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Psychanalyse et animaux.

Hessel est indignant: il parle pire que Le Pen de l'occupation allemande et, injustice, lui n'est pas puni. Le Pen a pris 3 mois de prison pour moins que ça.

16 Octobre 2012, 20:11pm

Publié par Jo Benchetrit

 Hessel me fait irresistiblement penser au faux juif du film K d'Arcady avec Bruel .
K, thriller où un ancien nazi se fait passer pour un juif sorti des camps. QUI est Hessel?
Un vieil imposteur double de Le Pen? 
Il serait en partie juif et ex resistant? Je demande à voir. Ou alors son identification à l'agresseur* en a fait le pire allié des nazis, celui qui est admis, celui qui est anobli par son CV. Mais j'ai vraiment du mal à y croire, à son CV. 


pour Le Pen:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/02/16/apres-ses-propos-sur-l-occupation-le-pen-condamne-en-appel-a-trois-mois-de-prison-avec-sursis_1644570_823448.html

La cour d'appel de Paris a condamné, jeudi 16 février 2012, à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende l'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen.
Il était rejugé après une cassation pour avoir déclaré en 2005, dans le journal d'extrême-droite Rivarol, que l'Occupation allemande n'avait pas été "particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés".
C'EST A DIRE EXACTEMENT CE QUE DIT HESSEL EN TOUTE IMPUNITÉ, avec plus grave sur Israel qui serait pire que les nazis :

"Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Greco.

Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci : l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions ainsi que le vol d’œuvres d’art.

Tout cela était terrible mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et, de ce fait, nous rendait, à nous résistants, le travail si difficile."

 

* "Le concept d'identification à l'agresseur a été introduit par Ferenczi et décrit par la suite par A. Freud (1936). Par ce mécanisme de défense, "le sujet confronté à un danger extérieur, s'identifie à son agresseur, soit en reprenant à son compte l'agression telle quelle, soit en imitant physiquement ou moralement la personne de l'agresseur, soit en adoptant certains symboles de puissance qui le désignent"[2] . Ce mécanisme psychologique va permettre à l'enfant abusé, en introjectant une partie des caractéristiques de son agresseur de passer d'une position passive à une position active.

 Dans ce mouvement identificatoire, l'enfant se soumet masochistement à l'objet d'amour de l'agresseur qui se transforme en haine d'objet et en haine de soi après coup. La haine et l'agressivité ressenties sont alors retournées contre soi. L'agressivité et la haine d'objet  engendrent des sentiments profonds de culpabilité chez la victime.

L'enfant devient son propre mauvais objet tout en continuant à aimer ses parents. Un lien libidinal est ainsi préservé et le tient autant soi peu à l'existence et le retient « au bord d'un gouffre psychique mortel »[3]. L'enfant victime intériorise la culpabilité que ne ressent pas l'agresseur : « l'enfant est déjà clivé, à la fois innocent et coupable, et sa confiance dans le témoignage de ses propres sens est brisé [4] »

 Ce que confirme x, victime d'inceste :

« Parfois il pleurait et à chaque fois j'avais la sensation d'avoir le cœur déchiré, il me l'arrachait. Cet homme m'émouvait......  Mon pauvre papa » 

D'autres mécanismes de défense, tels que la dissociation et le clivage, sont souvent associés avec celui de l'identification à l'agresseur. X : « C'est difficile de dire oui maman est bien et maman n'est pas bien en même temps »

 L'identification à l'agresseur permettrait à la victime de se préserver de la confusion entre ses représentations de soi et de l'objet, et de conserver sa capacité d'attachement nécessaire à sa survie physique et psychique"....http://psychologue.20minutes-blogs.fr/archive/2010/01/08/traumatisme-identification-a-l4agresseur.html

 

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