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Psychanalyse et animaux.

le propre de la perversion, combats de coqs et corrida."l'humanité disparaîtra, bon débarras!"

22 Mai 2011, 13:29pm

Publié par Jo Benchetrit

 le propre de la perversion est de se vouloir morale. 


Comment vouloir que des gens qui peuvent assister à des séries de massacres à petit feu, en limitant leur regard à l'esthetique des mouvements du corps des petits marionnettes inommables payées par eux,    sans un  regard empathique sur les sujets souffrants, sans cet élan irrepressible qui fait qu'on veuille s'interposer entre bourreau et victime, comment encore croire que ces miserables impitoyables puissent une seconde entendre nos paroles vraies sur le réel? ils sont trop dedans pour pouvoir penser, savoir, aimer, aider, se voir, compatir, se révolter contre la barbarie.
Ils sont juste sous l'emprise du Surmoi obscène et féroce dont cause Lacan.  Ils sont absents à eux-mêmes. Ils sont anéantis. 
C'est horrible, mais il suffit de tenter un dial avec eux pour s'en rendre compte: ils sont déjà MORTS !

ils sont la reaction du vieux monde au changement, au  progrès humain, celui que la majorité des gens refuse pour continuer à se soumettre à sa pulsion de mort.
A force, on va dans l'iceberg. Et eux continuent leurs infantiles et redoutables mefaits. Et les combats de coq permis par le même alinea? les lames de rasoir attachés aux ergots sont des rasoirs de 5 à 10 cm de long! une horreur!
Mais comment peut-on penser qu'un dieu bon puisse avoir inventé notre espèce revoltante et monstrueuse?
Comme le dit Yves Paccalet: "l'humanité disparaîtra, bon débarras!"

Je crains que ce soit helas notre seul espoir...l'homme etant décidément une engeance se vautrant de maniere incurable dans le pire de ce qu'il peut avoir imaginé, ce que nous appelons l'impensable et qu'il faut bien tenter de penser pour faire notre devoir; le combattre, et ce, quelle que soit la dureté de leur carapace. 

Comme le dit Camus dans son Sisyphe :"Cela consiste à recommencer". C'est pour cela que je continue à leur parler. En vain, mais parce qu'il le faut. Ne serait-ce pour ne pas vomir en me regardant devant une glace, pour montrer que nous ne sommes pas leurs complices.
 
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N
<br /> <br /> Je désespère de l'huminité tout autant que toi, Jo et je crois moi aussi que seule l'extinction de cette race libéréra nos frères animaux non humains car même lorsqu'on leur ouvre les yeux et le<br /> coeur ( quand il en ont un) sur la souffrance infinie qu'il engendre même par complicité passive, ils les referme tout aussitôt: ne surtout pas se remettre en question...<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Tiens une autre bonne raison de piquer sa crise : http://global.arte.tv/fr/2011/05/20/planete-durable-antibes-pouponniere-pour-especes-menacees/   <br /> <br /> <br />   Écœurée :pouponnière pour eux, pour moi mouroir ou prison......<br /> <br /> <br /> <br />
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