Kippour, dit Grand Pardon, et le film de Jacques Perrin, Océans. Qui est à pardonner? Dieu? Les hommes??
Demain, Kippour. Dit aussi Grand Pardon.
Je me suis laissée capter par des images étonnantes de ce film, Océans.
Des hommes demandent à Dieu et aux autres hommes de leur pardonner leurs péchés.
Et moi, je me demande, en regardant des animaux prisonniers des filets et se mutilant, terrorisés, des poissons par milliers, mais aussi des tortues, des baleines, des dauphins, de tout ce qui vit, quoi! puis y mourant, coincés et désespérés: dois-je pardonner à Dieu d'avoir inventé l'homme qui a inventé les filets dérivant et tant d'autres horreurs ?
Je me pose toujours cette question quand j'aperçois une image de corrida. Comment, Dieu, toi le supposé tout-puissant tu oses laisser des êtres se faire torturer sans les sauver, sans sévir contre les coupables?
Tu n'aurais qu'une excuse: ta non existence. Mais si tu existes, tu as raison de te cacher car le monde souffre. C'est honteux.
Mais nous, les hommes, ne devrions-nous pas avoir honte de permettre ces horreurs sans reagir autrement que comme moi, sur un blog?
Ce n'est pas comme ça qu'on sauve les vies.
Les politiques s'en fichent...Seul compte pour eux le phallus de leur poste.
Ωcéans
Ou la beauté du monde
agonisant
de notre fait.
"l'homme est le plus grand prédateur du monde. Certains ont peur des requins (prédateur numéro 1 des océans) qui tue chaque année en moyenne, 35 humains. L'homme pêche par an, 90 millions de tonnes d'espèces marines et en jette 20 millions!"
http://ericdem.centerblog.net/?ii=1
Qui devra nous pardonner, nous, seuls dans le monde connu à massacrer sans nécessité vitale?
Qui?
Sûrement pas nous-mêmes, les coupables...Car c'est aux victimes de pardonner si nous leur demandons pardon. Mais hélas, on le sait, nous nous pardonnons. Regardez donc les commentaire de Xavier Klein l'aficionado ici pour comprendre par quel mecanisme de mauvaise foi s 'exerce ce grand auto-pardon des barbares (ici, ) dont le but est de recommencer leurs forfaits, leurs activités cruelles qu'ils ne peuvent assumer pour ce qu'elles sont. Je lui reponds ceci clic ici:
Sur l'air de la chanson de Sacha Distel: "Mon père n'est pas mon père, mais mon père ne l'sait pas."
Mon pauvre Klein, vous l'aimez donc tant que ça, l'autre autiste nommé Descartes?:
Et c'est bien ça le problème.
Car si nous nous pardonnons, c'est pour continuer,
Pour parfaire notre oeuvre, notre création paradoxale, à savoir la mort du monde vivant.
Esprit destructeur, où es tu?
Je suis là, je suis là, et bientôt nul ne sera là pour me poser la question, ni pour y répondre, gromela Homo Sapiens le moins sage de tous.
Sauf quelques melancoliques, les hommes ne se savent pas coupables de tout ce qui se passe.
IMPITOYABLE, INDIFFERENT, MONSTRUEUX, DEBILE VOLONTAIRE : L'HOMME.
Aussi, si Dieu existait, je lui dirais: Tu es impardonnable d'avoir permis aux pires d'entre nous de prendre le pouvoir;
Mais nous, les hommes le sommes aussi et surtout, de laisser le pouvoir à ces cancrelats (pardon aux cancrelats, les vrais, moins pires que nous).
Tristesse et colère...Compassion, désespérance...Mais une seule chose de certaine: il faut continuer, notre propre vie est secondaire tant que les cruels tyrannisent les sans-voix, les incapables de se défendre contre nous. Alors, sauvons les survivants! Que chacun s'y mette...en commençant pas changer lui-même. Et dire que ce serait si simple. Il suffirait de ne plus nuire, de ne plus manger d'animaux, de ne plus les utiliser, de les considérer comme des autres, des personnes et pas de manière autiste comme des choses.
Vers où va-t-on sachant que notre attitude irresponsable va en effet nous tuer? Il n'y aura bientôt plus d'eau dans certains points de la planete, pour 2 milliards d'humains au moins,nous dit Yann Arthus Bertrand, Pas de vie sans eau...
Sans jouer les pessimistes, ouvrir les yeux a de quoi faire peur.
Alors, qui veut enfin changer?