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Psychanalyse et animaux.

Vivre avec les bêtes du 15/10/12. Mon commentaire à Elisabeth de Fontenay/

14 Octobre 2012, 22:14pm

Publié par Jo Benchetrit

      France Inter nous offre une émission de qualité sur les animaux. Ne la ratez pas.C'est le dimanche à 15h. Avec deux co-réalisateurs:Allain Bougrain Dubourg et la célèbre philosophe auteur du "silence des bêtes", Elisabeth de Fontenay.

J'ai laissé ça sur le site:
Bonjour, chers amis,
 C'est toujours avec plaisir et intérêt  que je vous écoute.Merci pour cela.
Aujourd'hui, 3 points ont retenu mon attention :
1) lorsqu’Élisabeth a demandé à ce qu’on protège les races de basse-cour, puis a enchaîné  pour dire que ce sont des animaux de la nature. Il est temps d’intégrer  que   défendre la survie de races domestiques , c’est en principe défendre leur élevage et leur exploitation. De plus, avouons que les races domestiques ne sont pas très naturelles…et sont par définition le produit de sélections particulières, parfois  de mélange de races   par insémination  artificielle. Notons au passage que le plaisir de ces "domestiques" est méprisé. Il reste le domaine de sa majesté le mal nommé humain et des animaux sauvages ou abandonnés, ce qui pose de grave pb par ailleurs à ces derniers, comme chiens chats vaches sacrées et pigeons bisets  sélectionnés pour leur prolixité. 
2) lorsque vous  avez soulevé le problème de l’egalité des droits des animaux et de ceux des hommes. Je ne vois pas en quoi cela serait dangereux pour les hommes, en particulier les handicapés. Ce n’est pas parce que Singer dit par provocation quelque chose de choquant et avouons le, à mes yeux, de crétin, que cela serait la porte ouverte au pire.
Au contraire, le respect des animaux c’est le respect de ce qui n’est pas comme soi. Du moins en apparence. C’est le constat qu’il y a du même dans le différent et que c’est ce même qui est primordial et prévaut sur le différent . 
3) L. Schweitzer a sous entendu que tant que la science ne lui dit pas qu’un animal souffre, ça ne peut le convaincre.
Or pour prouver cela, il faut faire souffrir.
Alors, n’est-il pas plus judicieux, plus moral, de ne pas avoir de gestes invasifs sur les autres, y compris les animaux quelques soient leurs espèces?  
Au sujet de son accusation des gênants comme les  moustiques, on peut défendre leur utilité. Ils nourrissent des poissons et des oiseaux. Rien que pour ça…
Que ce monsieur ait dû attendre la preuve de la sensibilité de cet animal supérieur qu’est le poulpe pour en être convaincu me semble déplorable.
Faut-il que l’esprit de l’autiste Descartes règne encore sur certaines têtes pour en être là !
A ce sujet,  je m’étais amusée à travailler sur Descartes et je serais évidemment heureuse d’avoir votre visite  sur cet article mon blog, mais merci de votre indulgence, je ne suis pas philosophe.
Peut être pourriez-vous le signaler à L.Schweitzer ? 
Merci par avance et avec mes meilleurs sentiments, 

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