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Psychanalyse et animaux.

les estivales.+réponse à Sebastien: les antispécistes sont -ils des anti psychanalystes?

31 Juillet 2006, 09:15am

Publié par Jo benchetrit

Les Estivales:Vous pourrez voir plus bas le progamme  des festivités!
Une même idéologie , loins de rapprocher, peut créer des dissenssions sur les  petites differences. Freud parlait de "narcissisme des petites differences" qui peut créer des guerres.. C'est dans  ce contexte que je m'adresse à Sebastien. 
 
Seb,
Nous sommes d'acord sur l'essentiel.
Par exemple, sur la question de l'expérimentation sur vivants sensibles (je rajoute ceci:non volontaires), Pour moi: "utile ou futile, la barbarie est injustifiable."
Sur l'action des humains, abusive et injustifiable quelque soit le bénéfice que nous en tirons, nous sommes donc ok.
Nous devons bien différer sur au moins une chose. Je crois que c'est sur notre regard sur les animaux, auxquels vous appliquez une notion psy qui me paraît étrange, quand il s'agit de satisfaire de la seule façon possible un besoin, à savoir la cruauté, qui est l'intention de faire mal.
.
Sur les animaux, vous avez tendance à penser que j'idealise, que j'en fais des anges et vous, vous pensez que manger est en soi cruel . Là, je ne peux suivre. 
   Je pense ce mot impropre et si, en effet, on peut à la manière des primitifs animistes et donc des petits enfants dire "le lion est cruel"...il n'en reste pas moins que sa réalité subjective est toute autre, pas cruelle mais mûe par la même nécessité qui te fait prendre un sucre si tu es en état d'hypoglycemie, ou encore de boire de l'eau quand tu as soif, sans aucune intention d'assecher la planète ou encore de tuer les innombrables bacteries qui se trouvent dans ton verre.
Mais ceci dit, j'ai été bien contente de trouver des alter ego qui avaient fait ensembles le même cheminement que moi, en solo, sur de nombreux points.
Ce qui m'étonne,cependant, c'est l'agressibité habituelle des antispé (pas tous, heureusement) mâtinée de mépris( autre couleur de l'envie?) envers moi sur ces listes alors que notre proximité idéologique, notre capacité de pousser la critique bien au delà des idées reçues, auraient dû nous rapprocher.
Mystère de l'âme humaine...horreur du double extérieur à soi?
Je ne sais.
Il est vrai que nous avons une autre différence fondamentale: je pense intéressant de montrer que les hommes ne pourront pas progresser, sortir de la logique de la violence tant que la réification des animaux , produite par leur exploitation, perdurera. j'en veux pour preuve que la plupart des tueurs disent que leur victime est une bête pour se debarrasser du tabou de tuer l'autre homme.Si on étendait ce tabou aux animaux, ce recours ne pourrait plus marcher.
Mon axe de recherche en solo est donc de montrer non seulement l' aberration de ceux qui jouent les humanitaires bons et "humains" en degûstant du foie gras de torture ou en allant aux corridas,  mais encore celle monsieur tout le monde si il en profite en bouffant de la viande ou du fromage, en donnant au telethon, ou même en ne faisant rien contre.
Je donne le versant psychanalytique de cette aberration,en démontrant que notre espèce toute entière est malade de cette peste qu'est notre rapport aux animaux.
Je dis que l'humanité se comporte comme   une mafia, dans une zone de non-droit où tout ce qu nous nous interdisons d'habitude entre hommes,est permis.
J'affirme donc que j'apporte qq. chose de plus à l'espèce humaine dans la connaissance d'elle-même qui mérite mieux que un "oui, et alors?"!
Même si cette chose n'est pas aussi importante que ce que fait la PMAF, du moins à 1° vue car, si elle ne permet pas de surveiller punir les monstres, elle permet de montrer que chaque homme est concerné et, de par sa passivité, un monstre aussi qui n'est pas près de s'en sortir lui non plus si il s'enferre dnas cette voie.
Ainsi, je peux dire que par la recherche sur animaux, on peut trouver un medicament qui va sauver des vies d'hommes, mais que, se faisant, on crée au moins un autre pb: on enfonce l'espèce humaine dans sa maladie infantile chronicisée et augmentée par ça. Le nazisme a fleuri sur ce fumier d'une science en progrès au prix de la régression mentale, donc éthique, que l'on sait.
Demandez l'programme, mais ceci avant:
Donc, on est en gros d'accord, sauf pour ce que raconte David Olivier dont la notion antinaturaliste m'échappe encore, et ce parce que je crois que la nature existe...Mais bon, je n'ai pas étudié ça de près. Je sais avec Lacan, que pour les hommes, c'est sûr, il n'y a pas de nature humaine. je rajouterai qu'il y a une structure, donc un symptôme, je l'appelle le barbare.
Je sais que la part d'inné des êtres sauvages est moins importante que la notion d'instinct veut nous le faire croire.
 
Les Estivales sont des rencontres organisées chaque été depuis 2002 sur le thème de la question animale.

Ces rencontres sont ouvertes à toute personne intéressée par la question animale : particuliers, représentants de diverses associations, « intellectuels » et « militants de terrain », tenants d'approches philosophiques et stratégiques différentes...

La 5ème édition aura lieu du samedi 5 août au samedi 12 août 2006 à nouveau à Saint-Julien-Molin-Molette (Loire, France), dans le massif du Pilat. Voir le site pour de plus amples renseignements :

http://question-animale.org/?pg=06


Programme quasi exhaustif :


Samedi 5 août

Samedi 5 août, journée
La journée du samedi 5 août sera consacrée à l'accueil des participantes et des participants et à la répartition des tâches pratiques et aux dernières mises au point concernant le programme.


Samedi 5 août, 22 h, projection de The Witness
Jenny Stein, 2004, 43 min, en anglais, non sous-titré.
Une interview d'un artisan de travaux publics de New York devenu activiste pour les animaux. Interviewé sur son lieu de travail ; commentaires de ses collègues influencés - ou pas - par ses idées. Filmé dans ses activités nocturnes où il parcourt New York au volant de sa camionette équipée d'un écran vidéo sur lesquel il diffuse des images d'animaux maltraités (fourrure, etc.) dans les rues de New York ; réactions des passants. Etc.


Dimanche 6 août

Dimanche 6 août, matinée
Présentation à venir.

Dimanche 6 août, 16 h
Atelier cuisine
François Thevenon

Dimanche 6 août, 22 h, projection de Wegmans Cruelty
Compassionate Consumers, 2005, 27 min, en anglais, sous-titré en anglais.
Aux Etats-Unis, des activistes américains contactent la chaîne de supermarché Wegmans pour discuter des conditions de production des oeufs qu'ils vendent. Face à l'attitude hostile et aux réponses mensongères des responsables de cette chaîne, les activistes pénètrent clandestinement dans un des bâtiments d'élevage de cette entreprise et en rapportent des images sur les terribles conditions de vie des poules en cage de batterie. Ce reportage présente le contraste entre le discours officiel de l'entreprise et la brutale réalitée endurée par les animaux. Suite à la diffusion de ce documentaire, la chaîne de supermarché a intenté un procès aux activistes. La bataille se poursuit aujourd'hui.


Lundi 7 août

Lundi 7 août, 10 h, présentation/débat
Le département Éducation de la PMAF : des ressources pour le monde enseignant
Dominic Hofbauer
La PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme) a créé en 2006 un département Éducation, proposant au monde enseignant des ressources dédiées à la question animale dans le cadre des pratiques modernes d'élevage. Les ressources pédagogiques (textes, brochures, séquences vidéo, dossiers, Š) sont intégrées dans une progression associant également des activités en classe, et s'appuyant sur les programmes de l'Éducation nationale. Elles cherchent avant tout à susciter chez l'élève une qualité de regard critique que l'enseignant pourra relier au cours, et replacer dans le cadre général des enseignements fondamentaux. Elles cherchent aussi à accompagner l'élève dans sa capacité à encourager, par ses choix de consommation, une relation aux animaux dénuée de violence et de cruauté.

Lundi 7 août, 16 h, présentation/débat
La détresse animale et les médias
Josée Barnerias
Présentation à venir.
Josée Barnerias est journaliste au quotidien La Montagne.

Lundi 7 août, 22 h, projection de :
Une force plus puissante - Un siècle de luttes non-violentes (A Force more powerful)
Steve York, 2000, 174 min, extraits, en français.
Un documentaire sur des grandes luttes non-violentes du 20e siècle : indépendance de l'Inde, campagnes pour les droits civiques des noirs aux Etats-Unis, lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud, résistance des danois à l'oppression nazi et aux déportations de juifs, mouvement Solidarnosc en Pologne communiste, opposition non-violente au dictateur Pinochet au Chili. Images d'époques (manifestations, sit-ins, boycotts, répression, victoires, discours, réunions où les activistes préparent leurs actions, ...), interviews contemporaines des acteurs de l'époque, ...


Mardi 8 août

Mardi 8 août, 10 h, conférence/débat :
L'antispécisme est-il révolutionnaire ?
David Olivier
L'antispécisme est certainement révolutionnaire, si on entend par là le fait d'impliquer un changement profond dans la pensée et l'action humaines et dans les perspectives d'avenir du monde. À mon avis, l'antispécisme implique aussi, en un certain sens, une attitude progressiste. Enfin, un des thèmes centraux de l'antispécisme est l'égalité, et ainsi les antispécistes revendiquent une parenté, ou un convergence, avec l'antiracisme, l'antisexisme et d'autres luttes pour l'égalité et la justice. Ces raisons, et d'autres, semblent suffisantes pour placer l'antispécisme parmi ce qu'on peut appeler, globalement, les idées de gauche.
Je pense cependant que la constellation conceptuelle des idées de gauche - qui comprend celles de révolution, de progressisme et d'égalité, mais aussi la notion de radicalité, l'anticapitalisme, le socialisme, le communisme et/ou l'anarchisme... - représente un carcan pour l'antispécisme, un carcan historiquement marqué, discutable, et que nous devons, en tant que tel, rejeter.
Je tenterai de décortiquer le «paquet cadeau» de cette constellation conceptuelle et d'y repérer ce qu'il y a à prendre ou à laisser. En particulier:
    *       L'idée de révolution, opposée au «réformisme», implique un changement non seulement profond, mais aussi brusque. Associée à celle de radicalité, elle correspond à la croyance en la possibilité d'extirper le mal à la racine, pour aboutir à la «fin de l'Histoire». Il semble cependant a priori plus plausible qu'un changement profond exige un temps long et des processus complexes. Un effet pervers de la perspective révolutionnaire est donc paradoxalement d'exclure les changements profonds, en refusant de reconnaître comme problème toute question non susceptible de se régler en l'espace de quelques décennies; c'est le cas par exemple de la prédation. Un autre effet pervers est la tentation de provoquer le «Grand Soir» par la démagogie et le coup de force. La perspective antispéciste, parce qu'elle ne peut espérer aboutir de notre vivant, implique au contraire de vouloir faire progresser l'intelligence, la responsabilité et la liberté des humains.
     *       La gauche aujourd'hui est socialiste, en ce sens qu'elle perpétue une certaine notion du partage du monde entre matière et humanité; l'accent est mis de manière prioritaire, voire exclusive, sur l'origine sociale, c'est-à-dire interne à l'humanité, des problèmes. Cela aboutit paradoxalement à la tendance très actuelle de nier l'existence même des déterminismes matériels - toute vérité serait «socialement construite», tout problème serait d'origine sociale. L'antispécisme ne peut accepter ce partage du monde, et voit au contraire les problèmes du monde comme fondamentalement des problèmes de la matière en général. Cela n'implique pas de nier l'importance des contradictions internes à l'humanité, mais de les voir comme des cas particuliers des difficultés qui affectent l'animalité; pour leur résolution, le paradigme central ne peut être l'affrontement, mais la coopération, même si l'affrontement peut aussi être nécessaire. Enfin, la perspective antispéciste implique de bien distinguer l'«antinaturalisme» traditionnel de la gauche, qui est une forme de naturalisme, de l'antinaturalisme antispéciste.
Les perspectives de la gauche révolutionnaire - marxiste ou anarchiste - sont à critiquer non seulement parce qu'elles représentent des carcans pour l'antispécisme, mais aussi tout simplement parce que leurs promesses sont de moins en moins crédibles. Le Grand Soir commence à tarder. Ce retard, et cette perte de crédibilité, sont sans doute des causes de bien des travers actuels de la pensée révolutionnaire, de son exaspération dogmatique et de sa stérilité. Aujourd'hui, face à la fin de l'Histoire que nous promettent chacun à sa manière les fondamentalismes religieux, les révolutionnaires et le modèle démocratique «libéral» consumériste, l'antispécisme doit pouvoir ouvrir une perspective plus large, plus fondée rationnellement, une perspective de progrès ouvert, une aventure sans point final annoncé. Je pense que l'ensemble des aspirations positives qui fondent l'action de gauche peuvent s'y retrouver, peut-être en perdant quelques illusions, mais certainement sans désenchantement. Cette perspective doit être fondée sur l'altruisme, le rejet du naturalisme et la pleine inscription des humains dans le monde matériel.
Nous n'en sommes malheureusement pas encore là. Le mouvement antispéciste jusqu'à présent a hésité entre l'indifférence de fait envers les luttes et problématiques d'oppression humaine, et l'ajout de la question animale à une panoplie préexistante de luttes. Je pense au contraire que l'antispécisme doit s'engager y compris sur les oppressions concernant les animaux humains; mais doit le faire en traitant systématiquement et explicitement celles-ci selon sa propre perspective. Cela n'implique pas de faire table rase de l'expérience et de l'intelligence inscrites dans ces luttes; l'antispécisme a jusqu'à présent fait preuve d'une grande naïveté et a beaucoup à apprendre et à développer dans le domaine. Il s'agit seulement de ne rien prendre pour argent comptant de ce qui a été bâti dans une perspective de gauche humaniste.
La nécessaire intervention des voix antispécistes contre les oppressions dont sont victimes les animaux humains n'implique pas l'uniformité de nos positions sur ces questions; ce qui importe est que nous ayons et exprimions de telles positions; que l'antispécisme soit préoccupé par les souffrances des animaux humains comme des animaux non humains, et le fasse savoir.

[Juste deux remarques:

Dans cette présentation, je parle peu de l'éthique. Je pense pourtant que la question de l'éthique est centrale, y compris pour la lutte contre l'oppression dont sont victimes les humains. Bizarrement, la gauche a toujours tendu à rejeter toute réflexion éthique explicite et construite, s'appuyant en fait sur les sentiments éthiques préexistants pris pour argent comptant et utilisés, de manière acritique (on traite les exploiteurs et les flics de salauds, etc. - mais pourquoi serait-il mal d'exploiter, ou de fliquer?).

Deuxièmement, je ne développe pas ci-dessous le fait que l'«antinaturalisme» traditionnel de la gauche est une variété de naturalisme, tout à fait distincte de l'antinaturalisme réel dont je suis partisan. Je pense cependant qu'il s'agit d'une distinction capitale, qui n'a pas vraiment été discutée sur cette liste, à ma connaissance. L'«antinaturalisme» traditionnel correspond en fait à une acceptation du partage du monde entre nature et humanité; les lois naturelles, comme la prédation par exemple, doit gouverner le monde naturel, et les lois sociales, culturelles, doivent gouverner le monde humain. Cet «antinaturalisme» rejette simplement ce qui est ressenti comme une ingérence du monde naturel dans le monde humain. Il est interdit de penser par exemple que l'intelligence (le caractère vu comme le plus hautement humain) puisse dépendre de causalités génétiques, c'est-à-dire des volontés de Mère Nature. Mère Nature est priée, par cet «antinatualisme», de s'occuper de ses moutons. Alors que l'antinaturalisme réel correspond à la non-croyance en l'existence de Mère Nature, et ne voit pas par exemple l'existence de causalités génétiques dans le développement de l'intelligence comme le signe d'une volonté de Mère Nature. L'existence de telles causalités représente ainsi seulement (éventuellement) un problème pratique, et non un scandale. En somme, l'«antinaturalisme» classique est un antinature-alisme (une opposition à la nature), alors que l'antinaturalisme est un anti-naturalisme (une opposition au naturalisme). C'est un peu comme la différence entre le satanisme (s'opposer à Dieu) et l'athéisme (ne pas croire que Dieu existe).

David]


Mardi 8 août, 16 h
Atelier argumentaire antispéciste
Yves Bonnardel
L'idée antispéciste est très simple - même si elle soulève de nombreux problèmes et encourage beaucoup de questions -, mais va tellement à l'encontre des idées reçues de notre civilisation qu'il en devient compliqué d'expliquer le moindre mot, la moindre idée ou le moindre fait auquel on fait allusion ; la désinformation est importante, les malentendus sont nombreux, mais, surtout, la mauvaise foi, la volonté de ne pas entendre ce que nous avons à dire, fait obstacle au message que nous essayons de faire passer.
Et pourtant, c'est possible de convaincre !!!

Mardi 8 août, soirée
Fête et musique


Mercredi 9 août

Mercredi 9 août, 10 h, conférence/débat
Réflexions sur l'expérimentation animale
Agnese Pignataro

Le problème de l'expérimentation animale est généralement abordé par le mouvement pour les animaux comme une question scientifique, soit parce qu'on est vraiment convaincu qu'utiliser les animaux non humains dans la recherche n'est pas méthodologiquement correct, soit parce qu'on pense que parler seulement de ça est stratégiquement plus convenable. Pourtant, la stratégie soi-disant «scientifique» contre la «vivisection» présente des graves défauts. Elle ne met pas en question la technologie du savoir/pouvoir que la production du discours scientifique implique, en se limitant à mettre en doute le degré de vérité de ce discours. Ainsi, le mouvement de critique à l'expérimentation animale est réduit à une querelle épistémologique au lieu d'être une dénonciation du prix éthique de toute expérimentation médicale. En effet, l'argumentaire «scientifique» contre l'expérimentation animale relit arbitrairement l'histoire de la médecine en faisant une distinction dépourvue de sens entre «vraie science» (i.e. celle qui n'utilise pas les animaux) et «fausse science» (i.e. celle qui les utilise): en vérité, l'histoire de la médecine nous montre que la seule distinction à faire est celle entre des différents paradigmes médicaux et que l'utilisation d'individus vivants humains et non humains en tant qu'objets d'expériences de laboratoire n'est pas une dégénérescence de la science, mais, au contraire, elle est au coeur du paradigme expérimental appliqué aux sciences de la vie. C'est donc la médecine expérimentale en tant que telle qu'il faut critiquer. Le mouvement contre l'expérimentation animale devrait arrêter de s'occuper de questions de «validité scientifique»; il devrait plutôt assumer un point de vue éthique-politique, se dédier à la critique de la manipulation de corps vivants pratiquée par la médecine expérimentale et exiger l'abolition de cette pratique intolérable, pas au nom de la «vérité scientifique», mais plutôt de la justice.
Agnese Pignataro est fondatrice de la revue Liberazioni.


Mercredi 9 août, 16 h
Atelier nouvelles technologies
Julie Crespin
La majeure partie des informations et des débats concernant la cause animale se trouve sur Internet (sites, mais surtout listes de discussions). Étant donné qu'un nombre important de gens ne sont pas familiers avec cette technologie, un atelier d'initiation aux bases d'Internet sera organisé (création d'un courriel, inscription à des listes, recherche des sites susceptibles d'être interessants, etc.).

Mercredi 9 août, 22 h
The Animals Film
Myriam Alaux et Victor Schonfeld, 1981, 136 min, en anglais, non sous-titré (traduction de Jane Hendy distribuée sur place).
Le film essentiel sur la souffrance des animaux. Les animaux n'ont pas besoin de paroles, ils crèvent l'écran. Les cinq premières minutes sont inoubliables, en partie aussi grâce à la musique de Talking Heads.
Où en sommes-nous maintenant? La brillance de Victor Schonfeld a-t-elle servi à faire avancer la cause des animaux?


Jeudi 10 août

Jeudi 10 août, 10 h
Présentation à venir.
Jeudi 10 août, 16 h
De Greystoke à Oaza, parcours d'un militant
Patrick Sacco
Patrick Sacco évoquera les différents aspects de sa lutte pour les animaux. Il racontera sa participation au groupe Greystoke (groupe revendiquant la libération d'animaux de laboratoire) et expliquera ce qui l'a amené, quelques années plus tard, à créer Respectons, puis comment il en est venu à intervenir en Serbie pour la stérilisation de chiens.
Un court film (10 à 15 minutes) sera aussi présenté. Il s'agit d'un montage de Jérôme Lescure réalisé à partir d'images de Patrick Sacco et comportant deux parties : une sur la libération des singes au CNRS par le groupe Greystoke et l'autre sur les conditions de vie des chiens à Belgrade avant l'arrivée sur place de l'association Respectons.


Vendredi 11 août

Vendredi 11 août, 10 h
Point sur la campagne pour l'abolition de la viande
Collectif
La plupart des gens pensent qu'il ne faut pas tuer ou faire souffrir un animal sans raison sérieuse. En France, le Code pénal lui-même interdit de tuer, sans nécessité, une vache, un cochon ou un poulet.
Il est de plus en plus connu que la viande n'est pas nécessaire pour vivre en bonne santé.
Le temps n'est-il pas venu de demander l'abolition de la viande ?
Pourquoi ne pas faire de cette demande - énorme en apparence, et pourtant si simple - un objectif fédérateur du mouvement animaliste mondial ?
Cette idée de campagne a été lancée aux Estivales en 2005. Cette année, une journée sera consacrée à des discussions entre militants à propos des moyens à employer pour la relayer et la rendre efficace.

Vendredi 11 août, 16 h
La promotion du végétarisme est-elle globalement néfaste pour les animaux (connaissant les conditions de production des oeufs, du lait...) ?
Collectif
Un message exclusivement (ou même prioritairement) «anti-viande» peut favoriser, dans le public général, la consommation, en remplacement, de produits causant plus de souffrances.
En effet, la production de sous-produits animaux (laits et oeufs) implique souffrance animale ainsi que mort dès que les animaux ne sont plus assez productifs. Est-ce que militer pour le végétarisme (plutôt que pour le végétalisme) revient à provoquer un accroissement de la souffrance des animaux d'élevage ?

Vendredi 11 août, soirée
Fête et musique
La soirée du vendredi 11 août sera une autre occasion de faire la fête.


Samedi 12 août

Samedi 12 août, journée
Bilan
La journée du samedi 12 août sera l'occasion de faire un bilan de l'édition 2006 des Estivales.
 
 
 
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J
oui, c'est vrai comme c'est écrit ici, Bunny, je suis d'accord. Plus tard c'est trop tard!<br /> enfin, je crois qu'il faut continuer à dire...
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B
il paraît que l'homme naît méchant et qu'il se bonifie avec l'âge . D'après les vues et dires que j'ai pu constater à mon âge ( qui est de plus d'un demi-siècle ) le pense que c'est faut. <br /> Alors il devient évident qu' essayer de changer le comportement de certains personnages c'est peine perdue .<br /> Autant commencer par éduquer les petits en allant par exemple faire des cours dans les écoles ou centre aérés comme le fait une association de mon coin" le reptil' club " d'Arras.  voir mon article :<br /> http://rene.bellanger.over-blog.com/article-3262883.html
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M
Coucou Jo..toujours fidèle au poste !!! ah si on pouvait avoir un monde où les gens se respectent et respectent aussi les animaux ...la nature ...Bon lundi et gros bisou
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