Je continue! Blog pour devenir champions de bonté.
Merci de vos encouragements à continuer malgré ma désillusion sur l'impact d'un blog anti- barbarie humaine, particulièrement après la Norvège. Mais vous savoir à mes côtés m'a redonné la pèche. Comme dit Camus dans le mythe de Sysiphe: "Cela consiste à recommencer."
Question principale:
Et la bonté, bordel? Faire un Eloge de la bonté, à notre époque semble anachronique.
Le sans-gêne de notre espèce et son absence de compassion au nom des gènes, le mépris, la haine, la torture, le terrorisme aveugle, le destruction, y en a pourtant marre.
La colère est salvatrice, et j'en ai plein mon cartable.
Bises à tous ceux qui me soutiennent dans cette difficile lutte contre le tsunami de la pulsion de mort que notre espèce a prise pour maître.
La bonté n'est pas le gentillesse. La bonté est du côté de l'être...non de l'existence seulement comme pourrait l' être la gentillesse. Mais commencez par la gentillesse, la bonté peut venir , surtout si ce n'est pas trop hypocrite. L'éthique, disait Lacan, c'est le geste.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron et en aidant, en combattant la cruauté, qu'on devient bon.
La bonté n'est pas si bête, même si les bêtes sont souvent bonnes. C'est la cruauté qui l'est.
Sophocle: "Souvent bêtise est soeur de cruauté."
Et que la soeur de la bonté soit à mes yeux la justice permet de voir que l'on peut être bon sans être si gnan gnan que ça.
Et si vous me trouvez gnan gnan, après tout, je m'en fous. La morale ne doit pas être applaudie. elle est juste l'évidence de ce qu'il faut. Je ne cherche pas la popularité, mais à montrer le chemin du devoir. pour ce blog, l'efficacité serait que vous compreniez la différence entre moralisme étouffant et morale.
La loi n'est pas toujours légitime, à preuve la 521-1 et son alinéa 7.
En l'abscence de toute consceicne morale, seule la sanction,pourtant vous donnerait à réflechir. Mais la loi transcendante, celle de l'oedipe, celle qui interdit que l'on en reste à sa perversion infantile, elle, est libératrice de ses pulsions imbéciles et cruelles..
Dans notre monde immonde on a plus honte de la bonté que de la cruauté. Faudrait tout de même voir à changer ça. Faudrait voir à être fier de sa bonté. et pas dan s le défi des aficionados et autre psychopathes qui font de la cruauté une marque de virilité triomphante, alors que ce sont juste des homos refoulés. La méchanceté est plus anale.
Il est facile de changer le monde; Suffit juste de le vouloir et d'être assez nombreux, de plus en plus nombreux...dans son camp.
C'est comme de devenir vegetalien. Ensuite, on se sent mieux car la bouffe viandarde est lourde, grasse, toxique et cruelle.
La bouffe végé est bonne. Bonne, ça vous dit quelque chose? Manger du bon, et de la bonté, c'est pour certains un début.
Bon, je reconnais que ça ne suffit pas à rendre les gens meilleurs dans tous les cas...hélas, on trouve des végés assez monstrueux aussi.
Rendre l'humain bon est un challenge où bcp se cassent le nez...Mais on peut au moins essayer meilleur?
Le "Il faut imaginer Sysiphe heureux" de Camus peut-il suffire ??
C'est vrai qu'être en accord avec son surmoi est apaisant.
Dans le même temps, ça souffre trop pour nous contenter de ça.
Les animaux martyrs hurlent l'urgence de leur délivrance.
Et dire qu'il serait si facile de tout changer!
Alors, pourquoi cette obstination à bâtir notre vie sur des cadavres et de la souffrance???
Je rajoute donc:
Ayez ENFIN pitié de ces petits. Ou assumez donc votre ignominie et ne pleurez pas (et ne tapez plus) si on vous la dit. Trop dur ? Seriez pas hypersensible, vous?