Comment défendre les droits de "Mimine"? Une laie apprivoisée, sauvée, en situation illegale.
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200 euros d'amende, et puis quoi encore?
Quelle honte que ce système judiciaire qui donne tort à la vie et à l'amour et raison aux assassins chasseurs, aux toreros tortionnaires, aux agriculteurs éleveurs dans des conditions abominables, aux abatteurs des abattoirs, aux Mengele des laboratoires d'experimentation animale, aux dresseurs-bourreaux, aux massacreurs de pigeons ??
Une agricultrice se bat pour défendre les droits de "Mimine"
Après l'avoir soignée nourrie et bichonnée pendant plus d'une décennie, il est hors de question pour Evelyne Cornu de se séparer de celle qui est devenue son animal de compagnie. Elle s'est beaucoup attachée à elle et la considère un peu comme un membre de sa famille.
La laie vit dans un enclos et "communique " avec sa maîtresse, en répondant à ses appels. "Mimine, qui vit dans un parc clôturé, m'entend, me sent et me reconnaît comme si c'était un petit chien", explique Mme Cornu.
Elle craint que sa protégée ne se fasse tuer par un chasseur si elle était remise en liberté et refuse catégoriquement de se soumettre à l'injonction du tribunal. Elle envisage même de recourir à un avocat pour défendre les droits de l'animal. Pour avoir empêché la saisie de sa laie, la propriétaire doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Périgueux.