie intégrante de l'Empire français. Notre devoir est tout tracé. Nous nous rangeons au côté de la France pour lui apporter le concours de toutes nos énergies dans cette lutte gigantesque. »
Le roi du Cambodge envoya aux armées françaises ses deux fils et son neveu: « Nous sommes prêts à lutter au côté de la France contre un peuple basant son hégémonie sur la force et l'inégalité des races. »

Les manifestations de plus grand attachement à la mère patrie eurent lieu dans les territoires africains sous mandat. Au Togo, au Cameroun, au Sénégal, ce fut par dizaines de milliers que les plus jeunes rejoignirent l'armée française. Six mois après le début de la guerre, six cent mille hommes venus des colonies étaient ainsi à la disposition de la métropole.
Les réserves restaient considérables. L'état-major les évaluait à près de deux millions d'hommes, s'ans pour autant désorganiser l'économie coloniale. Mandel avait bien travaillé. Ce sera, hélas, insuffisant.
Ibidem, pp. 231-232

14
Ving-trois jours place Beauveau

A défaut d'avoir réussi à préparer la France à la guerre, à la doter de l'industrie et des structures nécessaires, Georges Mandel essaya, tout au long des quelques mois précédant le déclenchement du conflit, de mettre en place les hommes qui pouvaient encore symboliser le sursaut.

Dans cet acharnement à réveiller la France, il était décidé à saisir toutes les occasions. La première lui fut offerte par l'élection présidentielle du mois d'avril 1939. Albert Lebrun hésitait à se représenter. Mandel en profita pour pousser son candidat, Jules Jeanneney.
Ce dernier présentait de nombreux atouts: il avait été membre du gouvernement Clemenceau de 1917 et était resté fidèle aux enseignements de l'illustre président du Conseil. Il était par ailleurs président du Sénat, ce qui offrait l'avantage de revenir à cette tradition la plus ancienne de la IIIe République : le président de la Haute Assemblée était un locataire naturel de l'Élysée.

Hélas, la manœuvre échoua. Daladier, qui savait que jamais Jeanneney ne l'appellerait à Matignon, réussit in extremis à convaincre Albert Lebrun de se représenter. De surcroît, le président du Sénat n'avait ni l'envie ni la santé lui permettant de postuler à la magistrature suprême.

Lebrun fut réélu avec un score somme toute modeste. Ainsi, et à la différence de Clemenceau, Georges Mandel ne sut ou ne put jamais être un « faiseur » de présidents de la République. Une carte essentielle venait de lui échapper.
Ibidem, p. 247

15
(Juillet 1940. L'échec de l'accord avec les Anglais)

Les parlementaires du Massilia purent regagner la France le 18 juillet. Tous sauf un : Mandel. Le nouveau ministre de la Justice, Raphaël Alibert, avait décidé d'engager contre lui des poursuites pour « atteinte à la sûreté extérieure de l'État ». L'affront fait à Pétain avait laissé des traces.

Les éléments à charge étaient limpides: Mandel avait partie liée avec les Anglais et, ensemble, ils préparaient un complot. On tenait là le moyen d'éliminer politiquement un adversaire gênant. Convoqué à Rabat, il y fut arrêté. C'était la troisième fois en moins d'un mois. De ce jour, Mandel ne connaîtra plus la liberté.

Plus encore que Pierre Mendès France et Jean Zay, Mandel était visé par la clique de Vichy, tout entière vouée à sa perte. Pour la première fois, on vit ce dont était capable ce régime. Mandel essuya les plâtres.
Ibidem, p. 284

16
(Seul avec les Blum, à Buchenwald)

Le sinistre camp de Buchenwald fut la dernière étape de Mandel dans les geôles allemandes. Les conditions de vie y étaient moins pénibles que dans sa précédente prison.

Il avait été installé en bordure du camp dans « une petite maison d'officier ». Le régime qui lui était réservé n'avait rien de commun avec la situation des déportés «de droit commun ». Pourquoi y a-t-il été envoyé?

Le motif racial ne faisait aucun doute. Buchenwald était un camp de concentration (camp de « triage ») pour opposants au régime nazi. Mais Mandel, bien qu'israélite, était un otage trop précieux pour qu'on le sacrifie aux chambres à gaz! Il ne fut pas le seul dans ce cas: Léon Blum, dorénavant, partageait son sort. Le leader socialiste était juif lui aussi.

Mandel était heureux d'avoir quitté l'enfer d'Oranienburg. Non pas, loin s'en fallait, que la vie soit devenue plus aimable à Buchenwald. Mais il avait retrouvé un compagnon avec qui il put avoir de longues conversations. Elles témoigneront de son évolution politique.
Il pouvait de nouveau correspondre avec ses proches, et notamment sa famille. Enfin, luxe suprême, il disposait d'un vieil appareil de radio.

Cependant, sa famille lui manquait par-dessus tout. Béatrice Bretty n'était toujours pas à ses côtés. Elle aurait pu venir à Buchenwald. Sa vie n'y aurait pas été mise en péril puisqu'elle n'était pas juive.
Mandel souffrit cruellement de cette absence. Il écrivit à sa fille: « Ta mamoune ne se décide toujours pas à venir. »

Pourquoi Béatrice Brett y n'a-t-elle pas répondu à cet appel? Pour Mandel, il s'agissait d'une nouvelle blessure. D'autant qu'il avait sous les yeux l'attachante proximité entre Léon Blum et son épouse.
Ibidem, p. 303

17
(7 juillet 1944, l'assassinat dans la forêt de Fontainebleau)

Mandel fut rapatrié d'Allemagne en avion. Le vol s'effectua sous la responsabilité des Allemands. L'avion se posa à Reims. Après un bref arrêt, une automobile l'emporta vers Paris.
Il passa d'abord deux jours dans un service allemand de la Gestapo, square du Bois-de- Boulogne. Il fut convenablement traité.

Le 7 juillet, il fit son entrée à la prison de la Santé, escorté depuis Berlin par un officier allemand, le Dr Schmitt. Ultime indulgence du destin: le directeur de la prison était un ancien subordonné de Mandel lorsque ce dernier résidait place Beauvau au ministère de l'Intérieur. Cette circonstance lui permit de bénéficier d'un traitement de faveur pour son retour dans les prisons françaises.
On l'installa dans la meilleure cellule. On lui fit porter des draps propres, et, suprême luxe, on lui autorisa la visite d'un médecin.


Le contact retrouvé avec ses compatriotes lui rendit sa superbe: « Jusqu'au bout, la forme aura été respectée. Je ne vous en remercie pas moins de vos bons offices. Tant que je serai dans vos murs, on ne me tuera sans doute pas... Mais, je ne crois pas qu'on me laissera longtemps sous votre protection. »

Mandel voyait juste. Son séjour à la Santé ne devait durer que quelques heures. Dans l'incroyable confusion qui régnait alors au sein du régime de Vichy, ordres et contrordres se succédaient, des informations étaient dissimulées, des initiatives se prenaient. Les rumeurs couraient, enflaient, s'entrechoquaient. Au-delà des faits et des exécutants, il sera difficile de distinguer parmi les responsables ceux qui savaient parce qu'ils décidaient et ceux qui ignoraient parce qu'ils avaient choisi de subir.

Le 7 juillet vers le milieu d'après-midi, Knipping, le plus proche collaborateur de Darnand, arrivait à la Santé. Il décidait du transfert de Mandel à la prison des Brosses près de Vichy. Agissait-il de son propre chef? Était-il sincère lorsqu'il évoquait cette destination? Pourquoi un tel empressement?

Cette précipitation ne disait rien de bon à Mandel. Lorsqu'il prit congé du directeur de la prison, il laissa tomber: « Mourir n'est rien. Ce qui est triste, c'est de mourir avant d'avoir vu la libération de son pays. »
Trois véhicules de la Milice l'attendaient. Dans la première voiture, où fut placé Mandel, se trouvaient quatre miliciens : Mansuy, Boéro, Néroni et Lambert, ses assassins.
Ibidem, pp. 309-310

18
(Morale ?)

Mandel avait dû trop longtemps se battre pour exister. Il continua à le faire alors que c'était devenu inutile.
On lui avait refusé trop longtemps sa chance pour qu'il soit en mesure de comprendre lorsque enfin on la lui offrit.
Il fut finalement le seul à ne pas voir toutes les étapes qu'il avait su franchir.
Il fut le dernier à ne pas croire en lui, en son influence.
Quand enfin il comprit, il était déjà trop tard.

Ce fut injuste. Ce fut cruel. Mais ce fut! Il fallait la passion. Mandel l'avait. Il fallait la contenir, Mandel ne le sut pas toujours.
Elle emporta tout sur son passage, ne laissant que le souvenir d'un destin qui aurait pu être achevé.

Mandel laisse finalement sa vie comme un exemple, son œuvre comme un regret, son rôle comme une trace. Il effleura l'Histoire. Il aurait pu la faire.
Ibidem, pp. 322-323

 

   
*Jacques Villeret, de son nom de naissance Jacky Boufroura, est un acteur français d'origine algérienne et tourangelle né le 6 février 1951 à Loches (Indre-et-Loire) et mort le 28 janvier 2005 à Évreux (Eure) des suites d'une hémorragie interne hépatique.


 


 

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P
Georges Mandel ? Une crapule de gros bourgeois, comme ceux qui gouvernent actuellement. Ce film est superbement interprété , et je suis heureux de la fin, quand ce ministre prétentieux et anti-social se fait "disparaitre par les miliciens. Qu'il soit juif ou non ce n'est pas le problème, et comme aujourd'hui beaucoup de nos profiteurs mériteraient un sort identique
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J
la france perd ses limites...la barbarie pointe à nouveau. les fachos sanguinaires se lèchent les babines. La le Pen s'y voit déjà!
J
<br /> <br /> Le courage semble manquer cruellement à "mes" interlocuteurs anonymes prompts à defendre  l'innommable Petain qu'ils refusent de voir tel qu'il fut:<br /> <br /> <br /> Un traitre assassin.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Un lamentable facho, qui n'a pas eu plus pitié des gens quil faisait tuer durant qu'il se faisait mettre volontairement par les allemands qu'il n'en eut durant la 1° guerre en envoyant au<br /> casse-pipe les jeunes soldats. Mais qu'importe ? ce qui compte est ce qui est CRU par ces<br /> personnages.<br /> <br /> <br /> Votre lecture est  forcément paranoïaque. Ainsi, sous la signature Geronimo, je peux lire que j'aurais dit que Mandel était plus intelligent parce que juif.<br /> <br /> C'est en tous cas la preuve que vous ne savez pas (me) lire.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  Ne croyez pas que je pense qu'un juif puisse avoir un plus gros QI qu'un pas juif. par essence.<br /> il y a des connards partout, hélas!<br /> <br /> <br /> <br /> D'ailleurs le racisme est une preuve de connerie, NON????<br /> <br /> <br /> Cessez de nous idéaliser et ensuite d'avoir envie de nous tuer dans une haine fratricide. Réglez vos comptes avec votre fratrie réelle, ça nous ferait des vacances.<br /> <br /> Mais Mandel, lui, était plus intelligent que Pétain dont il a compris tout de suite qu'il l'était peu, tout en lui laissant le bénéfice du doute car il le voyait comme possiblement plus<br /> calculateur et manipulateur qu'il ne paraissait. Hypothèse pour laquelle je penche tout en pensant que ce malin Petain n'avait pas une grande intelligence mais en tant que probable pervers<br /> narcissique, une grande  capacité de manipulation.<br /> <br /> De toute évidence, tout de même,  Mandel avait compris avant tout le monde qu' il fallait attaquer Allemagne dès le début afin de dissuader Hitler d'aller plus loin dans sa folie megalo.<br /> Ensuite, il a compris qu'il était trop tard. On sent chez ce bonhomme cette fulgurance qui lui permet sans attendre de comprendre une situation et de donner la réponse qu' il fallait. Sauf quand<br /> il a décidé de rester. car il n'a pas su se défendre. il serait parti en Angleterre quand on le lui a demandé, au lieu de laisser de Gaulle jouer ce rôle, il aurait été sauvé et aurait eu un rôle<br /> reconnu.<br /> Hélas, bien que sachant à qui il avait à faire, il n'a pas pu savoir que les allemands avaient décidé de tuer tous les juifs, croyant que leur haine n'irait pas jusque là.<br /> A Buchenwald, faut dire qu'enfermé avec Blum, il n'avait pas la possibilité de s informer.<br /> <br /> Mais il a compris de suite que ce transfert vers la Santé signerait sa mort. <br /> <br /> Les miliciens l'ont assassiné sous ordre de leur chef suprême et revanchard, Petain( à qui on ne peut attribuer le laxisme que vous dites et aurait permis des initiatives de ce genre)et QUE<br /> MANDEL AVAIT HUMILIÉ. SI ON VOIT LE FILM, ON SAURA QU'IL LUI A DICTÉ UNE LETTRE D'EXCUSES PUBLIQUES POUR L'AVOIR FAIT ARRETER dans un 1° temps SOUS UN PRETEXTE FALLACIEUX.<br /> <br /> Je vous conseille de voir ce film qui décrit bien ce qui s'est passé à ce moment-là. CETTE CRITIQUE sur LIbé dit qu'on en sort moins désespéré!!!Mais pas du tout, au contraire.<br /> <br /> Et c'est bien pour ça que j'ai éprouvé le besoin d'en parler à la cantonade ici.<br /> <br /> Vlà donc la critique deLibé:<br /> <br /> " Le Dernier été " de Claude Goretta - Un certain Georges Mandel ...<br />  <br /> <br /> Diffusion le lundi 24 janvier 2011 sur France 5 – Téléfilm :<br /> « Le Dernier Été » de Claude Goretta<br /> <br /> Georges Mandel (1885-1944), ou l'homme qui disait non. Non à la médiocrité de sa classe sociale (la grande bourgeoisie); non à la lâcheté de sa caste parlementaire (la droite fascinée par le<br /> fascisme); non aux «capitulards» de l'esprit munichois; non à la défaite; non à Pétain.<br /> <br /> Son principal titre de gloire aura été d'avoir été le bras droit de Clemenceau pendant la dernière année de la Grande Guerre et d'avoir appliqué d'une main de fer les décisions du «Tigre». «Âme<br /> d'acier dans un fourreau de verre», disait de lui Barrès" «Âme de la Résistance». C'est à partir de cette toute-puissance fugace que s'est forgée une haine inexpiable à son encontre, doublée<br /> d'une exécration anti juive qui, semble-t-il, l'affectait moins qu'un Léon Blum. Cette carrière d'homme d'État inflexible, cette vie de patriote aux puissantes racines alsaciennes qui, dès le 16<br /> juin 1940, incarne l'«âme de la Résistance» (selon le mot de Churchill, qui veut l'appeler à Londres plutôt que de Gaulle), s'achevèrent sous les balles de la milice, le 7 juillet 1944 en forêt<br /> de Fontainebleau, après qu'il eut connu les prisons de Vichy et la déportation à Buchenwald.<br /> Le Dernier Été de Claude Goretta, inspiré du livre de Nicolas Sarkozy (Georges Mandel, le moine de la politique, Grasset, 1994), sur un scénario et des dialogues de Jean-Michel Gaillard, rend<br /> justice à cette figure exemplaire et roide dans son refus de transiger avec les habiletés de son temps et les bassesses de ses pairs. L'interprétation de Jacques Villeret est pour beaucoup dans<br /> la qualité du téléfilm: d'un regard, d'un soupir, d'une inflexion de voix, il sait rompre l'immobilité batracienne de son personnage caparaçonné de certitudes pour en révéler l'humanité secrète,<br /> sinon blessée. Catherine Frot, qui interprète Béatrice Bretty, sociétaire de la Comédie-Française et compagne de Mandel, prête à celle-ci une finesse et une sensibilité distillées avec une<br /> maîtrise qui confine au murmure.<br /> Immuable leçon. Savoir dire non quand il faut; savoir désobéir quand il convient; savoir se dresser quand tout le monde autour de soi se couche; savoir s'arc-bouter à son honneur quand l'instinct<br /> de survie commande de plier, la leçon, n'est-ce pas, est immuable. Le Dernier Été l'administre avec une rare pudeur et une efficacité qui laissent place à l'émotion. Et nous rend, d'une certaine<br /> manière, meilleurs. Ou moins désespérés.<br /> Critique ALLOUCHE Jean-Luc<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Excusez du peu : contrairement à ce qui est écrit au début de ce blog, Pétain n'a quand même pas fait assassiner Mandel parce qu'étant juif il était plus intelligent que lui. Mandel avait été le<br /> plus proche collaborateur de Clemenceau en 14-18. Tous trois ont contribué à la victoire de 1918. Pétain ne pouvait pas l'avoir oublié, lui qui raisonnait surtout par rapport à 14-18. Il l'a fait<br /> mettre au frais au Portalet, parce que belliciste et dissident, tout comme de Gaulle avait été condamné à mort par contumace. Vous mettez du racisme là où n'y en avait pas.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Donc les contre-arguments objectifs / scientifiques ne sont pas vraiment admis dans la discussion des faits. Le débat doit rester sentimental et passionnel. Pourquoi ? je ne comprend pas bien.<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> "Notre" martyr Mandel?<br /> Mais nous en avons 6 millions, pauvre truc !!!<br /> Intéressante démonstration de la différence entre grossièreté et obscénité. Vous êtes à vomir.<br /> <br /> <br /> "ils n' avaient qu'à s'en prendre à eux mêmes" Toute l'indécence veule du nazisme se résume bien là. Innommable cynisme.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Petite précision : c'est Pierre Dac, speaker gaulliste d'origine juive à la BBC qui, sur les ondes de Radio Londres, a donné l'idée d'abattre Philippe Henriot. Résultat : quinze plus tard,<br /> Philippe Henriot était effectivement abattu lâchement par la "Résistance". Résultat ; la Milice s'est vengée en abattant Georges Mandel dans la forêt de Fontainebleau. Son monument (à Mandel) se<br /> trouve sur le côté droit de la RN qui va du carrefour de l'Obélisque à Nemours. Est-ce l'emplacement historique ? C'est pas précisé.<br /> <br /> <br /> Alors c'est aux Juifs de s'en prendre à eux-mêmes de la mort de leur martyre Mandel, qui d'ailleurs entre nous soit dit était un putchiste-né, puisque le 24 juin 1940, de Casablanca, il voulait<br /> balancer un communiqué affirmant : "J'ai pris le pouvoir. L'armée coloniale et la flotte française poursuivront la guerre à mes côtés jusqu'à la victoire" (Hernri Miquel : "les 80", Fayard, 1995,<br /> p. 47). N'est quand même pas de Gaulle qui veut !<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> On me voit partout !<br /> <br /> <br /> Pour répondre au post de Jo (12h59) je signale que je n'ai rien à voir avec "angela merquelles" que je ne connais pas du tout, et ce doit être facile à vérifier par l'adresse IP.<br /> <br /> <br /> Je m'en moque de Mandel, et il ne me serait pas venu à l'idée de lui consacrer plusieurs posts comme vient de le faire "angela merquelles", rendez lui donc ce qui lui appartient,<br /> merci.<br /> <br /> <br /> Et si je devais faire un petit commentaire personnel je dirais que le fait qu'il puisse être admiré par un individu aussi immonde que Sarkozy n'est pas de nature à me le<br /> rendre sympathique. <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Ah ! Sarkot et Mandel ! Il y a déjà plus de 50 bouquins sur Mandel. Mais c'est toujours bien d'en faire faire un soi-même aussi, si on veut être président de la RF. Ca aide à bien se faire voir<br /> du CRIF. Et puis, personne ne vous attaquera jamais pour plagiat, comme PPDA avec Hemingway, n'est-ce pas ?<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Le IIe Reich allemand subventionnait encore la construction de synagogues en Alsace-Lorraine vers 1910. En 1870, le banquier juif Bleichröder était le banquier attitré de Bismark et des<br /> Hohenzollern. Mais à partir de 1918... Que s'est-il passé pour expliquer ce retournement ?<br /> <br /> <br /> Klotz, le ministre d'origine juive alsacienne des finances de Clemenceau, avait inventé le slogan : l'Allemagne paiera. Il aurait mieux fait de ne pas l'inventer. Car il est inversable...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Qui veut faire l'ange, fait la bête ici immonde, Verité.<br /> <br /> <br /> evidence de la monstrosité de Petain qui ne s'attaque pas à la religion mais à la RACE.<br /> <br /> <br /> Cf les expositions de photos etc.<br /> <br /> <br /> La haine est de son côté,  pas du mien qui ai en effet la haine, mais en reaction à ses attaques assassines.<br /> Le peu de juifs sauvés le furent contre Petain et sa milice, et grace aux français courageux. Enfin, aux Justes, denrée rare.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le Consistoire central des juifs<br /> de France était lui-même pétainiste<br /> <br /> <br /> Il manifeste toujours sa confiance dans la bienveillance du gouvernement français. Il ne le tient pas pour complice, mais pour aveugle et impuissant et lui demande de<br /> sauver tant d'innocents auxquels ne peut être reprochée que l'appartenance à la religion juive... L'abbé Glasberg confirme qu'en présence de tiers Jacques Heilbronner, le président du consistoire<br /> demandait de ne pas intervenir pour les juifs étrangers afin de ne pas attirer la foudre sur les juifs français... il n'est nullement inquiet pour l'avenir des juifs français (Michèle Pointet<br /> : « L'Eglise sous Vichy, 1940-1945. La repentance en question. Vérités et légendes », Perrin, 1998, p.<br /> 226-227).<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Schwartz, Isaïe,<br /> grand rabbin de Strasbourg<br /> <br /> <br /> Le général Bécard, grand chancelier de la Légion d'honneur, avait connu à Strasbourg, alors qu'il était gouverneur<br /> militaire, le grand rabbin Isaïe Schwartz. Il lui ménage une entrevue avec le maréchal Pétain le 15 mars 1941. En juillet 1940, Isaïe Schwartz avait en effet installé le Grand rabbinat de France<br /> à Vichy, puisque siège du gouvernement légal, avant de le transférer à Lyon (« Terres promises,<br /> Mélanges offerts à André Kaspi », Publ. de la Sorbonne, 2009, p. 499).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le Maréchal commence l'entretien : « Vous devez être bien malheureux, monsieur le Grand Rabbin. Nous avons été injustes, je le sens, et j'en suis peiné, mais il n'y y a rien à faire en ce moment<br /> ». Isaïe Schwartz demande qu'au moins les anciens combattants juifs, chers comme tous les<br /> combattants au coeur du vainqueur de Verdun, soient tous relevés, et sans l'interminable parcours juridique prévu, trop coûteux pour les moins riches, des interdictions du statut des juifs.<br /> Pétain joue les demi-sourds et n'entend que le mot « riches ». Il se lance dans un discours révélateur de la nature de son antisémitisme, social et aucunement religieux. Il ne peut rien<br /> pour les juifs, car l'opinion françaises a trop de reproches à leur adresser. Ils sont trop riches et trop intelligents et par là même ils suscitent la jalousie de la population.<br /> <br /> <br /> Il ajoute : «Il<br /> y en a beaucoup qui ont des châteaux ». Le rabbin répond : « Je n'en ai pas et la masse non plus. On ne voit pas les masures. »Pétain rit : « D'ailleurs,<br /> j'ai de bons amis israélites », et puis, sans hésitation, il lance aux juifs le reproche de<br /> n'être pas intégrés dans la nation. Le chef de l'Etat constate qu'il n'y a pas d'artisan rural juif...<br /> <br /> <br /> Schwartz critique le gouvernement pour la propagande antisémite de la radio, si humiliante et si injuste pour la<br /> juifs français. Pétain répond : « Il y avait des violents au gouvernement. Ils sont partis<br /> »(pensait-il au garde des Sceaux Raphaël Alibert ?), puis ajoute :<br /> « Priez pour que je vive encore longtemps »(sous-entendu : ceux qui attendent ma succession seront encore pires que moi).<br /> <br /> <br /> Le grand rabbin dit alors son effroi devant le comportement du Commissariat aux Affaires juives et des Allemands<br /> en zone occupée. Pétain ne veut pas parler des Allemands et reprend l'antienne du retour à la terre, comme si l'installation de tous les juifs dans les fermes allait résoudre tous les problèmes<br /> des juifs. Le grand rabbin n'a plus qu'à prendre congé. Il ne sera pas retenu à déjeuner. C'est une faveur qui n'est accordée qu'aux évêques (Michèle Cointet : « L'Eglise sous Vichy, 1940-1945. La repentance en question. Vérités et légendes », Perrin, 1998, p. 190-191. D'après le compte-rendu manuscrit de l'entretien publié par Maurice Moch et Alain Michel<br /> : « L'Etoile et la francisque », Paris, Cerf, 1990, p. 68).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La phrase oubliée par Michèle<br /> Cointet<br /> <br /> <br /> Selon<br /> le général (c.r.) Jacques Le Groignec,<br /> président de<br /> l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, le Maréchal a également déclaré au grand rabbin Isaïe Schwartz : « Tant que je serai vivant, je n'accepterai jamais que cette ignominie qu'est l'étoile<br /> jaune soit appliquée en zone sud » (http://www.admp.org/lettresarkosy.htm).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dans son oraison funèbre,Jacob Kaplan, grand rabbin de Paris, a rappelé :<br /> <br /> <br /> C'est en 1939, quelques mois avant la guerre, qu'Isaïe Schwartz (NB : qui était né à Traenheim en 1876) fut nommé<br /> grand rabbin de France. La Providence lui avait réservé la redoutable mission de porter la responsabilité des destinées religieuses du judaïsme français dans les années de notre plus grande<br /> épreuve. Aucun de ses prédéc<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Mandel était un ministre de l'intérieur à poigne. Il a notamment maté une grève par trop corporatiste des postiers. Les syndicats des postiers continuent-ils de le dénigrer ? Non pas, bien sûr.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Pétain est resté au pouvoir pour empêcher que les ultra-collaborationnistes parisiens, manipulés par Otto Abetz, ne le remplacent. A Vichy, Pétain a eu un entretien avec le grand rabbin Schwartz.<br /> Il l'avait alors invité à faire prier pour lui pour que lui, Pétain, vive encore longtemps. Car si Pétain avait été écarté du pouvoir, ça aurait bien pire pour les Juifs français vivant encore en<br /> zone libre.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Vous faites erreur ! Pétain n'a jamais donné l'ordre d'exécuter Mandel. Ni même Laval, qui a engueulé le directeur de la prison, où Mandel était interné, pour avoir laissé entrer la Milice dans<br /> sa prison et y enlever Mandel avec un faux ordre de mission. La Milice a abattu Mandel dans la forêt de Fontainebleau, pour venger l'exécution de Henriot par la résistance au ministère de<br /> l'information, rue de Solférino. Votre haine vous aveugle...<br /> <br /> <br /> <br />
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