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Psychanalyse et animaux.

Ouragan hurricane, cyclone...Katrina et animaux abandonnés malades, blessés et surtout paniqués de la nouvelle orléans. Les sauveteurs d'animaux enfin autorisés témoignent.

10 Septembre 2005, 22:00pm

Publié par Jo benchetrit

Enfin un article du Monde sur les animaux dits de compagnie abandonnés dans le cyclone de la Nouvelle Orléans

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-25653209@7-44,0.html

Un sauveteur récupère un chien dans une rue inondée de La Nouvelle-Orléans, le 9 septembre 2005 (Photo Omar Torres/

Les chiens abandonnés, récupérés dans La Nouvelle-Orléans déserte...
AFP 10.09.05 | 02h32

Un sauveteur, en combinaison kaki jusqu'aux aisselles, s'approche du chien
noir planté au milieu de l'avenue inondée, frappant dans ses mains pour le
faire venir. L'animal le toise puis aboie, déclenchant un impressionnant
concert dans ce quartier sinistré de La Nouvelle-Orléans.

"Il y en a des centaines qui sont encore coincés à l'intérieur des maisons",
commente Willie Cirone, un bénévole venu du New Jersey (nord-est). Quand le
bruit des moteurs et des hélicoptères s'estompe, "on les entend aboyer,
c'est effrayant", ajoute ce mastodonte à la mâchoire carrée.

Une vingtaine de bénévoles se sont suivis dans un convoi de camionnettes
sous une bretelle d'autoroute, se garant au sec. De chaque côté, les
quartiers sont inondés. Certains amarrent des barques, d'autres partent à
pied après avoir enfilé des tenues de pêcheurs, des laisses à la main.

Un bâtard se laisse faire, visiblement affamé. Un pitbull lutte jusqu'à
s'étrangler puis lâche prise. "Ils sont généralement traumatisés et
réticents", note Kerry Branon de l'IFAW, un organisme de défense des
animaux. "Parfois ils ont peur, ils ont faim, ils sont tous fatigués".

Les bénévoles notent les adresses où ils ont été trouvés, pour les remettre
à leurs maîtres quand c'est possible. "Ils nous appellent aussi, nous
donnent les coordonnées de leurs maisons pour qu'on essaye de retrouver
leurs animaux", explique Renée Bafalis, venue de Floride pour la Humane
society, un autre organisme.

Le sauvetage des animaux devient aussi un sujet de préoccupation pour les
militaires participant aux secours. "Notre attention s'est portée jusqu'à
présent sur les gens mais... il y a beaucoup d'inquiétudes de nombreuses
personnes qui ont laissé leurs animaux et s'en trouvent désormais séparés",
a déclaré vendredi le général Russel Honore, commandant des opérations.

Tous ceux qui ne partaient pas par leurs propres moyens de La
Nouvelle-Orléans ont été obligés de laisser leurs animaux. Certains refont
le voyage pour venir les chercher, quand ils arrivent à passer à travers les
barrages militaires. D'autres contactent les bénévoles et l'immense chenil
de Gonzales, à une cinquantaine de km à l'ouest, où ont déjà été rassemblés
près de 1.300 bêtes.

Là, dans un centre d'exposition agricole, sous les hangars habituellement
réservés au bétail, chiens, chats mais aussi quelques lapins, perroquets ou
chinchillas sont répartis dans des boxes.

A leur arrivée de La Nouvelle-Orléans, les animaux sont nettoyés et
désinfectés, inspectés par des vétérinaires. Une fiche individuelle est
établie, avec notamment le lieu où ils ont été trouvés.

"Quelque 400 bêtes arrivent par jour, mais seulement une vingtaine sont
récupérés en moyenne par leurs maîtres", explique Laura Maloney, directrice
de la Société des animaux de La Nouvelle-Orléans.

Des sinistrés, séparés de leurs animaux, font le tour, l'air hagard, parfois
des photos du disparu entre les mains.

Une pancarte prévient les visiteurs: "Faites attention à côté des cages des
animaux qui ne sont pas les vôtres, ils sont stressés et parfois sur la
défensive". D'autres affichettes décrivent un animal, en promettant une
récompense.

Summer Johonnesson, 23 ans, étudiante dans une école de mode en Floride, est
venue avec des amis pour aider les sinistrés. Elle accompagne une femme,
visiblement bouleversée, qui a perdu son chat Maizy et s'effondre en larmes
quand elle tente de le décrire.

Dori Mayard, une infirmière de 42 ans, amène au contraire ses deux chiens
dans le chenil. Elle a pu les récupérer dans sa maison inondée, mais ne peut
s'en occuper pour l'instant. Avec une dizaine de membres de sa famille, elle
s'est relogée temporairement dans un deux-pièces à Gonzales, en attendant
d'envisager l'avenir.

N'oubliez pas de donner aux organisations qui ont bien du mal

devant cette tâche gigantesque.Cliquez sur la bannière de mon entête. Merci.

 

 
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