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Psychanalyse et animaux.

L'affaire DSK: Nicolas Bedos dit l'invention de Tristane Banon et sa gratitude envers Anne Sinclair

20 Septembre 2011, 06:21am

Publié par Jo Benchetrit

http://cdn-femina.ladmedia.fr/var/femina/storage/images/actualites/nicolas-bedos-pas-de-television-cette-annee/3452956-1-fre-FR/Nicolas-Bedos-pas-de-television-cette-annee_rubrique_article_une.jpg

 

Rassurez vous, je ne me permettrais pas d'insinuer que Mlle Banon ment sur les faits qu'elle décrit comme une possible tentative de viol de DSK sur elle,selon sa conviction:

"«Ce monsieur m'a fait venir dans un appartement, dans ce qui ressemblait à une garconnière pour un complément d'interview. Il a fermé à double tour, a laissé les clefs sur la porte. Très vite, on s'est battu, ça a mal touné. Si je n'avais pas eu beaucoup de chance, cela aurait fini par un viol», poursuite Tristane Banon."

 

Bon, il a laissé les clés sur la porte, dit elle, ce qui est à la decharge si j'ose dire de DSK si les faits se sont passés comme ça.

je le redis, TOUTES les femmes ont pu vivre des choses comme ça, fort desagréables, mais qui n'ont jamais debouché sur des viols, non pas par "chance"(que veut-elle dire par "chance"?), mais parce que le mec n'etait pas un violeur, mais juste un connard un peu trop sûr de son charme et ne sachant pas bien gérer sa libido. Mais finalement capable de se maîtriser assez pour ne pas aller jusqu'au bout de sa pulsion. 

Car, par rapport à la frêle jeune fille qu'est Banon, question force, cette fois, c'est DSK le plus fort, alors que Dialo mesure 1m80 et est bien musclée.



 

 

Ce matin, j'ai entendu à Europe 1 que Nicolas Bedos (le filleul de Me Gisèle Halimi très remontée contre DSK) se plaint d'une invention de Tristane Banon selon laquelle il serait son meilleur ami, alors qu'il dit ne l'avoir croisée qu'une fois. L'avocat de N.Dialo s'énerve grave , de son côté et j'avoue que ce mec, qu'il croit  ou pas défendre une juste cause (je veux dire en dehors de l'argent) me fait un chouia trembler vu ce qu'il dégage de violence agressive. Il soutient et sans doute stimule la plainte de Tristane Banon.

A Anne Sinclair, Nicolas Bedos balance ceci avec un bouquet de fleurs et quelque chose de moins amène à Mlle Banon:

"Grâce à toi, chère Anne, les cocues ivres de rage viennent de se transformer en déesses de l‘amour. "

J'ai trouvé ce texte réponse de Nicolas Bedos à tristane Banon ici (clic):

 

"Vendredi. L’impresario de Tristane Banon (qui se fait passer pour sa mère) lui souffle un « J’accuse DSK » dont le style juvénile rappelle davantage Anna Gavalda que l’auteur de Germinal. Qu’elle ait été brutalisée ou non par un malade mental (Rocard n’est pas gâteux, Rocard est franc), cette romancière convalescente est moins bonne que Torreton dans le rôle de la victime.

J’en profite pour implorer Tristane d’arrêter de me citer dans la presse comme « son meilleur ami ». Du peu que je m’en souvienne (il était tard dans mon whisky), je ne l‘ai croisé qu’une fois, dans une boîte à la mode ringarde, et ce fut un peu court pour parler de symbiose.

Elle a juste eu le temps d’évoquer ses projets, qui sont restés muets, la rubrique des faits divers l’empêchant sans doute de squatter les pages cultures. Dommage. Tristane, fragile Tristane, retardataire lacrymale : puisque à te lire nous sommes désormais comme les deux doigts de la main, permets moi de te rappeler que la justice fonctionne.

Elle te paraît sans doute trop lente, mais vu les huit années qu’il t‘a fallu pour porter plainte, je t’invite aujourd’hui à davantage de modestie. Conseil de bon copain : euthanasie ta mère et termine ton bouquin." "

 

Attention, danger! Je pense que ça peut faire contagion et que toutes les mythomanes de France et d'ailleurs peuvent se réveiller avec  un: "moi aussi, je veux passer à la télé!" qui se manifestera sous la forme: "moi aussi, DSK m'a enlevé le soutien-gorge."

Ça me rappelle quand on veut tuer les pigeons—association libre après le soutif "pigeonnant", forcément... sur le triste réel de ces animaux qui, eux, n'ont d'autres avocats que 4 ou 5  personnes en france, enfin,  bien moins que les humains—on   invente  des tas de pseudo-raisons pour le faire.

Qui veut noyer son pigeon l'accuse de la rage, c'est toujours comme ça. Après, si DSK dit vrai...il est le pigeon de qui?
Les amis de Banon se situent où, du point de vue politique, au fait? 

 

J'ajoute la moitié du post de Nicolas Bedos, qui contient des remarques d'un machisme franc mais évidemment terrible, révoltant sur la mentalité masculine méprisante pour celles qu'ils désirent, les "connes qui passent". Hé ben, je préférerais être une pute qui les fait payer très cher qu'être la "conne qui passe".

Freud en parle dans un texte sur la dévalorisation de l'objet du désir. Ce sont des hommes comme ça, qui ne méritent pas les femmes pour qui ils bandent, qui, elles, savent aimer l'objet de leur désir, quitte à le hisser très haut en s'y essoufflant. Imaginaire, quand tu nous tiens!

Mais N.B le dit bien en montrant la beauté de ce qu'il désigne comme de l'  amour-amitié, d'Anne Sinclair pour Dominique SK.


Voilà donc le texte de N.Bedos:

"Mercredi - Cher lecteur indigné,
Tu pourras dire ce que tu veux du retour peu discret de Dominique Strauss-Kahn (c’est vrai qu’il aurait pu la jouer plus que basse : rejoindre la Belgique dans la soute d’un ballon dirigeable, atterrir en parachute dissimulé sous une perruque de Lady Gaga puis descendre sur Paris à dos d’âne, tu peux continuer à pester, calculer le prix de l’essence qui transporte ses valises de remords, suspecter à loisirs les sourires que lui et sa femme se balancent sous les flashes mais moi mardi ne t’en déplaise, j’ai envoyé un bouquet de fleurs à l’épouse en titane, « l’admirable » Anne Sinclair. Misérable offrande pour tous les services qu’elle vient de rendre aux couples dits « modernes »- et plus précisément aux enflures infidèles dans mon genre ces éternels adolescents (priapiques ET romantique) dont la capote est tiraillée entre deux sincérités successives : d’un côté ce désir fugitif (mais vif) que leur inspire la conne qui passe, et de l’autre cet amour profond qu’ils ne cessent d’éprouver pour la madone qui reste. Grâce à toi, chère Anne, les cocues ivres de rage viennent de se transformer en déesses de l‘amour. Tu annonces une nouvelle ère, durant laquelle on ne nous obligera plus à croire qu’une seule et même paire de nibards (rassure-toi chienne de garde, je pourrais pareillement évoquer la navrante excroissance qui pendouille entre nos cuisses), et qu’un unique objet peut enflammer l’âme sœur jusqu’à la fin de nos jours !

Non ! Anne n’est pas le modèle désuet de la soumise aux yeux fermés (comme le vocifère ma marraine adorée – Gisèle Halimi- que je préfère en tête-à-tête à déjeuner qu’en tête à claque sur ITélé), bien a contraire, marraine, Anne , c’est l’avenir de nous tous : l’amitié dans l’amour, des « a »minuscules servant de circonflexe au grand « A » du verbe aimer, c’est le pluriel anecdotique qui, dans un monde adulte, ne devrait pas froisser le singulier sacralisé."

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