Le dégoût. Une corrida dit da au corps, non à l'esprit. Aznavour est un anti!
Les gradins, dégradants, des arènes allumées par le soleil flagrant,
aveuglant les bovins jetés dans cette lumière féroce après de longs moments dans un couloir obscur, pour les rendre incapables de distinguer l'ennemi, ces lâches clowns morbides, gesticulant sans âme comme le Casanova de Fellini enchainant ses conquêtes, histoire de croire avoir le phallus.
Mi-hommes, mi-robots de sexe comptable, une de plus, ça s’arrose, là de sang, ici de sperme, grimaçant, se jouant des victimes, en dandinant du cul, les toreroterroristes, sexe-posent à leurs commanditaires, ces complices excités devant la scene immonde comme leur esprit, primaire!
L’habit dit de lumière des obscurs bonshommes scintille sous le soleil et leurs armes aussi,
des armes déguisées sous des fleurs de papiers, mais ce sont bien des armes et le tranchant ne démérite pas dans la chair triturée.
Dormir, rêver de grandeur, rabougri sur son siège de pierre à l’égal de son coeur,
la main sous les aisselles, ou bien sur le pubis,
pour calmer ses ardeurs. Mon dieu, quelle chaleur!
Dur pour un sado de regarder tranquille le spectacle de torture qui excite son truc qu'a tant de peine en face d'une femme et qui là explose de gloire solitaire entre ses cuisses moites.
Et la bite de lumiere scintille sous le soleil, les cris des animaux, dommage, pense-t-il, lui sont cachés…
Pour un orgasme parfait, faut que le sang versé le soit avec le son, le con aime le son, sinon, le con y perd…ou s’y pervers pépère.
Mais les cris de liesse d'une foule obscène remplissent leur fonction...
Percé, ils ont percé la peau, la chair, le poumon, la victime crache avec sa vie tout son sang tandis que le vit du secoué qui y met toute son âme s’écoule au bon moment : la pauvre bête s’écroule… Et la masse des marteaux qui lui ont pris la vie hurle sa joie hideuse comme leur âme indécente, ridicule et vicieuse.
Consolation: lu sur le site de la FLAC
Seda AZNAVOUR, fille de Charles AZNAVOUR, après avoir pris connaissance de la très belle chanson deJorge SELK « La Cogida » (que vous trouverez en bas de cette page), répond ainsi à son auteur : « Je suis d’accord avec vous, il faut interdire les corridas. Encore des souffrances inutiles ».
Un peu plus tard, en synergie avecJorge SELK, laFLAC remercieSeda AZNAVOUR en lui adressant notre article intitulé« La foule veut la mort ! La preuve par l’image… »et par la même occasion, lui demande ce que pense son illustre père de la corrida. Réponse deSeda AZNAVOUR : « mon père a écrit une chanson triste contre la corrida et malheureusement dramatique pour le toréador ».
Ce positionnement provenant de personnalités dont le peuple fut victime de l’une des plus grandes tragédies humaines de notre histoire, constituepour notre cause un symbole très fort. La barbarie, quelle que soit sa nature, doit être toujours dénoncée et combattue !
Comme convenu avecSeda AZNAVOUR, nous joignonsle lien de notre comité d’honneurafin que les personnalités qui en sont membres prennent connaissance de ses positions.
Encore un grand merci à Seda et Charles AZNAVOURpour cette indignation qui les honore !