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Psychanalyse et animaux.

(Se) tuer avec la bouffe. Problèmes de consommation.viande et fruits tueurs ,fraises d'andalousie, pommes de Chine, pollution.

1 Juin 2007, 03:41am

Publié par Jo


Il est vrai que rien encore n'égale la viande en matière de pollution, source, selon un expert de la FAO en novembre 2006, de   plus de degats écologiques que les transports mondiaux. Cette vérité gênante est meticuleusement cachée au grand public:
-gaz à effet de serre.
-déforestation pour y mettre le bétail et surtout pour y planter le soja OGM destiné à ces mêmes condamnés à mort.(en Amérique du Sud)
-transports interminables et sources d'un malheur extrême afin qu'on en tire un max de profit, pour encaisser les taxes qui, en Europe ,sont versés à chaque changement de frontière du betail vivant, mais aussi pour étiqueter leur cadavre comme étant du pays "noble" (pour vendre leur viande plus cher, ça va de soi) il faut qu'on le fasse tuer en dehors d'un pays de mauvaise réputation, à la main d'oeuvre bon marché, où ils sont engraissés.

Que de souffrance pour une étiquette destinée à tromper le consommateur avec la complicité de la loi, ce dupe à la mentalité psychopathe par rapport aux bêtes, qui fait massacrer des milliards d'individus martyrisés de A à Z, et se laisse berner, détruisant ainsi notre planète et notre humanité, ce qui est bien aussi grave, ceci entraînant d'ailleurs cela.

Cependant on sait moins que les fruits nous viennent de loin, et que non seulement les transports mais aussi les lieux de pousse sont, comme en Andalousie, parfois des lieux volés aux animaux, espace soi-disant protégé, espace encore une fois dérobé par notre décidément peu scrupuleuse espèce parasite en voie de prolifération.
Je transmets donc ceci:




PAR Claude-Marie Vadrot




Politis jeudi 12 avril 2007
La production et l'exportation de la fraise espagnole,
l'essentiel étant vendu dès avant la fin de l'hiver
et jusqu'en avril, représente ce qu'il y a de moins
durable comme agriculture, et bouleverse ce qui
demeure dans l'esprit du public comme notion de
saison.



quand la région sera ravagée et la production
trop onéreuse, elle sera transférée au Maroc, où les
industriels espagnols de la fraise commencent à
s'installer.


Avant de venir de Chine, d'où sont déjà
importées des pommes encore plus traitées que les
pommes françaises...

D'ici à la mi-juin, la France aura importé d'Espagne
plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut
appeler «fraises » ces gros trucs rouges, encore verts
près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et
ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près
le goût des tomates...


Si le seul problème posé par
ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les
consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir
acheté un produit qui se brade actuellement entre deux
et trois euros le kilo sur les marchés et dans les
grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 km en
camion.


À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont
16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de
fraises en CO2 et autres gaz d'échappement.

Car la
quasi-totalité de ces fruits poussent dans le sud de
l'Andalousie, sur les limites du parc national de
Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus
fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs
d'Europe.

Il aura fallu qu'une équipe d'enquêteurs du WWF-France
s'intéresse à la marée montante de cette fraise hors
saison pour que soit révélée l'aberration écologique
de cette production qui étouffe la fraise française
(dont une partie, d'ailleurs, ne pousse pas dans de
meilleures conditions écologiques).

Ce qu'ont
découvert les envoyés spéciaux du WWF, et que
confirment les écologistes espagnols, illustre la
mondialisation bon marché.

Cette agriculture couvre près de six mille hectares,
dont une bonne centaine empiètent déjà en toute
illégalité (tolérée) sur le parc national.

Officiellement, 60 % de ces cultures seulement sont
autorisées ; les autres sont des extensions
« sauvages» sur lesquelles le pouvoir régional ferme les yeux en
dépit des protestations des écologistes.

Les fraisiers
destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une
plante vivace productive plusieurs années, sont
détruits chaque année.

Pour donner des fraises hors
saison, les plants produits in vitro sont placés en
plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour
avancer leur production.

À l'automne, la terre
sableuse est nettoyée et stérilisée, et la microfaune
détruite avec du bromure de méthyl et de la
chloropicrine. Le premier est un poison violent
interdit par le protocole de Montréal sur les gaz
attaquant la couche d'ozone, signé en 1987 (dernier
délai en 2005) ; le second, composé de chlore et
d'ammoniaque, est aussi un poison dangereux : il
bloque les alvéoles pulmonaires.

Qui s'en soucie ? La plupart des producteurs de
fraises andalouses emploient une main-d'oeuvre
marocaine, des saisonniers ou des sans-papiers
sous-payés et logés dans des conditions précaires, qui
se réchauffent le soir en brûlant les résidus des
serres en plastique recouvrant les fraisiers au coeur
de l'hiver... Un écologiste de la région raconte
l'explosion de maladies pulmonaires et d'affections de
la peau.

Les plants poussent sur un plastique noir et reçoivent
une irrigation qui transporte des engrais, des
pesticides et des fongicides. Les cultures sont
alimentées en eau par des forages dont la moitié ont
été installés de façon illégale.

Ce qui transforme en
savane sèche une partie de cette région d'Andalousie,
entraîne l'exode des oiseaux migrateurs et la
disparition des derniers lynx pardel, petits
carnivores dont il ne reste plus qu'une trentaine dans
la région, leur seule nourriture, les lapins, étant en
voie de disparition.

Comme la forêt, dont 2 000
hectares ont été rasés pour faire place aux fraisiers.

La saison est terminée au début du mois de juin. Les
cinq mille tonnes de plastique sont soit emportées par
le vent, soit enfouies n'importe où, soit brûlées sur
place. Et les ouvriers agricoles sont priés de
retourner chez eux ou de s'exiler ailleurs en Espagne.
Remarquez : ils ont le droit de se faire soigner à
leurs frais au cas ou les produits nocifs qu'ils ont
respiré ..."

Gaz à effet de serre, millions de km pour faire voyager ces animaux martyrs afin de faire croire qu'ils viennent de tel pays car l'origine est le lieu d'assassinat, lieu d'abattage si vous voulez, et pas le lieu d'elevage et d'engraissage...D'où ces horreurs de trasports où ils souffrent tant, pour mes besoins de la cause: l'etiquetage!
FOu, non?
anti_bug_fck

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J
bravo!
Répondre
G
Je n'achète jamais de fraises espagnoles, ni même de légumes ou de fruits espagnols. Et je ne savais pas tout... Ca me fait quelques raisons de plus.
Répondre