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Psychanalyse et animaux.

l'elevage industriel=nazisme.

Scandale: les végés sont capables du pire. Pour manifester contre la viande, elle montre sa chair!!!Encore un coup de PETA. Zara Whites toute nue???????dans une barquette???????

8 Mars 2007, 19:43pm

Publié par Jo benchetrit

Et en plein salon de l'agriculture 2007 !!! de l'érotisme.¨pourquoi pas de la pornographie?

Porno, Zara? NON. Les vrais pornos sont les clients, ceux  se gavent de viande devant les animaux qui seront bientôt assassinés àleur tour. Ceux qui caressent un porcelet en mangeant leur mère en pâté devant eux qui plus est.
Ceux qui apprennent ce cynisme à leurs enfants.Quelle honte!
Le porno c'est la femme en fourrure, pas l'actrice nue qui lutte contre. PETA a trouvé une manière de faire parler de toutes les indignations...C'est super.  Au fait, en fait, je rigole, je la trouve sensass et cette action je la soutiens avec ou sans soutien-gorge!
La viande, c'est très moche, mais Zara est très jolie. Et la photo érotique.


PLUS vous cliquerez, plus vous donnez une chance qu'LCI en parle.
 Merci donc de l'opération clic. Faites passer à un max de vos contacts..



Allez y voir, petits curieux! cliquez Là.

L'action de PETA au salon de l'agriculture est passée hier au journal
de 13h d'Europe 1.

On peut réécouter le reportage sur le site Internet d'Europe1. Ils en
parlent dans les titres du journal puis il y a un reportage d'environ 3
minutes.
Il y a une petite interview de Zara Whites.
Le comble : ils ont interviewé un éleveur de vaches qui dit que notre
action est bien sympa !

Voici le lien pour réécouter :
http://www.europe1.fr/antenne/touteslesreferences.jsp?periode=0&dajej=07/03/2007&ddj=1&hr=12#

Ensuite, cliquer sur "Ecoutez l'émission" à côté de 13H00. Pour vous
faire gagner du temps, placer le curseur à environ 13min et 30 secondes.
C'est bon, vous pouvez réécouter l'interview.

Jérôme
http://www.petafrance.com


Autres photos de Zara, mais plus "hard":

http://www.corpsmoderne.net/~guinea-pig/gallery/v/Peta/



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Manger de la vache clonée?

1 Décembre 2006, 07:54am

Publié par Jo benchetrit

 

Depuis qu'aux USA l'autorisation de mise sur le marché des animaux issus de clonage a été donnée, on en parle beaucoup, de cette consommation de vache clonée. On sait que c'est à la suite d'expériences très dures, de l'aveu-même d'un chercheur de l'INRA, avec une mortalité infantile très grande, et dans quelles souffrances pour que ce chercheur avoue que ce fut douloureux pour les animaux, après   mon intervention à ce sujet mais un peu hors sujet, qui se resume à la dernière partie de cet exposé, fin novembre, le 23 je crois, sur Europe un?

A la suite des USA, donc, de nombreuses personnes se voient déjà mangeant ou pas de "la" vache clonée ou buvant "son" lait. Au singulier, comme c'est singulier! Les milliards de bovins massacrés chaque année  sont-ils   réduits à 1 seule vache? Mais ils ont peur pour leur petite santé,!  Qu'en dira notre anti-OGM, antisémite mais pas anti-insimination artificielle national ?

Franchement, ce n'est pas interessant à mes yeux.

Ce qui l'est, par contre, c'est ceci: Notre santé mentale qui passe par...devinez...

La vie faite aux autres, aux-dites bêtes sous notre joug.

Le mépris des animaux, leur privation du plaisir de faire l'amour pour procréer...ou pas...est remplacé déjà par des inséminations brutales, violeuses...Si l'oeuf est remplacé par celui du clonage, ça ne fera qu'aggraver les vies terribles des bêtes car un oeuf s'implante dans l'uterus. C'est donc encore plus douloureux comme opération, car bien plus invasif.
C'est contre cette derive déshumanisée que j'aimerais qu'on aille, alors que tout prouve que le courant est inverse.

 On peut lire les méfaits de l'élevage dans l'article précédent.

Dois-je répondre à la question sur la consommation des vaches clonées?
Pour moi, le problème n'est pas là. Il est plutôt dans les méfaits d'une certaine façon que nous avons de considérer les vivants dont nous sommes ce qui nous conduit à avoir une attitude à la fois violente envers les autres et envers nous.
C'est ce qui nous rend tous kamikazes. Ce mépris des vivants est très grave et menace la survie de la planète, donc de tous. Ce ne sont pas des divagations, on a des chiffres.
Sans parler de notre vie psychique qui est polluée par les méfaits envers le monde animal dont nous sommes coupables, culpabilité que les plus civilisés d'entre nous ressentent consciemment.
Vive les vegetaliens (pour les animaux)!

 Sans être des  membres intoxiqués par des sectes, ce sont les seuls à prendre soin de l'autre, dès le départ. L'homme est un vampire. Nul besoin de religion pour interdire nos crimes contre les animaux.
Il faut lutter contre l'intégrisme humaniste, cette secte majoritaire qui abrutit nos esprits et qui nous pousse à sacraliser l'humain au détriment des autres espèces, sans avoir jamais de limites, ce qui nous rend, au final, INHUMAINS.

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Aidons Farm Sanctuary VG.,

15 Novembre 2006, 18:41pm

Publié par Jo benchetrit

Il y a une ferme qui vous redonnerait confiance en   l'homme !
La honte de l'homme, c'est ce qu'il fait pour faire des economies...aux êtres les plus faibles...c'est qd même affreux, non? dans cette ferme, on aide avec conviction, on est la goutte d'eau d'humanité dans l'ocean de monstruosités, on recupère parfois un animal voué à la mort, maltraité dans un des élevages impitoyables que nous cachons le plus souvent pour ne pas ça-voir.
Regardez ceci:

A gauche AVANT, quand elle venait d'être recuperée, ...à droite APRES!!!!

MIA, par exemple, l'ex-poule de batterie qui a passé deux ans de son existence dans une cage métallique dont la superficie n'excède pas celle de cette page (!). Désormais elle peut fouiller le sol en toute liberté, prendre un bain de poussière au soleil et chercher un endroit agréable pour pondre ses oeufs.

Farm Sanctuary V.G. rue des Quatre Fermes, 13 Bettincourt (Waremme)

Ce qui a commencé comme une initiative privée, est à présent devenue une association indépendante sous le nom Farm Sanctuary VG., un lieu d'asile pour des animaux rescapés (de l'abbatoir), devenus indésirables, négligés ou abandonnés. Farm Sanctuary V.G. garantit une retraite en toute dignité à des animaux délaissés qui d'une façon ou d'une autre ont pu échapper à leur triste sort…

Farm Sanctuary V.G. se rend bien compte qu'il est impossible de sauver tous les animaux d'une existence pénible ou de l'abattoir. Mais notre ferme volontée est de pouvoir sauvegarder le plus grand nombre possible d'animaux, afin de démontrer clairement que leur triste sort est loin d'être inexorable.


Source/Quelle: Farm Sanctuary

Link: photos
 

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Vous qui passez sans me voir...Tous ensemble, faisons reculer la barbarie: aidons la PMAF:

28 Septembre 2006, 03:40am

Publié par Jo benchetrit

Les animaux, chevaux, veaux et autres, menés vivants à l'abattoir ou dans des élevages où ils seront engraissés pose le problème de l'inhumanité des longs transports , dans la souffrance et l'angoisse.
L'oeil d'Abel te regarde de SA tombe, ton estomac, Caïn!

L'oeil paniqué d'un bébé, un petit veau terrifié,arraché trop tôt à sa mère pour se retrouver des jours durant dans un transport sans eau ni nourriture, bravo, les hommes!


Que sont les malheurs des hommes par rapport à ceux qu' ils imposent aux animaux? Comment peut-on être encore complices de tout cela?
Les humains n'auraient donc aucune compassion?
Évidemment, il arrive aux hommes de souffrir.
Mais ne croyez vous pas qu' ils devraient relativiser et cesser de se plaindre quand ils pensent à ça dont ils sont TOUS coupables, ceux qui en profitent et ceux qui ne veulent rien en savoir et ne rien faire contre ?

Cela ne nous intéresse a priori peut-être pas mais sans doute qu'à force d'être informés, nous en viendrons à ouvrir notre conscience.
Sachez que tous les autres animaux de la filière élevage sont ainsi maltraités, pas seulement les veaux, ou les chevaux.
Soutenez l'action de la PMAF, Protection Mondiale des Animaux de Ferme, ainsi que l'OABA.

Et ne perdez pas de VUE cela: la meilleure façon de les aider efficacement n'est pas conseillé par la PMAF, hélas...mais ce serait de devenir à votre tour végétaliens, pas végétariens car ça revient au même: le lait est cause des malheurs des vaches et veaux. les oeufs imposent des choses atroces dans les usines à oeufs de batterie...sans compter le calvaire des poussins puisque les mâles sont broyés vivants, de même que les femelles des élevages de poulets.
Mais comme nous ne réussirons certainement pas à faire que le mouvement terrifiant de la majorité inconsciente et immorale soit stoppé (la consommation de viande mondiale a été multipliée par 4 en 20 ans et on prévoit qu'elle sera doublée en 2020) il faut leur envoyer quelques sous.
Merci.
Plus bas, les progrès prévus par 'Europe dans le domaine de ce qu'on ose appeler le "bien-être" animal et qui est une simple et minable réduction de la maltraitance, en aucun cas sa disparition. Mais, bon, c'est un pas.
LIsez plus bas le texte de la PMAF
http://www.pmaf.org/où vous saurez pourquoi...
les larmes de sang de la jument terrifiée et blessée au milieu des cadavres de ses congénères et des agonisants.


Appel à votre générosité - 27/09/06

cliquez ici ou recopiez l'adresse suivante dans votre navigateur : http://www.pmaf.org/lettres/appels/appel_PMAF_270906.html

Metz, le mercredi 27 septembre 2006


Chers amis,

A nouveau, une période de canicule s’est abattue sur l’Europe en juillet dernier, et le souvenir des ravages causés aux animaux par les fortes chaleurs de 2003 est encore présent à nos pensées. Par ces fortes températures, ce souvenir permet d’espérer que ces drames nous ont appris à transporter les animaux de ferme avec davantage de prudence et de respect. Hélas, la route paraît encore longue.

Cet été, la Protection mondiale des animaux de ferme et l’association allemande Animal’s Angels ont renforcé leur présence sur les routes pour contrôler les bétaillères qui, sous un soleil de plomb, véhiculent des animaux lors d’interminables voyages.

Les lignes qui suivent témoignent de l’injuste et intolérable sort des animaux destinés aux longs transports, que vous nous aidez chaque jour à dénoncer.

Rapport des enquêteurs

27 juillet 2006







15h30:
Les enquêteurs de l’association Animal’s Angels remarquent, sur une autoroute italienne, un camion transportant des chevaux en provenance de la France. La bétaillère est prise en filature et 4 heures plus tard, le véhicule s’arrête sur une aire. Les enquêteurs découvrent des chevaux épuisés, assoiffés. Certains d’entre eux transpirent abondamment, tête baissée.
Un cheval a trouvé la mort. Plusieurs autres sont tombés sur son corps. Muni d’un manche à balai le conducteur du camion tente vainement de les relever. Seul le choc d’un aiguillon électrique parvient à les remettre sur pied.
Malgré le danger évident que représente le corps inerte du cheval, sur lequel les animaux trébuchent sans cesse, la compagnie de transport ne prend pas la décision de décharger le cadavre.
19h:
Animal’s Angels sollicite l’intervention de la police, qui fait à son tour appel à un vétérinaire officiel. Malgré des recherches, aucun lieu proche n’est prêt à recevoir le déchargement d’urgence des chevaux. Les autorités décident alors que le camion poursuivra son trajet jusqu’à sa destination finale. Il lui reste encore 650 km à parcourir.
21h:
Une jument gît à terre depuis deux heures. Tombée lors du ravitaillement en eau, elle s’est prise sous un panneau de séparation. Loreta, épuisée

Entre 23h et 4h du matin:
La société de transport écope d’une amende de 3 098 euros pour surcharge.
Plusieurs chevaux s’effondrent sur le corps du cheval mort, de plus en plus rigide. D’autres trébuchent constamment sur les membres de leurs congénères, qui constituent une menace à chaque instant.

9h40:
Sous 32°C, le camion arrive à l’abattoir de Taurisano. Les chevaux sont enfin déchargés.
Plusieurs chevaux, épuisés, ne parvenaient pas à se maintenir debout.
Les chevaux étaient piétinés par leurs congénères...



Ces chevaux provenaient des Pyrénées-Atlantiques. Au total, il ont parcouru plus de 2 230 km et ont voyagé près de 36 heures enfermés dans un camion, souffrant le calvaire d’une journée de canicule.
Au mépris complet de la fragilité des chevaux, des conditions climatiques et de la loi, la société de transport a pris la décision de surcharger une bétaillère non conforme au transport d’équidés, sans même prévoir un seul point de déchargement pour le repos des chevaux.
Parce que nous avons constaté que la réglementation protégeant les animaux en cours de transport est régulièrement bafouée et ignorée, la Protection mondiale des animaux de ferme et l’association allemande Animal’s Angels mènent ensemble, à travers la France, des opérations de rappel de la législation auprès des Escadrons de gendarmerie chargés de surveiller le réseau routier.

Nos interventions ne tiennent qu’à votre générosité, et nous vous en remercions du fond du coeur. En nous adressant un don, vous nous permettez de poursuivre notre combat.



Une nouvelle réglementation européenne protégeant les animaux en cours de transport entrera en vigueur en 2007. Les chevaux transportés sur de longues distances devront notamment être placés dans des compartiments séparés. Nous œuvrerons pour veiller à une bonne application de cette nouvelle réglementation.

Votre soutien est notre seul moyen d’action. D’avance, merci.




Bien à vous !






Ghislain ZUCCOLO
Directeur
PS : La PMAF n’agit que grâce à la générosité de ses membres et donateurs. Nous comptons sur vous !
Pour les animaux, merci !


Si ce message s'affiche mal, cliquez ici ou recopiez l'adresse suivante dans votre navigateur :
http://www.pmaf.org/lettres/2006/lettre.php?date=2006-10-13
Lettre du Vendredi 13 Octobre 2006

Historique : vote massif des parlementaires européens en faveur du Plan d’Action pour le Bien-être Animal

En janvier dernier, la Commission européenne présentait un plan d’action quinquennal en faveur du bien-être animal. Cinq grands domaines d’action ont été définis pour la période 2006-2010 : relèvement des normes de bien-être des animaux, encouragement de la recherche et des méthodes de substitution à l’expérimentation animale, introduction d’indicateurs de bien-être normalisés, meilleure information des professionnels et du public sur les questions de bien-être des animaux et, enfin, soutien aux initiatives internationales en faveur de la protection des animaux. La France et la République Tchèque avait alors exprimé de vives réticences. Désavouant massivement la position française, le parlement européen a approuvé jeudi dernier ce plan d’action à 565 voix contre 29, créant ainsi un environnement politique extrêmement favorable pour la mise en œuvre d’une stratégie détaillée en matière de protection des animaux en Europe.
Pour en savoir plus sur le Plan d'Action pour le Bien-être Animal : http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/f82003.htm
Votre veau livré en 48 heures chrono

3 nuits par semaine, le port de Cherbourg voit débarquer des centaines de veaux en provenance d’Irlande à destination de nombreux pays d’Europe. A l’issue d’une traversée en mer de plus d’une 20aine d’heures, la législation impose que les animaux soient déchargés dans un centre de repos pour y être nourris et abreuvés avant de poursuivre leur long périple sur route. Dans la nuit de mercredi dernier, 2 enquêteurs de la PMAF se tenaient à l’affût des camions faisant fi de la loi, et prirent en filature deux bétaillères à 3 étages en infraction. Le contrôle opéré par les gendarmes de la brigade motorisée de Nozay (Loire-Atlantique) sur une aire de repos désertée a révélé que les centres de repos indiqués sur les plans de marche ont été ignorés, et que les chauffeurs ne disposaient pas de l’agrément pour le transport d’animaux vivants. A l’issue d’une heure d’inspection, et grâce à l’intervention coordonnée des gendarmes et de notre équipe, les camions et les centaines de veaux embarqués ont repris la route vers une aire agréé.

Mis au monde pour provoquer une lactation chez sa mère, ce veau part pour être engraissé en Espagne

Ainsi, les animaux ont tout de même pu trouver repos et nourriture avant de repartir vers Saragosse et Alicante (Espagne). Une enquête sera menée par le bureau irlandais de la PMAF, et une plainte sera déposée. Nous espérons aussi pouvoir aider les gendarmes de Loire-Atlantique à mieux appréhender ces infractions dans un avenir proche, tant ce cas soulève à nouveau la question de l’application des lois encadrant le transport de ces cargaisons au statut légal étrange, marchandises nocturnes dont les yeux apeurés brillent sous la lumière froide des réverbères d’un éclat dérangeant.
Directives poulets : avez-vous envoyé notre carte postale ?

L'adoption d'une directive européenne pour la protection des poulets a été reportée sous l'influence du gouvernement français. En envoyant au Ministre de l'agriculture cette carte postale virtuelle, montrez votre soutien à la proposition de Directive européenne pour la protection des poulets, et joignez-vous à la contestation en cliquant ici :
http://www.poulets.fr/page.php?id=pages/carte.php
La convention de l’UMP sur le monde rural : « et le bien-être animal ? »

La convention de l’UMP sur le monde rural et l’agriculture se tiendra le mercredi 18 octobre de 8h30 à 18h00 à l’hôtel Méridien Etoile, 81 bd Gouvion Saint-Cyr, 75017 Paris (métro Porte Maillot) en présence de Dominique Bussereau, ministre de l’Agriculture et de la pêche. Sans surprise, le programme des interventions, à découvrir sur http://www.conventions-ump.org/Ruralite.htm, n’accorde aucune place au bien-être animal. Afin que la « France d’après » ne ressemble pas trait pour trait à celle d’aujurd’hui, intervenez en écrivant à ump@u-m-p.org, ou en direct en participant à la convention :
http://www.conventions-ump.org/index.php
Ben & Jerry brise la glace

Suite à une enquête menée par l’association américaine HSUS (Humane Society of the United States) chez l’un de ses fournisseurs d’oeufs, le géant de la crème glacée Ben & Jerry s’est engagé à bannir progressivement dans la confection de ses produits l’usage d’œufs issus de poules détenues en cages.

Ben & Jerry, qui commercialise en Europe la première glace à la vanille équitable, devrait s’approvisionner entièrement en œufs issus de systèmes alternatifs d’ici 4 ans.

Selon l’Associated Press, Ben & Jerry sera alors la première entreprise américaine à exiger de ses fournisseurs d’œufs que leurs poules ne vivent pas enfermées en cages.

> Visitez notre site internet : www.pmaf.org





















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Liban: l'impensable situation des animaux. transports innommables de Amérique du sud aux pays arabes.

31 Juillet 2006, 20:47pm

Publié par Jo benchetrit

Qui peut supporter ce qu'on impose aux animaux du monde?

Vous dormez tranquille ? Quelle chance! Mais aussi quelle honte...

Dans la tourmente du conflit Libano-Israélien



Tandis que la situation tragique au Liban empire, le siège international de la PMAF vient d'apprendre que les violences au Moyen-Orient sont à l'origine de sérieux problèmes de bien-être pour les milliers de bovins transportés depuis l'Amérique du Sud à destination du marché libanais.

Les 1800 bovins transportés par le Friesen Express ont été forcés à endurer 3 journées supplémentaires en pleine mer. Bloqué au port de Beyrouth sans possibilité de décharger son chargement, le cargo a été dérouté vers le port syrien de Tartus.

Une enquête menée l'an passé par le siège international de la PMAF au Liban et en Syrie a révélé de graves problèmes inhérents à l'exportation d'animaux vivants vers ces régions du monde (manque de nourriture, brutalités, abattage inhumain ...).



En 2003, lors d'un précédent transport, le Friesen Express dût rester en mer plus de huit jours dans l'attente d'une autorisation de débarquer à Beyrouth, pour cause de suspicion de maladies contagieuses chez les 50 000 moutons entassés à bord. 5691 d'entre eux moururent en mer à cette occasion.

Le conflit ne fait qu'aggraver les raisons profondes et chroniques pour lesquelles le transport d'animaux vivants sur de longues distances doit cesser.

Sur place, et dans un climat de violence redoublée, l'association libanaise de protection animale BETA (Beirut for an ethical treatment of animals) mobilise ses faibles moyens pour venir en aide aux animaux de compagnie, et en appelle à l'aide internationale.

Peu avant le début du conflit, la PMAF s'apprêtait à rencontrer les membres de BETA pour aider l'association à développer ses actions en faveur des animaux d'élevage.

Plus d'informations sur
http://animals.beirut.com

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comment peut-on être carnivore?

16 Juillet 2006, 13:36pm

Publié par Jo benchetrit


Quand, enfin, les acheteurs de viande raseront-ils les murs,  honteux, ou mieux encore apeurés à l'idée d'être arrêtés par la police?
Quand enfin ces écoeurantes choses qui se produisent dans la filière viande  ne seront -elles plus qu'un souvenir cauchemardesque et culpabilisant de l'histoire primitive des hommes?

Je suis convaincue que si l'homme arrive à survivre à  ses imprudences dont les dégats écologiques de la filière élevage, le temps du véganisme arrivera.

Alors allez voir ces témoignages d'un âge qui sera un jour révolu:

http://www.reseaulibre.net/rage/cheval.html

N'oubliez pas que notre cousin Néanderthal, gros carnivore, est mort au bout de 65.000ans. Après tout, Homo n'est sans doute pas fait pour le régime carné, comme l'indique la longueur de ses intestins.

 

 

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Bien-être animal: quel terme! Nous vivons à proximité de camps de concentration, Nous savons et nous ne disons rien.

29 Juin 2006, 06:38am

Publié par Jo benchetrit

Voici un article de PETA:



Le visage de la viande

En plus des cent milliards d'animaux tués chaque année pour leur viande à travers le monde, des millions meurent de stress, d'étouffement, de blessures ou de maladies.
« Ne peut-on pas simplement mieux traiter les animaux ? »
Le nombre astronomique d'animaux élevés et tués pour la consommation rend absolument impossible un contrôle permettant de leur garantir un traitement décent.
Mais imaginons que ce soit possible : accepteriez-vous d'être tué pour être mangé si l'on vous promettait un traitement « décent » avant votre mise à mort ?
Poules, cochons, vaches, poissons et tous les autres animaux d'élevage sont des individus qui ressentent non seulement la douleur, mais aussi la joie, la peine, la peur, l'amour et la solitude, tout comme les chiens, les chats et les humains. Ils sont faits de chair et de sang et ont une vie sociale et psychologique, comme les humains.

Plus d'un milliard d'animaux sont tués chaque année dans les abattoirs français. Tous les jours, ce sont des scènes d'épouvante.

Au cours de sa vie, on estime qu'un Français est responsable de la mort d'environ 1 500 animaux (bien plus si on disposait de chiffres sur les animaux morts en dehors des abattoirs, comme les poissons, les poussins mâles ou encore les animaux morts pendant l'élevage et le transport).


Le calvaire des vaches laitières
Les petites exploitations familiales ont été en grande partie supplantées par de véritables usines où les vaches, parquées dans d'énormes hangars, sont traitées comme de simples machines à lait.

Les vaches produisent du lait pour la même raison que les femmes : pour nourrir leur petit, avec qui elles ont un lien très fort. Mais un à trois jours après sa naissance, celui-ci leur est arraché, ce qui les plonge dans un profond désarroi. Trois mois plus tard, alors qu'elles sont encore en lactation, elles sont à nouveau inséminées et devront bientôt revivre ce scénario traumatisant.

Alimentées à base de concentrés protéinés pour augmenter la production, 25 % des vaches développent un excès d'acide urique et deviennent boiteuses.

Un tiers souffre de mastites (inflammations des mamelles) dues à la surproduction de lait.

Rapidement épuisées par un tel traitement, les vaches laitières sont tuées vers l'âge de cinq ans, alors qu'elles pourraient atteindre une vingtaine d'années. Elles sont souvent pleines quand elles sont abattues. La viande obtenue est transformée en steaks hachés.


Que deviennent les veaux ?
En France, deux millions de veaux sont élevés dans des boxes de contention individuels.

Privés de leur mère, de contacts avec leurs congénères, de paille sur laquelle se coucher, d'herbe à manger et même du moindre exercice, les veaux sont tellement à l'étroit qu'ils ne peuvent plus se retourner dès qu'ils atteignent deux semaines.

Ces boxes seront interdits en Europe à partir de 2007, mais les conditions d'élevage des veaux resteront insupportables.

Anémiés par une alimentation déficiente en fer (pour conserver leur chair bien blanche) et en fibres alimentaires, ils souffrent de diarrhées et de pneumonies et sont maintenus en vie au moyen de tranquillisants et d'antibiotiques.

Au bout de cinq ou six mois sans mouvement et sans lumière, ils voient le jour pour la première fois en partant à l'abattoir.


Pour les poules, l'enfer
Ce qu'on ne vous dit pas...

Que deviennent les 50 % de poussins mâles issus des variétés de pondeuses, qui ne pondront bien sûr pas d'œufs et ne grossiront jamais assez pour être rentables ?

Dans le meilleur des cas, ils sont gazés, mais comme ce procédé revient trop cher, ils sont souvent broyés vivants. Dans les petites exploitations, ils sont jetés dans des sacs où ils meurent asphyxies ou écrasés par un bulldozer.
En France, plus de 50 millions de poules pondeuses sont élevées en batteries, dans des cages si étroites (l'équivalent d'une page A4) qu'elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes.

Quant aux 750 millions de poulets de chair abattus chaque année en France, ils passent leur triste existence dans des hangars insalubres et sans fenêtres où ils développent ulcères et brûlures aux pattes. Ils disposent d'encore moins d'espace que les poules en batterie. Environ 35 millions meurent en cours d'élevage.

Le stress étant générateur d'agressivité, les éleveurs tranchent le bec des poussins quelques heures seulement après leur éclosion à l'aide d'une lame chauffée à blanc pour éviter le picage.

Le débecquage est une pratique si douloureuse que de nombreux poussins meurent immédiatement de crise cardiaque ou se laissent mourir de faim par la suite plutôt que
de picorer.

Les manipulations génétiques permettent d'obtenir une croissance foudroyante, mais certains organes ne se développent pas aussi vite que le reste, ce qui provoque des problèmes cardiaques et pulmonaires. Incapables de supporter un corps aussi disproportionné, les os des pattes se brisent et se déforment. Au moment de partir pour l'abattoir, beaucoup de poules sont de véritables infirmes.


C'est avant même l'éclosion de l'œuf que le lien entre la poule et son poussin s'établit : la mère module des sons apaisants pour répondre aux pépiements du bébé dans l'œuf.





Et les cochons ?
Les dents des porcelets sont sectionnées à la pince dans les élevages industriels. Coupées au niveau de la pulpe, elles éclatent jusqu'à la racine, ce qui provoque des infections à répétition qui sont une source de souffrance permanente.

Viennent ensuite coupe de la queue et castration, toujours sans anesthésie. La castration nécessite une incision profonde car les testicules ne sont pas apparents. Très douloureuse, cette opération a été interdite au Royaume-Uni, par exemple. Mais elle est toujours pratiquée en France.

Quant aux truies, beaucoup sont enfermées pendant la gestation dans des stalles où elles ne peuvent pas bouger. Leur détresse et leur souffrance y sont intenses. Certaines perdent connaissance en tentant de s'enfuir.

L'accouchement se fait dans des cages plus petites encore, pour empêcher les truies d'écraser les porcelets en se couchant. Séparés de leur mère par une grille de métal même pendant l'allaitement, les petits leur sont définitivement arrachés au bout de trois ou quatre semaines.

Ces stalles sont si cruelles qu'elles sont désormais interdites dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. Mais il faudra attendre 2013 pour la France, et l'interdiction ne concernera que les truies en gestation.

À cause de l'accumulation de saleté, d'excréments et d'urine, 75 % des animaux souffrent de pneumonie et plus de 25 % d'une forme de gale qui peut être mortelle.

Les médicaments et les manipulations génétiques provoquent artificiellement une croissance si rapide que les animaux peuvent parfois à peine marcher. Chaque année, des centaines de milliers de cochons arrivent paralysés à l'abattoir.


Les cochons sont des animaux très propres. S'ils se roulent dans la boue, c'est surtout pour se rafraîchir et se débarrasser des mouches. Ils sont plus intelligents que les chiens et recherchent tout autant la compagnie.



Les poissons aussi...
Conseiller du gouvernement britannique sur les questions de bien-être animal, le Dr Donald Bloom affirme : « Tant au point de vue anatomique que physiologique et biologique, le système sensoriel des poissons est quasiment identique à celui des oiseaux et des mammifères ».

Les poissons vivent un enfer quand ils sont pêchés. Après des heures passées dans des filets, écorchés et à moitié asphyxiés, ils doivent subir la décompression de la remontée forcée. Leur vessie natatoire éclate, les yeux jaillissent hors de leurs orbites, œsophage et estomac sont recrachés par la bouche.

Les poissons non désirés, qui représentent parfois la majorité de la prise, sont rejetés par dessus bord à la fourche.

La pêche de loisir est également loin d'être sans douleur : le palais ou l'estomac du poisson dans lequel s'ancre l'hameçon est tout aussi sensible que le nôtre, et le poisson qui étouffe à l'air libre met parfois plus d'une heure à mourir.


Transports
Chaque année, la France exporte ou importe six millions d'animaux vivants qui sont transportés dans des conditions effroyables. Ils voyagent à travers l'Europe 40 à 50 heures d'affilée sans eau et sans nourriture, dans une odeur d'urine et d'excréments épouvantable. Certains sont écorchés ou ont les pattes cassées. D'autres meurent de suffocation ou de crise cardiaque.

 *********************



 Que rajouter?

 A vous de voir si vous acceptez ce rôle de monstre que la société vous impose ou si vous vous révoltez...

Choisir entre la liberté ou l'aliènation demande un changement de vie. Et alors? Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle? Refusez ceci, les produits animaux, et vous refuserez la prison dela pulsion de mort, celle qui VOUS a enfermé vifs, loin de vos idéaux, tout cela pour la facilité de rester coincé dans le moule.







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"Bien être" animal...quel mot pour décrire un peu moins d'horreur! Notre ministre refuse ça. A cause de lui...Appel à manifestation : 19 juin 2006 à Luxembourg ville!

14 Juin 2006, 17:12pm

Publié par Jo benchetrit

Je me fais l'écho de ceci et invite ceux qui le peuvent à y aller.
"Merci" à Bussereau, notre ministre, d'obliger les français  à laisser tomber leur boulot et autres obligations pour aller faire valoir que Bussereau n'est pas la France! Il refuse d'aménager la misère effroyable des élevages français modernes.

...Vous pourriez lui écrire au passage. C'est quand même la honte, un tel ministre, pour notre pays ! Il faut   réagir.

Je précise que le bien-être en question, c'est, par exemple, passer de 2/3 de feuille de papier machine ( 21x27, je crois) à une feuille complète comme espace de "vie" pour une poule pondeuse!!!

C'est ne plus brûler le bout du bec aux poussins, qui en meurent parfois, la langue carbonisée.

C'est donner aux veaux le "magnifique" espace de vie de vos WC avec 150kg, donc sans doute en volume 2 comme vous, après 2 mois passés dans un espace si petit qu'aucun mouvement n'est possible, et ce, durant toute leur vie actuellement. : merci pour les bébés de plus de 8 semaines à l'europe qui "jouiront" de ce "luxe". C'est déjà monstrueusement peu, ce qui est "offert" par l'Europe, mais trop pour les Bussereau's.

C'est une  esbrouffe de l'Europe qui, pour que vous ayez de la viande blanche, contraint les bébés veaux à rester parfaitement immobiles à l'âge des jeux!

Imaginez les crampes, les faiblesses musculaires, la fatigue, la solitude, la detresse  loin de leur mère...Imaginez vous, imaginez vos mômes...Imaginez=mettez vous à leur place.

Ils en deviennent fous.

HONTE à l'infâme commerce, non? Arrêtez donc de manger du veau. Il y a des horreurs plus ou moins atroces.

Les laitages et la viande de veau en sont le TOP, avec l'immonde bouillie fétide de foie gras de torture, bien-sûr et les poulets en batteries, et les oeufs de batterie, et...et...tout ce qui vient de la filière des élevages!

Et après, certains osent dire que les animaux sont mieux traités que les hommes...et Bussereau, le représentant exclusif des agriculteurs vénaux, trouve ça trop pesant pour ses protégés!

Faudrait rappeler à ce monsieur que NOUS le payons TOUS.

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Venez nombreux dire OUI au plan d'action européen pour l'amélioration du bien-être animal.
Appel à manifestation : 19 juin 2006 à Luxembourg ville
Départ en bus depuis Metz et Thionville

Le 20 février 2006, à Bruxelles, par la voix de son ministre de l'agriculture Dominique Bussereau, la France s'est opposée au plan d'action pour l'amélioration du bien-être des animaux proposé par la Commission Européenne pour mieux protéger les animaux dans les 25 pays de l'Union.

De nombreux points d'action inscrits dans ce plan concernent les animaux de ferme, comme les dindes ou les vaches laitières, qu'aucune réglementation spécifique ne protège à ce jour. Le plan d'action couvre également les expérimentations sur animaux, ou les importations de fourrures de chiens et chats. C'est un plan d'action historique !
 
En collaboration avec Eurogroup pour la protection des animaux, la PMAF organise une manifestation internationale de soutien au plan d'action, devant le bâtiment du Conseil des ministres européens lundi prochain (9h00, rue Carlo Hemmer, plateau du Kirchberg).
Un transport gratuit en bus depuis Metz (6h45) et Thionville (7h30) est organisé. Pour les inscriptions ou plus de renseignements, contacter la PMAF au 03 87 36 46 05 ou par e-mail à :
courrier@pmaf.org.

Soyons nombreux à soutenir la naissance de ce plan d'action capital pour l'avenir de la protection des animaux en Europe !

Votre mobilisation aux côtés de la PMAF pour aider au bien-être des animaux est essentielle. Merci à tous !

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dans le cochon, tout est bon, même les yeux bleus du dernier regard.Par ici la bonne viande bien saignante!!! Témoignage de futurs vétérinaires sur les abattoirs.

6 Mars 2006, 18:59pm

Publié par Jo benchetrit

Il y a ceux qui meurent avant d'être tués tant le stress est énorme dans les transports ou à l'arrivée.
Il y en a aussi, moins chanceux, et assez nombreux, qui sont sciés vivants car la mort n'a pas voulu passer après le geste maladroit des tueurs.

Et il y a aussi les passages à tabac avant ce dernier voyage. Même les condamnés à mort, alors qu'ils ont commis des crimes immondes, sont traités avec plus d'égard pour aller à la chaise electrique. Scandale et honte sur notre humanité.

Il y a un tabou. On n'en parle pas. Mais parfois, un stagiaire vétérinaire écrit sur ce qui, dans cet   impossible réel l' a surpris, scié, tué...

Jugez ensuite si vous avez encore envie de manger de la viande. Moi, non.

 
Par Christiane H, Pierre Gaffié.
Illustrations : Stéphane Soularue.
 
Les cris sont la première chose que j'entends chaque matin lorsque j'arrive pour obtenir mon certificat de stage de pratique vétérinaire...
 
Une cour déserte, quelques camions frigorifiques, des moitiés de cadavres de cochons pendus à des crochets, le tout dans un éclairage aveuglant.
 
"Seuls les animaux transportés conformément à la loi sur la protection des animaux (LPA) et possédant une marque d'identification en règle sont acceptés." C'est l'inscription qui figure au-dessus de la rampe en béton. Au bout de cette rampe gît raide et blafard un cochon mort. "Oui, certains meurent déjà durant le transport. Par collapsus cardiaque."
J'enfonce les mains dans mes poches pour écouter le directeur de l'abattoir m'expliquer qu'on ne procède plus depuis longtemps à un examen complet de chaque bête, seulement à une inspection. Avec 700 cochons par jour, comment cela serait-il possible ?
 
Dans la pénombre du matin, on distingue mal les détails. Toute la scène revêt un aspect irréel et rappelle quelque sinistre reportage de guerre.
Un refus de ma part d'y participer aurait signifié pour moi cinq années d'études perdues et l'abandon de tous mes projets d'avenir. Mais tout en moi - chaque fibre, chaque pensée - n'est que refus, répulsion et effroi. Et surtout la conscience d'une insurmontable impuissance : devoir regarder, ne rien pouvoir faire. Pendant six semaines, des heures durant, sans répit, ces cris retentiront à mes oreilles. Tenir. Pour toi, cela aura une fin. Pour les animaux, jamais. Il est bientôt 7 heures, et je me change. Mon casque d'emprunt oscille d'une façon grotesque sur mes cheveux raides. Mes bottes sont trop grandes. Je retourne dans le corridor et me range du côté des vétérinaires. Aimables salutations : "Je suis la nouvelle stagiaire."
Le directeur, un homme jovial, me parle d'abord du bon vieux temps où l'abattoir n'était pas encore privatisé. Puis décide de me faire visiter personnellement les lieux.
C'est ainsi que j'arrive sur la rampe. A ma droite, des enclos de béton fermés par des barres en fer. Quelques-uns sont prêts, remplis de cochons. "Nous commençons ici à 5 heures du matin." On les voit se bousculant ici ou se traînant là ; quelques groins curieux arrivent à passer à travers la grille ; des petits yeux méfiants, d'autres fuyants ou en plein désarroi. Une grande truie se jette sur une autre ; le directeur se saisit d'un bâton et la frappe plusieurs fois sur la tête : "Autrement, ils se mordent méchamment."
En bas de la rampe, le transporteur a abaissé le pont du camion, et les premiers cochons, apeurés par le bruit et la raideur de la pente, se poussent vers l'arrière ; mais entre-temps un convoyeur est monté à l'arrière et distribue des coups de trique en caoutchouc. Je ne m'étonnerai pas, plus tard, de la présence de tant de meurtrissures rouges sur les moitiés de cochons.
Des cochons se trouvant à l'avant se cramponnent avec fermeté, ce qui fait pousser à l'employé des jurons de colère et cravacher les cochons de l'arrière qui, pris de panique, essaient de grimper par-dessus leurs compagnons d'infortune. Le directeur hoche la tête : "Ecervelé, écervelé. Combien de fois ai-je déjà dit qu'il ne servait à rien de frapper les cochons se trouvant à l'arrière !"
Pendant que j'assiste, pétrifiée à cette scène, le directeur se retourne pour saluer le convoyeur d'un autre transport, arrivé en même temps que le précédent et qui s'apprête à décharger. La raison pour laquelle tout est allé ici beaucoup plus vite, mais avec beaucoup plus de cris, je l'ai tout de suite vue : derrière les porcs qui trébuchent, un deuxième homme apparu dans l'aire de déchargement assène, pour accélérer l'opération, des chocs électriques. Je regarde l'homme, ensuite le directeur : "Vous savez pourtant que c'est interdit avec les porcs." L'homme regarde étonné, puis range l'instrument dans sa poche.
Par derrière, quelque chose se frotte à moi à la hauteur des genoux ; je me tourne et j'aperçois deux yeux bleus vifs. Je connais de nombreux amis des animaux qui s'enthousiasment pour les yeux animés de sentiments si profonds des chats, pour le regard indéfectiblement fidèle des chiens.
 
Après un tour rapide de l'abattoir, je me retrouve dans la salle de pause. Une fenêtre qui s'ouvre sur la salle d'abattage laisse voir des cochons couverts de sang, suspendus, défilant dans une chaîne sans fin. Indifférents, deux employés prennent leur petit déjeuner. Leurs tabliers blancs sont couverts de sang. Un lambeau de chair est accroché à la botte de l'un d'eux. Ici, le vacarme inhumain qui m'assourdira lorsque je serai conduite dans la salle d'abattage est atténué. Je reviens en arrière, car une moitié de cadavre de cochon a tourné le coin à vive allure et a heurté la moitié suivante. Elle m'a frôlée, chaude et molle.
 
Le jour suivant, je me rends donc seule dans une partie de la gigantesque machine à découper les morceaux. Une rapide instruction : "Ici, retirer le reste des os du collier de l'arrière-gorge et séparer les nœuds des glandes lymphatiques. Parfois, un sabot pend encore à une patte, il faut l'enlever." Alors, je découpe, il faut faire vite, la chaîne se déroule sans répit.
 
Au-dessus de moi, d'autres morceaux du cadavre s'éloignent.
 
Mon collègue travaille avec entrain, tandis que dans le caniveau tant de liquide sanguinolent s'accumule que j'en suis éclaboussée jusqu'au visage.
J'essaye de me ranger de l'autre côté, mais une énorme scie coupe en deux les corps des cochons ; impossible d'y rester sans être trempée jusqu'aux os. En serrant les dents, je découpe encore, mais il faut que je me dépêche, pour pouvoir réfléchir à toute cette horreur, et par-dessus le marché il faut que je fasse diablement attention de ne pas me couper les doigts. Le lendemain, j'emprunterai une paire de gants en métal à une collègue stagiaire qui a terminé son stage. J'arrête de compter les cochons qui défilent devant moi, ruisselants de sang. Le couteau est bientôt émoussé. "Donnez-le-moi, je vais vous l'aiguiser." Le brave grand-père, en réalité un ancien inspecteur des viandes, me lance un clin d'œil. Après m'avoir rapporté le couteau aiguisé, il se met à faire la causette ici et là, me raconte une blague puis se remet au travail. Il me prend désormais un peu sous son aile et me montre quelques trucs qui facilitent quelque peu le travail à la chaîne.
"Ecoutez ! Ici tout cela ne vous plaît pas. Je le vois bien. Mais cela doit se faire." Je ne peux pas le trouver antipathique. Il se donne beaucoup de mal pour me rassurer. La plupart des autres aussi s'efforcent de m'aider ; ils s'amusent certainement à observer ces nombreux stagiaires, qui vont et viennent ici, qui sont d'abord choqués, puis qui poursuivent en serrant les dents leur période de stage.
Toutefois, ils demeurent bienveillants. Il n'y a pas de chicaneries. Il me vient à penser que - à part quelques exceptions - les personnes qui travaillent ici ne réagissent pas de façon inhumaine ; elles sont juste devenues indifférentes, comme moi aussi avec le temps. C'est de l'autoprotection. Non, les vrais inhumains sont ceux qui ordonnent quotidiennement ces meurtres de masse, et qui, à cause de leur voracité pour la viande condamnent les animaux à une vie misérable.
Lorsque pour la première fois - en fait, le deuxième ou troisième jour - j'ai pris conscience que le corps saigné et scié de l'animal palpitait encore et que sa petite queue remuait toujours, je n'étais plus en mesure de me mouvoir. "Ils... ils bougent encore !" dis-je, même si en tant que future vétérinaire j'avais appris que c'était les nerfs. J'entends marmonner : "Mince alors, il y en a un qui a fait une faute, il n'est pas tout à fait mort." Un frémissement spectral agite de partout les moitiés de bêtes. C'est un lieu d'horreur. Je suis glacée jusqu'à la moelle.
Rentrée à la maison, je me couche sur mon lit, les yeux au plafond. Passer les heures, les unes après les autres. Chaque jour. Mon entourage réagit avec irritation. "N'aie pas l'air si renfrognée ; fais donc un sourire. Tu voulais absolument devenir vétérinaire."
A l'occasion de la Journee sans Viande, le 20 MARS 2006, je souhaitais
vous rappeler que Vivre sans manger les animaux est une mode de vie :

- moins cruel,
- plus respectueux de l'environnement,
- et bien meilleur pour la sante.

un bon lien plein d'info:
http://www.ark-tv.org/index.php?pid=107
http://www.journee-sans-viande.info/

Je compte sur vous pour leur accorder une treve ce 20 mars,restez en paix avec votre conscience, ne payez
pas les
bourreaux.

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chevaux (juments pleines) à vendre 1/4 du prix normal. Sauvez les de la boucherie. Merens et newforests.

5 Mars 2006, 17:44pm

Publié par Jo benchetrit

2pour le prix d'une!!!

et ben alors...

Sauvez de la boucherie des juments dont la plupart sont pleines prêtes à se faire assassiner en Italie. Honteux!

Incroyable:

Des merens et des newcastel au prix de la boucherie.(même pas moitié prix et en plus,  vous aurez les poulains.)
Bonnes maisons exigées SVP.   Brutes obtuses s'abstenir !

Placements suivis.

Je transmets:

"Je prends la liberté d'ouvrir ce nouveau topic, car je suis scandalisée qu
on envoie des juments pleines, prêtes à mettre bas, à l'abattoir en Italie,
car en Fance c'est interdit. J'imagine l'atroce voyage de ces futures mères,
jusqu'à la mort.
Elles sont 6 dans ce cas, toujours dans le Loir-et-Cher (41). Il y en a 3
noires, type mérens et 3 baies, type New Forest (ie grand poney costaud).
Elles partent lundi de la semaine prochaine ! Alors faites vite!!!

Particuliers, centres équestres, rachetez-les ! (prix boucherie)
Mon mail : sandrhamm@aol.com "

" - 1 Merens vide : 850 ?

- 1 Merens pleine (devrait pouliner très bientot) : 950 ?

- 1 Merens suitée (peut être pleine de nouveau) : 1070 ?

Les Merens toisent aux environs d'1.40m et sont âgées entre 6 et 8 ans.

- 6 Cob, environ 1.45 / 1.50m, toutes pleines pour dans environ 4 mois : 950 ? pièce "

 

Des merens:

 
puis des newforest (genre de poneys):
 

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