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Psychanalyse et animaux.

peau de chats-grin! Tués sur place. En vente libre en suisse

30 Août 2007, 10:50am

J'ai reçu cette info. Lien sur la photo des peaux de chats.
Décidément, ces suisses nous étonneront toujours. Après avoir decouvert il ya peu que les suisses ne laissent pas les juifs se réfugier chez durant la barbarie nazie, j'ai été surprise d'apprendre que les banques avaient gardé les avoirs des juifs assassinés et qui avaient mis leur argent chez eux, le croyant en sécurité pour eux ou leur descendants, au cas où ils seraient rescapés.
Mais à présent, la suisse   accepte comme légal cet odieux commerce. Soyons justes. Le sens moral de notre pays n'est guère plus developpé et avec foie gras et corridas, des aficonados comme Sarko, Bachelot Kouchner, Fillon etc. à la tête de l'état et aussi à la direction de la philo de la prestigieuse Normale Sup de la rue d'ulm à Paris(c'est ce M. Wolff dont je cause ailleurs)--j'en suis tout autant estourbie! --je me sens pas bien de généraliser à une nation ce genre de tares. Ce serait trop facile!
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ANIMAUX  -  COMMERCE

Des chats sont tués en Suisse pour leur fourrure!

 

L'association SOS Chats a pu commander des peaux de chats provenant de Suisse. Légal, ce commerce indigène a été omis dans la nouvelle loi sur la protection des animaux

Fabrice Eschmann et Victor Fingal - 29/08/2007
Le Matin

 

«Depuis onze ans, on se bat pour faire interdire l'abattage des chats à l'étranger. Mais ce n'est que maintenant que l'on trouve un exemple en Suisse!» Tomi Tomek s'en doutait, mais cela n'a rien enlevé à son écoeurement. Prévenue par une membre de SOS Chats, dont elle est la cofondatrice, elle a découvert qu'une tannerie de Coire (GR) vendait par correspondance des peaux de chats provenant de Suisse. Un commerce choquant, mais pour l'instant tout à fait légal.

C'est par hasard qu'une membre de SOS Chats tombe dernièrement sur des peaux de chats vendues dans une mercerie de Bienne. Alertée, Tomi Tomek prend alors contact avec la tannerie Rätische Gerberei SA, à Coire, fournisseur de la mercerie. «Je me suis fait passer pour une cliente, raconte Tomi Tomek. J'ai demandé s'il n'était pas possible d'acheter des peaux de chats pour ma mère malade.» La réponse va la tétaniser. Au bout du fil, le patron lui annonce qu'il a actuellement une centaine de peaux en stock et lui propose même de choisir la couleur et la longueur du poil. Comme il n'a pas de prospectus, il accepte de lui envoyer trois peaux, tout en précisant, selon Tomi Tomek: «J'envoie 10 000 paquets par an. Alors, si vous ne payez pas celui-là, ce n'est pas bien grave.»

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«Les chats proviennent, m'a dit le vendeur, de tirs de gardes-faune ou de paysans, en hiver, lorsque le pelage est bien épais. Mais, si c'est le cas, où sont les blessures des balles?»

Tomi Tomek, cofondatrice de SOS Chats

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«Pas un thème pour nous»
A Coire, où «Le Matin» s'est rendu pour enquêter, la tannerie Rätische Gerberei SA se compose en fait d'un bureau accolé à un magasin, situé à deux pas de la gare. Pas trace de fabrique centrée sur le traitement des peaux. Le directeur, Jürg Flütsch, se met immédiatement sur la défensive: «Les peaux de chats ne sont pas un thème pour nous. Nous vendons des milliers de peaux de mouton par an contre quatre à cinq peaux de chats pendant la même période.» Sur l'origine géographique des peaux, il refuse de répondre, insistant sur le fait que la Rätische Gerberei «commercialise les peaux de chats, mais ne les tanne pas».

Une réaction qui fait bondir Tomi Tomek: «Au téléphone, ce monsieur m'a dit que ce n'était ni des chats morts, ni des chats trouvés, ni encore des chats d'appartement: ceux-là n'ont pas le poil assez beau. Les chats proviennent, m'a-t-il dit, de tirs de gardes-faune ou de paysans, en hiver, lorsque le pelage est bien épais. Mais, si c'est le cas, où sont les blessures des balles?» demande-t-elle en tendant les peaux intactes. Un témoignage étayé par celui de Jocelyne Joly, sympathisante française, qui a également pris contact avec la tannerie de Coire: «La secrétaire m'a dit qu'il s'agissait de chats sauvages que l'on attrapait dans les jardins. Lorsque j'ai demandé de quels jardins il s'agissait, elle a coupé court. Je suppose qu'ils disposent des pièges.»

Commerce pas illégal!
A l'Office vétérinaire fédéral, on n'exclut pas l'existence d'un tel commerce. «On nous parle régulièrement d'un commerce de peaux de chats, confirme la porte-parole Cathy Maret. Mais, s'il existe, il n'est pas illégal.» En Suisse, le Parlement a modifié en 2005 la loi sur la protection des animaux, interdisant «l'importation de peaux de chats ou de chiens et de produits fabriqués à partir de telles peaux.» Cette modification doit entrer en vigueur dans le courant de l'année 2008. Mais pourquoi uniquement l'importation? «C'est une décision du Parlement qui a réagi aux images épouvantables de l'écorchement à vif des chats dans d'autres pays, explique Cathy Maret. De telles pratiques ne sont pas connues en Suisse et le législateur ne s'imaginait pas un commerce de fourrure de chats ici.»

 

Contre les rhumatismes?

Une croyance populaire

Des peaux de chats sont en vente libre dans une mercerie de Bienne. Sur un présentoir à côté de la caisse, six ou sept peaux de robes différentes sont suspendues entre des ceintures.

Vertus magnétiques?

«Peu nombreux, les amateurs motivent tous leur achat par des rhumatismes à soigner», rapporte la vendeuse. Un usage que Samuel Debrot, président de la Société vaudoise pour la protection des animaux, confirme: «Il y a quelques années, un droguiste genevois s'était mis à vendre des peaux de chats. Comme elles auraient des vertus magnétiques, elles étaient présentées comme un remède contre les rhumatismes.» Nicolas Buchs, président de la Société suisse de rhumatologie à Genève, tombe des nues: «Je n'ai jamais entendu parler de ça. L'humidité et le froid peuvent jouer un rôle. Mais les peaux de chats, c'est une croyance populaire.»

«Nous sommes prêts à enquêter»

«Quoi? Un commerce de peaux de chats?» Samuel Debrot n'en croit pas ses oreilles. «Mais, si ça se confirme, on va immédiatement mener une enquête», réagit le président de la Société vaudoise pour la protection des animaux. «Je voudrais absolument savoir s'il y a un élevage et, si oui, dans quelles conditions. Tout le monde a encore en tête les horreurs commises en Chine. Il faudra aussi connaître la méthode de mise à mort. Et, s'ils sont tirés, qui dit qu'ils n'ont pas de propriétaires? Il faudra des réponses à toutes ces questions éthiques.» Quant aux commerçants, ils peuvent déjà s'attendre à une riposte de Samuel Debrot. «On a lancé un boycott sur toutes les fourrures. Ça concernerait aussi les chats. Et même en premier lieu!»

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