La PHOBIE de la sexualité peut mèner à ce qu'il a de pire en l'homme.

Une phobie est caractérisée par le fait qu'on a peur d'une chose alors que c'est un déplacement et qu'on a peur d'autre chose qu'on ne s'avoue pas.

Le racisme est une sorte de phobie sociale de même que la peur des araignées, ou encore de celle des rats....ou d'une catégorie d'humains selon l'époque, humains "animalisés" par le discours du maître qui les stigmatise.

Certaines phobies apparaissent là où il y avait de l'amour, comme celle des pigeons. Certains amours là où il y  avait  phobie, comme celle des rats qui deviennent de merveilleux animaux de compagnie, des NAC à la mode.

Un jour, on se rendra compte que l'on a beaucoup massacré d'hommes et d'autres bêtes par phobie de ce qu'on croit être l'animalité, mais qui est en fait celle de ses propres pulsions. Or...ce qui est assez croquignolesque, c'est que contre l'objet de la phobie (le faux, car le vrai est inconscient), on mobilise les mêmes pulsions honnies.

La PATHOLOGIE MENTALE, comme la PHOBIE ET la PERVERSION , mais aussi les  autres structures, comme la névrose obsessionnelle, est au coeur du rapport de l'homme à ses pulsions et donc à sa sexualité.

Et donc angelisé de telle sorte qu'il   refuse la castration pour jouir et en même temps,   est en conflit avec son surmoi post  oedipien et du coup,   rejette le grand sac où il croit que sont les pulsions, l'Autre que l'on voudrait absolument différent, et qu'on a nommé l'animal.

L'animal est donc un prête-nom.

Ce n'est pas pour rien que l'humain ne veut pas qu'on le dise animal, ni  qu'on le traite comme une bête. N'oubliez pas que la BETE, peut designer à la fois le nom de l'animal , celui du Diable qui, à lui seul, symbolise le mal où est englobé la sexualité génitale mais aussi la jouissance pulsionnelle polymorphe, et   celui du sexe.Un patient me disait que quand il était petit, sa mère appelait son zizi "ta bête".

L'animal est vu comme "  poubelle à pulsions", et parce qu'il ne parle pas comme nous(notre langage) il est  un idéal  test projectif. Les hommes y projettent ce qu'ils refusent en eux. Et il y sont aidés par ceci: les animaux ne s'habillent pas. Bien que tous ceux qu'on fréquente  soient le plus souvent  ou presque recouverts de poils ou de plumes, on peut dire que chez les mammifères   leur appareil génital est souvent visible. Ils semblent impudiques comme Adam et Eve avant de goûter au fruit défendu.

Tout repose sur un conflit entre ça, moi et surmoi.

Un sacrifice fréquent  avait cours avant le père Abraham, à tous ces dieux obscurs qui ont précédé le dieu unique dans  le coeur des hommes, c'était celui de ses propres enfants. On croit que le bélier qui remplaça le fils d'Abraham constitue un progrès vers la civilisation. Si on s'en tient à la logique humaniste, il est vrai que c'en est. Mais cela n'est pas un progrès réel. Le bélier est le déplacement de l'enfant merveilleux du narcissisme primaire, lui.-même  déjà le déplacement de la sexualité des parents dont il est à la fois le fruit et le réel détenteur car il est celui qui jouit de ses pulsions perverses d’origine... en chaque homme lorsque celui-ci se laisse aller à sa barbarie, ce qu’il fait dès le départ, avec le bélier.

Le véritable progrès moral se passerait de tout sacrifice  à d'hypothétiques dieux obscurs, ou à l' homme   supposé  Dieu par l'idéologie humaniste, dieu "angélique"  qui se doit de haïr son corps et ainsi de se faire asexué, comme preuve de sa non-animalité.

Ceci ne serait pas gênant si l'homme, en bon Tartuffe, ne recourait pas au pire pour satisfaire ses pulsions sexuelles destructrices au détriment de  ceux qui sont "accusés" par lui d'être 100% pur corps.
Ainsi, il biaise avec son surmoi pour jouir de manière transgressive.
 Souvenez vous que pour les antisémites, les juifs sont renommés lubriques et une copine qui ne se croit pas raciste vient de me dire que les arabes sont de grands queutards machos...
Souvenez aussi que les juifs et les arabes ne sont pas des hommes aux yeux de ceux qui en ont la phobie, mais des bêtes (de sexe).
http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-18486225.html
 

 

Pigeons pris au piège avant gazage. Triste et injuste sort car les hommes en ayant tous les droits sur eux est un pervers qui utilise  la phobie sociale pour satisfaire ses pulsions archaïques criminelles.

Comments

[G de B]

Pour toutes les religions théistes, la femme, c'est aussi le péché, la tentatrice, elle est impure et sans âme... (il n'y a pas si longtemps) et les musulmans intégristes sont particulièrement violents avec les femmes, puisqu'ils les cachent sous des voiles...Et je parle pas des talibans...Normal donc que les femmes soient solidaires des animaux.

[GdB]

Je n'ai pas de phobie...normal, je n'ai peur de rien ;o)))