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Psychanalyse et animaux.

gastronomie et barbarie(foie gras etc.)

Vive les farines animales pour nourrir les poissons et autres martyrs de la bouffe immorale!

18 Février 2013, 06:58am

Publié par Jo Benchetrit

http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2012/09/10/449491/images/gaspillage_alimentaire.jpg

 

"Approuvé en juillet 2012 par les experts des Etats membres de l'UE, le retour des farines de porc et de volailles pour nourrir les poissons d'élevage sera autorisé à compter du 1er juin, a annoncé jeudi la Commission européenne.

"La France s'était prononcée contre cette disposition européenne", a indiqué le ministre, qui a rappelé que la disposition de Bruxelles ne rendait "heureusement" pas obligatoire l'utilisation des farines animales."

 A l'heure du tollé contre les farines animales à nouveau à l'ordre du jour du fait que Bruxelles leur donnera bientôt feu vert  pour nourrir d'autres animaux d'élevage, j'appelle à la réflexion.
(autorisation qui sera  appliquée ou pas, vu le tollé de la connerie humaine au nom de la parano securité sanitaire, bof bof, c'est  impossible avec les élevages barbares concentrationnaires malsains   pour la santé physique et mentale de chacun, y compris vegan.)


La crise de la vache folle, évidemment, mit l'homme devant son machiavélisme, démontrant que nous avons détourné la nature au point d'en faire un monstre à la Frankenstein.

 

Mais dans cette logique, jeter les animaux réduits en farine du fait de leur mort due aux conditions effroyables que nous imposons aux bêtes, les jeter est monstrueux, encore plus  que de les donner à manger à d'autres suppliciés qu'il faut nourrir de toutes façons !

Une fois de plus , la bêtise humaine frappe, redoublant la cruauté des élevages par le massacre d'autres espèces pour nourrir les malheureux poissons pris dans les bassins de l'aquaculture.

Je n'ai rien contre le fait d'utiliser les déchets pour cette raison:

HALTE AU GASPILLAGE! Ne pas leur donner ces farines faites des milliards d'animaux tués pour rien, c'est à dire pour être incinérés ou réduits en poudre, c'est condamner des milliards de milliards de poissons sauvages à devenir la proie des pisciculteurs.
Ainsi, pour "fabriquer" 1kg de saumon, il faut sacrifier 4kg de poissons sauvages!!!

OUI, IL YA DES MOMENTS OÙ IL FAUT SAVOIR PARLER À CONTRE-COURANT DE LA MARÉE.

On sait déjà que des études scientifiques prédisent des océans sans poissons d'ici 2050.

Une petite voix en moi dit: tant mieux, il y aura moins de souffrance.
Faux, lui répond une autre. Car il y aura toujours ces bassins d'élevage horrible où, entassés comme le sont tous les animaux de batterie, les poissons endureront le pire, gavés de farines animales.
Alors? me direz vous,
Alors, quelle voix écouter?

Je vous dirais bien, celle de la raison et du coeur:

Ne plus manger de poisson, pas plus que de viande, ni de produits animaux...Comme je le fais, comme d'autres, à la fois par éthique et par écologie. Il suffit de se supplémenter en vitamine B12.

Mais vous ne m'écouterez  et ne serez vegan comme moins de 1° des farnçais que si vous en avez envie, condamnant probabalment les mers à se desertifier à l'image de nos affects, notre pitié, mais aussi de notre raison...Or une mer sans animaux, c'est une mer morte.   Une grande partie de l'oxygène que nous respirons vient des coraux. Coraux eux aussi menacés puisque la pollution les tue peu à peu, en plus des dégâts faits intentionnellement à ces barrières, nids de nombreux êtres vivants marins.

 

Alors, si une voix me dit: qu'il n'y ait plus de vie pour que la souffrance imposée par l'homme cesse! il  faut bien savoir que "toute vie", c'est aussi bien la vôtre, cher ami "lectueur". Car, bien que dévastatrice, bien que, finalement haïssant toute vie sauvage qu'elle ne peut maîtriser, l'espèce hélas coupable de sa bêtise +cruauté dont nous sommes, fait partie à l'insu de son plein gré de la nature qu'elle détruit. Et tout: Delenda! finit toujours par se retourner contre soi.

Il faudra bien qu'un jour les hommes se rendent compte qu'on ne peut dire : "Viva la muerte de tous les autres!" tout en restant eux-mêmes longtemps vivants.

En détruisant toute liberté en dehors de la sienne, l'homme a réduit la nature à un être sous sa botte cruelle, agonisant, incapable de se défendre. Ben oui, ça avait commencé par "Struggle for life", la lutte contre la nature difficile. Puis, vue notre puissance destructrice infinie, ça a dégénéré....en combat sur tous les fronts contre la vie. On a gagné.
Mais la victoire de l'homme est amère, car elle le conduit à vivre dna sun monde sna sâme, sans pitié, fonctionnel, et au final, non viable pour lui, puisque par retour de manivelle il court à sa propre perte.
Enfin! me direz vous, à présent, on le sait. Donc on va faire en sorte de stopper tout ça. Pulsion de mort, au placard! pulsion de vie, à toi de jouer!
Vous le croyez vraiment?
La fascination de l'homme pour la mort (le principe de plaisir est branché directement sur le désir de mourir, on parle bien de petite mort pour désigner ce qui nous envoie au 7° ciel, non?) fait qu'il préfère, tel le commandant du Titanic, attendre qu'il soit trop tard pour réagir... en vain.

 

"Moi seule en être cause, et mourir de plaisir"(Corneille in Horace)

Les survivants à notre passage seront très peu, sans doute ceux qui, jusque là, sont parmi les plus anciens et qui ont résisté à d'autres fléaux, comme nos amis les cafards.

Si cette perspective vous fout le bourdon, oeuvrez pour que ça n'arrive pas.

C'est possible de le faire à temps.
Et si pourtant vous persistez à manger de la viande et du poisson, ne résistez plus à la nécessité de recycler les morts pour nourrir les animaux que vous avez sous votre impitoyable joug. Oui, vive la nourriture par farine et autres produits recyclés.
Chaque seconde en France, 38 kg de nourriture comestible est jetée!  HONTE! Vive le freeganisme, ceux qui mangent ce qui est jeté et encore bon...Oui, si l'homme persiste à humilier, torturer, massacrer, ne le laissez plus jeter ce qui a souffert, que ce ne soit pas pour rien, enfin, pour la poubelle.

Un peu de sens moral, SVP!

 

 lire http://lesmoutonsenrages.fr/2012/10/20/vers-un-plan-contre-le-gachis-alimentaire-en-france/

 

Extrait: "Chaque Français jette en moyenne 90 kilogrammes par an de produits alimentaires encore bons à manger."

Ecouter: http://www.franceinter.fr/emission-service-public-la-reeducation-du-perime-le-gaspillage-alimentaire

Les farines animales, pauvres cadavres pour de futurs cadavres dans notre assiette et nos poubelles, ben oui, font partie pour le moment du grand gaspillage. Honte sur nous.

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Manger de la viande tue aussi celui qui la mange.Etre végétarien et mieux, vegetalien, est bon pour le coeur et les artèresEtude sérieuse

31 Janvier 2013, 09:46am

Publié par Jo Benchetrit

C'est inquietant pour nos familles et amis viandards.

La viande, y compris animaux de mer, accroît

 

comme le tabac  l'alcool et la sedentarité

le risque cardio vasculaire.

 

Cette recherche

confirme  une étude américaine sur plus de

 

121.000 hommes et femmes publiée en mars 2012 dans les Archives of Internal 

 
Medicine 
http://www.livraison-fruits-et-legumes.fr/images/index_04.jpgqui montrait un lien très fort entre le fait de manger 
quotidiennement de la viande   et un risque plus grand de mortalité de 
toutes causes (+12%), de maladies cardio-vasculaires (+16%) et de cancer 

(+10%).

 De nombreux journaux ce matin se font l'echo d'une etude britannique sur 45000 volontaires qui  conclut à 32%  de chance de moins d' avoir une maladie cardio vasculaire chez les végétariens.

http://www.lepoint.fr/images/2013/01/18/societe-alimentation-viande-vegetarien-carnivore-aymeric-caron-1037315-jpg_906328.JPG


Mais la viande tue d'abord les animaux après leur avoir pourri la vie de A à Z.

 Quant aux laitages et aux oeufs, c'est la même filière.Donc qui mange un oeuf, mange une poule!!! Et qui mange du fromage tue à la fois la mere vache ou chêvre et ses bébés.affiche-vg.jpg

En voici quelques uns:

 

Le cœur des végétariens en meilleure forme
Radio-Canada
La Dre Francesca Crowe et ses collègues de l'Université d'Oxford expliquent que la différence est attribuée en grande partie aux effets du cholestérol et de la tension artérielle qui sont plus élevés généralement chez les non-végétariens. Selon la Dre ...
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Santé: Être végétarien réduit les risques de maladies...
Le Huffington Post
SANTÉ - Manger du boulgour, ça ne fait pas rêver mais pourrait bien vous sauver la vie. Être végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires comparativement aux personnes consommant de la viande et du poisson, selon une vaste ...
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Etre végétarien est bon pour le coeur et les artères
Le Progrès
Les végétariens ont moins de maladies cardio-vasculaires, revèle une vaste étude britannique publiée mercredi, qui semble confirmer les conclusions de récents travaux américains liant la consommation de viande rouge à un risque accru de mortalité.
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Le Progrès
Être végétarien réduit les risques de maladies cardiovasculaires
dh.be
BRUXELLESEtre végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires comparativement aux personnes consommant de la viande et du poisson, selon une vaste étude menée au Royaume-Uni et publiée mercredi aux Etats-Unis. "La majorité ...
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Etre végétarien diminue le risque cardiaque de 32 %
Top Actus Santé
Les végétariens auraient 32 % de risque en moins de contracter des maladies cardiovasculaires. Ne pas manger de viande animale serait donc bénéfique à l'organisme, selon une nouvelle étude britannique réalisée par la Dre Francesca Crowe et ses ...
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Top Actus Santé
Les végétariens ont moins de risque de souffrir du cœur
Francetv info
Mangez des cœurs d'artichaut, ils vous le rendront. Etre végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires par rapport aux personnes qui consomment de la viande et du poisson, selon l'étude European Prospective Investigation into ...
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Francetv info


Blogs 1 nouveau résultat pourvegetarisme,vegetarien,vegetalien,
Manger végétarien protège des maladies cardiovasculaires - RTBF ...
par mediation@rtbf.be (AFP)
Etre végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires comparativement aux personnes consommant de la viande et du poisson, selon une vaste étude menée au Royaume-Uni et publiée mercredi aux Etats-Unis.
RTBF info - La Une


Web 8 nouveaux résultats pourvegetarisme,vegetarien,vegetalien,
 
LeTemps.ch | Les végétariens ont un moindre risque de maladies ...
Être végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires comparativement aux personnes consommant de la viande et du poisson. C'est le ...
www.letemps.ch/.../Les_végétariens_ont_un_moindre_risque_...
No Steak d'Aymeric Caron - Végéweb
Who is the bad guy for your requirements? These are the facts so eat what you murder. This is animal liberation. Eight billion killed for human pleasure ...
vegeweb.org/no-steak-d-aymeric-caron-t11430.html
Aymeric Caron: «Notre rapport aux animaux et à la viande est ...
Je suis végétarien, et non végétalien, même si je m'intéresse de près à ce ... Marie-Soizic: Quelle a été votre motivation première pour devenir végétarien?
www.20minutes.fr/.../1089769-aymeric-caron-notre-rapport-a...
Paul McCartney et le végétarisme - Le blog de Bernard Gensane
Cela dit, j'ai beaucoup d'estime pour les végétariens. Au-delà, les végétaliens, qui ne mangent ni viande ni poisson, ni ce qui est produit par les animaux ou les ...
bernard-gensane.over-blog.com/article-paul-mccartney-et-le-v...
Ma vie de végétarien : entretenir l'héritage laissé ... - Huffington Post
Cela fait maintenant longtemps que je suisvégétarien et au fil des ans j'ai pu voir les ...
quebec.huffingtonpost.ca/.../vie-vegetarien-paul-mc-cartney_b...
Enchiladas végétariens « Cuisine vgr
Une recette tirée de mon livre de cuisine mexicaine et arrangée à ma sauce vgr : enchiladas aux pois chiches ! Pour une ou deux personnes; temps de ...
cuisinevgr.wordpress.com/2013/01/29/enchiladas/

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1)Le cœur des végétariens en meilleure forme
Radio-Canada

Le fait de ne pas manger de viande animale réduit de 32 % le risque de contracter des maladies cardiovasculaires, montre une étude britannique.

La Dre Francesca Crowe et ses collègues de l'Université d'Oxford expliquent que la différence est attribuée en grande partie aux effets du cholestérol et de la tension artérielle qui sont plus élevés généralement chez les non-végétariens.


Selon la Dre Crowe, ces travaux confirment toute l'importance de l'alimentation dans la prévention des maladies cardiaques.

Ces résultats sont basés sur l'enquête EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) qui a suivi les habitudes de près de 45 000 participants âgés de 50 à 70 ans en Angleterre et en Écosse.


Ce groupe était composé à 34 % de végétariens, un nombre élevé pour ce type d'études.


Cette réalité a permis d'établir des estimations précises des risques cardiovasculaires dans chacun des deux groupes.

« Les résultats montrent clairement que le risque de maladies cardiovasculaires est d'environ un tiers plus bas chez les végétariens comparativement aux non-végétariens. » — Pr Tim Key, coauteur de l'étude

De nombreux facteurs ont été mesurés pour calculer le risque, comme l'âge, le tabagisme, l'alcool, le milieu socio-économique.

La recherche n'a pas fait de distinction entre végétariens et végétaliens*, une pratique alimentaire qui exclut également la chair animale, mais aussi le poisson, les crustacés et les produits dérivés des animaux, comme les œufs, le miel ou le lait. 

Le détail de ces travaux est publié dans l'American Journal of Clinical Nutrition.

*Dommage!!!

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2)Santé: Être végétarien réduit les risques de maladies...

Le Huffington Post

SANTÉ - Manger du boulgour, ça ne fait pas rêver mais pourrait bien vous sauver la vie. Être végétarien réduirait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires comparativement aux personnes consommant de la viande et du poisson, selon une vaste étude menée au Royaume-Uni et publiée mercredi 30 janvier aux États-Unis.

"La différence dans le risque provient probablement des effets du cholestérol et de la tension artérielle" plus élevés généralement chez les non-végétariens et "montre le rôle important de l'alimentation pour la prévention des maladies cardiaques", explique le docteur Francesca Crowe, de l'université d'Oxford au Royaume-Uni, auteur de cette recherche.

45.000 volontaires

Il s'agit de l'étude la plus étendue jamais effectuée au Royaume-Uni comparant l'incidence des maladies cardio-vasculaires entre végétariens et non-végétariens. L'analyse a porté sur près de 45.000 volontaires âgés de 50 à 70 ans en Angleterre et en Écosse, enrôlés dans l'enquête dite "European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition" (EPIC).

Dans ce groupe, 34% étaient végétariens, un nombre élevé rare dans les études de ce type, ce qui a permis aux chercheurs de faire des estimations plus précises des risques cardiovasculaires dans chacun des deux groupes.

Un risque diminué d'un tiers

"Les résultats montrent clairement que le risque de maladies cardio-vasculaires est environ un tiers plus bas chez les végétariens comparativement aux non-végétariens", souligne le professeur Tim Key, directeur-adjoint de l'unité d'épidémiologie du cancer à l'université d'Oxford et co-auteur de l'étude.

Les chercheurs ont pris en compte plusieurs facteurs pour calculer le risque:

  • l'âge
  • si les sujets fumaient
  • la quantité d'alcool consommé
  • l'activité physique
  • le niveau de formation
  • le milieu socio-économique

Recrutés tout au long des années 1990, les participants ont répondu à des questionnaires détaillés sur leur état de santé et leur mode de vie.

 

 


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Des grillons dans le chocolat. Pour répondre à un article du Point.

29 Décembre 2012, 17:17pm

Publié par Jo Benchetrit

Et vous, vous préférez une bouchée Mon Chéri à la mouche  ou à la cerise? Le grillon du foyer cramé dans une poêle ou chantant le bonheur du cocooning?? Un adorable petit agneau bêlant ou égorgé et épluché encore vif? Une vache allaitant un petit  veau  ou un veau incarcéré dans une sorte de cage, et sa mère épouvantée qu'on le lui ait volé avant de finir comme lui à l'abattoir? Une mer sans poisson ni vie aucune pour un carré de poisson surgelé ou un océan où grouillent d'étranges créatures colorées sousmarines?? une poule sautillant dans l'herbe avec ses poussins à ses trousses ou enfermée dans des cages et hangars où elle ne peut pas remuer durant toute sa vie? des canards heureux dans une mare ou des canards pour foie gras baignant dans diarrhée,vomi  et le pus des pattes blessées sur la ferraille de sa cage où on ne peut même pas lever une aile entre 2 séances de torture-gavage+ antibiotiques? Réel trop dur pour en parler ? Changeons-le, au lieu de nous mettre la tête dans le sable.

Vous dites:"l'entomophagie, seule à même de relever le défi alimentaire de la planète."

Je suis vegan depuis plusieurs années et je relève le défi d'une société sans viande avec bonheur, bonne santé et surtout conscience tranquille.

En effet pas de souffrance animale +moins de faim dans le monde car ce sont nos animaux d'élevages, ces malheureux, qui bouffent les protéines végétales exportés par les pays pauvres pour nourrir le bétail des riches. 


Alors, foutez la paix aux insectes, dejà victimes de nos pesticides qui nous tuent  aussi, nous obligeant à acheter du bio, plus cher car pas aidé par des subventions que l'on paie pourtant avec ses impôts.

La société est organisée  contre la vie. Avec ce genre de mythes, la journaliste ne fait pas de l'information mais colporte une  rumeur. Nous n'avons pas besoin de protéines animales. Mangez des légumes secs, anti diabète et maladies cardiovasculaires. Et stop, SVP, aux bêtises auto-hypnotiques qui sont causes de tant de malheur. Honte aux humains...Inhumains et stupides, ce qui va  très bien ensemble.

 Les  insectes souffrent et sont cuits vivants! Que d'horreurs! N'en avez vous donc pas marre de nuire?

C'était mon commentaire à cet article peu malin:

http://www.lepoint.fr/insolite/pour-les-fetes-offrez-du-chocolat-fourre-au-grillon-28-12-2012-1606660_48.php

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une video de l214 sur Hollande, Trierweiller, les mensonges et le foie gras.

27 Décembre 2012, 16:00pm

Publié par Jo Benchetrit

Comment cuisiner le foie gras des bouffeurs de foie gras? Avec de la mauvaise foi.
Vous pouvez faire passer. merci.
Voir ceci, très bien presenté:
http://www.stopgavage.com/foie-gras-satirique-hollande-trierweiler?play#video

Vive la Californie qui en a interdit la consommation,1/2 bon point aux nations qui en interdise la production mais pas la consommation. comme la plupart des pays d'Europe, et dans le monde au moins 2 ex   gros producteurs, Israël et la Pologne.

 Par contre, la production de Hongrie est sans aucune règle et 25% du foie gras annoncé comme français est hongrois.ce qui signifie: encore plus de souffrance, aliment encore plus arrosé d'antibiotiques, les pattes ensanglantées pleines de pus blessées sur de la ferraille rouillée  nécessitant ça, ainsi que les bains de vomi et de diarrhées, et les maladies attrapées du fait de la baisse des défenses des animaux martyrisés.Sinon les pertes seraient énormes surtout qu'ils rajoutent une séance de torture-jour, histoire de faire un foie encore plus malade donc  plus gros.
L'éthique ne semble plus française dès que la panse est en jeu. Hollande est une caricature de l'hypocrisie à ce sujet.
Perso, entre nous, je ne comprendrai jamais qu'une torture soit imposée pour son plaisir, ici, qq. secondes de plaisir sur le palais. 
il faut vraiment s'aimer énormément pour détester autant les êtres sensibles.car il faut vraiment de la haine pour mépriser et fouler au pied ses propres principes au profit de son simple plaisir.
et ça vaut aussi bien pour les amateurs de cirques avec animaux et les corridas....mais aussi bien pour ceux qui mangent des produits ayant nécessité une vie abominable, surtout alors qu'on peut faire autrement.
L'idée qu'il faille  s'aimer pour aimer les autres est , on le voit dans le rapport odieux des hommes aux animaux, 
contredite par de multiples faits, dont ce qu'on appelle le narcissisme des petites différences qui mène aux guerres.
Par contre, la honte et le dégoût de soi quand on le mérite   me semblent   signes d'une belle capacité à aimer autrui et à le respecter.
Il faut  se sentir responsable de ce qui est et contre lequel on ne fait rien.
Et quand je vois ce qui se passe, ce qui est le minimum exigible pour  mériter le nom d' humain, une phrase de la tirade de Camille me revient en mémoire:
"Que le courroux du ciel, allumé par mes voeux, fasse pleuvoir sur elle un déluge de feu."
Corneille

http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/



Début du message réexpédié :

De : Association L214 <contact@L214.com>
Date : 27 décembre 2012 16:08:10 HNEC
À : <jobench@free.fr>
Objet : Info du jour #11 : une vidéo pour faire le buzz !!!
Répondre à : Association L214 <contact@L214.com>

Si cette lettre s'affiche mal, vous pouvez la consulterici

1 info par jour sur la production de foie gras
Info du jour à partager #11

François Hollande et Valérie Trierweiler en VRP du foie gras

Ce matin, François Hollande s'est rendu au marché de Rungis pour mener une opération de communication pour l'industrie agroalimentaire. Ce n'est pas la première fois que le président de la République mène ce genre d'opération.

Voici une vidéo satirique qui les montre lui et sa compagne, Valérie Trierweiler, dans la promotion de la filière foie gras. Une vidéo qui confronte discours et réalité de terrain, un décalage détonant :

François Hollande VRP du foie gras

D'une approche grinçante et humoristique, nous pensons que cette vidéo peut être partagée par le plus grand nombre. Merci d'aider à son lancement en la diffusant le plus largement possible autour de vous ! Mille mercis.

→ Foie gras : une info par jour à partager

Chaque jour, du 17 au 31 décembre 2012, nous publierons une info concernant la production de foie gras.
Vidéos, infos brutes, articles ou billets d'humeur se succèderont pour donner une vue d'ensemble de cette production : de quoi renforcer son argumentaire pour appuyer son refus du foie gras aux repas de fêtes de fin d'année, de quoi lever le voile sur ce que vivent vraiment les animaux et mettre un terme aux idées reçues.

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Recettes de Noël, l'arbre de noël est remplacé par les larmes de Noël.

22 Décembre 2012, 14:03pm

Publié par Jo Benchetrit

 

Hum!  dit l'ogre des contes, "ça sent la chair fraiche."
Pour l'ogre moderne qu'est l'homme, c'est remplacé par: "ça sent   la merde, les poux, le vomi, le sang, le pus, les antibiotiques, et les toxines de la souffrance" ,pour le foie gras et autres viandes et
s'ajoute ceci  :
"ça sent le fly-tox", diflubenzuron, en granulés pour le saumon  et autres poissons d'elevage, ou pas, car le poison passe dans l'ocean et empoisonne les animaux sauvages.
Tout cela a un cout pour la société et pour les individus car ça se convertit en cancers divers et avariés.
les seules heureuses sont les caisses de retraite, parce qu'avec tout ça, ça m'etonnerait que l'espérance de vie reste au Zenith.
Oui, vraiment, pauvres ogres!
je dis pas pauvres de leurs martyrs car à ce stade de barbarie, il n'y a plus de mots. 
Juste les larmes de Noël qui remplacent les arbres du même nom.
Après, si vous critiquez l'abomination des tueries de moutons de l'Aïd, pensez aux fêtes de fin d'années...histoire de faire un concours de cruauté. Et dsl, avec le foie gras, je pense que nous perdrons. 

Alimentation:http://www.bastamag.net/article2026.html

Les saumons d’élevage, gavés aux pesticides ?

Par Sophie Chapelle (6 janvier 2012)

On le dit bon pour le cœur, la circulation et la lutte contre certains cancers. Le saumon, paré de ses vertus en oméga-3, cache pourtant une autre réalité. Depuis plusieurs mois, le saumon d’élevage norvégien est nourri aux pesticides. C’est la seule solution qu’auraient trouvée les pisciculteurs pour lutter contre un parasite naturel. Avec de possibles effets cancérogènes pour l’homme. Et une catastrophe environnementale avérée pour la faune aquatique.

Les saumons d’élevage norvégiens qui finissent en filets dans les rayons réfrigérés des supermarchés avant d’atterrir dans nos assiettes sont nourris aux pesticides. Cette information, révélée en juin 2010 dans l’émission « Pièces à conviction » (France 3), fait l’objet d’un nouveau rapport d’une ONG norvégienne, Green Warriors. Les Français sont directement concernés puisque 80 % des saumons qu’ils consomment – près de 100 000 tonnes importées chaque année ! – viennent des fjords norvégiens. Or, c’est au cœur de ces vallées glaciaires que le saumon est victime des attaques d’un parasite naturel, le pou de mer.

Connu depuis longtemps des biologistes, le pou de mer est un petit crustacé de 8 à 12 mm qui se nourrit de la peau, du sang et du mucus des poissons, provoquant de grosses tâches marrons sur le dos du saumon. Sa prolifération est devenue le cauchemar des propriétaires de fermes piscicoles norvégiennes. Pendant des années, les pisciculteurs ont traité les poux de mer à coups d’antibiotiques, mais cela ne fonctionne plus. Pour « épouiller leurs stocks », ils utilisent désormais du diflubenzuron, un produit chimique reconnu comme pesticide. Ils le mettent dans la nourriture avant de la déverser dans les cages où se pressent des dizaines de milliers de saumons.

Un pesticide interdit en Europe mais autorisé en Norvège

Dès juin 2010, cette information conduit Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, à écrire à son homologue norvégienne : « Cette substance ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) communautaire ou française en tant que médicament vétérinaire. Elle est réservée au traitement phytopharmaceutique de certaines espèces végétales et à la désinsectisation des bâtiments d’élevage. » Et de conclure : « Pour ces raisons, son administration aux poissons destinés à la consommation humaine n’est pas autorisée » [1]. Le saumon norvégien traité au diflubenzuron ne devrait donc pas arriver dans les assiettes des consommateurs français.

Invitée à expliquer les conditions d’emploi de ce pesticide, la ministre norvégienne ne tarde pas à répondre. Dans un courrier du 23 juin 2010, Lisbeth Berg-Hansen dénonce des « informations fallacieuses » [2]. Car si elle reconnaît l’utilisation de cette substance chimique dans les élevages norvégiens, elle assure qu’elle « est soumise à un strict contrôle vétérinaire » et que le pesticide a obtenu une autorisation nationale de mise sur le marché comme produit vétérinaire. Se voulant rassurante, elle précise qu’un délai de 100 jours est respecté entre l’administration du produit et la commercialisation. De quoi éviter le dépassement des limites maximales de résidus de pesticides [3] dans la chair animale, assure-t-elle.

Toxique pour les poissons, cancérogène pour les humains

Faut-il, comme Bruno le Maire, se contenter de cette explication en assurant que « l’ensemble des conditions de sécurité » sont réunies (voir sa réponse) ? L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a clairement établi en 2009 que le diflubenzuron est « hautement toxique pour les organismes aquatiques » [4]. L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) confirme cette toxicité « pour les invertébrés aquatiques d’eau douce et les mollusques marins » [5], affectant leur reproduction et leur croissance. Le mode d’emploi du diflubenzuron stipule précisément que ce pesticide est « dangereux pour l’environnement » et « très toxique pour les poissons ». Rien n’y fait : en Norvège, on continue d’en gaver les saumons.

Le rapport de l’ONG Green Warriors fait mention d’une autre étude de l’EPA. Elle montre que lorsqu’un mammifère ingère du diflubenzuron, une nouvelle substance (dite « 4-chloroaniline » ou « PCA ») peut se former dans son intestin et son estomac. Or, comme l’indique l’Agence américaine mais aussi l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), la PCA comporte des effets cancérogènes pour l’homme et constitue un possible perturbateur endocrinien [6]. Le diflubenzuron ne serait donc pas cancérigène en lui-même mais peut en revanche devenir, lorsqu’il est ingéré, une substance cancérigène. Cette substance serait également « très toxique par inhalation, ingestion ou pénétration par la peau », ajoute l’université d’Oxford.

Un marché de 5,3 milliards d’euros…

Ce que craint l’ONG Green Warriors, c’est que ce pesticide contamine les espèces sauvages. « Environ 90 % du diflubenzuron ingéré par les poissons s’échappe par les matières fécales », mentionne leur rapport. Or, ces substances sont emportées par les courants du fjord et se répandent dans l’environnement, en adhérant fortement aux sédiments et matières organiques. D’après Green Warriors, les pesticides sont diffusées dans un rayon de 5 km depuis les fermes d’élevage. On s’aperçoit dans l’émission de France 3, que seul le saumon y survit, à la différence de toutes les autres espèces marines proches des bassins d’élevages. « Le traitement peut être désastreux pour tous les crustacés le long des côtes, y compris pour les crevettes, les crabes, les homards et les langoustes », précise l’ONG.

Malgré les impacts sanitaires et environnementaux du traitement au diflubenzuron des saumons d’élevage, les autorités norvégiennes poursuivent leur campagne de communication autour du saumon. Il faut dire que cette production, estimée à 1,4 million de tonnes, constitue un marché mondial juteux pour la Norvège : 5,3 milliards d’euros. Et le monde politique a aussi ses intérêts dans cette production. La ministre de l’Agriculture, Lisbeth Berg-Hansen, défraie la chronique depuis plusieurs mois du fait de son implication dans l’entreprise familiale de salmoniculture. Ce type de conflits d’intérêts pourraient expliquer la pression menée sur les autorités sanitaires pour permettre l’autorisation du diflubenzuron en Norvège. Les menaces sur la santé publique pèsent décidément bien peu dans la course infernale au profit.

Green Warriors exige le passage des fermes piscicoles à des systèmes de confinement, ce qui résoudrait en grande partie la contamination de l’environnement, le problème des poux de mer, et supprimerait la nécessité de recourir aux pesticides. Des normes et des contrôles plus stricts concernant l’utilisation de produits chimiques dans les fermes piscicoles sont également demandés. En juin 2010, Monica Frassoni, coprésidente du groupe des Verts au Parlement européen, a suggéré un boycott du saumon d’élevage norvégien si les pratiques d’élevage n’évoluaient pas. Quelques mois après voir formulé cette menace, un autre pesticide, le teflubenzuron [7], est venu s’ajouter à la nourriture du saumon…

Sophie Chapelle

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Les saumons d’élevage, gavés aux pesticides ?

PAR SOPHIE CHAPELLE (6 JANVIER 2012)

On le dit bon pour le cœur, la circulation et la lutte contre certains cancers. Le saumon, paré de ses vertus en oméga-3, cache pourtant une autre réalité. Depuis plusieurs mois, le saumon d’élevagenorvégien est nourri aux pesticides. C’est la seule solution qu’auraient trouvée les pisciculteurs pour lutter contre un parasite naturel. Avec de possibles effets cancérogènes pour l’homme. Et une catastrophe environnementale avérée pour la faune aquatique.

  • Les saumons d’élevage norvégiens qui finissent en filets dans les rayons réfrigérés des supermarchés avant d’atterrir dans nos assiettes sont nourris auxpesticides. Cette information, révélée en juin 2010 dans l’émission « Pièces à conviction » (France 3), fait l’objet d’un nouveau rapport d’une ONG norvégienne, Green Warriors. Les Français sont directement concernés puisque 80 % des saumons qu’ils consomment – près de 100 000 tonnes importées chaque année ! – viennent des fjords norvégiens. Or, c’est au cœur de ces vallées glaciaires que le saumon est victime des attaques d’un parasite naturel, le pou de mer.

 

 

 

Les saumons d’élevage norvégiens qui finissent en filets dans les rayons réfrigérés des supermarchés avant d’atterrir dans nos assiettes sont nourris aux pesticides. Cette information, révélée en juin 2010 dans l’émission « Pièces à conviction » (France 3), fait l’objet d’un nouveau rapport d’une ONG norvégienne, Green Warriors. Les Français sont directement concernés puisque 80 % des saumons qu’ils consomment – près de 100 000 tonnes importées chaque année ! – viennent des fjords norvégiens. Or, c’est au cœur de ces vallées glaciaires que le saumon est victime des attaques d’un parasite naturel, le pou de mer.

Connu depuis longtemps des biologistes, le pou de mer est un petit crustacé de 8 à 12 mm qui se nourrit de la peau, du sang et du mucus des poissons, provoquant de grosses tâches marrons sur le dos du saumon. Sa prolifération est devenue le cauchemar des propriétaires de fermes piscicoles norvégiennes. Pendant des années, les pisciculteurs ont traité les poux de mer à coups d’antibiotiques, mais cela ne fonctionne plus. Pour « épouiller leurs stocks », ils utilisent désormais du diflubenzuron, un produit chimique reconnu comme pesticide. Ils le mettent dans la nourriture avant de la déverser dans les cages où se pressent des dizaines de milliers de saumons.

Un pesticide interdit en Europe mais autorisé en Norvège

Dès juin 2010, cette information conduit Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, à écrire à son homologue norvégienne : « Cette substance ne dispose pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) communautaire ou française en tant que médicament vétérinaire. Elle est réservée au traitement phytopharmaceutique de certaines espèces végétales et à la désinsectisation des bâtiments d’élevage. » Et de conclure : « Pour ces raisons, son administration aux poissons destinés à la consommation humaine n’est pas autorisée » [1]. Le saumon norvégien traité au diflubenzuron ne devrait donc pas arriver dans les assiettes des consommateurs français.

Invitée à expliquer les conditions d’emploi de ce pesticide, la ministre norvégienne ne tarde pas à répondre. Dans un courrier du 23 juin 2010, Lisbeth Berg-Hansen dénonce des « informations fallacieuses » [2]. Car si elle reconnaît l’utilisation de cette substance chimique dans les élevages norvégiens, elle assure qu’elle « est soumise à un strict contrôle vétérinaire » et que le pesticide a obtenu une autorisation nationale de mise sur le marché comme produit vétérinaire. Se voulant rassurante, elle précise qu’un délai de 100 jours est respecté entre l’administration du produit et la commercialisation. De quoi éviter le dépassement des limites maximales de résidus de pesticides [3] dans la chair animale, assure-t-elle.

Toxique pour les poissons, cancérogène pour les humains

Faut-il, comme Bruno le Maire, se contenter de cette explication en assurant que « l’ensemble des conditions de sécurité » sont réunies (voir sa réponse) ? L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a clairement établi en 2009 que le diflubenzuron est « hautement toxique pour les organismes aquatiques » [4]. L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) confirme cette toxicité « pour les invertébrés aquatiques d’eau douce et les mollusques marins » [5], affectant leur reproduction et leur croissance. Le mode d’emploi du diflubenzuron stipule précisément que ce pesticide est « dangereux pour l’environnement » et « très toxique pour les poissons ». Rien n’y fait : en Norvège, on continue d’en gaver les saumons.

Le rapport de l’ONG Green Warriors fait mention d’une autre étude de l’EPA. Elle montre que lorsqu’un mammifère ingère du diflubenzuron, une nouvelle substance (dite « 4-chloroaniline » ou « PCA ») peut se former dans son intestin et son estomac. Or, comme l’indique l’Agence américaine mais aussi l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), la PCA comporte des effets cancérogènes pour l’homme et constitue un possible perturbateur endocrinien [6]. Le diflubenzuron ne serait donc pas cancérigène en lui-même mais peut en revanche devenir, lorsqu’il est ingéré, une substance cancérigène. Cette substance serait également « très toxique par inhalation, ingestion ou pénétration par la peau », ajoute l’université d’Oxford.

Un marché de 5,3 milliards d’euros…

Ce que craint l’ONG Green Warriors, c’est que ce pesticide contamine les espèces sauvages. « Environ 90 % du diflubenzuron ingéré par les poissons s’échappe par les matières fécales », mentionne leur rapport. Or, ces substances sont emportées par les courants du fjord et se répandent dans l’environnement, en adhérant fortement aux sédiments et matières organiques. D’après Green Warriors, les pesticides sont diffusées dans un rayon de 5 km depuis les fermes d’élevage. On s’aperçoit dans l’émission de France 3, que seul le saumon y survit, à la différence de toutes les autres espèces marines proches des bassins d’élevages. « Le traitement peut être désastreux pour tous les crustacés le long des côtes, y compris pour les crevettes, les crabes, les homards et les langoustes », précise l’ONG.

Malgré les impacts sanitaires et environnementaux du traitement au diflubenzuron des saumons d’élevage, les autorités norvégiennes poursuivent leur campagne de communication autour du saumon. Il faut dire que cette production, estimée à 1,4 million de tonnes, constitue un marché mondial juteux pour la Norvège : 5,3 milliards d’euros. Et le monde politique a aussi ses intérêts dans cette production. La ministre de l’Agriculture, Lisbeth Berg-Hansen, défraie la chronique depuis plusieurs mois du fait de son implication dans l’entreprise familiale de salmoniculture. Ce type de conflits d’intérêts pourraient expliquer la pression menée sur les autorités sanitaires pour permettre l’autorisation du diflubenzuron en Norvège. Les menaces sur la santé publique pèsent décidément bien peu dans la course infernale au profit.

Green Warriors exige le passage des fermes piscicoles à des systèmes de confinement, ce qui résoudrait en grande partie la contamination de l’environnement, le problème des poux de mer, et supprimerait la nécessité de recourir aux pesticides. Des normes et des contrôles plus stricts concernant l’utilisation de produits chimiques dans les fermes piscicoles sont également demandés. En juin 2010, Monica Frassoni, coprésidente du groupe des Verts au Parlement européen, a suggéré un boycott du saumon d’élevage norvégien si les pratiques d’élevage n’évoluaient pas. Quelques mois après voir formulé cette menace, un autre pesticide, le teflubenzuron [7], est venu s’ajouter à la nourriture du saumon…

Sophie Chapelle

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Mes voeux du jour de l'an. Vivants avec faux gras ou morts avec foie gras?

18 Décembre 2012, 13:14pm

Publié par Jo Benchetrit

 

http://www.unmondevegan.com/faux-gras-bio,fr,4,gaia1.cfm
 
 
   Zoom
 
 
3.50 € 
Ingrédients : levure alimentaire, eau, huile de palmiste* (non hydrogénée), amidon de pomme de terre*, pulpe de tomate*, Champagne* (2%), huile de tournesol*, sel marin, truffe (0,5%), extrait de levure, épices (0,18% : coriandre*, cannelle*, clous de girofle*).

Poids : 125g

* issus de l'agriculture biologique 

+ d'informations : http://fauxgras.be/fr/
 
Remise quantitative :
A partir de 6 unités :  3.32 € l'unité

J'ai testé le faux gras sur pain d'épice special foie gras et vegan marque carrefour. C'est vraiment très bon.
Mais est-ce idem que le foie gras? Comment savoir pour le moment puisque j'en ai pratiquement jamais mangé, sachant depuis des lustres et avant d'être entièrement vg que c'etait de la torture et donc  intolerable ?
Je verrai qd mes invités me le diront. 
 Achat sur " un monde vegan ": 3,50 euros. et 3,32 par 6! je pense que c'est bien moins cher que le foie cirrhotique fabriqué 
dans des cages exiguës où canards et oies martyrs   ne peuvent pas même se tourner entre 2 "séances", cages  pourries pleines de malades gisant mourant dans le gluant de leur vomi, diarrhée et le suintement du pue des pattes et culs blessés, escarres faits sur la ferraille et evidemment pas soignés...   5% meurent sur place d'etouffement car le foie enorme ecrase les poumons,  de   douleur tant physique 
que psychique, malades dont nos con-génères se gavent
(et se foutent . Comment après ça être étonné que des sans pitié  marchent si bien à des trucs horribles comme le nazisme?) 
Larmes. 
Ce n'est pas l'arbre de Noël mais...Larmes  de noël.
Je passe sur l'orgie de cadavres...Honteux.

Je rappelle que la Californie, Israel, la Pologne montrent le chemin de la civilisation en interdisant la production, et pour la californie, la consommation de cette ignominie immorale que le lobby puissant du sud-ouest nous fait passer avec force pub pour l'aliment incontournable des fêtes. 
Et les "pauvres" con-sommateurs marchent, sans réfléchir, pour changer. Comme ils donnent au Téléthon pour massacrer des animaux dont des chiens comme ceux que les plus idiots  d'entre eux  vont offrir à Noel et qui, abandonnés très vite par les  sans plus de scrupule  "chanceux" qui les ont reçus,  se retrouveront des années parfois dans des cages, eux aussi...jusqu'à leur mort.
Noël, fête de ceux qui croient encore être les maitres du monde et ne le sont que de l'immonde, le leur, avec lequel ils nous tueront tous.
Bonne fin du monde avec foie gras... ou longue vie au   monde avec Faux Gras. 
Jo

 

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Non au foie gras:ce qu'on ne vous dira jamais.des militants infiltrés révèlent l'atroce realité.. qui pourrit la vie des canards et oies et qui pourrit votre esprit et votre estomac.

15 Décembre 2012, 16:40pm

Publié par Jo Benchetrit

Un gros boulot sur cette abomination inqualifiable. Comment osez-vous sacrifier à votre petit plaisir de 10 secondes toutes ces vies de souffrance? Aucune honte, vraiment?  Ben moi, j'ai honte d'appartenir à cette minable espèce psychopathe.

 

 

Nouvelle enquête sur le foie gras

dans le Sud-Ouest de la France


>
> Nous publions aujourd'hui une nouvelle enquête qui nous a mené dans les salles de gavage du Sud-Ouest de la France. Parmi les images les plus choquantes, un élevage fournissant le groupe Labeyrie et utilisant les cages du futur amenées à se généraliser dans toute la France d'ici 3 ans.

Diffuser les images

Nous les diffuserons le plus largement possible, n'hésitez pas à en faire autant. Nous les avons en particulier adressées à François Hollande et Guillaume Garot qui soutiennent aveuglément cette filière. Nous les transmettons également auxassociations internationales qui luttent contre le foie gras : certaines images de notre enquête précédente avaient été commentées par Roger Moore et avaient contribué à convaincre le magasin anglais Fortnum & Mason de retirer le foie gras de ses rayons.

Actions de rue

> Au travers de stands d'information à Paris sur les Champs Elysées et dans toute la France en particulier les 15 et 22 décembre, nous appellerons ensemble les passants à résister aux messages publicitaires qui amènent les consommateurs, même les plus responsables, à manger un produit rejeté pour cruauté dans la plupart des pays de l'Union européenne !
> Rejoignez-nous !

1 info par jour

> Par ailleurs, chaque jour, du 17 au 31 décembre, nous publierons une info sur la production de foie gras. Vous pourrez la suivre et la diffuser grâce à la lettre d'information mais pourrez également la retrouver sur le site Stop Gavage, sur facebookou Google +.
> Vidéos, infos brutes, articles ou billets d'humeur se succèderont pour donner une vue d'ensemble de cette production : de quoi renforcer son argumentaire pour appuyer son refus du foie gras aux repas de fêtes de fin d'année.

Préparer des fêtes chics et éthiques

Réveillonner sans cruauté, c'est bien sûr possible. Vous trouverez des idées de menus dans la liste de blogs et sites proposée en lien. N'hésitez pas à nous envoyer des suggestions pour l'enrichir !
Petit extrait de l'agenda
                 
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Quel genre de gens peut manger de la viande après avoir lu ça?Abattage rituel non etourdi interdit en Pologne.

29 Novembre 2012, 16:59pm

Publié par Jo Benchetrit

Mais, dans l’industrie, on ne peut pas se permettre d’attendre longtemps. Alors, quand de nombreuses bêtes sont encore conscientes, on se met à les dépecer, en commençant par couper les pattes de devant. Les vaches, toujours suspendues par une patte arrière, se débattent tant qu’elles peuvent. Mais leur destin est scellé. Le couteau de boucher continue sont œuvre. Après plusieurs minutes d’horribles souffrances, la mort est enfin au rendez-vous. Quelques jours plus tard, les steaks sont dans les assiettes.


Pour satisfaire les désirs des consommateurs de viande dans les pays développés, la majorité des terres agricoles dans le monde est de nos jours destinée à nourrir du bétail, alors même qu’une petite portion de ces terres serait largement suffisante pour nourrir directement toute la population mondiale.

 

Dialogue:

C'est bien. Mais est ce que ce sera aussi interdit dans les autres abattoirs car si tu suis l'actualité 

tu saurais que 
les animaux sont découpés et ecorchés vivants dans les abattoirs laïcs?
L'industrialisation de la viande, les cadences infernales, ça fait que l'abattage laïc nest qu'un leurre.
lire le dernier article de sciences humaines sur la question. Peux tu faire suivre mon mail, STP, Eva?
Alors,  inutile de   donner bonne conscience aux bouffeurs de bidoche non juifs ni musulmans, tant que tout le laïc ne sera pas clean.
mais bon, je pense que nous tous evitons ce genre de nourriture, non? 
de plus les 2 sortes d'abattage religieux ne sont pas identiques.
pour ce que j'en sais, l'abattage juif est supposé ne pas occasionner de souffrance.
Le but officiel, biblique et theorique est de vider du sang, comme dans tous les abattages, y compris laïcs*. 
Mais il y a un mais : un animal ayant souffert et tué par plus d'un coup de couteau n'est pas cacher. C'est beau dans l'intention, mais qui empechera la peur et la douleur? C'est juste un moindre mal de ne pas cisailler le cou, en plus!
D'où la formation de rabbins spéciaux pour ça, avec des couteaux ultra aiguisés.
Tout cela n'est pas le cas des abattages musulmans, où tous peuvent le faire, et doivent le faire pour l'Aïd, avec le couteau qu'ils veulent à ma connaissance.
Enfin, en theorie. Après, en pratique, j'en sais rien.
*sauf ds les abattages laïcs, les oiseaux comme pigeons et canards etouffés par vide d'air, quelle horreur!
Faut-il encore manger de la viande ?
Thomas Lepeltier

Mis à jour le 19/11/2012

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Mensuel N° 243 - décembre 2012
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Pour que chaque année des milliards d’animaux ne soient plus élevés et tués dans des conditions abominables, il est nécessaire de diminuer fortement notre consommation de viande. Faut-il pour autant devenir végétarien ?

Demandez à vos amis s’ils accepteraient que l’on fasse souffrir des animaux pour leur plaisir. Très probablement, offusqués par la question, ils vous répondront « bien sûr que non ». Pourtant, s’ils mangent régulièrement de la viande pour se faire plaisir, ils savent bien qu’ils entretiennent une industrie qui inflige chaque année des souffrances effroyables à des milliards d’animaux.


Prenez les vaches. Avant d’en faire des steaks bien saignants, il a fallu les dépecer. Ce n’est pas une tâche facile. Dans un abattoir, les vaches ne sont pas tuées sans douleur. Elles doivent d’abord être étourdies, c’est-à-dire rendues inconscientes par perforation du crâne. L’intention est bonne. Mais les bêtes ne sont pas dociles. Elles bougent et se débattent. Quant aux personnes en charge de l’opération, elles ne sont pas toujours à la hauteur de la tâche. En plus, elles n’ont pas le temps de faire soigneusement leur travail. Rentabilité oblige, les cadences sont très élevées. Résultat : de nombreuses bêtes, simplement sonnées, restent conscientes. Or voilà que commence l’opération de dépeçage. On suspend donc à un crochet ces vaches toujours conscientes par une patte de derrière et on leur tranche la gorge. Pas pour les tuer ; juste pour qu’elles se vident de leur sang. C’est au cours de ce processus qu’elles sont censées mourir tranquillement.

 

Mais, dans l’industrie, on ne peut pas se permettre d’attendre longtemps. Alors, quand de nombreuses bêtes sont encore conscientes, on se met à les dépecer, en commençant par couper les pattes de devant. Les vaches, toujours suspendues par une patte arrière, se débattent tant qu’elles peuvent. Mais leur destin est scellé. Le couteau de boucher continue sont œuvre. Après plusieurs minutes d’horribles souffrances, la mort est enfin au rendez-vous. Quelques jours plus tard, les steaks sont dans les assiettes.


La vie rêvée des cochons d’élevage


Selon la réglementation imposée à l’industrie, ces scènes, dignes de films d’horreur, ne devraient pas se produire. Mais elles sont très courantes comme le révèlent nombre d’enquêtes (1). C’est logique : la mise à mort des animaux de rente se fait avec la même cruauté que celle qui préside à leur élevage. Prenez les cochons, par exemple. Ce sont des mammifères sensibles, très sociables et intelligents. Or la vie des cochons d’élevage est une abomination. Peu après leur naissance, leurs queues sont coupées, leurs dents sont meulées, et les mâles sont castrés, le tout sans anesthésie. Sevrés précocement, ils sont ensuite enfermés dans des enclos bondés, où ils peuvent difficilement se déplacer. L’air y est presque irrespirable et ils ne voient jamais la lumière du jour. Quand elles sont en âge d’être inséminées, les truies sont parquées individuellement 24 heures sur 24 dans une cage minuscule où elles ne peuvent pas se retourner. Les conditions sont telles que beaucoup de mâles et femelles meurent avant d’atteindre l’âge de l’abattoir. Quand ce moment est venu, les cochons qui ont eu la malchance de survivre sont entassés dans des camions, où pendant un voyage qui peut durer deux jours, sans alimentation et sans eau, ils doivent faire face à la violence de leurs congénères paniqués. À l’abattoir, saisis de peur, ils refusent d’avancer. Mais, sans pitié, à coups de bâton, les employés ont raison de leur résistance. Avec plus ou moins de succès, ces bonnes âmes tentent ensuite de les étourdir en les électrocutant. L’opération de dépeçage peut ensuite commencer, que les cochons soient conscients ou pas. Encore peuvent-ils s’estimer heureux : les conditions d’élevage des volailles sont pires (2). Face à cette cruauté, le prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer avait comparé la condition des animaux d’élevage à celle des Juifs dans les camps d’extermination nazis, avec cette différence que pour les animaux l’horreur n’a jamais de fin. Aussi avait-il parlé d’un « éternel Treblinka » pour caractériser leur situation (3).


Devant une telle abomination, il y a en gros trois attitudes. La première consiste à fermer les yeux sur la souffrance animale. C’est l’attitude la plus communément adoptée. La deuxième consiste à prôner l’élevage traditionnel, plus respectueux du bien-être des bêtes. La troisième attitude consiste tout simplement à refuser que des animaux soient tués pour être mangés. C’est le végétarisme. Quelle attitude adopter (4) ?


Une industrie jugée indéfendable


En dehors peut-être de quelques sadiques, personne ne défend en soi le martyre des animaux. Dans ces conditions, comment expliquer la pérennité de l’industrie de la viande ? Deux arguments lui servent souvent de justification. D’abord, tout en regrettant les souffrances des animaux, certains prétendent que l’alimentation carnée est une nécessité pour l’être humain et que, par conséquent, l’industrialisation de ce secteur alimentaire est indispensable pour nourrir une population croissante. Ensuite, des responsables politiques, des chefs d’entreprises et des employés de cette industrie avancent que son maintien est nécessaire pour faire vivre une population qui en dépend économiquement. En somme, à travers ces deux arguments, domine l’idée que la souffrance des animaux est dommage, mais nécessaire pour éviter celle des êtres humains. Est-ce crédible ?


Le premier argument est tout simplement infondé. Manger de la viande n’est pas une nécessité pour être en bonne santé. Certes, une alimentation carnée est source de protéines nécessaires à l’organisme. Mais celles-ci se trouvent également dans d’autres aliments (5). Pour l’anecdote, il faut savoir que l’athlète Carl Lewis, neuf fois médaillé aux Jeux olympiques, était végétalien au temps de sa plus grande splendeur (6).


La justification économique semble au premier abord plus sensée. Imaginons qu’un boycott généralisé de l’industrie de la viande soit un succès. Des millions de travailleurs dans le monde se retrouveraient au chômage. Cette dégradation temporaire de leur niveau de vie serait à prendre en compte. Mais, premièrement, que pèse-t-elle face aux souffrances sans commune mesure et sans fin des animaux si une telle industrie perdure ? Deuxièmement, comment ne pas se rendre compte que la fin de l’industrie de la viande serait créatrice d’emplois dans le reste de l’industrie alimentaire ?


Bref, les souffrances effroyables que l’industrie de la viande inflige chaque année à des milliards d’animaux ne semblent pas avoir d’autre justification que d’enrichir ceux qui sont à sa tête et de procurer du plaisir aux mangeurs quotidiens de jambon, de steaks ou de poulet. À notre époque, où les animaux apparaissent de moins en moins privés des qualités que les êtres humains possèdent (capacité à souffrir, à avoir des émotions, à raisonner, à élaborer une culture, etc.), il semble toutefois qu’un nombre croissant d’individus en vient à penser que cette industrie est indéfendable, et cela sans que ces individus aient besoin de prendre en compte les ravages écologiques que par ailleurs elle provoque (encadré p. 27).


Pour ne plus entretenir cette industrie cruelle, les carnivores pourraient décider de se tourner exclusivement vers l’élevage traditionnel. Enquêtes de terrain à l’appui, une chercheuse comme Jocelyne Porcher a montré que, dans ce type d’élevage, un animal n’est pas une chose que l’on exploite sans scrupule pour obtenir de la viande (7). Au contraire, un éleveur traditionnel veille au bien-être de ses bêtes, il établit des liens affectifs avec elles et il se prend souvent à les aimer. Il assure même la perpétuation de ces animaux de rente puisque, si le végétarisme se généralisait, il n’y aurait pratiquement plus de vaches, de cochons, de poules, etc., sur la surface de la Terre. Ce don de la vie a toutefois un prix. En retour, il faut que l’animal donne sa viande. Au moins, il a bien vécu.


La tentation de l’élevage traditionnel


Dans son essai Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier, 2010), le romancier Jonathan Safran Foer avoue être touché par cette bonté des éleveurs traditionnels et se sent prêt à leur donner raison quant à la légitimité qu’il y aurait à manger leurs animaux. Il s’arrête toutefois au seuil de cette reconnaissance, pour une raison toute simple. De nos jours, la quasi-totalité des abattoirs relève de l’industrie de la viande. La vache, le cochon et la poule qui ont été élevés dans des conditions « champêtres » vont donc quand même subir, comme les animaux d’élevage industriel, une fin de vie horrible. Sans une réforme radicale des abattoirs, l’élevage traditionnel ne résout donc pas l’un des problèmes les plus criants de l’industrie de la viande.


Sachant que, en France, plus de 90 % de la viande consommée provient des élevages industriels, il faudrait également que les carnivores diminuent drastiquement leur consommation s’ils ne veulent plus entretenir cette industrie. Par sa nature artisanale, l’élevage traditionnel ne pourra en effet jamais répondre à un désir quotidien de manger de la viande. Tant qu’un quasi-végétarisme (un repas de viande par semaine environ) n’est pas instauré et que les abattoirs ne sont pas réformés, les consommateurs de viande seront donc toujours complices d’une industrie qui inflige des souffrances effroyables aux animaux.


La question du végétarisme


Reste la question de la mise à mort. Si une vache a passé de belles années dans un pré, pourquoi n’aurait-on pas le droit de la tuer de manière relativement douce pour s’en nourrir ? On pourrait avancer que manger de la viande est naturel, au sens où l’être humain l’a toujours fait et où les autres animaux le font aussi. Que l’on soit ou non végétarien, il est toutefois facile de comprendre que cette justification ne tient pas la route. D’abord, l’ancienneté d’une pratique ne lui apporte aucune légitimité. Par exemple, l’esclavage a duré des millénaires ; ce n’est pas pour autant qu’il faut le perpétuer. Ensuite, si les lions mangent bien les gazelles, les mâles peuvent aussi tuer les lionceaux qui ne sont pas les leurs. Quel carnivore trouverait légitime de prendre modèle sur cette pratique ? Peu, on imagine. Alors ? Comment justifier que l’on puisse tuer des animaux pour les manger ?


Les végétariens éthiques, c’est-à-dire ceux qui ne le sont pas pour des raisons diététiques ou religieuses, partent du principe qu’il ne faut pas faire souffrir les animaux quand ce n’est pas nécessaire (8). Or tuer des bêtes, même s’il était possible de recourir à des procédés indolores, reviendrait à leur faire du mal sans nécessité. Ce n’est pas la mise à mort en tant que telle qui pose problème aux végétariens éthiques. Tuer en douceur une vache en fin de vie serait envisageable, suggèrent-ils, si cela permettait d’abréger ses souffrances, par exemple. Mais envoyer à l’abattoir, comme le font même les éleveurs traditionnels, des animaux alors qu’ils sont encore très jeunes, c’est les priver sans nécessité d’une vie dont, en tant qu’individus, ils auraient pu jouir pleinement.


Le mangeur de viande peut-il être éthique ?


Dans son livre Apologie du carnivore (Fayard, 2011)Dominique Lestel s’en prend à cette volonté des végétariens éthiques de ne pas faire souffrir sans nécessité. Ce philosophe commence par reconnaître « que les justifications habituellement données du régime carnivore sont (…) plutôt inconsistantes ». Mais il pense pouvoir enfin justifier un tel régime en affirmant qu’un « homme qui n’infligerait plus aucune souffrance à un autre être vivant ne serait tout simplement plus un homme, ni même un animal, car un principe fondamental de l’animalité est précisément de souffrir et de faire souffrir ». Très en verve sur ce sujet, il écrit aussi que « la vie repose sur une forme de cruauté qu’il n’est ni possible ni souhaitable d’éradiquer ». Il en conclut qu’il faut assumer sans honte d’être un carnivore.


Aux yeux de D. Lestel, cette cruauté assumée n’implique pas qu’il faille manger de la viande n’importe comment. Il faut au contraire devenir un « carnivore éthique ». Cela veut dire au moins deux choses. Premièrement, il faut que la mise à mort entraîne chez l’animal le minimum de souffrance possible. D’où une condamnation sans appel de l’industrie de la viande de la part de D. Lestel. Deuxièmement, manger de la viande doit être vécu comme une dépendance vis-à-vis des animaux. Il faudrait d’ailleurs les remercier par une sorte de rituel. Le carnivore éthique serait ainsi ce mangeur de viande qui considère qu’il ne dispose pas d’un statut d’exception dans la sphère de l’animalité et qu’il a une dette vis-à-vis des animaux. Du coup, il devrait même accepter un jour de se faire manger.


Si l’on en juge par la critique cinglante que lui a adressée le végétarien Pierre Sigler, cette rare défense du régime carné apparaît problématique (9). Exemples de quelques mises au point. D. Lestel accuse les végétariens d’avoir le désir absurde de supprimer la souffrance dans le monde. C’est faux, rétorque P. Sigler, les végétariens veulent simplement ne pas faire souffrir sans nécessité les animaux. D. Lestel affirme que la seule façon de reconnaître son animalité est de manger de la viande. C’est stupide, répond P. Sigler, on peut faire l’amour. D. Lestel considère que manger de la viande marque notre dépendance vis-à-vis des animaux. C’est une escroquerie, s’indigne P. Sigler, il n’y a aucune dépendance puisque tout être humain qui a accès a des protéines végétales peut se passer de viande. Enfin, D. Lestel se dit prêt à donner son corps à manger, mais bien sûr uniquement quand il sera mort. Exaspéré, P. Sigler rappelle que les animaux n’ont pas cette chance d’avoir une vie pleine avant de se faire occire.


La question du spécisme


S’il y a une telle incompréhension entre les carnivores et les végétariens éthiques, c’est que, à la différence des seconds, les premiers estiment que l’on peut tuer les animaux parce que ce ne sont que des animaux. Cette justification relève de ce qu’on appelle le « spécisme ». Ce mot est formé par analogie avec « racisme » et « sexisme », qui désignent une discrimination injustifiée selon la race ou le sexe. Est raciste, par exemple, celui qui estime que l’on peut mettre les Noirs en esclavage pour la simple raison qu’ils sont Noirs. De la même manière, être spéciste, c’est assigner différentes valeurs ou droits à des êtres sur la seule base de leur appartenance à une espèce, et non pas en fonction de leurs intérêts propres. Par exemple, vous êtes spéciste si vous vous offusquez que l’on mange du chat, mais pas du cochon. En revanche, vous êtes antispéciste si vous prenez en compte l’intérêt des animaux indépendamment de l’espèce à laquelle ils appartiennent.


La très grande majorité des végétariens éthiques sont antispécistes. Ils récusent l’idée d’accorder des considérations morales de façon arbitraire à telle espèce et pas à telle autre. Or le statut moral des animaux se pose parce que, à la différence des légumes ou des pierres, ce sont des êtres sensibles capables de souffrir. Du coup, contrairement à ce dont on l’accuse parfois, cet antispécisme n’incite pas à accorder aux animaux les mêmes droits qu’aux êtres humains. Qui voudrait en effet donner aux vaches le droit à l’éducation ? Mais il incite à prendre en compte cette capacité des animaux (êtres humains compris) à souffrir, notamment en agissant, dans la mesure du possible, de façon à ce qu’ils ne souffrent pas sans nécessité. Les antispécistes soulignent d’ailleurs que tout le monde trouvera monstrueux, par exemple, que l’on crève l’œil d’un chat juste pour s’amuser. Pourquoi alors, se demandent-ils, ne pas aussi condamner les souffrances infligées aux animaux que l’on mange ? Sur ce point, ils n’attendent pas une condamnation partielle qui s’accommoderait d’améliorations des conditions dans lesquelles vivent ces animaux. Ce serait, à leurs yeux, comme si on cherchait à améliorer les conditions des esclaves sans remettre en cause l’esclavage. Selon eux, la seule position cohérente est d’arrêter de tuer les animaux pour les manger.


Le carnivore comme le violeur ?


Bien sûr, les carnivores résistent à une telle argumentation. Ils disent que la souffrance infligée aux animaux n’est pas inutile. Elle sert à leur apporter, à eux les carnivores, du plaisir. D. Lestel reproche ainsi aux végétariens éthiques de prétendre lutter contre la souffrance et pourtant de vouloir faire souffrir les carnivores en les privant de viande. Dans sa critique de D. Lestel, P. Sigler cherche à montrer l’absurdité de ce raisonnement en le transposant au cas du viol. Voici ce que cela donne : il existe une loi qui punit le viol parce qu’un tel acte fait souffrir celles et ceux qui en sont victimes ; mais ce faisant, cette loi impose aux violeurs potentiels d’immenses frustrations ; par conséquent, en voulant éviter que des personnes souffrent en étant violées, cette loi en fait souffrir d’autres ; ce qui montre bien qu’il n’est pas juste de vouloir interdire le viol pour diminuer la souffrance de ses victimes !


À leur décharge, il faut reconnaître que les carnivores qui acceptent que des animaux soient tués pour leur plaisir ne font qu’adopter la position schizophrène de notre société, comme le souligne parfaitement la juriste Marcela Iacub dans ses Confessions d’une mangeuse de viande (Fayard, 2011). Dans ce livre, elle raconte comment, après avoir été très carnivore, elle a été conduite au végétarisme à la suite de trois « révélations ». Grâce à l’acquisition d’une chienne, elle s’est rendu compte que les animaux sont des individus sensibles, ayant des désirs et des intentions. Grâce à un texte de Plutarque, elle comprit qu’ils veulent vivre et nous supplient de ne pas les tuer. Enfin, grâce à une décision de justice, elle prit conscience de la complète incohérence de notre relation aux bêtes. Il se trouve en effet que, en 2007, un individu a été condamné pour avoir sodomisé son âne. Vu les spécificités anatomiques des ânes et des hommes, cet acte ne semble pas avoir causé de souffrance chez l’animal. La justice a néanmoins considéré que, en l’absence de consentement, c’était un viol qu’il fallait punir. Or cette même justice autorise cet individu, qui est le propriétaire de l’âne, à le faire écorcher pour le manger. M. Iacub n’avait jamais été frappée à ce point par l’absurdité qu’il y a, d’un côté, à accorder à juste titre des droits aux animaux puisque ce sont des êtres sensibles, et, d’un autre côté, à leur dénier le droit le plus élémentaire, celui de vivre. Ne pouvant plus accepter cette incohérence, elle ne vit pas d’autre option que de devenir végétarienne. Ce qui montre finalement qu’à travers la question du végétarisme se pose celle de notre cohérence. À méditer avant de passer à table…

L'industrie de la viande détruit la planète

Consommer autant de viande qu’on le fait dans les pays développés est une catastrophe d’un point de vue écologique. Il n’y a pas un mois qui passe sans qu’une nouvelle étude montre à quel point l’industrie de la viande est l’une des principales causes de la déforestation dans le monde, du réchauffement climatique, de la pollution et même de la détérioration de la santé des êtres humains. Il faut bien comprendre que l’obtention de protéines animales à partir de protéines végétales a un rendement très faible.
Ce qui implique que, pour satisfaire les désirs des consommateurs de viande dans les pays développés, la majorité des terres agricoles dans le monde est de nos jours destinée à nourrir du bétail, alors même qu’une petite portion de ces terres serait largement suffisante pour nourrir directement toute la population mondiale. En plus, comme cette consommation ne cesse de croître, les forêts tropicales (au Brésil, en Argentine et ailleurs) se réduisent actuellement comme peau de chagrin. Ensuite, l’intense activité des fermes d’élevage génère des milliards de tonnes de déchets qui polluent, plus que les autres industries, les sols et les rivières. Il faut également mentionner les grandes quantités de gaz que cette industrie rejette dans l’atmosphère et qui contribuent fortement à la fois aux pluies acides et au réchauffement climatique. Enfin, alors que la grande consommation d’antibiotiques est une bombe à retardement pour la santé humaine, puisqu’elle rend les bactéries résistantes, et que les pouvoirs publics tentent
de la juguler, l’industrie de la viande continue quant à elle tranquillement à bourrer d’antibiotiques les bêtes qu’elle massacre.
Le plus étonnant est que, à l’heure du repas, presque personne ne semble se préoccuper de cette situation ubuesque…

 

Bidoche. L’industrie de la viande menace le monde

Fabrice Nicolino, Les Liens qui libèrent, 2009.

Thomas Lepeltier

NOTES

1. 

Voir Gail A. EisnitzSlaughterhouse. The shocking story of greed, neglect, and inhumane treatment insida US meet industry, 2e éd. Prometheus Books, 2007, et Jean-Luc Daub, Ces bêtes qu’on abat. Journal d’un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008), L’Harmattan, 2009). Pour regarder un exemple de cette « boucherie », il suffit d’accéder à la vidéo Devenez végétarien postée sur YouTube par oona1135.

 
2. 

Sur le Web, il existe de multiples vidéos montrant cet enfer où sont plongés les animaux de rente. Par exemple Farm to Fridge. The truth behind meat production.

 
3. 

Charles PattersonUn éternel Treblinka, Calmann-Lévy, 2008.

 
4. 

Cette question se poserait dans des termes similaires vis-à-vis des poissons puisque, de l’hameçon du pêcheur du dimanche à la pisciculture industrielle, ces animaux subissent également d’effroyables souffrances. Sur la sensibilité des poissons, voir Victoria Braithwaite, Do Fish Feel Pain ?, Oxford University Press, 2010.

 
5. 

Voir l’étude de l’Association américaine de diététique, « Vegetarian diets », Journal of the American Dietetic Association, 2009, vol. CIX, n° 7, juillet 2009.

 
6. 

Carl Lewis, « Introduction », in Jannequin Bennett, Very Vegetarian, Rutledge Hill Press, 2001.

 
7. 

Jocelyne PorcherVivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIe siècle, La Découverte, 2011.

 
8. 

Sur les différentes approches de l’éthique animale dont s’inspirent les végétariens éthiques, voir Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, L’Éthique animale, Puf, 2011.

 
9. 

Pierre Sigler, « Apologie de la mauvaise foi. L’inconstitante Apologie du carnivore de Dominique Lestel », Les Cahiers antispécistes, n° 34, janvier 2012. (accessible sur www.cahiers-antispecistes.org).

 

 

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A lire absolument cet article de sciences humaines.Faut il manger de la viande?

20 Novembre 2012, 09:00am

Publié par Jo Benchetrit

 
 
Vous croyez vraiment que les tueries d'animaux ALLAL soient  le plus atroce?Et que l'abattage laïque soit sans douleur...C'est votre DOUX LEURRE!
Vous croyez tout savoir des élevages et abattages? Et si c'était encore pire que toute imagination?
OUI PIRE.
Ben non,regardez donc:
 

 

 

Pour que chaque année des milliards d’animaux ne soient plus élevés et tués dans des conditions abominables, il est nécessaire de diminuer fortement notre consommation de viande. Faut-il pour autant devenir végétarien ?

Demandez à vos amis s’ils accepteraient que l’on fasse souffrir des animaux pour leur plaisir. Très probablement, offusqués par la question, ils vous répondront « bien sûr que non ». Pourtant, s’ils mangent régulièrement de la viande pour se faire plaisir, ils savent bien qu’ils entretiennent une industrie qui inflige chaque année des souffrances effroyables à des milliards d’animaux.


Prenez les vaches. Avant d’en faire des steaks bien saignants, il a fallu les dépecer. Ce n’est pas une tâche facile. Dans un abattoir, les vaches ne sont pas tuées sans douleur. Elles doivent d’abord être étourdies, c’est-à-dire rendues inconscientes par perforation du crâne. L’intention est bonne. Mais les bêtes ne sont pas dociles. Elles bougent et se débattent. Quant aux personnes en charge de l’opération, elles ne sont pas toujours à la hauteur de la tâche. En plus, elles n’ont pas le temps de faire soigneusement leur travail. Rentabilité oblige, les cadences sont très élevées. Résultat : de nombreuses bêtes, simplement sonnées, restent conscientes. Or voilà que commence l’opération de dépeçage. On suspend donc à un crochet ces vaches toujours conscientes par une patte de derrière et on leur tranche la gorge. Pas pour les tuer ; juste pour qu’elles se vident de leur sang. C’est au cours de ce processus qu’elles sont censées mourir tranquillement. Mais, dans l’industrie, on ne peut pas se permettre d’attendre longtemps. Alors, quand de nombreuses bêtes sont encore conscientes, on se met à les dépecer, en commençant par couper les pattes de devant. Les vaches, toujours suspendues par une patte arrière, se débattent tant qu’elles peuvent. Mais leur destin est scellé. Le couteau de boucher continue sont œuvre. Après plusieurs minutes d’horribles souffrances, la mort est enfin au rendez-vous. Quelques jours plus tard, les steaks sont dans les assiettes.


La vie rêvée des cochons d’élevage


Selon la réglementation imposée à l’industrie, ces scènes, dignes de films d’horreur, ne devraient pas se produire. Mais elles sont très courantes comme le révèlent nombre d’enquêtes (1). C’est logique : la mise à mort des animaux de rente se fait avec la même cruauté que celle qui préside à leur élevage. Prenez les cochons, par exemple. Ce sont des mammifères sensibles, très sociables et intelligents. Or la vie des cochons d’élevage est une abomination. Peu après leur naissance, leurs queues sont coupées, leurs dents sont meulées, et les mâles sont castrés, le tout sans anesthésie. Sevrés précocement, ils sont ensuite enfermés dans des enclos bondés, où ils peuvent difficilement se déplacer. L’air y est presque irrespirable et ils ne voient jamais la lumière du jour. Quand elles sont en âge d’être inséminées, les truies sont parquées individuellement 24 heures sur 24 dans une cage minuscule où elles ne peuvent pas se retourner. Les conditions sont telles que beaucoup de mâles et femelles meurent avant d’atteindre l’âge de l’abattoir. Quand ce moment est venu, les cochons qui ont eu la malchance de survivre sont entassés dans des camions, où pendant un voyage qui peut durer deux jours, sans alimentation et sans eau, ils doivent faire face à la violence de leurs congénères paniqués. À l’abattoir, saisis de peur, ils refusent d’avancer. Mais, sans pitié, à coups de bâton, les employés ont raison de leur résistance. Avec plus ou moins de succès, ces bonnes âmes tentent ensuite de les étourdir en les électrocutant. L’opération de dépeçage peut ensuite commencer, que les cochons soient conscients ou pas. Encore peuvent-ils s’estimer heureux : les conditions d’élevage des volailles sont pires (2). Face à cette cruauté, le prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer avait comparé la condition des animaux d’élevage à celle des Juifs dans les camps d’extermination nazis, avec cette différence que pour les animaux l’horreur n’a jamais de fin. Aussi avait-il parlé d’un « éternel Treblinka » pour caractériser leur situation (3).


Devant une telle abomination, il y a en gros trois attitudes. La première consiste à fermer les yeux sur la souffrance animale. C’est l’attitude la plus communément adoptée. La deuxième consiste à prôner l’élevage traditionnel, plus respectueux du bien-être des bêtes. La troisième attitude consiste tout simplement à refuser que des animaux soient tués pour être mangés. C’est le végétarisme. Quelle attitude adopter (4) ?


 

Une industrie jugée indéfendable


En dehors peut-être de quelques sadiques, personne ne défend en soi le martyre des animaux. Dans ces conditions, comment expliquer la pérennité de l’industrie de la viande ? Deux arguments lui servent souvent de justification. D’abord, tout en regrettant les souffrances des animaux, certains prétendent que l’alimentation carnée est une nécessité pour l’être humain et que, par conséquent, l’industrialisation de ce secteur alimentaire est indispensable pour nourrir une population croissante. Ensuite, des responsables politiques, des chefs d’entreprises et des employés de cette industrie avancent que son maintien est nécessaire pour faire vivre une population qui en dépend économiquement. En somme, à travers ces deux arguments, domine l’idée que la souffrance des animaux est dommage, mais nécessaire pour éviter celle des êtres humains. Est-ce crédible ?


Le premier argument est tout simplement infondé. Manger de la viande n’est pas une nécessité pour être en bonne santé. Certes, une alimentation carnée est source de protéines nécessaires à l’organisme. Mais celles-ci se trouvent également dans d’autres aliments (5). Pour l’anecdote, il faut savoir que l’athlète Carl Lewis, neuf fois médaillé aux Jeux olympiques, était végétalien au temps de sa plus grande splendeur (6).


La justification économique semble au premier abord plus sensée. Imaginons qu’un boycott généralisé de l’industrie de la viande soit un succès. Des millions de travailleurs dans le monde se retrouveraient au chômage. Cette dégradation temporaire de leur niveau de vie serait à prendre en compte. Mais, premièrement, que pèse-t-elle face aux souffrances sans commune mesure et sans fin des animaux si une telle industrie perdure ? Deuxièmement, comment ne pas se rendre compte que la fin de l’industrie de la viande serait créatrice d’emplois dans le reste de l’industrie alimentaire ?


Bref, les souffrances effroyables que l’industrie de la viande inflige chaque année à des milliards d’animaux ne semblent pas avoir d’autre justification que d’enrichir ceux qui sont à sa tête et de procurer du plaisir aux mangeurs quotidiens de jambon, de steaks ou de poulet. À notre époque, où les animaux apparaissent de moins en moins privés des qualités que les êtres humains possèdent (capacité à souffrir, à avoir des émotions, à raisonner, à élaborer une culture, etc.), il semble toutefois qu’un nombre croissant d’individus en vient à penser que cette industrie est indéfendable, et cela sans que ces individus aient besoin de prendre en compte les ravages écologiques que par ailleurs elle provoque (encadré p. 27).


Pour ne plus entretenir cette industrie cruelle, les carnivores pourraient décider de se tourner exclusivement vers l’élevage traditionnel. Enquêtes de terrain à l’appui, une chercheuse comme Jocelyne Porcher a montré que, dans ce type d’élevage, un animal n’est pas une chose que l’on exploite sans scrupule pour obtenir de la viande (7). Au contraire, un éleveur traditionnel veille au bien-être de ses bêtes, il établit des liens affectifs avec elles et il se prend souvent à les aimer. Il assure même la perpétuation de ces animaux de rente puisque, si le végétarisme se généralisait, il n’y aurait pratiquement plus de vaches, de cochons, de poules, etc., sur la surface de la Terre. Ce don de la vie a toutefois un prix. En retour, il faut que l’animal donne sa viande. Au moins, il a bien vécu.


 

La tentation de l’élevage traditionnel


Dans son essai Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier, 2010), le romancier Jonathan Safran Foer avoue être touché par cette bonté des éleveurs traditionnels et se sent prêt à leur donner raison quant à la légitimité qu’il y aurait à manger leurs animaux. Il s’arrête toutefois au seuil de cette reconnaissance, pour une raison toute simple. De nos jours, la quasi-totalité des abattoirs relève de l’industrie de la viande. La vache, le cochon et la poule qui ont été élevés dans des conditions « champêtres » vont donc quand même subir, comme les animaux d’élevage industriel, une fin de vie horrible. Sans une réforme radicale des abattoirs, l’élevage traditionnel ne résout donc pas l’un des problèmes les plus criants de l’industrie de la viande.


Sachant que, en France, plus de 90 % de la viande consommée provient des élevages industriels, il faudrait également que les carnivores diminuent drastiquement leur consommation s’ils ne veulent plus entretenir cette industrie. Par sa nature artisanale, l’élevage traditionnel ne pourra en effet jamais répondre à un désir quotidien de manger de la viande. Tant qu’un quasi-végétarisme (un repas de viande par semaine environ) n’est pas instauré et que les abattoirs ne sont pas réformés, les consommateurs de viande seront donc toujours complices d’une industrie qui inflige des souffrances effroyables aux animaux.


 

La question du végétarisme


Reste la question de la mise à mort. Si une vache a passé de belles années dans un pré, pourquoi n’aurait-on pas le droit de la tuer de manière relativement douce pour s’en nourrir ? On pourrait avancer que manger de la viande est naturel, au sens où l’être humain l’a toujours fait et où les autres animaux le font aussi. Que l’on soit ou non végétarien, il est toutefois facile de comprendre que cette justification ne tient pas la route. D’abord, l’ancienneté d’une pratique ne lui apporte aucune légitimité. Par exemple, l’esclavage a duré des millénaires ; ce n’est pas pour autant qu’il faut le perpétuer. Ensuite, si les lions mangent bien les gazelles, les mâles peuvent aussi tuer les lionceaux qui ne sont pas les leurs. Quel carnivore trouverait légitime de prendre modèle sur cette pratique ? Peu, on imagine. Alors ? Comment justifier que l’on puisse tuer des animaux pour les manger ?


Les végétariens éthiques, c’est-à-dire ceux qui ne le sont pas pour des raisons diététiques ou religieuses, partent du principe qu’il ne faut pas faire souffrir les animaux quand ce n’est pas nécessaire (8). Or tuer des bêtes, même s’il était possible de recourir à des procédés indolores, reviendrait à leur faire du mal sans nécessité. Ce n’est pas la mise à mort en tant que telle qui pose problème aux végétariens éthiques. Tuer en douceur une vache en fin de vie serait envisageable, suggèrent-ils, si cela permettait d’abréger ses souffrances, par exemple. Mais envoyer à l’abattoir, comme le font même les éleveurs traditionnels, des animaux alors qu’ils sont encore très jeunes, c’est les priver sans nécessité d’une vie dont, en tant qu’individus, ils auraient pu jouir pleinement.


 

Le mangeur de viande peut-il être éthique ?


Dans son livre Apologie du carnivore (Fayard, 2011), Dominique Lestel s’en prend à cette volonté des végétariens éthiques de ne pas faire souffrir sans nécessité. Ce philosophe commence par reconnaître « que les justifications habituellement données du régime carnivore sont (…) plutôt inconsistantes ». Mais il pense pouvoir enfin justifier un tel régime en affirmant qu’un «  homme qui n’infligerait plus aucune souffrance à un autre être vivant ne serait tout simplement plus un homme, ni même un animal, car un principe fondamental de l’animalité est précisément de souffrir et de faire souffrir ». Très en verve sur ce sujet, il écrit aussi que « la vie repose sur une forme de cruauté qu’il n’est ni possible ni souhaitable d’éradiquer ». Il en conclut qu’il faut assumer sans honte d’être un carnivore.


Aux yeux de D. Lestel, cette cruauté assumée n’implique pas qu’il faille manger de la viande n’importe comment. Il faut au contraire devenir un « carnivore éthique ». Cela veut dire au moins deux choses. Premièrement, il faut que la mise à mort entraîne chez l’animal le minimum de souffrance possible. D’où une condamnation sans appel de l’industrie de la viande de la part de D. Lestel. Deuxièmement, manger de la viande doit être vécu comme une dépendance vis-à-vis des animaux. Il faudrait d’ailleurs les remercier par une sorte de rituel. Le carnivore éthique serait ainsi ce mangeur de viande qui considère qu’il ne dispose pas d’un statut d’exception dans la sphère de l’animalité et qu’il a une dette vis-à-vis des animaux. Du coup, il devrait même accepter un jour de se faire manger.


Si l’on en juge par la critique cinglante que lui a adressée le végétarien Pierre Sigler, cette rare défense du régime carné apparaît problématique (9). Exemples de quelques mises au point. D. Lestel accuse les végétariens d’avoir le désir absurde de supprimer la souffrance dans le monde. C’est faux, rétorque P. Sigler, les végétariens veulent simplement ne pas faire souffrir sans nécessité les animaux. D. Lestel affirme que la seule façon de reconnaître son animalité est de manger de la viande. C’est stupide, répond P. Sigler, on peut faire l’amour. D. Lestel considère que manger de la viande marque notre dépendance vis-à-vis des animaux. C’est une escroquerie, s’indigne P. Sigler, il n’y a aucune dépendance puisque tout être humain qui a accès a des protéines végétales peut se passer de viande. Enfin, D. Lestel se dit prêt à donner son corps à manger, mais bien sûr uniquement quand il sera mort. Exaspéré, P. Sigler rappelle que les animaux n’ont pas cette chance d’avoir une vie pleine avant de se faire occire.


 

La question du spécisme


S’il y a une telle incompréhension entre les carnivores et les végétariens éthiques, c’est que, à la différence des seconds, les premiers estiment que l’on peut tuer les animaux parce que ce ne sont que des animaux. Cette justification relève de ce qu’on appelle le « spécisme ». Ce mot est formé par analogie avec « racisme » et « sexisme », qui désignent une discrimination injustifiée selon la race ou le sexe. Est raciste, par exemple, celui qui estime que l’on peut mettre les Noirs en esclavage pour la simple raison qu’ils sont Noirs. De la même manière, être spéciste, c’est assigner différentes valeurs ou droits à des êtres sur la seule base de leur appartenance à une espèce, et non pas en fonction de leurs intérêts propres. Par exemple, vous êtes spéciste si vous vous offusquez que l’on mange du chat, mais pas du cochon. En revanche, vous êtes antispéciste si vous prenez en compte l’intérêt des animaux indépendamment de l’espèce à laquelle ils appartiennent.


La très grande majorité des végétariens éthiques sont antispécistes. Ils récusent l’idée d’accorder des considérations morales de façon arbitraire à telle espèce et pas à telle autre. Or le statut moral des animaux se pose parce que, à la différence des légumes ou des pierres, ce sont des êtres sensibles capables de souffrir. Du coup, contrairement à ce dont on l’accuse parfois, cet antispécisme n’incite pas à accorder aux animaux les mêmes droits qu’aux êtres humains. Qui voudrait en effet donner aux vaches le droit à l’éducation ? Mais il incite à prendre en compte cette capacité des animaux (êtres humains compris) à souffrir, notamment en agissant, dans la mesure du possible, de façon à ce qu’ils ne souffrent pas sans nécessité. Les antispécistes soulignent d’ailleurs que tout le monde trouvera monstrueux, par exemple, que l’on crève l’œil d’un chat juste pour s’amuser. Pourquoi alors, se demandent-ils, ne pas aussi condamner les souffrances infligées aux animaux que l’on mange ? Sur ce point, ils n’attendent pas une condamnation partielle qui s’accommoderait d’améliorations des conditions dans lesquelles vivent ces animaux. Ce serait, à leurs yeux, comme si on cherchait à améliorer les conditions des esclaves sans remettre en cause l’esclavage. Selon eux, la seule position cohérente est d’arrêter de tuer les animaux pour les manger.


 

Le carnivore comme le violeur ?


Bien sûr, les carnivores résistent à une telle argumentation. Ils disent que la souffrance infligée aux animaux n’est pas inutile. Elle sert à leur apporter, à eux les carnivores, du plaisir. D. Lestel reproche ainsi aux végétariens éthiques de prétendre lutter contre la souffrance et pourtant de vouloir faire souffrir les carnivores en les privant de viande. Dans sa critique de D. Lestel, P. Sigler cherche à montrer l’absurdité de ce raisonnement en le transposant au cas du viol. Voici ce que cela donne : il existe une loi qui punit le viol parce qu’un tel acte fait souffrir celles et ceux qui en sont victimes ; mais ce faisant, cette loi impose aux violeurs potentiels d’immenses frustrations ; par conséquent, en voulant éviter que des personnes souffrent en étant violées, cette loi en fait souffrir d’autres ; ce qui montre bien qu’il n’est pas juste de vouloir interdire le viol pour diminuer la souffrance de ses victimes !


À leur décharge, il faut reconnaître que les carnivores qui acceptent que des animaux soient tués pour leur plaisir ne font qu’adopter la position schizophrène de notre société, comme le souligne parfaitement la juriste Marcela Iacub dans ses Confessions d’une mangeuse de viande (Fayard, 2011). Dans ce livre, elle raconte comment, après avoir été très carnivore, elle a été conduite au végétarisme à la suite de trois « révélations ». Grâce à l’acquisition d’une chienne, elle s’est rendu compte que les animaux sont des individus sensibles, ayant des désirs et des intentions. Grâce à un texte de Plutarque, elle comprit qu’ils veulent vivre et nous supplient de ne pas les tuer. Enfin, grâce à une décision de justice, elle prit conscience de la complète incohérence de notre relation aux bêtes. Il se trouve en effet que, en 2007, un individu a été condamné pour avoir sodomisé son âne. Vu les spécificités anatomiques des ânes et des hommes, cet acte ne semble pas avoir causé de souffrance chez l’animal. La justice a néanmoins considéré que, en l’absence de consentement, c’était un viol qu’il fallait punir. Or cette même justice autorise cet individu, qui est le propriétaire de l’âne, à le faire écorcher pour le manger. M. Iacub n’avait jamais été frappée à ce point par l’absurdité qu’il y a, d’un côté, à accorder à juste titre des droits aux animaux puisque ce sont des êtres sensibles, et, d’un autre côté, à leur dénier le droit le plus élémentaire, celui de vivre. Ne pouvant plus accepter cette incohérence, elle ne vit pas d’autre option que de devenir végétarienne. Ce qui montre finalement qu’à travers la question du végétarisme se pose celle de notre cohérence. À méditer avant de passer à table…

L'industrie de la viande détruit la planète

Consommer autant de viande qu’on le fait dans les pays développés est une catastrophe d’un point de vue écologique. Il n’y a pas un mois qui passe sans qu’une nouvelle étude montre à quel point l’industrie de la viande est l’une des principales causes de la déforestation dans le monde, du réchauffement climatique, de la pollution et même de la détérioration de la santé des êtres humains. Il faut bien comprendre que l’obtention de protéines animales à partir de protéines végétales a un rendement très faible.
Ce qui implique que, pour satisfaire les désirs des consommateurs de viande dans les pays développés, la majorité des terres agricoles dans le monde est de nos jours destinée à nourrir du bétail, alors même qu’une petite portion de ces terres serait largement suffisante pour nourrir directement toute la population mondiale. En plus, comme cette consommation ne cesse de croître, les forêts tropicales (au Brésil, en Argentine et ailleurs) se réduisent actuellement comme peau de chagrin. Ensuite, l’intense activité des fermes d’élevage génère des milliards de tonnes de déchets qui polluent, plus que les autres industries, les sols et les rivières. Il faut également mentionner les grandes quantités de gaz que cette industrie rejette dans l’atmosphère et qui contribuent fortement à la fois aux pluies acides et au réchauffement climatique. Enfin, alors que la grande consommation d’antibiotiques est une bombe à retardement pour la santé humaine, puisqu’elle rend les bactéries résistantes, et que les pouvoirs publics tentent
de la juguler, l’industrie de la viande continue quant à elle tranquillement à bourrer d’antibiotiques les bêtes qu’elle massacre.
Le plus étonnant est que, à l’heure du repas, presque personne ne semble se préoccuper de cette situation ubuesque…

 

Bidoche. L’industrie de la viande menace le monde

Fabrice Nicolino, Les Liens qui libèrent, 2009.

Thomas Lepeltier

NOTES

1.

Voir Gail A. Eisnitz, Slaughterhouse. The shocking story of greed, neglect, and inhumane treatment insida US meet industry, 2e éd. Prometheus Books, 2007, et Jean-Luc Daub, Ces bêtes qu’on abat. Journal d’un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008), L’Harmattan, 2009). Pour regarder un exemple de cette « boucherie », il suffit d’accéder à la vidéo Devenez végétarien postée sur YouTube par oona1135.


2.

Sur le Web, il existe de multiples vidéos montrant cet enfer où sont plongés les animaux de rente. Par exemple Farm to Fridge. The truth behind meat production.


3.

Charles Patterson, Un éternel Treblinka, Calmann-Lévy, 2008.


4.

Cette question se poserait dans des termes similaires vis-à-vis des poissons puisque, de l’hameçon du pêcheur du dimanche à la pisciculture industrielle, ces animaux subissent également d’effroyables souffrances. Sur la sensibilité des poissons, voir Victoria Braithwaite, Do Fish Feel Pain ?, Oxford University Press, 2010.


5.

Voir l’étude de l’Association américaine de diététique, « Vegetarian diets », Journal of the American Dietetic Association, 2009, vol. CIX, n° 7, juillet 2009.


6.

Carl Lewis, « Introduction », in Jannequin Bennett, Very Vegetarian, Rutledge Hill Press, 2001.


7.

Jocelyne Porcher, Vivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIe siècle, La Découverte, 2011.


8.

Sur les différentes approches de l’éthique animale dont s’inspirent les végétariens éthiques, voir Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, L’Éthique animale, Puf, 2011.


9.

Pierre Sigler, « Apologie de la mauvaise foi. L’inconstitante Apologie du carnivore de Dominique Lestel », Les Cahiers antispécistes, n° 34, janvier 2012. (accessible sur www.cahiers-antispecistes.org).

 

décembre 2012

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East side burger: la VIDEO Burger Végétarien sans souffrance animale de 100% mag de M6, avec moi.

28 Octobre 2012, 05:52am

Publié par Jo Benchetrit

  De Beryl Chaumeil : une réussite et pas parce que j'y apparais.

Merci à Ludovic de la prouesse technique qui permet que cette video soit visible sur you tube et ici.

 

 

Le reportage de Beryl Chaumeil était finalement très bien et le burger vegan a été on le verra approuvé par une     diététicienne!

 

Donc tout va bien.
 La Jo qu'on y voit, c'est moi.

Les enfants furent très mignons ainsi que le burger addict, diplômé de sciences  politiques par ailleurs, et donc à la fois très sérieux mais très charmant malgré qu'il fût carnivore, nobody is perfect..

Si vous avez envie d'insérer une pub vegan pour le burger vegan
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