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Psychanalyse et animaux.

dans CHOC, l'agneau massacré et filmé. Suite.

1 Septembre 2007, 04:52am

Publié par Jo Benchetrit

La vidéo qui accuse:

http://www.loup.org/spip/Des-bergers-pris-en-flagrant-delit,828.html


Je transmets:




Info ou intox ?

Suite :

vendredi 31 août 2007, par Thierry

La vidéo publiée hier, a provoquée de nombreuses réactions et
interrogations, et la source de l’information (le magazine choc), qui
n’est pas réputé pour son sérieux journalistique, invite à la plus
grande prudence avant d’interpréter les images.

- Bergers ou randonneurs ?
- Massacre d’un agneau, ou correction violente d’un chien ?
- Tentative d’accuser l’ours ou le loup ?

Dans tous les cas il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un acte
caractérisé de maltraitante sur animal d’une rare violence.

Extraits de l’article publié dans CHOC N°92 :

Au pays de l’ours, des randonneurs ont surpris des bergers en flagrant
délit de massacre d’un agneau. Cliquez sur l’image pour voir la vidéo choc.

Incompréhensible, barbare, monstrueux. Les mots manquent à la vision de
cette vidéo prise, par hasard, par deux randonneurs en bivouac, sur la
berge d’un petit lac de montagne des Hautes-Pyrénées (canton de Campan).

A l’image, deux bergers massacre un agneau. Une scène d’horreur qui
commence par un coup de pied et se poursuit jusqu’à l’insoutenable. Sur
la bête innocente, les coups s’enchaînent, jusqu’au moment où les
brutes, bérets vissés sur la tête, lui attachent une corde au cou pour
la faire tourner dans les airs et la cogner contre un rocher. Une fois à
terre, la bête immobile est assaillies de toutes parts. Sous la violence
de ses propres coup de pied, l’une des deux brutes semble visiblement
s’être blessée à la jambe. Unique instant où le spectateur peu jubiler.
Le répit est de courte durée. Immédiatement, les bergers appellent le
chien et s’affairent autour de l’agneau cloué au sol. Demandent-ils au
border colley de lui manger les entrailles ? Que cherchent-ils ? A
maquiller leur méfait en attaque d’ours ?

Ce n’est pas l’avis de Sabine Matraire, coordinatrice ours de
l’association FERUS qui tout en reconnaissant qu’il n’est pas rare que
les bergers transforment une mort naturelle en acte de prédation, penche
plutôt pour une correction donnée à un chien responsable du dérochement
d’une brebis. Toutefois, le doute est fortement permis surtout lorsque
l’on sait la haine des ours qui règne dans la région et que l’on connaît
le mode opératoire de l’ourse Franska : en général, elle brise les
cervicales de sa victime et mange les organes…

Etrange coïncidence, encore : un berger signale la mort de son agneau,
retrouvé dans le massif de Montaigu, un peu plus à l’ouest, le 26 juin.
Les experts estiment la date des dommages au 24, le lendemain du
tournage de la vidéo, et concluent à un cas de décès imputable à l’ours.
L’éleveur est donc grassement indemnisé et avec une rapidité
déconcertante, sous huit jours au plus. 120 € pour l’animal aux quels
s’ajoutent une prime de manque à gagner, une autre de dérangement et une
augmentation due à la réévaluation annuelle ; soit en tout 316 €.

Les tortionnaires auraient-ils déplacé la bête à un endroit où Franska
était censée évoluer ces jours là ? Quelques heures après la scène
filmée le 23 juin, le corps de l’agneau n’était déjà plus sur les lieux.
Sinon, pourquoi un berger tuerait-il ainsi l’une de ses bêtes ?

La gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre s’est saisie du dossier. «
L’infraction pénale est caractérisée. Il s’agit d’un cas indubitable de
maltraitance sur animal » , affirme le capitaine Gaël rastout. L’enquête
est en cours.
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