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Psychanalyse et animaux.

Lois, liberté, chasse, fascisme ! reflexion sur un texte de Gerard Charollois.

25 Décembre 2005, 16:39pm

Publié par Jo benchetrit

Si la liberté des anti-liberté existait, ils ne seraient pas anti-liberté.
C'est bien parce qu'ils ne sont pas libres mais asservis à leurs pulsions que les ennemis de la liberté ne peuvent être libres que si on les libère de la dictature de ces pulsions ... en les faisant taire...Car si elles causent elles jouissent et les mettent en esclavage.
Le surmoi pousse au jouir, plus on lui cède, plus il est fort.
La jouissance, quand elle commence, elle ne s'arrête pas de dire "encore".
donc, faut signifier un grand stop à la jouissance barbare des anti liberté.
et ce, avant qu'ils ne nous asservissent à leur tour.
La responsabilité des politiques est de protéger leurs électeurs de cet esclavage toujours possible.
si c'est trop compliqué ne m'en veuillez pas. après tout, je ne comprends pas grand chose à plein de choses autres que ça.
 

  
 
Mes reflexions sur "le respect des libertés des anti libertés" suscitées par un texte  de Gérard Charollois.


    Ne jamais oublier ceci:
    La liberté des ennemis de la liberté, c'est Hitler élu démocratiquement.
   C'est pour cela que:    Le devoir de la démocratie est de ne pas laisser s'exprimer les ennemis de
    la démocratie, et encore moins de laisser des partis anti libertés se développer. C'est une faute des démocraties d'oublier que leur 1° devoir 
  est
 de se protéger.
   Voici le texte en question, où il y des choses très interessantes:

    >>> Liberté individuelle et défense sociale.
    >>>
    >>>Le slogan : « Il n'y a pas de liberté, pour les ennemis de la liberté »
    >>>est porteur de tous les abus et prépare les dictatures.
    >>>
    >>>La liberté vaut pour les ennemis de la liberté. La garantie des droits
    >>>fondamentaux protègent ceux qui nient ces droits à autrui, car à défaut,
    >>>de glissements en dérapages, d'exceptions en dérogations, la liberté se
    >>>fane, les principes disparaissent, et les « ennemis de la liberté »
    >>>triomphent.
    >>>
    >>>Le législateur n'a pas pour mission de se muer en exorciste, en
    >>>précepteur de morale, dans une société fondée sur le respect de la
    >>>liberté de pensée et de mode de vie. Il n'a pas à proclamer le « bien »
    >>>et le « mal », le « vrai » et « l'hérésie ». Il n'est ni historien, ni
    >>>philosophe, ni moraliste.
    >>>
    >>>Le législateur définit simplement la règle du jeu, les bornes du contrat
    >>>social, le droit positif, les limites du permis et de l'interdit, sans
    >>>prétendre à la transcendance, la loi n'étant qu'immanence, laissant à
    >>>chacun le soin d'opter, après délibération de sa conscience, entre les
    >>>faits, les doctrines, les mours et les idées.
    >>>
    >>>Le législateur français a commis l'erreur méthodologique de déroger à ce
    >>>rôle d'un parlement par les lois de 1990, relative à la vérité
    >>>historique de la seconde guerre mondiale, de 2001, sur l'abjection de
    >>>l'esclavage, de 2005, sur le rôle positif de la colonisation.
    >>>
    >>>La droite et la gauche protesteront, chacune à leur tour, sur ces «
    >>>vérités » et « légitimités » opposées, sans mesurer qu'un principe
    >>>d'organisation d'une société de liberté ne souffre aucune exception.
    >>>
    >>>La loi dit le légal, pas le légitime.
    >>>
    >>>Le légitime reste affaire de conscience, d'éthique, de débats et il ne
    >>>convient jamais de faire du Lyssenkisme historique et philosophique.
    >>>
    >>>En revanche, la société de liberté de pensée doit se prémunir contre les
    >>>fascistes, non pas quand ils pensent, parlent, écrivent en fascistes,
    >>>mais agissent à l'encontre des personnes selon leurs comportements de
    >>>brutes épaisses.
    >>>
    >>>Notre époque adore la « mémoire », le commémoratif, l'expiatoire
    >>>symbolique, mais préfère décidément affronter les démons lorsqu'ils sont
    >>>fantômes du passé dépassé,
    >>>
    >>>que lorsqu'ils constituent un présent à combattre.
    >>>
    >>>Nos pires réactionnaires aiment célébrer les grandes Révolutions
    >>>d'antan, tout en dénonçant les utopies du jour qui feront les
    >>>conformismes de demain.
    >>>
    >>>La loi du 10 janvier 1936, permettant au gouvernement de la République
    >>>de dissoudre, par décret, les ligues et groupements violents, agressant
    >>>les biens et les personnes, se justifie pleinement.
    >>>
    >>>Elle joue dans l'ordre du juridique et non dans celui de l'éthique.
    >>>
    >>>Il ne s'agit plus, ici, de limiter l'expression de convictions,
    >>>fussent-elles abjectes, expression libre que doit garantir en toute
    >>>circonstance l'ETAT de Droit, mais de protéger la liberté et la sécurité
    >>>des citoyens à l'encontre de groupements qui entendent imposer par la
    >>>force, l'intimidation, les coups et les exactions, leurs revendications
    >>>de tous ordres.
    >>>
    >>>La loi de 1936 visait les milices d'extrême-droite, cousines des
    >>>faisceaux italiens et des S A germaniques.
    >>>
    >>>Cette loi fut utilisée, à la fin de la décennie 1960 , à l'encontre de
    >>>mouvements gauchistes et du mouvement de droite, ORDRE NOUVEAU.
    >>>
    >>>Bien sûr, les gouvernants usent parfois des lois selon une géométrie
    >>>variable s'inspirant d'un pur opportunisme politique.
    >>>
    >>>C'est ainsi que faute d'initiative politique, les associations de
    >>>protection de la Nature durent faire dissoudre par le juge judiciaire
    >>>les associations de braconniers qui terrorisaient le MEDOC et
    >>>organisaient le massacre printannier des tourterelles, associations à
    >>>buts illégaux donc contraires à l'ETAT de droit, ce qui fut jugé par un
    >>>tribunal, une cour d'appel et la cour de cassation.
    >>>
    >>>Cette dissolution judiciaire s'avéra efficace faisant ressortir, a
    >>>posteriori, la stupide lâcheté des politiciens qui confondent une horde
    >>>de tartarins avec des commandos de miliciens fanatisés qu'il
    >>>conviendrait de ménager, quitte à préférer une injustice à un désordre
    >>>plus grand encore.
    >>>
    >>>Dans le rural profond, en CAMARGUE, sur les cols ardéchois, en baie de
    >>>SEINE et de SOMME, des groupements de chasseurs se comportent en voyous
    >>>qui brutalisent les personnes, menacent les agents publics, dégradent
    >>>les biens collectifs et violent délibérément les lois et règlements, et
    >>>ce, dans une quasi-impunité, les autorités de la République capitulant
    >>>devant ces excités d'opérette.
    >>>
    >>>Courageux pour saccager un restaurant, molester les clients et le
    >>>personnel, sous prétexte que des membres de la Ligue de Protection des
    >>>Oiseaux y dînent paisiblement, valeureux pour incendier des
    >>>installations écologistes en BRIERE, casser des postes d'observation à
    >>>l'ESCRINET, pour caillasser des parlementaires sociaux-démocrates,
    >>>partir en guerre pour avoir le droit de transformer de pauvres bêtes en
    >>>charognes, Oui, mais à condition d'être sûrs de ne pas être inquiétés.
    >>>
    >>>Ce qui fait le voyou cynégétique est la lâcheté de l'Etat partial qui
    >>>n'ose pas fustiger ces faits, alors que les politiciens conservateurs
    >>>exploiteraient avec délectation le moindre de ces incidents, s'il
    >>>pouvait servir leur fonds de commerce électoral, flatter les fantasmes
    >>>des foules.
    >>>
    >>>La violence de ces arriérés n'est pas politiquement productive de peurs
    >>>contemporaines. C'est du folklore rural, des scories du passé, des
    >>>crises de nerfs de gens qui voteront pour « la loi et l'ordre » pourvu
    >>>que cette loi et cet ordre soient les leurs.
    >>>
    >>>Si l'Etat montrait la moindre fermeté à l'encontre des groupuscules de
    >>>chasseurs d'oiseaux d'eau qui jouent aux miliciens dans les rues de
    >>>ROUEN, ces troubles seraient sans lendemain.
    >>>
    >>>Tous les chasseurs français ne sont certes pas fascistes, mais tous se
    >>>taisent devant les agissements crapuleux de leur frange extrémiste.
    >>>
    >>>Ce silence vaut complicité et condamne ce groupe de pressions.
    >>>
    >>>C'est qu'intrinsèquement, la chasse et la tauromachie, loisirs de mort,
    >>>écoles de domination, de force, cultes de la violence au vivant, sont
    >>>d'esthétique fasciste.
    >>>
    >>>L'actuel ministre de l'intérieur va-t-il dissoudre les associations
    >>>organisatrices des manifestations brutales de ROUEN et du HAVRE ?
    >>>
    >>>La C V N le demande par courrier.
    >>>
    >>>Devinez la trop prévisible réponse :
    >>>
    >>>« silence, on n'a rien vu ».
    >>>
    >>>Gérard CHAROLLOIS
 
Je voudrais rajouter ceci: la liberté de chacun s'arrête, comme chacun sait ,   à la liberté de l'autre.
On peut croire que cela ne signifie que ceci: c'est une contrainte et une amputation de la liberté de chacun, necessaire par respect de légalité de tous.

Mais en fait, ça va plus loin. L'histoire du sujet, du point de vue de la psychanalyse illustre que  la liberté ne peut exister si la liberté de l'autre n'est pas. C'est disons une consubstantialité.
L'essence de la liberté est d'être pour tous ou pour personne. Si quelqu'un entend la liberté comme celle de lui-même exclusivement, c'est la position du tyran, et bien, le monde qu'il crée est un monde où même sa liberté est illusoire car alors, le "tout lui est permis" devient son aliénation à sa jouissance pré- oedipienne.
La liberté ne peut se connaître si on n'a pas de limites, contrairement à ce qu' on en ressent. Mais ce senti / ment.
C'est pour cela que la liberté des hommes en tant qu'espèce tyrannique est illusoire . Elle ne veut rien savoir de la liberté des autres animaux.
Du coup, l'homme est régressé au stade de la perversion des petits enfants.
C'est là toute ma thèse.
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