Tristes chevaux roumains. Le vrai scandale des lasagnes.Lettre à envoyer, SVP.+itv d'Aymeric Caron.
Ce squelette attaché et affamé est un cheval roumain. Cet autre est undes nombreux morts d'epuisement sous les coups:

On s'offusque que le "pauvre" consommateur soit berné, comme si c'était là le seul scandale du cheval dans le boeuf!
Comme si c'était la seule chose qui devait nous choquer dans la consommation carnée, à l'origine de multiples souffrances, cruautés terrifiantes ...alors que tout prouve qu'elle n'est ni indispensable à la vie, ni utile, ni même bonne pour la santé des humains. la nourriture à base de produits animaux est donc nocive, que ce soit pour la consommation individuelle ou dans le macrocosme, pour ses méfaits sur l'environnement qui retombent sur tous les êtres vivants.
Surtout que notre société ne se croit nourrie que si des produits animaux se trouvent à sa table ce qui est une aberration. Le mot viande, à l'origine, signifiait nourriture. Mais notre monde a vite identifié viande animale avec nourriture...dévoyant le signifiant au profit d'un carnivorisme de mauvais aloi source d'une horreur croissante avec la population mondiale et l'elevation de son niveau de vie. POur nourrir ces affamés de viande, les élevages, on le sait, deviennent des lieux de souffrances peut etre plus atroces que celles des martyrs roumains.
Pourtant, il nous faudrait plutôt nous réjouir si l'horrible sort des chevaux roumains tués pour la nourriture carnée est révélé à l'occasion de ce qu'on appele le "scandale des lasagnes à la viande de cheval", même si on savait déjà dans quel piteux état ils étaient importés vivants ici. Voilà donc une étiquette fausse qui dévoile le manque d'éthique d'un monde qui ne veut pas que ce qui est ecrit soit faux mais se fiche bien de la morale de responsabilité envers les êtres à sa merci.
Chez nous,en France, le mal est caché. Les gens qui mangent de la viande, du lait, des oeufs, du poisson, ne savent pas comment c'est fabriqué. Et ne veulent pas le savoir. ils sont d'ailleurs dans la haine quand quelqu'un tente de le leur expliquer, décrire, montrer... Les végétariens, et encore plus les vegans, ont d'ailleurs à subir un ostracisme digne du plus clair racisme.
Hélas, qui en parle? Bien peu de gens...A chacun de braver la resistance passive de l'humain moyen pour l'informer.
Ainsi, sommes-nous blanc-bleu? NON.
IL Y A PARTOUT DES ETRES D'EXCEPTION CAPABLES DE SE DISTANCIER DE LEUR CULTURE QUAND ELLE EST IMMORALE.
ILS SAVENT DISTINGUER MORALE LOCALE DE MORALE UNIVERSELLE.
GLOIRE A EUX, QUI SOUFFRENT ET LUTTENT, ISOLÉS DANS LEURS PAYS ET EN SAUVENT L'HONNEUR.
Ainsi, grâce à des américains, on peut savoir ce qui se passe avec leurs chevaux.
Le sort des chevaux américains est aussi abominable que celui des roumains, semble-t-il.
Lire une enquete très explicite et rigoureuse sur le sort atroce des chevaux americains mangés en france et ailleurs:
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3981_scandale-viande-de-cheval.php
Et grâce à des roumains, nous savons ce qui arrive aux chevaux roumains.
Je vous invite à visiter le site de cette association qui oeuvre pour les animaux en Roumanie, voici un lien direct sur la page des chevaux :
No comment... La condition des animaux là bas, en Roumanie, est atroce. Que dire devant de telles abominations?
Que l'humain est pourri? Oui.
Que certains pays sont avec les animaux pires que d'autres? Oui.
On voit le mal qu'on a à obtenir des lois, et la quasi impossibilité de les faire respecter...car tout est transgression légale de la loi contre la cruauté...Tout de A, l'Agriculture, à Z, le Zoo, n'est que malheur. Nous ne pouvons contrer ça qu'avez la volonté du peuple. Et ce peuple n'est pas pareil partout, par rapport aux animaux car chaque culture est différente.
Et ce peuple a le nez sur SES interêts, et ne voit pas plus loin que le bout de cet appendice nasal...
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Alors, se mettre à la place de l'autre, s'imaginer dans la détresse des animaux victimes des hommes, ça, c'est beaucoup trop loin de leur ego pour être visible.
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A présent, au travail pour cette lettre, merci.
Et, plus bas, en cadeau bonux, une ITV intéressante et facile à lire d'Aymeric Caron sur son livre "No steak".
Je laisse la parole à ceux qui luttent sur place ou ailleurs:



"En Roumanie, rien n'oblige les propriétaires d'animaux à leur assurer un minimum de bien être.
C'est même une notion étrangère.
Il est fréquent de tomber sur des chiens dont les oreilles et la queue ont été coupées à ras, "parce que ça leur donne un air drôle", dont on a rempli les orifices de verre pilé "pour voir ce que ça fait", ou des portées de chatons que des enfants suspendent par les oreilles à une corde à linge, pour "rire".
Quant aux chevaux, ils travaillent jusqu'à s'effondrer sous la carriole à laquelle ils sont attelés. Puis sont abandonnés. Certains survivent, d'autres pas."
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> Merci d'envoyer une lettre, avec les photos, au Président roumain, au Premier ministre, au Ministre de l'agriculture et autres.
> > La condition des ces animaux est terrible et en plus ils sont abattus, là aussi, dans des conditions épouvantables, pour la consommation humaine !
> > Merci de faire suivre à vos contacts !
>
> Emails des destinataires : faire un copié/collé en une seule fois de tous les destinataires.
>
CAB-BORG-WEBPAGE@EC.EUROPA.EU; procetatean@presidency.ro; traianbasescu@presidency.ro; daniel.constantin@partidulconservator.ro; domenii@gov.ro; victorponta2.0@gmail.com;dlaurescu@rdslink.ro; dlaurescu@gmail.com
>
> La lettre à envoyer en allemand :
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> Die Haltung von Pferden in Rumänien muss sich verbessern!
>
> Sehr geehrter Herr Minister Constantin,
> sehr geehrter Herr Kommissar Borg,
>
> der Pferdefleischskandal brachte es einmal mehr ans Tageslicht: Wenn selbst schon die Schlachtpferde Schmerzmittel erhalten, wie schlecht muss es diesen Tieren dann wirklich schon gehen?
>
> Dass die Haltung, der Transport und die Schlachtung von Pferden in Rumänien sehr oft mit großer Tierqual verbunden ist, ist leider traurige Tatsache.
> Der Skandal um das Pferdefleisch muss dazu Anlass geben, dass hier in diesem Mitgliedsstaat der EU auch endlich Verbesserungen in der Haltung, im Transport und der Schlachtung eingeführt und kontolliert werden müssen.
>
> Es kann nicht toleriert werden, dass Pferde Fahrradketten statt Trensen tragen müssen, dass Pferde bis zur völligen Erschöpfung geschlagen werden, dass Schlachtpferde, die ohnehin schon genug leiden, derart malträtiert werden, dass man ihnen sogar Schmerzmittel verabreichen muss.
>
> Als Bürger und Bürgerinnen der EU verlangen wir endlich Verbesserungsmassnahmen auch für Pferde und eine strenge Kontrolle.
>
> http://www.youtube.com/watch?v=q67nHTXwy3w
> http://www.youtube.com/watch?v=ZiL5d0P_Qi0
>
> Mit freundlichen Grüssen,
>




>
> Monsieur le Ministre Constantin,
> Monsieur le Commissaire Borg,
>
> Le scandale de la viande de cheval a mis en lumière une fois de plus, si même un des chevaux de bataille de recevoir des analgésiques, à quel point ces animaux doivent vraiment aller déjà?
>
> Le fait que l'attitude du transport et l'abattage des chevaux en Roumanie est très souvent associé à la torture gros animal est malheureusement triste réalité.
> Le scandale de la viande de cheval devez indiquer qu'ils sont ici dans cet État membre de l'UE, enfin, l'amélioration de l'élevage, le transport et l'abattage doit être importé et kontolliert.
>
> Il ne peut être toléré que les chevaux doivent porter des chaînes de vélo au lieu de brides que les chevaux sont battus jusqu'à l'épuisement que les chevaux de boucherie souffrant déjà assez, sont si maltraités, que vous avez à leur donner même des analgésiques.
>
> En tant que citoyens de l'UE, nous avons finalement besoin de mesures d'amélioration, pour les chevaux et des contrôles stricts.
>
> Http :/ / www.youtube.com/watch?v=q67nHTXwy3w
> Http :/ / www.youtube.com/watch?v=ZiL5d0P_Qi0
>
> Cordialement,
====================================
http://www.lalibre.be/societe/sciences-sante/article/795302/stop-au-steak-soyez-vegetarien.html
Guy Duplat
Mis en ligne le 06/02/2013
Attention, ce livre peut changer votre vie. Le plaidoyer d’Aymeric Caron contre la viande et pour le végétarisme est si complet, et parfois si convaincant, que vous pourriez bien revoir vos habitudes alimentaires. Ce journaliste, qui participe depuis septembre à l’émission "On n’est pas couché" de Laurent Ruquier, est végétarien depuis vingt ans. Il a collecté, pour ce livre, toutes les études autour de la question pour tenter de démontrer que non seulement cela évite l’énorme souffrance animale, mais que c’est aussi meilleur pour la santé et la planète. En dehors des questions éthiques que pose l’exploitation des animaux par l’homme, le végétarisme, ou du moins la baisse de la consommation de viande, est même devenu, écrit-il, une nécessité pour la planète. On devra tous un jour y passer.
Dans la vie courante, est-il difficile de faire son “coming out” comme végétarien ?
J’assume complètement ce choix. Mais je suis végétarien depuis vingt ans, après avoir vu un reportage sur la condition des animaux d’élevage et leur abattage. Il est vrai qu’au début, j’avais un peu honte de l’avouer quand je voyais la tête des gens qui me regardaient presque comme un anormal, un marginal, à la sensiblerie maladive, un homme trop austère. Une actrice américaine qui joue dans Ally McBeal, Portia de Rossi, est à la fois végétalienne (des végétariens plus radicaux qui refusent les dérivés des animaux comme les œufs et le lait) et homosexuelle. Or, selon elle, il est plus compliqué de se déclarer végétarien que gay car dire qu’on est homosexuel ne concerne finalement que soi-même et ne change pas la vie des gens autour de soi, mais se dire végétarien perturbe l’autre, le juge dans son comportement de mangeur de viande. Il y a d’ailleurs des liens entre ces deux causes, on voit aujourd’hui des "veggie-pride" comme il y a des "gay-pride".
Mais pourquoi vous êtes-vous arrêté au végétarisme sans devenir végétalien ou végane, c’est-à-dire celui qui refuse toute forme d’exploitation animale, y compris les zoos ou la fabrication du cuir ?
Aller jusqu’au bout ? Mais où est ce bout ? Cela devient compliqué et touche à des questions philosophiques. Pour moi, ce fut la découverte de la souffrance animale qui fut capitale. Mais les véganes vont plus loin et refusent toute exploitation animale, comme les zoos, l’équitation et même le miel qu’on prend aux abeilles. Je partage souvent leurs avis mais je n’étais pas contre prendre un peu de lait, surtout s’il vient d’un petit élevage où cela se passe sans souffrance. Je ne bois cependant plus de lait depuis que j’ai vu la réalité des élevages de vaches laitières. La question est difficile, Gandhi disait déjà que le simple fait que nous existions est déjà une agression vis-à-vis de la nature. Comment faire en sorte que la pression qu’on exerce sur la nature soit minimale ?
Vous êtes aussi “antispéciste”, c’est-à-dire que vous refusez l’idée qu’il y ait des espèces qui domineraient d’autres et pourraient les exploiter ou les manger. C’est la suite du combat contre le racisme ou pour les femmes, où là aussi, on combattait l’idée de segmenter les hommes, entre dominants et dominés ?
Bien sûr, le combat des femmes est encore très actuel. Elles n’ont parfois reçu des droits élémentaires qu’il y a peu. Longtemps, on a catégorisé les humains. Avec le monde animal, c’est un peu la même chose. On a longtemps réifié l’animal sans se rendre compte qu’il est bien plus proche de nous qu’on le croyait, que le "propre de l’homme" n’existe pas. On l’admet déjà avec les grands singes. On le voit chaque jour avec ses chiens et chats qui nous comprennent bien mieux que nous ne les comprenons.
Vous dites qu’être végétarien est meilleur pour la santé.
D’abord, il n’y a pas de danger, pas de carences à être végétarien contrairement à ce que disent encore les recommandations du ministère français de la Santé qui prônent de la viande dans les cantines scolaires. Les protéines végétales (dans le soja, les lentilles, etc.) sont aussi efficaces que les protéines animales. De plus, des études ont montré que les végétariens pourraient vivre plus longtemps et une étude toute récente d’Oxford dit qu’ils sont moins affectés par les maladies cardiovasculaires et les cancers. Le végétarisme n’affecte ni les performances sportives ni celles au lit. Inversement, il y a les méfaits pour la santé de l’élevage industriel : trop d’antibiotiques, parfois encore des hormones, les maladies de la vache folle, H1N1, etc.
Vous affirmez aussi qu’il faudra de toute façon passer au végétarisme ou du moins diminuer sa consommation de viande, car la terre ne peut absorber tant de mangeurs de viande.
L’élevage animal est un gâchis pour la planète, responsable à lui seul de 18 % du réchauffement climatique. Il entraîne des pollutions comme les algues vertes sur les plages bretonnes (à cause de l’élevage des porcs). Pour obtenir une calorie animale, il faut 4 à 10 calories végétales pour nourrir l’animal. Aujourd’hui, 75 % des terres arables servent à la viande (élevage ou céréales pour le bétail). Or, il faudra nourrir demain plus de dix milliards de personnes. La FAO estime qu’il faudra doubler la production de viande pour répondre aux besoins en 2050. Elle a déjà quadruplé depuis cinquante ans. Cinquante à soixante milliards d’animaux finissent déjà chaque année dans nos assiettes. Il est impossible de donner à toute la planète la consommation de viande des Etats-Unis et d’Europe. Notre consommation de viande n’est possible que grâce aux céréales venues des pays du Sud.
Il y a eu déjà des livres fracassants sur ce sujet, comme “Faut-il manger les animaux ?” de Jonathan Safran Foer. Votre cause progresse-t-elle ?
Nos impôts continuent à aider le secteur de la viande via des subsides européens et des campagnes françaises. Arrêter la viande s’intègre dans une démarche plus générale qui touche aussi à l’énergie par exemple : c’est réfléchir à l’avenir de notre planète. Evidemment, on se heurte à des lobbies, mais arrêter ces élevages industriels, ce pourrait être aussi donner une nouvelle vie à la paysannerie qui est décimée dans nos pays."
"No steak" par Aymeric Caron, Fayard, 358 pp., env. : 19 euros.
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"No steak" par Aymeric Caron, Fayard, 358 pp., env. : 19 euros.